Comment relever le défi de la donnée dans l’e-commerce BtoB

Selon une étude produite par la BPI[1] sur les tendances majeures qui vont transformer l’économie mondiale au cours des prochaines décennies, la crise sanitaire a accéléré les processus de digitalisation opérés par les PME[2] et les ETI[3].

L’effet est d’autant plus important pour les entreprises provenant du secteur du e-commerce BtoB, car les ventes en ligne ont dépassé les 129 milliards d’euros en 2021[4], versus 112,2 en 2020 ou encore 103,4 en 2019. Les entreprises doivent désormais concilier leur stratégie commerciale à l’univers digital. Entre mutations technologiques et compétitions économiques, comment peuvent-elles relever le défi de la donnée ?

Maitriser l’arrivée de données massives dans l’entreprise

Le domaine du e-commerce BtoB connait un contexte de profondes évolutions. L’accélération du digital modifie les exigences et les attentes des entreprises françaises : expérience utilisateur, disponibilité en temps réel des produits, transparence dans l’utilisation faite des données personnelles doivent être au rendez-vous.

Afin d’assurer l’excellence opérationnelle et l’apport de solutions globales, l’exploitation de la donnée et son intégration au cœur de la stratégie d’entreprise deviennent primordiales.
Ainsi, nous constatons une augmentation progressive et massive du volume de datas traitées dans toutes les entreprises. Cela s’opère à une vitesse telle que certains processus peinent à s’adapter aussi rapidement pour en extraire de la valeur. En effet, il faut souligner qu’une donnée collectée n’est pas forcément porteuse de valeur d’un point de vue métier, que ce soit opérationnellement ou stratégiquement. Pour en garantir une exploitation optimale, il est essentiel de qualifier la source d’information, de comprendre son implication au sein du processus métier et de s’assurer de la véracité qui en découle.
Sur l’exploitation de la Data, les ETI ont un avantage compétitif par rapport aux grandes entreprises de par leur plus petite taille qui permet une meilleure agilité. Cette caractéristique leur permet de faire évoluer plus facilement leurs plateformes technologiques et de répliquer ces changements à travers leurs différentes lignes métiers ou filiales. Toutefois, elles demeurent confrontées aux mêmes exigences réglementaires que les plus grands groupes sur l’usage qui en est fait, sans disposer forcément des mêmes capacités budgétaires pour assurer leur exploitation.

Recruter et embarquer les collaborateurs dans la culture de la donnée

Pour maitriser et exploiter la Data, une entreprise doit miser sur ses collaborateurs. Insuffler une culture de la donnée permet de mettre en place des programmes de conduite du changement et de formation sur les outils et les services Data de l’entreprise. Par exemple, le déploiement de nouveaux modules de formation Data ouverts à tous les collaborateurs, donne un avantage supplémentaire à l’entreprise en matière d’exploitation et de traitement des données grâce à une meilleure sensibilisation des équipes.

Le recrutement est également clé dans le contexte actuel du marché du travail. En effet, on constate à la fois une hyperspécialisation des profils Data disponibles, ainsi qu’une forte demande de la part d’entreprises qui déploient actuellement leur transformation numérique. Au-delà des compétences techniques, les exigences vis-à-vis de ces profils sont en constante évolution. Par exemple, il est attendu d’eux qu’ils aient la capacité d’expliquer leurs modèles, en toute transparence, auprès du plus grand nombre. Ils doivent aussi pouvoir assurer une certaine éthique dans l’utilisation qui est faite de la donnée, et un certain niveau de contrôle sur les prises de décisions automatisées.

Attirer, recruter et fidéliser les talents, c’est sans doute LE challenge qui occupe l’esprit de tout Data Manager aujourd’hui. Cela nécessite tout d’abord de travailler sur le projet de transformation numérique de l’entreprise. Plus le projet d’entreprise est innovant et touche à des technologies répandues et reconnues, plus l’attractivité des candidats pour la société en question sera forte. De même ils se sentiront impliqués dans un projet d’envergure pour l’entreprise et stimulant au quotidien.

Pour être à la fois performante et attrayante, toute entreprise se doit de savoir exploiter avantageusement ses données. Cela s’effectue grâce aux équipes qui jouent un rôle primordial de l’analyse et l’évangélisation de la Data, et par le Top Management qui insuffle une culture de la donnée à l’ensemble de ses collaborateurs

[1] Étude de la BPI[2] PME : Petite ou moyenne entreprise[3] ETI : Entreprise de taille intermédiaire[4] Rapport de la Fevad

Source : Cadre & Dirigeant

2022-09-28T11:22:05+02:0028 septembre 2022|Catégories : Commerce, Digital, eCommerce, ETI, GE, PME|Mots-clés : , , |0 commentaire

TPE-PME : la garantie du « prêt transformation numérique » prolongée jusqu’en décembre 2023

Afin de faciliter l’obtention d’un prêt pour financer la transformation numérique des TPE-PME ne disposant pas de moyens suffisants, la garantie de prêt France Num est prolongée jusqu’au 31 décembre 2023.

Lancée en décembre 2020 par l’État et la Commission européenne, la garantie de prêt France Num a pour but de sécuriser les prêts que les banques partenaires accordent aux entreprises en vue de financer leurs outils digitaux.

La banque publique d’investissement Bpifrance s’engage ainsi à garantir jusqu’à 80 % des prêts dont le montant est compris entre 5 000 € et 50 000 €, sur une durée d’amortissement comprise entre 2 et 5 ans, dont un différé d’amortissement d’un an. Le coût de la garantie s’élève à 0,70 % du montant du prêt (ex. : pour un prêt de 10 000 €, le coût de la garantie est de 70 €). Ce prêt est donc sans garantie, ni sûretés réelles sur le patrimoine du dirigeant.

Ce dispositif est prolongé jusqu’au 31 décembre 2023.

Entreprises éligibles

La garantie de prêt France Num s’applique à l’ensemble des entreprises de moins de 50 salariés, peu importe leur secteur d’activité, implantées légalement et fiscalement en France depuis au moins 3 ans.

Projets et dépenses numériques concernés

Pour être couvert par la garantie, le prêt doit servir à une amélioration de l’entreprise dans l’un de ces domaines :

  • Relation client (ex. : marketing, expérience client, livraison des produits et sgervices) ;
  • Développement commercial (ex. : orientation vers de nouveaux marchés du point de vue géographique et/ou de la clientèle ciblée) ;
  • Sécurité informatique (ex. : protection de l’entreprise contre les attaques informatiques) ;
  • Innovations de produits ou de services en utilisant les technologies numériques ou développement de nouveaux modèles d’entreprise, comme la servicisation (ex. : l’ajout de services à des produits, voire le remplacement d’un produit par un service) ;;
  • Gestion de la chaîne logistique (ex. : modernisation des dispositifs de logistique) ;
  • Compétences et formations numériques des membres du personnel ou de la direction de l’entreprise ;
  • Processus internes à l’entreprise (ex. : modernisation des procédures de recrutement …).

Cette aide contribue donc à l’achat de matériels et équipements et aux dépenses permettant la transformation numérique de l’entreprise, dans la limite de 40 % du projet global :

  • acquisition de progiciels, de licences ou de droits de propriété intellectuelle ;
  • prestation de service en vue de la transformation numérique de l’entreprise ;
  • formation à l’utilisation des technologies numériques ;
  • recrutement de nouvelle compétence en numérique.

Sont exclues les dépenses suivantes :

  • crédit-bail (ou leasing : la location avec option d’achat) ;
  • opérations visant à financer uniquement le besoin de fonds de roulement ;
  • opérations de croissance externe ;
  • prêts in fine (remboursement du capital à l’échéance avec paiement des intérêts durant la durée du prêt) ;
  • refinancement des encours de crédit à moyen ou long terme.

Un simulateur d’éligibilité

Un simulateur du programme de l’Union européenne COSME (Programme pour la compétitivité des entreprises et des PME) vous permet de savoir si vous êtes éligible ou non à la garantie de prêt France Num.

Banques associées au dispositif

Voici la liste actuelle des banques commerciales associées à ce dispositif :

  • Bpifrance ;
  • CIC ;
  • Crédit Agricole S.A ;
  • Memo Bank ;
  • Crédit Mutuel ;
  • La Banque Postale ;

En bénéficiant de la garantie de Bpifrance, les banques conservent uniquement 20 % d’exposition en risque.

