Les tendances social media 2019, de l’influence marketing à l’hybridation des formats

2019 sera-t-elle l’année de la responsabilisation et d’une utilisation plus saine des médias sociaux ? Kantar Media publie cette semaine son rapport complet des usages et tendances à venir pour 2019 et au-delà. Des réflexions très intéressantes découpées en différents points, voici ceux que nous avons retenu.

Réinvention du modèle publicitaire

Avec les divers scandales qui ont émaillé l’année 2018, le modèle économique de Facebook reposant sur la publicité ciblée est remis en question. Les données collectées par le géant américain ont fait sa richesse, que bon nombre de concurrents convoitent. Faut-il repenser ce modèle publicitaire où les utilisateurs d’un service gratuit l’alimentent avec leurs données de vie privée ? Depuis l’irruption de ces scandales à répétition, la question d’un modèle d’abonnement sur Facebook, avec un accès sans publicité, s’impose de plus en plus. Elle touche également d’autres réseaux sociaux comme Twitter, mais également les médias qui voient désormais les formules d’abonnements comme une solution contre la défiance générale envers les publicités ciblées.

La désalgorithmisation des plateformes

Les algorithmes des réseaux sociaux ont été également remis en question, face aux divers effets pervers révélés cette année. Kantar Media note par exemple les biais des bulles de filtre ou de chambre d’écho de Facebook. « La remise en cause du modèle économique des plateformes sociales fait que nous allons très probablement avoir des versions payantes qui pourront également renforcer ce phénomène en proposant des versions « non algorithmiques » ».

L’ère du Social by Design

Si la suprématie des réseaux sociaux est encore très loin d’être menacée, la tendance s’oriente désormais vers la création de son propre social media pour les marques. Celles-ci prennent petit à petit du recul sur les géants sociaux pour incorporer des fonctionnalités dans leur propre application. Pour des marques comme Kiabi, Niantic ou encore Amazon, il s’agit selon Kantar Media de « réinvestir dans une autonomie parallèle et de renforcer les liens avec ses audiences privilégiées ». Notamment grâce au « Social by Design », bientôt la nouvelle norme.

Les évolutions du social commerce en 2019

De nombreuses fonctionnalités d’achat in-app ont fait leur apparition chez les plus grandes plateformes sociales. Marketplace de Facebook, Instagram Shopping, Shop the look sur Pinterest, les partenariats entre Snapchat et Amazon etc. S’il est encore tôt pour parvenir à déceler une approche plus efficace qu’une autre, force est de constater que cette tendance s’accélère et quelques outsiders devraient parvenir à tirer leur épingle du jeu dans les prochaines années.

Une diversification et une augmentation des partenariats stratégiques

Kantar Media observe un net ralentissement des rachats par les géants sociaux cette année. Parallèlement, les partenariats stratégiques sont en forte hausse et tendent à se diversifier. Twitch et Amazon, YouTube et Eventbrite, Facebook et l’AFP…  Les associations se multiplient « dans un contexte actuel difficile ». « En 2019, ces partenariats vont continuer à s’accélérer de manière étonnante au fur et à mesure que les géants sociaux investiront de nouveaux secteurs comme la santé, l’éducation, la banque, etc. », note le rapport.

La crise de l’influence marketing

Pour Kantar Media, si le marketing d’influence est devenu une véritable opportunité avec l’essor des réseaux sociaux, marques et influenceurs sont tombés dans divers travers (faux followers, publicités dissimulées, manque de créativité…), oubliant le facteur humain de ce canal marketing. « Certains influenceurs se sont laissés prendre au jeu, multipliant les partenariats payants jusqu’à se perdre et sérieusement entacher leur réputation auprès de leurs audiences. » L’année 2019 doit donc être l’année où le marketing d’influence redore son image pour se donner un nouvel élan. Le travail sera long et fastidieux, mais repartir sur des bases saines devrait permettre à ce marché de retrouver sa crédibilité.

Une course à l’engagement qui s’essouffle

Les mêmes travers de l’influence marketing se retrouvent du côté de l’engagement : les limites ont été franchies avec les démarches de clickbait à outrance, les techniques d’engagement artificiel etc. Les réseaux sociaux comme Facebook cherchent désormais à privilégier des interactions actives, un engagement communautaire à forte valeur ajoutée.