Source : netPME

2022-08-15T11:54:35+02:0015 août 2022|Catégories : Digital, PME, TPE|Mots-clés : , , |0 commentaire

Les mots de passe dont les pirates raffolent

Savez-vous combien d’informations personnelles vous divulguez sur les réseaux sociaux ? Chaque fois que vous répondez à un questionnaire, remplissez une enquête ou partagez une photo de votre anniversaire, des pirates informatiques attendent de les utiliser contre vous. Nous examinons comment ils s’y prennent et ce que vous pouvez faire pour y mettre fin.

Une étude de pCloud sur les mots de passe les plus prévisibles au monde a donné des résultats très alarmants. Il s’avère que les mots de passe les plus courants dont les pirates raffolent sont aussi les plus faciles à voler vos données. Quels sont les mots de passe les plus utilisés au monde, les réseaux sociaux les plus populaires que les hackers cherchent à pirater et finalement, quels sont les principaux conseils pour sécuriser vos mots de passe ? Lisez la suite pour découvrir.

Vous pourriez donner vos mots de passe sur les réseaux sociaux sans même le savoir, laissant les hackers accéder à vos comptes en quelques secondes.

Le saviez-vous ?

53 % des gens se fient à la mémoire pour stocker les mots de passe, ce qui signifie que nous recourons immédiatement à des mots de passe faciles à retenir, généralement constitués d’informations tirées de notre vie personnelle.

78 % de la génération Z utilise le même mot de passe pour tout, ce qui rend tous vos comptes facilement accessibles aux pirates.

Il ne coûte que 900 dollars à un hacker pour avoir un accès complet à votre téléphone, vos cartes de crédit et vos comptes de réseaux sociaux.

Comment mettez-vous vos informations personnelles en danger ?

Vous publiez peut-être une photo de vos cadeaux d’anniversaire, une photo adorable de votre bébé ou le bar “parfait” où vous avez passé le week-end. Mais ces posts apparemment inoffensifs peuvent en fait donner des informations de sécurité qui permettent aux pirates d’accéder à tous vos comptes.

Les données à l’origine du problème

LinkedIn, Facebook, eBay et Adobe ne sont que quelques-unes des entreprises qui ont récemment été victimes d’importantes violations de données, au cours desquelles des mots de passe et des informations personnelles ont été volés. Mais ce n’est pas le seul moyen pour les pirates d’avoir accès à vos courriels, à vos applications ou même à vos comptes bancaires. Avec 78 % de la génération Z utilisant les mêmes mots de passe pour tout, le monde a un gros problème. Si l’on ajoute à cela le fait que 53 % d’entre nous n’utilisent rien d’autre que leur mémoire pour stocker les mots de passe, il est logique que nous cherchions à garder les choses simples.

Les mots de passe les plus courants dont les pirates raffolent

Chacun a ses mots faciles à retenir, ce qui peut s’avérer utile lorsqu’il s’agit de mots de passe. Cependant, plus ils sont faciles à retenir, plus ils sont faciles à deviner par les pirates. Il ne faut que 10 minutes en moyenne à un pirate pour trouver un mot de passe de moins de six caractères, ce qui signifie que la plupart des mots de passe les plus populaires sont également parmi les plus faciles à craquer.

Ce qui est encore plus effrayant, c’est que vous pourriez donner toutes les informations dont un pirate a besoin rien qu’avec vos publications sur les réseaux sociaux. À partir de vos images, de vos stories, de la localisation et de la date de publication, les pirates peuvent facilement deviner les informations, faciles à mémoriser, que vous utilisez pour vos mots de passe.

Facebook est le réseau social le plus populaire auprès des pirates informatiques, avec une moyenne de 90 500 recherches par mois sur la façon de s’y prendre. Mais ces criminels ne veulent pas seulement voir les photos gênantes sur lesquelles vous avez été tagué – ils veulent vos données, et Facebook en regorge. Votre date de naissance, le nom de jeune fille de votre mère, le nom de votre animal de compagnie, votre adresse et même vos coordonnées bancaires peuvent être trouvés sur Facebook si les gens savent où chercher, ce qui en fait une mine d’or pour toute activité criminelle.

Instagram est le deuxième site le plus recherché, avec 60 500 recherches par mois. Comme il appartient à Facebook, il partage beaucoup d’informations, ce qui signifie que si vous pouvez accéder à l’un, vous pouvez souvent accéder à l’autre.

Un peu plus loin, avec seulement 6 600 recherches par mois, se trouve Snapchat. L’application est construite autour de la confidentialité, supprimant les messages dès que vous les avez lus, ce qui rend les informations que vous partagez plus difficiles à obtenir pour les pirates.

Les noms les plus courants pour les mots de passe

Qu’est-ce qui est plus facile à retenir que votre propre nom, ou le nom d’un proche, d’un partenaire ou d’un animal de compagnie ? Si vous vous appelez Eve, la réponse est rien. Eve est utilisée 7 169 777 fois dans des mots de passe en ligne, plus que Alex (7 117 656), Anna (6 512 390) et Max (5 670 058).

Les noms sont incroyablement faciles à trouver sur les réseaux sociaux, peu importe à qui ils appartiennent. Lorsque vous taguez votre partenaire, révélez le nom d’un membre de votre famille ou mentionnez une personne que vous appréciez, n’oubliez pas que ce n’est peut-être pas aussi innocent qu’il y paraît.

Ice (glace), tea (thé) et pie (tarte) sont tous des mots de passe communs pour la nourriture. Votre repas préféré ferait un excellent mot de passe, n’est-ce pas ? Eh bien, pas tout à fait.

L’énigme du calendrier : les jours de la semaine, les mois et même les saisons sont faciles à deviner.

Qu’il s’agisse d’anniversaires ou de dates de naissance, les dates faciles à mémoriser sont un choix classique de mots de passe. Le problème, c’est qu’une fois que quelqu’un a réussi à les déchiffrer, il est probable qu’il ait aussi découvert de nombreux autres codes personnels. Les dates étant faciles à trouver sur les réseaux sociaux, il est préférable de les éviter lorsqu’il s’agit de protéger des informations.

Summer (été) est la saison la plus populaire pour les mots de passe

Tout le monde aime l’été. Le temps chaud, les longues journées, les fêtes et, semble-t-il, les mots de passe font tous partie de la saison ensoleillée, avec 1 054 215 mentions de cette saison actuellement utilisées.

L’hiver arrive loin derrière avec 457 563, devant le printemps avec 347 917 et l’automne avec 151 668.

Quelle que soit la saison que vous préférez, il n’y en a que quatre à choisir, ce qui rend la tâche facile à tous ceux qui veulent y participer.

Les bébés du mois de mai composent plus de mots de passe que tout autre mois

Si votre date de naissance tombe en mai, vous faites partie des 152 218 personnes qui utilisent ce mois pour leur mot de passe en ligne. Le mois de juin arrive en deuxième position avec 66 097 utilisations, et le mois d’août complète le top 3 avec 63 457.

Il n’y a que 12 mois parmi lesquels choisir, donc peu importe votre date de naissance, avec suffisamment de temps, le pirate sera capable de trouver celui que vous avez choisi.

Le désir qu’il soit vendredi se trouve dans 157 139 mots de passe.

On vit pour le week-end, n’est-ce pas ? Le vendredi signifie la fin de la semaine de travail pour beaucoup, et les mots de passe pour 157 139 personnes. C’est de loin le jour de la semaine le plus populaire (tant pour les mots de passe que pour la vie), devant le lundi avec 138 231 utilisations et le dimanche avec 128 170.

2010 est l’année la plus utilisée dans les mots de passe

Il n’est peut-être pas surprenant de constater que 2010 est l’année la plus populaire pour les mots de passe. C’est l’année de naissance de la dernière vague de la génération Z, qui va utiliser les médias sociaux pour la première fois. Quelle que soit la raison, 2010 apparaît 10 000 000 de fois dans les mots de passe, plus que toute autre année. 1987 est deuxième avec 8 400 000 utilisations, et 1991 est troisième avec 8 300 000.

Si vous êtes né un vendredi du mois de mai, pendant l’été de 2010, il est peut-être temps de modifier vos paramètres de sécurité.

Top 20 mots de passe les plus courants en France

Votre mot de passe figure-t-il dans cette liste ? Il ne sera peut-être pas aussi difficile à deviner que prévu.

Top 20 des mots de passe les plus courant en France

90% des gens craignent de se faire voler leur mot de passe.

La sécurité fait partie des préoccupations de la plupart d’entre nous, puisque 90 % des internautes craignent que leurs mots de passe soient piratés. Pourtant, le même mot de passe est utilisé pour accéder à cinq comptes différents en moyenne, ce qui rend cette crainte très réaliste.

Que pouvez-vous donc faire pour rendre votre mot de passe plus sécurisé et maintenir les criminels à distance ?

Nos principaux conseils pour sécuriser vos mots de passe

  1. Choisissez un mot de passe long
    Plus un mot de passe est long, plus il est difficile de craquer. Rien ne vous empêche d’utiliser une phrase entière comme mot de passe, et cela pourrait rendre votre compte beaucoup plus sécurisé.
  2. Le non-sens a du sens
    Les phrases sans sens sont beaucoup plus difficiles à deviner que les phrases logiques.
  3. Mélangez les choses
    Utilisez une combinaison de mots, de chiffres, de lettres majuscules et de symboles pour ajouter un niveau de protection supplémentaire.
  4. N’utilisez pas d’informations personnelles
    Des informations telles que votre nom, votre date d’anniversaire, votre plat ou votre club sportif préféré sont faciles à trouver et à pirater.
  5. Ne réutilisez pas les mots de passe
    Utilisez des mots de passe différents pour différents comptes. Ils sont ainsi séparés et sécurisés, et si quelqu’un en devine un, il n’aura pas accès à tous les autres.

Les mots de passe les plus prévisibles au monde sont aussi les moins sécurisés. Si vous utilisez l’un de ces mots de passe courants, il est temps de les modifier. Consultez nos conseils pour créer de meilleurs mots de passe et assurer la sécurité de vos données. Et si vous ne voulez vraiment pas vous souvenir d’un million de mots de passe différents, essayez d’utiliser un service de stockage en ligne chiffré ou un gestionnaire de mots de passe : ils peuvent vous sauver la vie lorsqu’il s’agit de sécurité en ligne. Et pour finir, n’oubliez pas de mettre à jour vos mots de passe régulièrement !

Source : pCloud

2022-08-08T09:50:53+02:008 août 2022|Catégories : Digital, ETI, GE, PME, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

Digitalisation des entreprises : quels enjeux pour les PME ?

Réorganisation interne, amélioration de la collaboration, sécurité des données… Autant d’éléments que doivent prendre en compte les petites et moyennes entreprises lors de leur transformation digitale.

La transformation digitale ne concerne pas seulement les grandes sociétés. Pour rester compétitives, les petites et moyennes entreprises (PME) doivent également intégrer des solutions informatiques qui leur permettront d’accélérer leur croissance. Toutefois, cela implique de multiples changements, autant au niveau de l’organisation que du modèle économique.

Pour ces sociétés, les outils numériques sont la promesse de sources de revenus supplémentaires, de réduction de coûts et de modes de fonctionnement plus efficaces. Pour cette raison, la transformation digitale représente une véritable opportunité de développement, permettant de répondre aux différents enjeux auxquels les PME doivent faire face.

Améliorer sa gestion grâce à des outils digitaux

Les nouveaux outils digitaux sont de véritables avantages pour les PME, qui cherchent généralement à automatiser certaines tâches lors de leur phase de croissance. Certaines d’entre elles se tournent vers des solutions comme celle d’Apogea, intégrateur de logiciels de gestion et prestataire informatique, afin de gérer plus aisément leurs projets, leurs ressources humaines ou encore leur comptabilité. Ce type d’outils vise à les aider à organiser leur structure et leur fonctionnement.

Pour les PME, l’objectif est de trouver les solutions adaptées qui leur feront gagner du temps et qui leur permettront de répondre aisément à leurs besoins, tout en étant plus simples et pratiques. Un outil de gestion de projet, va permettre de planifier plus facilement les tâches et de créer un échéancier en quelques clics pour que chaque collaborateur puisse y accéder. Dans le cas où une entreprise souhaite améliorer sa gestion financière, le but est de trouver un outil qui permet d’éditer rapidement des factures, d’exporter et d’importer des données… En prenant le virage du digital, une entreprise s’assure de gagner du temps et d’optimiser ses processus opérationnels.

Accroître sa productivité et sa communication interne

Selon le baromètre 2021 de France Num, 33 % des TPE et des PME utilisent désormais des outils de collaboration professionnelle, soit 12 % de plus qu’en 2020. Ils sont aujourd’hui essentiels pour assurer une bonne communication interne et optimiser l’organisation au sein d’une équipe.

Les dernières solutions digitales, comme les réseaux sociaux d’entreprise, permettent de centraliser la communication pour s’y retrouver plus aisément dans un projet, mieux diffuser les informations et assurer la productivité de tous. Elles sont également indispensables pour que chaque collaborateur se sente impliqué dans l’activité de la société, et ainsi créer une culture d’entreprise solide.

Le CRM a aussi une place centrale sur le plan commercial et marketing. Il permet d’avoir toutes les informations liées au parcours client et au prospect au même endroit. Elles sont accessibles par toutes les équipes, qui peuvent collaborer facilement sur un même dossier.

Ces outils apparaissent comme des leviers puissants qui vont contribuer à améliorer l’organisation interne et la cohésion entre les différents services. Cela aura un impact positif sur les résultats d’une PME.

Optimiser l’expérience client pour répondre aux nouveaux usages

Avec l’avènement du digital, les nouveaux usages de consommation reposent désormais sur l’instantanéité et l’accessibilité. Pour les petites entreprises, l’enjeu est alors d’offrir une expérience client qui s’aligne sur ces nouveaux besoins et ces nouvelles pratiques. Pour faire face à la concurrence, les PME doivent fournir une expérience accessible et complète sur tous les supports de communication et de distribution : réseaux sociaux, e-mail, plateforme e-commerce, magasin physique…

Pour réaliser les décisions stratégiques adaptées, les PME doivent s’appuyer sur des données et des métriques pertinentes. Cela permet de mieux comprendre le marché sur lequel elles se positionnent pour améliorer leurs produits et leurs offres. Ces dernières nécessitent d’être personnalisées pour répondre correctement aux attentes de chaque consommateur.

Sécuriser ses données

La sécurité des données informatiques et des réseaux est au cœur de toute transformation digitale. Pour cela, certaines PME optent plutôt pour le stockage cloud. Accessible à distance, il permet de protéger le stockage et les serveurs de données, les systèmes d’exploitation, les applications…

D’après le Syntec Numérique, le taux de croissance des offres cloud par les éditeurs de logiciels d’entreprise était de 15 % en 2021, tandis qu’il était de 5,6 % en 2020. Qu’une société opte pour cette solution ou pour une autre, il convient de s’assurer qu’elle répond à l’objectif principal : garantir la sécurité des données stockées.

Pour répondre à chacun des enjeux de la digitalisation, les PME doivent définir clairement leurs buts pour choisir les outils adaptés qui leur permettront de poursuivre leur croissance. Il est toujours possible de se faire accompagner par des professionnels pour effectuer les bons choix.

Source : siecledigital

2022-06-18T17:03:00+02:0018 juin 2022|Catégories : Digital, PME|Mots-clés : , |0 commentaire

Le metaverse va-t-il succéder à internet ?

Selon Nick Clegg, l’ex vice-premier ministre britannique et actuel cadre supérieur chez Meta alias Facebook, le metaverse est indéniablement la suite logique d’internet. Et bien évidemment, les entreprises technologiques devront tout mettre en œuvre pour permettre garantir sa crédibilité auprès du grand public avant son adoption massive.

Alors que toutes les industries font face à une transformation numérique sans précédent, le metaverse prend progressivement une place de choix dans de nombreux secteurs. Selon Nick, si le metaverse comporte encore d’innombrables risques et défis, cette technologie, si elle est mise en place dans les bonnes conditions, peut être une composante clé pour l’inclusion. Et in fine, aider à rapprocher les personnes. Cela en comblant de manière efficace les fossés existantes dans les espaces physiques et numériques actuels.

Le metaverse : l’avenir de la connectivité en ligne

Si l’adoption du metaverse par tout un chacun (entreprise comme particulier) ne se fera pas avant les 10 ou 15 ans, le métavers commence petit à petit son avancée à l’échelle mondiale.