Vers une hybridation des formats

Alors que beaucoup pensaient que la vidéo deviendrait le format ultime de la communication sur Internet, il s’avère que les tendances sont bien plus ouvertes à des formes diverses de discours. L’essor de la Story pour Kantar Media en est la preuve concrète. La question ne réside pas sur l’avènement d’un format spécifique mais sur son potentiel d’engagement. Or, l’expérience participative de la story semble être aujourd’hui plus efficace que la vidéo simple, jusqu’à ce qu’un nouveau format hybride lui emboite le pas.

Une montée en puissance du jeu

L’émergence du gaming devient une véritable opportunité de revenus pour les plateformes. Facebook, YouTube, Snappables… Tous développent leur offre de divertissements avec des initiatives organisées autour du jeu ou de nouvelles expériences interactives. Les médias se lancent également depuis quelques années dans le newsgaming, ces formats d’informations et de reportage dans lesquels le lecteur répond à des quiz, navigue dans des graphiques interactifs pour mieux assimiler l’information… « Le jeu va s’immiscer dans notre quotidien de façon inattendue pour créer de nouvelles écritures, de nouveaux modes d’interaction et bien plus encore. », détaille Kantar Media.

Source : blogdumoderateur.com

2018-12-17T11:36:03+01:0017 décembre 2018|Catégories : Communication, Digital, ETI, GE, Marketing, PME, Réseaux sociaux, TPE|Mots-clés : , , , , |0 commentaire

La transformation digitale ne réussit qu’à la mesure de l’expérience humaine qu’elle offre

Le machine learning, l’intelligence artificielle et l’Internet des objets passent rapidement du buzz à une réalité bien concrète. Alors que les entreprises investissent des millions dans leur parc informatique, le rôle important que jouent les humains dans l’avenir de la technologie peut facilement être perdu de vue.

Pourtant, ce sont bien les humains qui savent si la technologie apporte une valeur à leur quotidien ou si elle devient une gêne.
Dans tous les secteurs, le rôle que joue la technologie peut avoir un effet direct sur les résultats financiers d’une entreprise. Les points de contacts numériques deviennent de plus en plus le principal mode d’entrée de contact avec les clients et une qualité imparfaite sur ce front peut avoir un impact très négatif sur la clientèle fidèle et les bénéfices de l’entreprise. En effet, de façon immuable, une piètre expérience client ne fera jamais de bien aux affaires.

Les entreprises qui ne réussissent pas leur transformation digitale risquent de pénaliser leur croissance. Les recherches de Forrester le confirment, puisqu’elles révèlent que 30 % des entreprises verront une baisse de la qualité de l’expérience numérique cette année, ce qui entraînera la perte d’un point de croissance. IDC prévoit, quant à lui, une dépense de 2,1 milliards de dollars dans la transformation numérique d’ici 2021, mais on constate également que plus de 70 % des entreprises qui effectuent leur transformation digitale rencontrent d’importants obstacles et, en tant qu’acteurs du numérique, ont du mal à passer au stade de la transformation, voire la disruption digitale.

Toutefois, entamer une transformation digitale en s’y prenant correctement peut offrir de formidables opportunités aux entreprises, et qu’une expérience digitale positive pour les utilisateurs peut apporter des bénéfices financiers considérables.

Les entreprises peuvent gagner en confiance avec l’installation de nouveaux outils de gestion de l’expérience digitale dans le cadre d’une démarche classique de transformation numérique. Ces outils permettent de mesurer et de réaliser un suivi des capacités tout au long de l’expérience de l’utilisateur. De plus, l’infrastructure de nouvelle génération instille l’agilité requise pour maximiser la performance digitale.

L’importance de la performance

Dans toute entreprise, le principal indicateur de succès du développement et de l’implémentation d’une nouvelle technologie est et restera la performance. Une récente étude de Riverbed auprès de 1 000 décisionnaires en entreprise dans le monde indique que 99 % d’entre eux reconnaissent qu’optimiser la performance numérique est essentiel pour optimiser la performance de l’entreprise.

Toutefois, dans l’environnement digital moderne, les mesures traditionnelles de la performance telles que la vitesse CPU et les taux de transfert des données deviennent secondaires par rapport à la compréhension, l’analyse et les données elles-mêmes. Fournir des mesures en temps réel à l’équipe informatique est d’une importance capitale. Les vitesses sur le réseau, la performance des services applicatifs et digitaux, les comportements inhabituels des utilisateurs, les problèmes liés à une récente mise à jour du système d’exploitation ou toute autre difficulté qui peut impacter la performance doivent être suivis en continu. C’est essentiel pour garantir que l’entreprise peut maintenir le niveau de service que les utilisateurs attendent et exigent à présent.

Grâce à la capacité à suivre toutes les facettes de l’expérience digitale et à mesurer la performance au quotidien, avec l’analyse et la résolution proactive de chaque problème à son apparition, les entreprises sont en mesure de créer la rupture et de transformer leurs modèles hérités. Derrière la démarche de transformation digitale, cette approche ouvre une fenêtre sur l’Humain. Dans des secteurs tels que la vente au détail et la finance, les employés ont souvent trop à faire pour remplir des rapports sur la mauvaise performance de la technologie – en particulier si les systèmes ont du mal à répondre à la demande. Les équipes IT ont besoin de s’appuyer sur de la pro-activité afin d’apporter pour de bon la performance digitale à ceux qui en ont le plus besoin et de systèmes qui donnent une visibilité sur tous les problèmes et évitent aux employés de perdre du temps à les communiquer.

Les entreprises dotées de la bonne vision et de la technologie adéquate ont de quoi élever l’expérience humaine à un niveau supérieur. C’est d’autant plus vrai que l’on attend des chefs d’entreprise qu’ils revoient leurs investissements technologiques et leurs stratégies. Selon une étude de McKinsey & Company, les premiers utilisateurs de fonctionnalités métier digitales et ceux qui les suivent de près constatent une croissance deux fois plus importante sur trois ans que les entreprises ne prenant pas de risque. En témoignent les conclusions du Design Management Institute à but non lucratif qui indiquent que les prix des actions des entreprises ayant investi en faveur de l’expérience de leurs utilisateurs dépassaient la concurrence de 219 % entre 2004 et 2014.

L’innovation de l’impossible

La révolution digitale peut déjà sembler incroyable, pourtant, nous n’en sommes qu’à ses débuts. La nouvelle capacité mise au point pour identifier les problèmes de réseau et des utilisateurs et pour implémenter des dépannages rapides, alliée aux toutes dernières possibilités du machine learning, peut potentiellement évoluer vers des réseaux qui s’auto-rétablissent à l’avenir.

Dans tous les secteurs, de la logistique à la vente au détail et à la finance, il apparaît que les investissements dans la performance numérique offrent un réel rendement financier. Les entreprises repensent les possibles : elles sont ainsi capables de développer et mettre en oeuvre des fonctionnalités métiers en quelques semaines, au lieu de plusieurs mois auparavant. Les entreprises doivent faire évoluer leur mode opératoire en parallèle des nouvelles attentes des clients et la technologie ne peut pas être un facteur qui freine ce processus.

L’importance d’une transition au digital est déjà établie. Toutefois, parmi les promesses de l’IA, du machine learning et de l’IoT, les entreprises ne doivent pas perdre de vue la plus importante pièce du puzzle : l’humain.

En conclusion, offrir aux gens une expérience réussie fera toujours du bien aux affaires.

Source : lesechos.fr

2018-12-10T17:30:24+01:0010 décembre 2018|Catégories : Communication, Digital, ETI, Formation, GE, Management, PME, Réseaux sociaux, TPE|Mots-clés : , , , , |0 commentaire

Comment personnaliser produits et expériences ?

Donner l’impression à chaque client d’être unique, que chaque produit acheté ou promotion reçue soient spécialement créés pour eux, voilà tout l’enjeu de la personnalisation et de la création d’expériences sur mesure.

La personnalisation des produits ou des campagnes marketing vient servir, pour les annonceurs, à la fois un enjeu relationnel et celui de la performance des ventes et des investissements publicitaires. L’objectif est de donner aux consommateurs l’occasion de s’approprier de façon plus personnelle les produits achetés, et de considérer avec un intérêt plus particulier les messages reçus. Les données, qu’elles soient comportementales, sociodémographiques ou encore déclaratives sont donc au coeur de la mécanique de personnalisation. Pourtant, il s’agira, une fois collectées, de les utiliser à bon escient pour ne pas devenir trop envahissant sous peine d’être blacklisté.