Pour rappel, le metaverse se présente comme un espace virtuel en 3D dans lequel les utilisateurs peuvent vivre une expérience professionnelle et sociale hautement immersive en 3D à travers leur avatar virtuel. Ceci, notamment grâce aux casques de réalité virtuelle, les lunettes intelligentes ou simplement leur smartphones.

Cette idée qui à ses débuts semblait pour beaucoup utopistes prend chaque jour toujours plus d’ampleur. Surtout depuis le changement du nom de la société Facebook en Meta. Et l’affirmation de son fondateur Mark Zuckerberg qui voit le metaverse comme la prochaine génération d’internet.

Une chose dont on peut être certain lorsque l’on regarde comment l’utilisation du web a évolué au fil des années. On se rappelle encore du passage de la connexion par ordinateur au mobile. Sans oublier le passage des contenus textes aux images. Puis, à la vidéo qui est devenue la solution la plus efficace et pertinente pour partager des contenus.

Dans cette progression, le metaverse ne peut donc qu’être l’évolution logique du web.

Metaverse : une possibilité quasi infini des cas d’utilisations de l’internet

Dans son étude, Nick Clegg donne des exemples des cas d’usages potentiels du metaverse.

Selon lui, ce monde numérique calqué du monde réel pourrait notamment être utilisé pour permettre aux élèves des écoles de visiter des lieux historiques. Et y vivre une expérience similaire à celle qu’ils auraient pu vivre à l’époque. En outre, le metaverse pourrait permettre aux étudiants en médecine de réaliser des opérations chirurgicales. Et cela de manière virtuelle en éliminant tous les risques de blesser des patients réels.

Il est à noter que Méta vient tout récemment de lancer son application Horizons Workroom qui donne un premier esquisse de ce que pourrait être une réunion dans le metaverse. En l’occurrence, cette application offre aux utilisateurs l’impression quasi réel d’être avec une autre personne ou dans un autre endroit. Et cela alors même qu’ils sont seuls chez eux ou dans leur bureau.

En définitive, le metaverse permet le déblocage de nouvelles opportunités. Mais aussi l’émergence d’une infinité de nouvelles idées qui auront un grand impact positif. Et cela aussi bien sur le plan social qu’économique.

Pas que des avantages

Si les caractéristiques uniques du metaverse permettent de vivre des expériences inédites et enrichissantes, Nick Clegg reconnaît également les dangers potentiels de ce nouveau monde virtuel. Surtout pour les communautés marginalisées en ligne. Il a notamment évoqué l’impact émotionnel que pourrait avoir une expérience hautement immersive en cas d’interaction offensive ou agressive.

Dans tous les cas, les entreprises qui souhaitent s’appuyer sur le metaverse devront trouver les meilleures solutions pour maximiser son potentiel positif et réduire ses inconvénients. Cela en apprenant à tirer des leçons de l’Internet actuel. Et en trouvant la meilleure façon de réglementer le metaverse avant son développement effectif.

Source : Objetconnecté

2022-05-27T14:44:27+02:0027 mai 2022|Catégories : Digital, Metaverse|Mots-clés : , |0 commentaire

Quels sont les indicateurs de performance qu’il faut retenir en marketing digital ?

Beaucoup d’entreprises se basent sur les mauvais indicateurs pour mesurer les performances de leur campagne de marketing digital. Dans cet article, je vous donne les meilleurs.

Mesurer l’impact d’une campagne de marketing digital repose sur l’analyse des métriques qui comptent vraiment.

Dans le monde du marketing digital, les agences sont très douées pour manipuler les données et convaincre les clients qu’une campagne est réussie. Les jolis graphiques et diagrammes de Google peuvent sembler intéressants, mais la campagne de marketing digital contribue-t-elle réellement à la croissance de l’entreprise ? Souvent, une entreprise se laisse séduire par l’augmentation du nombre d’impressions sur le site, de  » J’aime  » sur Facebook ou même du classement des mots clés dans les moteurs de recherche. Mais ces chiffres créent-ils des ventes ou génèrent-ils de nouveaux prospects ?

Quels sont les indicateurs de performance les plus pertinents pour une campagne de marketing digital ?

  • Nombre de prospects
  • Trafic sur le site
  • Nombre de ventes
  • Revenus de l’entreprise
  • Rétention des clients

Augmentation du nombre de prospects

Plus vous en savez sur vos clients, mieux vous pouvez créer le message et le contenu qui leur conviennent. La connaissance de votre public permet de cibler le message marketing afin que le produit ou le service soit plus pertinent pour votre client idéal. Le contenu que vous créez doit correspondre à ce qu’ils recherchent et doit être formaté en conséquence.

La création et la diffusion de messages marketing par le biais de plusieurs canaux de marketing en ligne doivent permettre de créer des leads. Lee nombre de prospect peut et doit être mesuré. La règle numéro un d’une campagne de marketing digital consiste à créer un système permettant de suivre chaque appel téléphonique, chaque envoi de formulaire et chaque interaction avec l’utilisateur. Ce n’est qu’en suivant chaque piste qu’une campagne peut être évaluée. Si vous ne pouvez pas la mesurer, vous ne pouvez pas l’améliorer.

Les prospects sont le sous-produit d’un entonnoir de vente bien conçu. Chaque piste générée peut être mesurée, ce qui signifie que le succès de chaque étape de l’entonnoir peut être mesuré.

Plus de prospects signifie plus de ventes. Plus de ventes signifie plus de revenus.

En fait, une campagne de marketing digital peut générer une tonne de trafic, mais s’il n’est pas converti et transformé en prospect, alors la campagne ne fonctionne pas.

Augmentation du trafic sur le site

Tous les trafics sur le site ne sont pas égaux et le trafic qui se convertit en nouveaux clients est le seul trafic qui compte vraiment. Le trafic est nécessaire pour augmenter le nombre de prospects et réaliser des ventes, mais le trafic seul n’est pas un chiffre dont une entreprise doit s’enticher. Le trafic peut être trompeur et des chiffres élevés de trafic sur un site peuvent donner l’impression qu’une campagne est réussie même s’il n’y a pas d’augmentation des revenus.

C’est pourquoi il est important de savoir comment mesurer et gérer correctement le trafic de votre site. 80 % du trafic des sites Web dans le monde provient des moteurs de recherche. Ce trafic provient des campagnes de référencement organique, des stratégies de marketing local et de la publicité PPC. Les taux de conversion sont 50% plus élevés avec le trafic filtrant par Google pour 90% des entreprises américaines.

Il existe trois types de trafic qu’il est important de mesurer. Le trafic organique, le trafic de référence et le trafic payant. Ces trois types de trafic sont importants à comprendre et à gérer.

Le trafic organique, selon le marché, est souvent le trafic qui convertit le plus, car le classement organique, ou naturel, dans les moteurs de recherche est un signal de confiance pour les consommateurs. Seul un petit nombre de sites obtiendront le meilleur classement et ceux-ci passent par les algorithmes de Google pour être bien classés. Les trois premiers sites classés dans la page de résultats d’un moteur de recherche génèrent 68 % du trafic de recherche. Il faut donc faire appel à une agence de référencement experte pour obtenir un meilleur classement et les meilleurs résultats.

Le trafic de référence est constitué de visiteurs qui arrivent sur une page web en cliquant sur un lien depuis un autre site web. Par exemple, un utilisateur peut être en train de lire un article et cliquer sur une ressource dans cet article pour visiter un autre site. Le trafic de référence peut également provenir de communiqués de presse, de canaux de médias sociaux et de profils d’entreprises locales.

Le trafic payant est le trafic d’un site web qui est fourni par le biais de la publicité Google Ads ou du placement d’annonces sur d’autres sites web. Le modèle implique de payer pour chaque clic et d’enchérir contre la concurrence pour obtenir un meilleur placement publicitaire. Les deux ou trois premières listes de la page de résultats de Google sont généralement des annonces payantes.

Un freelance en marketing digital peut vous aider à mettre en place une campagne optimisée avec un suivi des indicateurs de performances qui comptent vraiment.

Augmentation des ventes

Une augmentation des ventes est l’indicateur de performance le plus importante de toute campagne de marketing digital. L’objectif de toute entreprise est d’augmenter ses revenus. L’augmentation des ventes grâce au référencement organique peut être mesurée en examinant l’augmentation du nombre de produits vendus ou du nombre de nouveaux clients acquis. Il suffit de mesurer les chiffres actuels et de suivre les augmentations au fur et à mesure que la campagne de marketing progresse.