Les produits : je consomme comme je suis

Parfums, meubles ou produits alimentaires, presque tout s’adapte aux goûts des consommateurs. Cela va de la gravure d’initiales ou d’un prénom comme le propose Disney sur les doudous et vêtements, à l’entière customisation du produit : formes, couleurs, etc., grâce à des plateformes en ligne comme NikeID ou Longchamp avec le sac Pliage. Véritable service proposé aux clients, cela leur permet d’affirmer leur personnalité au travers des produits achetés et de tisser un lien plus émotionnel avec la marque. Pour les annonceurs, c’est aussi une façon de coller au plus près de leurs besoins, comme la marque Eponyma qui propose une crème de jour unique, adaptée au type de peau, mais aussi au contexte environnemental : pollution, stress, notamment. Il peut s’agir d’une opération ponctuelle comme l’événement « C’est le Souk au BM ! » où les clients peuvent personnaliser des pièces phares de l’été. C’est l’occasion « d’offrir une expérience différente au client, de lui permettre d’éprouver la satisfaction de posséder un objet unique, bien à soi », explique Jennifer Cuvillier, directrice du bureau de style du Bon Marché. D’autres en ont fait leur concept, comme Mood.eh, marque basque, qui propose d’ajuster les vêtements selon son style ou sa morphologie : longueur, choix des manches, par exemple. Enfin, la personnalisation a ce pouvoir magique de transformer une simple bouteille de Coca-Cola ou un pot de Nutella en un objet singulier que l’on a plaisir à offrir simplement parce que l’on a pu y apposer son prénom.

Web et Mobile : l’expérience

Display, produits ou encore barre de navigation, les contenus affichés sur Internet sont de plus en plus personnalisés. Pour cela, « il faut comprendre les besoins des internautes », explique Grégoire Thomas, directeur marketing et développement de Kameleoon. « La première étape est la collecte et l’analyse des données pour ensuite, activer des contenus personnalisés », continue-t-il. La solution Kameleoon permet de segmenter les internautes selon leurs centres d’intérêt, mais aussi selon leur intention d’achat, grâce à un algorithme prédictif. L’e-commerçant peut ensuite, comme le fait Cdiscount, pousser une offre en pop-in pour espérer déclencher l’achat. D’autres solutions, comme Early Birds, sont en mesure de pousser la recommandation de contenus ou d’offres personnalisés quel que soit le canal de communication. « Elle permet par exemple d’aider les conseillers en magasin à être force de proposition ou en call center de proposer des produits en remplacement dans le cadre de retours produits », présente Laetitia Comès-Bancaud, cofondatrice d’Early Birds.

Sur mobile aussi les contenus poussés sont personnalisés, à l’instar de FidMe qui permet d' »agréger des insights et des données plus personnelles avec le geofence pour adresser des offres adaptées aux utilisateurs lors de leur parcours d’achat, au plus près de la transaction finale », explique Karine Epeldé-Marrilliet, directrice commerciale de FidMe. Du côté des applications mobiles, la récente application Passeport par exemple, adapte la difficulté des exercices au niveau de l’enfant au fur et à mesure de son utilisation. La collecte des données couplée à l’intelligence artificielle permet une adaptation en temps réel des contenus, même si cette pratique interroge, notamment sur la notion de libre arbitre et de pouvoir laisser le choix à chacun de découvrir ce qu’il souhaite et non ce qu’on lui impose.

CRM et Social CRM : les offres

Utilisé en prospection ou en fidélisation, le ciblage permet une approche plus segmentée des contenus ou des offres promotionnelles. Sur Facebook Ads par exemple, cela permet de pousser un message contextualisé sans même avoir de programme de fidélité. Du côté des pratiques CRM, l’idée est bien de coller au plus près des attentes ou des moments de vie du client. On prendra donc le temps de lui souhaiter un bon anniversaire, de lui envoyer des recettes en rapport avec ses récents achats comme le fait l’enseigne Picard ou encore de récompenser les achats des produits qu’il aime le plus. C’est notamment la mission que s’est donnée la start-up UntieNots « de pousser des offres aux consommateurs uniquement sur les produits qu’ils consomment le plus, contrairement aux prospectus où les offres ne sont pas personnalisées », explique Cédric Chéreau, CEO d’UntieNots. La start-up a récemment accompagné Auchan dans la mise en place des Défis Waaoh, des challenges où les clients devaient dépenser un certain montant dans leurs rayons préférés pour cagnotter 20 à 25 % du montant sur la carte de fidélité. « C’est une façon pour le distributeur de jouer la préférence et d’inviter ses clients à faire la majorité de leurs achats dans l’enseigne », précise Cédric Chéreau.

Mais la personnalisation peut aller encore plus loin, grâce notamment à une nouvelle solution, encore au stade de pilote, développée par Accenture Interactive nommée « le catalogue personnel ». Les clients créent en ligne leur avatar avec leur photo et leurs mensurations puis reçoivent une newsletter entièrement personnalisée où ils ont la surprise de se voir habillés de plusieurs combinaisons de vêtements. « On ne propose plus des produits, maison recommande des looks et styles entiers », explique Christian Souche, Directeur R&D d’Accenture Interactive. « Il s’agit d’une solution photo innovante, où l’on peut zoomer pour voir les détails du produit et non une énième transposition virtuelle des vêtements en 3D », précise-t-il. La solution peut aussi se décliner en catalogue papier entièrement personnalisé à envoyer au domicile du client. La tendance est donc à une expérience client de plus en plus personnalisée, tant dans les produits, les services ou les messages proposés, qui vient satisfaire à la fois l’égo les envies et besoins des consommateurs tout en servant les objectifs business des annonceurs.