L’autre façon dont une campagne de marketing peut augmenter les ventes est d’augmenter la valeur du produit ou du service. La notoriété de la marque, les témoignages de produits, un taux de recherche élevé et une présence solide et active sur les médias sociaux peuvent créer de la valeur pour les produits. En partageant avec les clients potentiels la solution réelle qu’apporte un produit ou un service, on augmente la valeur et la pertinence du produit.

Mesurer une augmentation des ventes en valeur absolue peut être faussé par quelques valeurs aberrantes. Une meilleure façon de considérer l’augmentation des ventes est de la mesurer en pourcentage. Cela permet aux propriétaires d’entreprises de comparer et d’opposer quelques campagnes pour déterminer celles qui ont été les plus réussies.
Augmentation des revenus

Mesurer l’augmentation des revenus semble être une mesure simple à suivre. Mais c’est la façon dont cette augmentation est décomposée qui permettra à une entreprise de prendre des décisions de campagne qui poursuivront la croissance de l’entreprise. Il existe plusieurs façons pour une entreprise d’augmenter ses revenus.

  • Plus de clients pour un produit ou un service.
  • La fréquence des achats par client augmente.
  • Le panier moyen augmente.

Augmenter le nombre de clients achetant un produit est l’objectif le plus courant d’une campagne de marketing digital. Il s’agit de mettre un produit ou un service à la portée d’un plus grand nombre de personnes et de convertir ces personnes en clients.

Augmenter la fréquence d’achat d’un client est également un excellent moyen d’accroître les revenus. Cela implique souvent de connaître la durée de vie d’un produit et d’avertir les consommateurs lorsque le produit qu’ils ont acheté arrive à expiration. Il peut également s’agir d’informer les clients actuels des mises à jour de produits, des nouvelles offres commerciales ou de proposer des ventes et des remises pour les inciter à acheter davantage.

Il est possible d’augmenter le panier moyen en faisant de la vente incitative et en proposant d’autres produits complémentaires pendant le processus de paiement. Amazon le fait très bien en montrant aux utilisateurs des produits similaires que d’autres clients ont achetés ensemble et en les livrant dans un paquet. Un ensemble de produits permet non seulement d’offrir une solution plus facile au client, mais aussi d’augmenter le montant de l’achat.

Augmenter la fidélisation des clients

La meilleure façon de fidéliser les clients est de faire en sorte qu’une entreprise soit plus qu’un simple lieu d’achat. Soyez la ressource où les consommateurs peuvent trouver des informations et obtenir des réponses. Offrez une proposition de valeur qui aide les clients à comprendre comment le produit ou le service peut leur faciliter la vie, les rendre plus heureux ou plus efficaces.

Le service à la clientèle est l’un des principaux facteurs qui font que les clients deviennent des acheteurs réguliers d’une entreprise. Répondez rapidement aux courriels et aux appels téléphoniques en proposant des solutions aux clients actuels.

Nous avons tous entendu le dicton « loin des yeux, loin du cœur ». Les entreprises doivent rester en contact avec leurs clients actuels en leur proposant des mises à jour et des offres de produits et de services. Il est beaucoup plus facile de vendre un produit à un client existant que d’acquérir un nouveau client. Traitez les clients fidèles avec des offres et des ventes pour les inciter à continuer à acheter chez vous.

Conclusion

En conclusion, les 5 indicateurs de performances les plus importants pour mesurer l’impact d’une campagne de marketing digital sont :

  • Le nombre de prospect
  • Le trafic du site web
  • Le nombre de ventes
  • Les revenus de l’entreprise
  • La fidélisation des clients

Source : JDN

2022-05-18T18:45:59+02:0018 mai 2022|Catégories : Digital, Marketing|Mots-clés : , , , |0 commentaire

Devant la multiplication des attaques informatiques, il est urgent que les TPE et PME prennent conscience du risque

Une prise de conscience du risque cyber est devenue nécessaire pour prendre efficacement en charge les risques opérationnels et financiers que font peser les menaces informatiques sur nos économies.

L’année 2021 aura été l’année de tous les records en matière de cyberattaques. Avec 37% d’attaques en hausse sur l’an passé et un conflit international en cours, l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) est en état d’alerte maximale et appelle toutes les entreprises à mettre en place les 5 mesures cyber préventives prioritaires.

Même si aucune aggravation n’a été détectée depuis le début du conflit russo-ukrainien, le risque d’attaques systémiques est toujours d’actualité. Depuis 2020 et la crise du COVID, les techniques d’intrusion ne cessent de se complexifier, et les TPE et PME sont devenues les victimes n°1 des hackers. Une cible certes moins lucrative que les grands groupes, mais plus facile à atteindre, car, le plus souvent, moins bien protégée.

Une prise de conscience du risque cyber est devenue nécessaire pour prendre efficacement en charge les risques opérationnels et financiers que font peser les menaces informatiques sur nos économies.

Les TPE et PME en première ligne face à un écosystème criminel en pleine mutation

Aujourd’hui, la question n’est plus de savoir si une entreprise va se faire attaquer, mais quand ? Les chiffres sont sans appel. Avec une augmentation de +255% de ransomware (rançongiciel) en 2020, la France est aujourd’hui le 3è pays le plus touché par ce fléau et les principales victimes sont… des TPE et PME. Ce virus qui prend en otage les données d’une entreprise et qui exige une rançon en échange de leur restitution est principalement rendu possible grâce à la technique du phishing (hameçonnage). Il s’agit de la technique d’attaque la plus répandue. Elle a pour spécificité de ne pas exploiter de vulnérabilité technique du système informatique, mais les faiblesses de l’être humain pour aboutir à ses fins : il suffit d’un collaborateur qui transmet ses données d’authentification ou télécharge une pièce jointe vérolée via un mail frauduleux pour que l’activité de l’entreprise soit mise à mal.

D’autres types d’attaques font rage aux côtés des ransomware : piratage de site internet, détournements de fonds, vols de données, fuites de données, usurpation d’identité… Les cybercriminels vont également utiliser des failles techniques pour s’introduire dans le système informatique d’une entreprise : un système qui n’a pas été mis à jour ou un serveur mal configuré peuvent facilement faire basculer l’activité de l’entreprise. À cela viennent s’ajouter les vulnérabilités appelées “zero-day”, ces failles techniques jusqu’alors inconnues exploitées par les hackers pour s’introduire dans le système sont en forte augmentation, d’après l’ANSSI.

Aussi, les petites et moyennes entreprises doivent aujourd’hui lutter contre deux types de vulnérabilités pour se prémunir des cyberattaques et protéger leurs données. Les vulnérabilités humaines et les vulnérabilités techniques. Le combat doit se mener sur ces deux fronts. Or, les TPE et PME peinent à se protéger et à mettre en place une bonne hygiène cyber par manque de temps, manque de ressources et de moyens financiers.

Des pertes financières qui peuvent être fatales pour les TPE-PME

Prendre le risque de ne pas se protéger, c’est prendre le risque de perdre 27% de son chiffre d’affaires et de ne jamais se relever après avoir subit une cyberattaque, souligne le dernier baromètre d’Anozr Way. Des faits qu’il est temps de prendre très au sérieux dans le contexte propice aux cyberattaques que nous vivons depuis le début de la crise sanitaire.

D’après le baromètre CESIN 2022, le secteur de la vente en ligne et le secteur financier sont actuellement les plus touchés par les intrusions qui portent atteinte à leurs données avec respectivement 52% et 43% d’attaques réussies. Des chiffres alarmants à mettre en perspective avec les pertes financières engendrées et le danger que cela représente pour la pérennité de nos économies.

Pour éviter que la situation ne continue de s’aggraver, il devient urgent que chaque entreprise consacre le temps et alloue les ressources humaines et financières nécessaires à sa protection.

En matière de cybersécurité, le risque zéro n’existe pas

Prendre conscience du risque passe bien évidemment par la mise en place des bonnes pratiques de cybersécurité. L’ANSSI œuvre énormément à ce sujet en encourageant les entreprises à protéger leurs systèmes informatiques (renforcer l’authentification, accroître la supervision des données) et à mettre en place le minimum pour être prêt en cas de cyberattaque (mise en place de sauvegardes hors ligne et d’un plan de continuité d’activité).

Cependant, cela ne suffit pas pour être efficacement protégé. Une meilleure hygiène cyber permet de réduire le risque, mais n’empêchera pas une attaque par phishing de réussir. Une campagne de sensibilisation aux techniques de phishing permet également de réduire le risque, mais pas d’éradiquer celui-ci. En matière de cybersécurité, le risque zéro n’existe pas.

L’assurance cyber : un indispensable trop souvent négligé

L’assurance cyber est à considérer comme une brique évidente et complémentaire aux bonnes pratiques cyber pour protéger l’activité des petites et moyennes entreprises. Il s’agit aujourd’hui du seul moyen d’être accompagné dans la remise en état du système informatique, remboursé des pertes d’exploitation subies et d’être couvert en cas de dommages causés à des tiers comme une fuite de données confidentielles.

Même si les assureurs cyber traditionnels restent frileux quant à la couverture d’un risque qu’ils ne maîtrisent pas, il existe aujourd’hui de nouveaux acteurs sur le marché qui proposent une assurance cyber accessible et adaptée au plus grand nombre de TPE et PME. Une assurance qui devrait être encouragée par les pouvoirs publics et proposée par tous les courtiers en assurance pour prévenir la propagation des virus au sein de l’écosystème économique français.

Une prise de conscience du risque cyber est indispensable… tant qu’il est encore temps.

Source : JDN

2022-05-04T13:54:14+02:004 mai 2022|Catégories : Digital, PME, TPE|Mots-clés : , , , , |0 commentaire

Le RGPD, un enjeu de confiance et de réputation pour les TPE-PME

La protection des données personnelles est un enjeu majeur pour tous les organismes publics et privés ainsi que toute la population de l’Union Européenne.

L’ensemble des organisations, y compris les TPE/PME, sont tenues d’appliquer scrupuleusement le RGPD – Règlement Général sur la Protection des Données – au risque de s’exposer à des contrôles et de devoir s’acquitter de lourdes amendes.

Pour autant, ces réglementations constituent de réelles opportunités pour les entreprises, tel que le développement de leurs activités numériques au sein de l’UE en se fondant sur la confiance des utilisateurs.

En quoi consiste le RGPD ?

Il vise à garantir aux citoyens une plus grande confidentialité de leurs données personnelles, tout en offrant un cadre juridique unique aux professionnels. Le traitement de ces informations constitue une immense responsabilité et il se doit d’être encadré. Des principes précis sont définis sur la collecte, la consultation, l’utilisation, la minimisation, la modification, la suppression de ces données…

Concrètement, que doivent respecter les entreprises ?

L’application du RGPD ne pourra être conforme sans une adaptation des entreprises. Il leur est demandé une totale transparence sur l’usage des données. Cela signifie que l’information des personnes concernées doit être prévue de manière systématique ainsi que, le cas échéant, leur consentement lorsqu’il est nécessaire. Les entreprises sont aussi tenues de savoir précisément où sont stockées les données personnelles, en privilégiant le territoire de Union Européenne. En cas de violation de ces informations, elles ont un délai de 72 heures pour informer la CNIL ainsi que les personnes concernées dans le cas où cette violation constitue un risque élevé pour la vie privée des personnes concernées. Le dernier point essentiel porte sur la maîtrise totale des données transmises ou revendues à des organisations tierces.

Comment préserver la confidentialité des données ?

Une vigilance absolue doit être exercée sur la sécurité des systèmes d’information. Sans cela, l’entreprise court le risque que les données personnelles soient récupérées par un tiers malveillant et utilisées contre les personnes concernées. Il est essentiel de prendre conscience du risque de cyberattaques et du devoir de protection qu’il en découle. Un audit informatique est donc fortement recommandé.

Dirigeants de TPE/PME, par quoi commencer ?

Il est important de tenir un registre de traitement et d’instaurer une Charte de Protection des Données Personnelles destinée à ses collaborateurs sur la sécurisation de leurs données personnelles. Il s’agit avant tout de recenser les activités de son entreprise : gestion de la paye, recrutement, gestion des accès, formation, activités sociales… Cette Charte a pour objet de les informer sur les moyens internes mis en œuvre pour collecter et protéger leurs informations. Il s’agit d’un excellent moyen de vulgariser et synthétiser le RGPD pour mieux le comprendre et l’appliquer au plus juste avec tous les interlocuteurs au sein de l’entreprise.

En quoi le RGPD peut-il être un avantage pour l’entreprise ?

Protéger les données personnelles des collaborateurs est une première étape dans la conformité des entreprises. Cette démarche doit être étendue aux autres interlocuteurs (clients, prospects, fournisseurs, sous-traitants…) pour renforcer la confiance et valoriser l’image, sérieuse et responsable, de son entreprise. Elle permet aussi d’améliorer son efficacité commerciale, en ayant une gestion rigoureuse et actualisée de ses fichiers. Enfin, respecter le RGPD permet de rassurer ses clients et donneurs d’ordres et ainsi développer son activité commerciale sur des bases solides.
À travers ces éléments, les TPE et PME pourront aborder le sujet du RGPD en toute sérénité.

Source : Entreprendre

2022-04-28T15:09:23+02:0029 avril 2022|Catégories : Conseil, Digital, PME, TPE|Mots-clés : , , , |0 commentaire

Pourquoi le Big Data et la data science peuvent devenir un avantage concurrentiel pour les PME

Les données se trouvent partout au sein de l’entreprise, et les PME ne font pas exception. Cependant, encore faut-il qu’elles soient efficacement équipées pour utiliser pleinement la data science.

Utiliser correctement les données peut avoir un impact non négligeable. Ces données sont partout au sein de l’entreprise, que ce soit dans les feuilles de calcul, des dossiers partagés en ligne ou encore hébergées localement sur les ordinateurs des employés. Les entreprises peuvent tirer d’énormes avantages de la data science – le processus par lequel nous commençons à comprendre les données – en utilisant des informations propres et opportunes pour prendre des décisions rapides et éclairées.

Néanmoins, les PME se confrontent souvent à des obstacles liés à l’aspect technique de la data science. Elles doivent alors aller au-delà de la technologie et se concentrer sur les principes fondamentaux de la stratégie des données, sans s’attarder uniquement sur les projets coûteux ou n’adressant que des problèmes pouvant entraîner des pertes financières importantes. Dans les toutes premières étapes, avant l’identification de ces problèmes, l’analyse des données peut être effectuée à l’aide de feuilles de calcul.

Le principal avantage d’une bonne utilisation des données est la capacité de prendre des décisions éclairées sur la base d’informations quantifiables et vérifiables. Il s’agit d’aller au-delà d’un fonctionnement hiérarchique tel qu’on le connaît depuis des décennies et de laisser la personne la plus proche d’un problème avoir une contribution directe à la résolution de ce problème en se basant sur les données. Cela motive les collaborateurs à deux niveaux extrêmement importants : apprendre et changer.

L’évolution du paysage des données d’entreprise au cours des 20 dernières années

Lorsque le terme de data scientist est apparu en 2001, le plus grand défi était de savoir comment tirer parti de sources de données relativement limitées. Au départ, il n’existait pas de formation spécifique pour préparer les gens aux tâches quotidiennes d’un data scientist, il n’y avait que des spécialistes des bases de données, des mathématiciens, des statisticiens et des physiciens qui écrivaient souvent du code à partir de zéro.

En 2012, le métier de data scientist avait été élu « job le plus sexy du 21e siècle » par Harvard Business Review. Tout le monde s’est alors précipité sur son profil LinkedIn pour ajouter la mention de data scientist et ainsi espérer obtenir un salaire plus élevé.

Par la suite, de nouveaux langages informatiques plus simples ont vu le jour, et nous avons commencé à voir des interfaces graphiques de type glisser-déposer rendant la data science accessible aux non-codeurs, mais elles étaient encore à leurs balbutiements.

À l’époque, les projets similaires au big data que nous connaissons aujourd’hui étaient constitués de données stockées dans différents départements, dans des silos de données difficiles d’accès, et contrôlées par différentes personnes. Ces projets de données nécessitaient un grand nombre d’outils et de produits pour transformer les données de base en quelque chose d’utile pour l’entreprise. Il fallait parler aux spécialistes des bases de données pour avoir accès aux données, apprendre à écrire du SQL ou trouver un expert pour extraire les données… puis les préparer pour l’analyse. Au fil du temps, ce processus s’est considérablement simplifié.

Après avoir analysé les données, il fallait convaincre la direction avant de mettre en œuvre quoi que ce soit.