Source : e-marketing.fr

2018-12-06T13:28:59+01:006 décembre 2018|Catégories : Digital, Marketing, PME, Réseaux sociaux|Mots-clés : , , , , |0 commentaire

Données client : le marketing est à un tournant

Aujourd’hui, 45 % des professionnels du marketing estiment que la connaissance client n’est pas suffisante pour interagir en cohérence sur tous les canaux à disposition.

Des données de commandes (fréquence, préférence, mode d’achat) aux données de contacts, en passant par la géolocalisation ou les interactions sur les réseaux sociaux, il est aujourd’hui aisé d’obtenir les informations les plus variées sur les clients. Les trois quarts des décideurs du marketing, du commerce et de la relation client interrogés par la société d’études Markess déclarent d’ailleurs accorder à la gestion des données clients une place majeure dans leurs stratégies digitales. L’année dernière, 77 % de ces dirigeants indiquaient en outre disposer d’une direction ou d’un service interne chargé de leur analyse ou, à défaut, d’avoir au moins une personne responsable du dossier.

Dans un tel contexte, il n’est pas vraiment surprenant que les intentions d’investissement dans des logiciels permettant l’analyse des données clients doublent entre 2017 (24 %) et 2020 (52 %). Selon les analystes de Markess, cinq grandes typologies de solutions techniques ressortent : l’analyse prédictive et prescriptive, le reporting en temps réel, l’analyse de Big data, les plates-formes de gestion des données (DMP) et l’analyse de données non structurées issues du web. Actuellement, 90 % des décideurs interrogés indiquent recourir à des logiciels spécifiques d’analyse de données clients pour leurs sites web et leurs plates-formes d’e-commerce. Un parti pris qui permet notamment de recourir à des solutions de reciblage (43 %). 74 % d’entre eux estiment que l’intelligence artificielle (IA) sera au coeur de leurs projets d’expérience client en 2020. Autant dire demain.

Des clients plus réticents

Pour l’heure, 45 % de ces professionnels estiment que la connaissance client n’est pas suffisante pour interagir en cohérence sur tous les canaux. « Le plus souvent, l’entreprise dispose de données sur le canal le plus utilisé ou le canal d’origine, ou encore de données limitées ne permettant pas d’avoir une vue d’ensemble du parcours client », explique Markess. Sans parler de la difficile synchronisation des données entre les différents canaux_web, mobile, magasin.

Début de 2018, soit quelques mois avant la mise en place du RGPD, neuf professionnels du marketing, du digital, du commerce et de la relation client sur dix sollicités par Markess, indiquaient constater de nouvelles réticences de la part de leurs clients sur le sujet de leurs données personnelles. La situation doit encourager, outre à la conformité, à la transparence, mais aussi à une collecte limitée aux « données de qualité ». Ce pourrait être là aussi  l’enjeu du marketing digital.

Source : Lesechos.fr

2018-11-19T11:49:51+01:0019 novembre 2018|Catégories : Digital, Marketing, PME, Réseaux sociaux|Mots-clés : , , , |0 commentaire

Quelle place occupent les réseaux sociaux dans le marketing aujourd’hui ?

Les techniques marketing ont toujours été le reflet de leur époque. Comme le précise le site LesJeudis.com, «le marketing se définit par l’ensemble des actions et mesures ayant pour objet d’analyser et d’influencer les comportements et besoins des consommateurs.» Adaptables, elles évoluent constamment en fonction des besoins de la société, des pratiques individuelles, mais également des grandes avancées technologiques. Hier, le marketing puisait largement dans les bienfaits du print, de la radio ou de la télé. Aujourd’hui, ces pratiques paraissent quasi désuètes, à la limite de l’anachronisme. L’heure est au marketing numérique et à l’exploitation du potentiel des réseaux sociaux.

Le marketing numérique, une tendance en vogue

En 2018, il devient difficile de trouver une entreprise d’envergure ne misant pas sur le digital, qu’il soit utilisé pour la valorisation de la marque, la vente d’un produit ou d’un service ou même lors d’une stratégie de communication corporate. Le potentiel d‘acquisition gigantesque d’internet explique en grande partie cette évolution majeure des techniques marketing.

Il faut dire que le développement colossal rencontré par les réseaux sociaux ces dernières années avait de quoi mettre la puce à l’oreille des communicants. Snapchat, Facebook, Instagram LinkedIn, Twitter, la liste pourrait ainsi continuer à l’infini. D’abord considérés comme de simples activités ludiques, ils se sont progressivement transformés en de véritables moyens d’acquisition du savoir pour les particuliers. Intuitifs et faciles d’accès, ils ne demandent aucun effort et offrent une réactivité sans égal.

La révolution Twitter : un outil de recrutement

Sur internet, 4 canaux de communications concentrent près de 98% des conversations et des partages d’articles : Facebook, Google, les sites d’actualités et Twitter. Dans le domaine du marketing digital, c’est néanmoins ce dernier auquel revient la palme de l’outil le plus efficace. Selon des études récentes, Twitter concentrerait en effet près de 91% des mentions. C’est donc vers ce réseau social que les grandes entreprises se tournent aujourd’hui massivement. L’utilisation de Twitter par certains chefs d’État symbolise en outre parfaitement l’importance prise par le site dans la culture populaire.

Marketing digital : se rapprocher des clients

Il était un temps ou la popularité d’une marque dépendait simplement de la qualité des biens ou services proposés. Aujourd’hui, la satisfaction du client et son attachement à l’entreprise jouent un rôle fondamental, d’où l’importance prise par les réseaux sociaux, véritables gage de rapprochement entre consommateurs et professionnels. C’est un aspect qu’on ne retrouve pas toujours sur les autres supports de marketing et de communication.

La mise en place d’une stratégie de communication digitale via les réseaux sociaux, beaucoup moins couteuse, permet en outre d’optimiser ses coûts et de créer un retour sur investissement particulièrement intéressant.

Pour qu’une stratégie marketing digitale soit efficace, il s’agira de repenser son organisation pour intégrer ces nouvelles compétences, la seule solution possible pour s’adapter aux nouveaux usages et répondre aux enjeux de la transformation numérique.

Source : siecledigital.fr

2018-07-05T15:37:37+02:005 juillet 2018|Catégories : Communication, Digital, ETI, GE, Marketing, PME, Réseaux sociaux, TPE|Mots-clés : , , , |0 commentaire

Les réseaux sociaux  sont de véritables couteaux suisses à double tranchant pour les entreprises

Arme au service du consommateur, il est aussi un redoutable manipulateur d’opinion.

Le 9 avril 2017, David Dao, un passager d’United Airlines, se voit arraché de son siège, hurlant et traîné par terre par des policiers tel un délinquant pris en flagrant délit. C’est ainsi que la compagnie aérienne libérait dans un de ses avions surbookés quatre places pour des membres d’équipage. Le médecin chinois de 69 ans en ressort le visage en sang. La scène d’une violence inouïe, filmée par un passager, fait le tour des réseaux sociaux, avant d’être reprise par toutes les grandes chaînes de télé.

Depuis, chaque incident est filmé et balancé sur Facebook, Instagram, Twitter, etc., contraignant les dirigeants à venir s’excuser. Les compagnies aériennes sont maintenant sous surveillance. Et elles ne sont pas les seules. « Désormais toutes les crises se diffusent d’abord par les réseaux sociaux », résume Véronique Reille Soult, présidente de Dentsu Consulting. Car toute personne présente et armée d’un smartphone peut se transformer en activiste.

Il n’y a plus d’incident grave qui se produise dans une foule, plus de réflexion décalée émise au sein d’une assemblée, qui ne finissent par être portés à la connaissance de leurs parties prenantes, salariés, clients, fournisseurs, concurrents, actionnaires, citoyens, politiques, etc. « Un client mécontent doit désormais être traité dans les deux heures, sinon il peut détruire la réputation de l’entreprise à travers les réseaux sociaux », dit Olivier Midière, ambassadeur du numérique du Medef. Ils ont clairement contribué à une forte amélioration de la réactivité du service client. »

« Facebook avale toutes les données sur les entreprises, des sociétés de conseil les croisent et vendent les informations stratégiques sur les entreprises à leurs concurrents »

Il suffit qu’une personne mentionne son employeur sur son profil pour qu’elle se voie interpellée par ses « amis » si son patron est publiquement montré du doigt. « Les entreprises mises en cause ne peuvent plus donner des explications hasardeuses à leurs salariés, elles sont obligées de les traiter en adulte, et de faire appel à leur intelligence, explique Véronique Reille Soult. Cela devient compliqué de mentir ou de seulement maquiller la réalité sans être pris en flagrant délit. » Pour Olivier Midière, « on ne peut plus adopter une communication ciblée par public visé, entre les salariés, clients ou fournisseurs, car tous ont accès à tous les messages diffusés par l’entreprise ».