Il était alors possible de générer une réelle valeur ajoutée à partir de ces applications complexes, mais seulement avec un niveau d’expertise technologique exceptionnellement élevé et une coordination poussée entre de nombreuses personnes. Grâce à ces premiers travailleurs de la donnée ayant jeté les bases de la data science, le modèle a fait ses preuves et la demande pour leur expertise a augmenté.

Les stratégies à connaître pour développer une culture et une activité axées sur les données

Pour développer une culture axée sur les données, il faut disposer de bases solides, y compris au niveau de la direction. En effet, l’équipe dirigeante doit faire de l’analyse une pratique standard, prête à soutenir et à conduire le changement. C’est ce que nous observons dans les entreprises les plus matures sur le plan analytique, et c’est quelque chose qui peut être reproduit au sein des PME.

Pour adopter une approche axée sur les données, il faut commencer par des programmes d’initiation aux données. Pour transformer cet apprentissage en véritable culture, cela nécessite d’intégrer l’analyse dans notre travail quotidien. Cela peut consister en un investissement considérable, mais payant à long terme. Pour que cela devienne une réalité, de nouvelles initiatives sont nécessaires en dehors des déjeuners et des formations habituels, qu’il s’agisse de l’offre de journées d’apprentissage supplémentaires rémunérées, de la gamification de l’apprentissage ou de l’apprentissage axé sur la carrière pour une planification de la main-d’œuvre de bout en bout.

Les personnes les plus proches d’un processus savent où se situent les problèmes, et en amplifiant l’intelligence humaine pour tirer le meilleur de la data science et de l’analyse, elles disposent du contexte et peuvent voir l’impact commercial de la résolution de cette question par les données. Il y a là un avantage énorme à trouver.

Équiper tous les employés pour l’analyse de données, quelle que soit leur expérience ou leur formation

Les technologies et les systèmes modernes devenant de plus en plus accessibles et conviviaux, tout le monde peut devenir un data scientist citoyen – une personne capable d’utiliser l’analyse des données pour créer des informations et de la valeur ajoutée. La question de savoir si les employés doivent être équipés de ces outils ne peut être résolue qu’à un niveau microéconomique par chaque entreprise. Des cas d’utilisation différents nécessitent des approches et des niveaux de gouvernance différents.

Par exemple, l’amélioration des compétences des caissiers de magasin en matière d’analyse de données ne présente qu’un avantage limité, mais doter d’autres employés de back-office ou de directeurs de magasin de compétences en matière d’analyse de données pourrait certainement créer de la valeur. Parmi les cas d’usages possibles, on pourrait envisager d’utiliser la vision par ordinateur pour automatiser l’extraction des données des cartes de pointage pour les feuilles de temps ou même pour automatiser l’extraction du texte des reçus et des factures au sein de la supply chain.

En fin de compte, bien que l’option d’utiliser l’analyse des données soit une option pour tout le monde, les entreprises qui cherchent à améliorer les compétences de leurs collaborateurs doivent toujours suivre un modèle coûts-avantages standard.

Comment les organisations peuvent identifier les bons problèmes à résoudre et y arriver grâce à l’analyse des données

Trouver le bon problème à résoudre est un défi qui est unique à chaque entreprise – bien qu’ils puissent avoir quelques points communs – devant s’y retrouver dans l’amalgame de personnes, processus, anciennes technologies ou même emplacement géographique.

Avant de se lancer dans l’analyse des données, les entreprises doivent systématiquement avoir une idée du problème idéal à résoudre. L’astuce ici est de partir la décision commerciale viser et de travailler à rebours.

Trouver le bon problème est souvent le résultat final de nombreuses victoires à plus petite échelle, car les organisations commencent à comprendre non seulement ce dont elles ont réellement besoin, mais aussi les ressources et les outils dont elles disposent pour y parvenir, tout en éliminant ce qui n’est pas nécessaire. Ces projets que l’on pourrait considérer comme intermédiaires servent de base pour atteindre l’objectif final.

Les technologies de pointe d’analyse de données : un levier essentiel pour les PME dans un marché concurrentiel

La capacité d’intégrer de nouveaux points de données dans un processus analytique, de fournir des informations en temps réel et de s’adapter rapidement aux demandes changeantes du marché est ce qui sépare les entreprises dites digital native ou pure players (Netflix, Amazon, etc) des organisations plus anciennes qui croulent sous la dette technique. L’automatisation du traitement de ces informations permet de dégager une valeur considérable, mais également de libérer le temps des collaborateurs afin de se concentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée pour l’entreprise. C’est d’ailleurs pour cette raison que les employés étant les plus proches de la donnée doivent être inclus dans ces projets dès leur conception ainsi que tout au long du déploiement de ces solutions technologiques.

En investissant dans des outils non techniques tels que des plateformes en libre-service que chaque employé – du service marketing aux opérations commerciales – peut facilement utiliser, ce dernier peut ainsi expérimenter et acquérir de nouvelles compétences liées à la donnée. Ces plateformes peuvent aider les travailleurs à découvrir comment automatiser les processus analytiques afin de dégager de puissantes informations à partir des données, créant ainsi une solide base de compétences pour l’avenir.

L’automatisation de la découverte, de l’analyse et de l’obtention de réponses permet aux entreprises de prendre de l’avance sur leurs concurrents. Néanmoins, une chose est primordiale : tous les collaborateurs doivent pouvoir le faire facilement, cela ne doit plus être la chasse gardée d’une poignée de spécialistes.

Source : journaldunet

2022-04-28T15:33:27+02:0028 avril 2022|Catégories : Conseil, Digital, PME|Mots-clés : , , , , |0 commentaire

Marketplace : la clé de la réussite pour les PME qui font du commerce en BtoC ?

Pour une PME, les marketplaces sont devenues un incontournable pour trouver de nouveaux clients et faire connaitre sa marque. Pourtant, il est souvent le parent pauvre dans une stratégie digitale et 6 entreprises sur 10 n’atteignent pas les résultats escomptés.

Pourquoi les places de marché sont devenues incontournables ?

Quelques chiffres suffisent pour comprendre que le comportement des Français a changé et qu’ils plébiscitent les marketplaces comme meilleur moyen de faire des achats aujourd’hui.

Les différentes études récentes et faites par plusieurs organismes indiquent que :

  • 35 % des Français déclarent faire leurs achats sur des marketplaces (Étude Mirakl)
  • 64 % préfèrent faire leurs courses sur des marketplaces hybrides ou non (Étude Mirakl)
  • 34 % disent découvrir de nouveaux produits grâce aux marketplaces, soit le deuxième canal de découverte après le bouche-à-oreille : 37 % (Étude Dynata)
  • Et enfin, 70 % du CA e-commerce dans le monde sera généré par les marketplaces en 2022 (Gartner Predict)

Les raisons principales de ce succès auprès des consommateurs sont la compétitivité des prix, la rapidité de la livraison et la variété de produits proposés.

Donc, les marketplaces continuent à se développer à une vitesse impressionnante… et prennent le pas sur les autres modèles du e-commerce. Si vous n’en êtes pas encore persuadé, regardez « le Top 20 des sites et applications « e-commerce » les plus visités en France – Internet Global 3 écrans – 4ème trimestre 2021 » où 17 des sites les plus visités sont ou ont adopté le modèle Marketplace !

Le modèle Marketplace est techniquement le même pour chacune d’elles, mettant à disposition du vendeur une plateforme technique et des moyens de promotions afin que celui-ci puisse distribuer ses produits contre une commission sur les ventes. Elles fonctionnent toutes sur la base d’algorithmes de recherche mettant en avant vos produits avec des critères qui peuvent varier d’une plateforme à l’autre.

Une fois cela acté, pour une PME, la première question à se poser est alors « laquelle choisir pour vendre mes produits ? »

Alors, quelles marketplaces choisir pour mes produits ?

Il n’y a pas de réponse toute faite, car cela dépend du type de produits que vous vendez et surtout cela doit s’intégrer dans votre politique commerciale globale et les budgets que vous êtes prêt à engager.