Pour leur recrutement aussi, les réseaux sociaux ont singulièrement changé la donne, remarque Olivier Midière, « en élargissant les viviers de recrutement, ce qui leur a permis de diversifier leurs profils. Et de mieux connaître leurs recrues ». « Ces réseaux sociaux les obligent à écouter ce qui se dit dans l’entreprise pour régler rapidement les problèmes éventuels », précise Véronique Reille Soult. Car, désormais, tout se sait : il suffit de plusieurs commentaires sur Glassdoor (site qui permet aux employés, actuels ou anciens, d’évaluer leur environnement de travail) pointant promotions et augmentations de salaires au compte-gouttes, ou seulement une « mauvaise ambiance », pour que les entreprises commencent à avoir du mal à recruter les meilleurs.

Miroir du comportement

Quant à la protection des informations sensibles, elle est plus difficile à assurer quand tout circule entre les différentes parties prenantes. « Facebook avale toutes les données sur les entreprises, des sociétés de conseil les croisent et vendent les informations stratégiques sur les entreprises à leurs concurrents », ajoute Olivier Midière. Les réseaux sociaux créent ainsi de nouveaux risques pour l’entreprise. Mais ils sont aussi de puissants instruments d’observation. Carrefour les utilise comme un miroir du comportement de ses clients pour étudier les tendances de consommation, et développer des offres qui répondent aux exigences de traçabilité et de sécurité alimentaire.

Quant à la Société générale (SG), elle traque tout ce qui se dit sur l’entreprise dans le monde entier 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. « Ça a révolutionné notre capacité à percevoir les signaux faibles et à gérer les crises avec les clients comme avec les collaborateurs », dit Caroline Guillaumin, directrice de la communication et des ressources humaines chez SG.

Ensuite, c’est pour enrichir leur image et créer de l’empathie en générant des communautés affinitaires. SG a ainsi développé sur Twitter des groupes autour du rugby (@Paramourdurugby, 22.000 followers), de la musique classique (@Mecenatmusical) et de l’art contemporain (@collection_SG). Mais aussi pour ses clients entrepreneurs (@SGEntrepreneurs) ou ses clients de la banque de détail en France (@SG_etvous), pour lesquels elle s’engage à répondre en trente minutes.

Enfin, les réseaux sociaux servent aussi de plus en plus à améliorer l’efficacité collective. Que ce soit sur Telegram, pour des projets sensibles, ou plus facilement encore sur WhatsApp, le partage d’information est devenu moins sélectif et s’organise désormais par projet. « Avec les groupes WhatsApp, les gens se parlent plus souvent et plus simplement. Ils ont changé nos rapports à l’autre », conclut Véronique Reille Soult. En clair, avec la maturité, ces réseaux sociaux sont devenus de véritables couteaux suisses, dont plus personne, ni même les entreprises, ne peut se passer.

Source: Le monde

2018-05-09T07:32:14+02:009 mai 2018|Catégories : Communication, ETI, GE, PME, Réseaux sociaux, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

#DeleteFacebook : Elon Musk supprime les pages Facebook Tesla et SpaceX

Ce bad buzz #DeleteFacebook fait quand même quelques dégâts. Après que le fondateur de Whatsapp a indiqué qu’il était temps de supprimer Facebook, deux utilisateurs de Twitter ont mis au défi Elon Musk de supprimer les pages Facebook de SpaceX et Tesla. Et il l’a fait.

L’effet bad buzz du hashtag #DeleteFacebook qui fait suite au scandale de Cambridge Analytica n’a pas fini de se répandre. Après le fondateur de Whatsapp, c’est maintenant au tour d’Elon Musk de s’y joindre. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le célèbre milliardaire préfère les actes aux belles paroles. Interpellé par un internaute sur son compte Twitter personnel, Elon Musk a été mis au défi de supprimer les pages Facebook de ses deux plus grosses entreprises, SpaceX et Tesla.

Tout commence lorsque Musk réagi au tweet de Biran Acton, fondateur de Whatsapp, qui pour rappel a indiqué « qu’il était temps » de supprimer Facebook.

Tweet à la suite duquel une personne le met au défi de supprimer la page Facebook de SpaceX : « Supprime la page Facebook de SpaceX si tu es un homme« . Musk fait comprendre qu’il accepte le défi en répondant « Je n’ai pas réalisé qu’on en avait une. Je vais le faire »

Un journaliste de The Wire Report enchaîne et lui demande de faire de même avec la page Facebook de Tesla. Avec humour, Musk répond : « Absolument. Elle est assez nulle de toute manière »

Et comme si cela ne suffisait pas, Musk a aussi décidé de supprimer son compte personnel Facebook, là encore à la demande d’un utilisateur de Twitter

Depuis, lorsque que l’on essaie d’accéder aux pages Facebook de SpaceX et Tesla, le message « Désolé, ce contenu n’est pas disponible » s’affiche. A noter que chacune des pages comptabilisait approximativement 2,5 millions de likes, perdus à tout jamais. Ou pas, puisque les règles Facebook offrent quatorze jours pour revenir sur ce genre de décision.

Malgré tout, l’homme a confié ne pas avoir l’intention de réserver le même sort aux comptes Instagram de ses entreprises – qui comptabilisent plus de 7 millions d’abonnés cumulés – malgré le fait qu’Instagram soit propriété de Facebook.

Source : PresseCitron

2018-03-25T12:48:55+02:0025 mars 2018|Catégories : Réseaux sociaux|Mots-clés : , , |0 commentaire

À quoi sert le réseau social Yammer ?

Le réseau social interne d’entreprise Yammer est utilisé par 200 000 entreprises dans le monde. Alors que la plupart des intranets actuels sont purement informatifs, Yammer offre des options collaboratives qui permettent à chaque employé d’avoir une voix.

Le réseau social interne d’entreprise Yammer est utilisé  par 200 000 entreprises dans le monde.  Alors que la plupart des intranets actuels sont purement informatifs, Yammer offre des options collaboratives qui permettent à chaque employé d’avoir une voix. Mais quelles sont-elles précisément, et quel est l’avantage d’utiliser Yammer ? Réponse en 7 points.

1. Réactivité

Yammer permet de recevoir et de partager une information de manière réactive. Il s’agit d’un avantage évident de l’électronique par rapport au papier. Au-delà de cela, il est utile de rappeler qu’aucune validation n’est requise pour publier un message sur Yammer.

2. Inspiration

Yammer est utile pour inspirer et être inspiré. L’outil permet de partager les succès, facteur important pour la motivation des employés. Il permet aussi de partager les échecs, les « leçons apprises » étant une étape importantes d’un projet afin de documenter comment mieux faire la prochaine fois.

3. Temps

Quand on rentre de vacances, on retrouve souvent dans sa boîte mails des messages qui ont un intérêt limité dans le temps. Les innombrables réponses au mail « qui vient manger à la cantine d’entreprise ce midi ? » n’ont plus d’importance une fois la journée du dit-lunch passée. Yammer permet de remédier à cela : on visualise plus facilement les fils de conversations passés qui ne méritent pas d’être lus une fois une date passée.

4. Accessibilité

Grâce aux application pour ordinateur, tablette ou smartphone, les informations publiées sur Yammer sont accessibles facilement, où que l’on soit.

5. Productivité

Yammer permet de recevoir moins d’emails. Par exemple, il permet de centraliser les avis de collaborateurs via la publication d’un sondage. Cet outil de sondage offre d’ailleurs une bonne alternative à doodle quand il s’agit de trouver une date qui arrange la majorité des collaborateurs.

6. Connaissances

Yammer permet de poser des questions, de rechercher l’expertise et d’apprendre de manière ludique. L’outil aide chacun à savoir ce que d’autres collègues font et facilite la construction d’une communauté interservices. Les  contacts s’opèrent au-delà des silos, autour d’une grande cyber machine à café. Cela peut notamment être utile si vous voulez savoir si quelqu’un a déjà travaillé sur un sujet que vous abordez.

7. Intégration

Yammer s’avère également utile pour intégrer les nouveaux collègues. En effet, connaître une entreprise passe aussi par la familiarisation avec le jargon, les centres d’intérêts partagés et les informations informelles.

Pour résumer, Yammer est un outil clé du nouveau monde du travail. Il invite à la collaboration, qui est une compétence clé de demain. Comme le rappelle Dominique Wolton, le challenge de l’entreprise de demain sera de

« faire confiance aux uns et aux autres pour aller vers un modèle de communication moins vertical, plus horizontal et authentiquement interactif. » (LE MONDE ECONOMIE, 19.11.2012)

Source: PresseCitron

2018-03-19T17:49:53+01:0019 mars 2018|Catégories : Communication, Réseaux sociaux|Mots-clés : , |0 commentaire
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