Cependant, quelques principes émergent selon votre objectif :

  • Aller sur celle(s) ayant le plus de visibilité versus votre secteur d’activité
  • Être présent, à minima, sur 3 marketplaces, en général deux Généralistes et une spécialisée sur votre cœur de cible.
  • Prévoir à l’ouverture ou au lancement de nouveaux produits un budget promotionnel équivalent au CA que vous souhaitez réaliser.
  • Promouvoir régulièrement ses produits au travers du référencement payant ou de système de promotion et y consacrer environ 10 à 20 % du CA généré sur ces plateformes.
  • Faires attention à la pérennité dans votre choix de marketplaces, certaines ferment aussi vite qu’elles se sont créées avec des impacts fortement négatifs pour leurs marchands.
  • Au-delà du CA, il convient d’optimiser la rentabilité de chaque canal de vente. Des choix logistiques personnalisés mixant envoi depuis votre logisticien (FBM) et envoi depuis la marketplace (Fullfilment ou FBA) se révèlent souvent être des options gagnantes.

En réalité, il n’y a pas une seule réponse, mais un « mix marketplace » qui vous est propre et doit être personnalisé en fonction de vos objectifs, de vos produits, de votre politique commerciale…bref de l’ADN de votre société.

Si vous souhaitez en savoir plus sur vos choix en fonction de votre activité, c’est par ici.

Une fois le choix fait, la deuxième question à se poser est : comment se rendre visible parmi les milliers de références de ces marketplaces ?

Comment se rendre visible ?

Il y a les grands principes, mais la réalité, si l’on veut être visible sur les premières pages de recherche de ces marketplaces, va résider dans la mise en place d’un ensemble de petits détails permettant à chaque fois de gagner quelques % de visibilité.

C’est l’ensemble de ces détails propres à chaque plateforme qui va faire la différence avec vos concurrents, mais aussi les grandes marques et vous permettre d’être visible.

En effet, il est plus facile en PME de travailler sur les détails et surtout de suivre leurs évolutions pour s’adapter rapidement et profiter de l’effet de nouveauté, par rapport aux grands groupes structurés ayant des milliers de références et des délais de décisions longs.

Pour résumer, les grands leviers permettant de se rendre visible :

Le référencement naturel

Le premier levier est le référencement naturel ou SEO (pour Search Engine Optimization – Optimisation pour les Moteurs de Recherche) qui va dépendre des compétences et de la connaissance que vous avez de vos clients, mais aussi des termes recherchés par votre cible.

Contrairement à Google, où les consommateurs vont pour une très grande majorité effectuer une recherche soit d’informations, soit directe afin de trouver une page, un produit ou un site déjà connu. Les recherches sur les marketplaces vont être à 99% une recherche avec une intention clairement définie d’achat.

Pour faire simple, sur Google votre SEO doit être capable de cibler une recherche du type : « acheter du vin » alors que sur une marketplace, la recherche sera : « vin rouge bordeaux ».

Cela va faire que les algorithmes des moteurs de ces marketplaces vont avoir trois critères prédominants pour mettre en avant vos produits :

  • La pertinence : correspondance entre la recherche et les produits proposés
  • La performance : historique des ventes et du vendeur
  • Les avis nécessairement positifs en moyenne

Le référencement payant

Le deuxième levier est le référencement payant ou SEA (pour Search Engine Advertising – Publicité sur les Moteurs de Recherche) qui va varier selon les possibilités de chaque plateforme.

Le SEA va permettre de mettre en avant vos produits, soit au lancement, soit pendant une période. Ce SEA améliorera mécaniquement votre positionnement SEO au travers de :

  • Promotions
  • Programmes de publicité

Le coût de ces campagnes promotionnelles ou de publicité va varier selon chaque plateforme, mais si on prend pour exemple Amazon le coût du mot-clef se fait par un algorithme d’enchères et dépendra donc de la concurrence existante sur votre produit. Bien piloté, le ROI est toujours positif et les budgets vont dépendre de votre secteur d’activité et de la concurrence. Toutefois, en moyenne, il faut environ prévoir à la création du compte ou au lancement de nouveaux produits le montant du CA attendu et de façon régulière entre 10 et 20% du CA généré sur la plateforme.

Le ROI d’une campagne régulière est compris entre 5 et 20, car contrairement à Google, on cible directement des consommateurs ayant une intention d’achat versus des consommateurs curieux et sans réelle intention d’achat. Il faut savoir que le taux de conversion moyen d’un site web e-commerce en France est de 3% , alors qu’il est estimé à 20% en moyenne sur une marketplace.

De plus, la puissance marketing promotionnelle de certaines de ces plateformes va vous rendre visible et augmentera la demande, bien au-delà de leur propre site. En effet, tous les grands groupes qui font des campagnes de promotions sur les grandes marketplaces observent une augmentation des ventes comprise entre 15 et 30% en magasin physique ou sur leur site e-commerce pendant la durée de ces campagnes.

Le troisième levier est la qualité des fiches, dont les visuels, qui doivent être de grande qualité car :

  • L’acheteur n’a pas ses 5 sens comme en magasin physique, mais plus qu’un seul : la vue.
  • La sélection d’un produit se fait en moins de 3 secondes d’attention par fiche, donc il faut accrocher l’acheteur en allant à l’essentiel.
  • La proportion des achats sur internet faits avec un smartphone a passé la barre des 50% en 2021, d’où l’importance des visuels.

Résultat, une fiche produit ne peut pas être qu’un empilage de mots-clefs. Nous ne sommes pas des robots. Tout l’art du copywriting va consister à inclure les mots-clefs pertinents dans un texte faisant appel aux émotions du client potentiel et créant de la réassurance.

Les images ou visuels sont un fort levier de transformation, car c’est une question de support (le smartphone notamment) et de cerveau :

  • Selon de nombreuses statistiques, le cerveau humain analyse et traite une image 60 000 fois plus rapidement qu’un texte. Il s’agit d’une raison parmi tant d’autres qui fait que le visuel a autant d’impact sur l’acte d’achat.
  • L’acheteur passe d’un produit à l’autre en quelques secondes à peine. Là où les titres se ressemblent de plus en plus avec une concurrence croissante, ce sont des visuels spécifiques qui sauront retenir l’attention du consommateur et le pousser à s’intéresser en détails à votre fiche produit.
  • En plus d’être décodées plus rapidement et facilement par le cerveau, les informations visuelles sont gardées en mémoire à 80%, contre 20% seulement pour un texte lu.

Donc, bien travailler ses fiches produits et avoir une qualité de visuels supérieure à la moyenne est un très fort levier de transformation.

Les autres leviers sont un ensemble de détails que vous pouvez retrouver ici en ce qui concerne Amazon et Cdiscount.

La dernière question à prendre en compte est : qui a les compétences dans mon entreprise pour mettre en place et suivre ses actions pour bien performer ?

Quelles compétences sont nécessaires ?

Difficile de répondre à cette question tellement le poste est riche en compétences nécessaires, en effet un bon responsable des ventes en marketplaces se doit d’avoir :

  • Une connaissance approfondie dans l’optimisation des critères de recherche des moteurs de chaque plateforme où l’on est présent (et oui, chacune a ses outils et ses propres algorithmes de mise en avant SEO et SEA).
  • Une parfaite maîtrise du fonctionnement de chaque Backoffice, là encore spécifique à chaque marketplace.
  • Le savoir-faire des bons usages de la communication directe et quasi-instantanée avec le consommateur final.

Il n’existe pas de formation. C’est avant tout de l’acquis qui s’enrichit au fur et à mesure de l’expérience terrain. Le marché de l’emploi sur les postes liés aux e-commerces est devenu pénurique tellement la demande est forte.

Pourtant il est nécessaire d’avoir une expertise forte qui évolue en permanence pour bien vendre sur les marketplaces. Notre conseil est donc plutôt de prendre le problème à l’envers en évitant de commettre l’erreur de beaucoup de PME qui confient cela à des opérationnels en plus de leur fonction principale, ce qui engendre une qualité pas toujours suffisante ou une surcharge de travail.

Ce canal de vente ne va faire que croitre dans les années à venir. Investir sur de la formation de son personnel, même partiellement sur chaque domaine de compétence, est un bon investissement sur l’avenir. Sinon, faire appel à de la sous-traitance pour rester concentré sur son cœur de métier est une autre stratégie.

Quoiqu’il en soit, adaptez vos ressources à vos ambitions et ne négligez pas les compétences nécessaires ni les budgets au risque de passer à côté de ce fabuleux canal de communication et de vente : 34 % des Français disent découvrir de nouveaux produits grâce aux marketplaces.

Source : JDN

2022-04-23T11:15:31+02:0023 avril 2022|Catégories : Digital, eCommerce, PME|Mots-clés : , , |0 commentaire
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