Management : « Il est nécessaire de réaffirmer le sens du collectif dans l’entreprise »

La présidente de l’Association nationale des DRH (ANDRH) estime que la crise sanitaire a accru la quête de sens des salariés. Pour lutter contre la démotivation, les managers doivent réaffirmer la place de l’entreprise en tant qu’espace du collectif.

L’impact de la crise sanitaire sur les relations internes à l’entreprise n’a pas fini d’être mesuré. Une chose est sûre, selon Audrey Richard, présidente de l’ANDRH, cette période a impulsé des changements radicaux dans les modes de gestion des salariés, qui exigent plus de transparence de leur employeur.

La crise sanitaire a-t-elle accentué le phénomène de la perte de sens au travail ?

Oui, incontestablement. Cela se traduit aujourd’hui par la multiplication des changements radicaux de carrière, les mutations géographiques des salariés, mais aussi par les démissions qui ont fortement augmenté ces derniers mois.

Comment l’expliquer ?

La crise a engendré une révolution tant sur le plan du management, que de l’organisation du travail ou des espaces de travail. Les attentes des salariés ont changé. Ils ne veulent plus d’un management pyramidal et on ne pourra pas revenir en arrière.
Les cadres et les jeunes très diplômés sont particulièrement touchés. Pour ces catégories, la rémunération n’est plus le seul facteur de motivation. Les jeunes exigent plus de flexibilité, mais ils se questionnent aussi sur l’impact de leur entreprise sur la société. Si ce point n’est pas bien pris en compte par les managers, cela entraîne du désinvestissement.

Comment repérer ces situations ?

Le manager joue un rôle clé. Il est le premier à constater une baisse de la qualité du travail, de la diminution de l’attention ou à diagnostiquer un isolement, une irritabilité croissante du salarié. Il faut être attentif à ces faisceaux d’indices, par exemple lors des rencontres informelles, comme les pots entre collègues. En dernier lieu, les arrêts de travail constituent un bon indicateur.

« Le management post-Covid exige un plus grand partage de l’information. »

Audrey rICHARD , présidente de l’ANDRH

La responsabilité de cette situation n’incombe-t-elle pas – en partie du moins – aux formes de « management contrôlant » mis en place durant la crise ?

La fonction du manager est de gérer du collectif au travail. Pendant la crise, les relations ont été individualisées et, les confinements levés, on est revenu à une gestion globale du capital humain.
Des individus le vivent mal et veulent maintenir le rythme de vie découvert durant la crise. Or, une entreprise est régie par des accords – qui doivent être respectés – notamment concernant le télétravail . Renégocier ces accords demande du temps. Mais il est vrai que cela peut générer des tensions.

Quelles sont les solutions ?

Les solutions se situent au niveau du manager. Il leur est nécessaire de valoriser les missions de chacun, de réexpliquer le rôle du salarié au sein de la communauté de l’entreprise. Cette stratégie repose donc sur un plus grand partage de l’information pour retrouver le sens du collectif.
Les conditions de travail sont primordiales, de même que la formation qui permet de travailler sur les parcours professionnels. Il faut personnaliser les relations RH, prendre le temps de dialoguer et proposer des solutions, via la formation par exemple.

Source : Lesechos

2022-05-21T10:50:24+02:0021 mai 2022|Catégories : ETI, GE, Management, PME, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

Post crise sanitaire : des étudiants préoccupés mais motivés

L’enquête HappyatSchool®, réalisée par ChooseMyCompany, révèle que 7 étudiants sur 10 sont satisfaits de leur institution. Elle souligne aussi que la crise sanitaire oblige encore les écoles à réinventer la qualité du contenu pédagogique et l’accompagnement.

Etudiants
Terminé les cours magistraux et théoriques ! Que veulent les étudiants ? Des contenus agiles, des méthodes pédagogiques revisitées et des missions professionnelles en cohérence avec les mutations sociétales. L’enquête HappyIndex® AtSchool, réalisée par ChooseMyCompany, évalue la qualité de l’expérience étudiante et montre que 71 % des étudiants s’estiment comblés par leurs écoles. Un chiffre en recul de 7,7 points par rapport aux années précédentes. Les raisons ? Certains éléments n’ont pas retrouvé leurs couleurs du “monde d’avant”, comme la qualité de la vie étudiante : 62 % seulement des jeunes en sont satisfaits, soit 15 points de moins que l’année dernière. « Maintenant que le rythme revient à la normale, 64,7 % se disent contents des cours contre 75 % en 2020 lors du tout distanciel. Les étudiants le disent haut et fort : plus l’enseignement devient digital, plus il faut de l’humain », commente Celica Thellier, cofondatrice de ChooseMyCompany. Les jeunes recherchent avant tout une vie de campus, des moments de cohésion et des échanges actifs et individuels avec les professeurs ou l’administration.

De l’humain et du sens

Miroirs d’une génération en quête de sens, les résultats de l’enquête reflètent également les préoccupations des étudiants quant à l’impact environnemental. Sept étudiants sur dix se disent satisfaits de l’intégration des questions environnementales, sociales et de gouvernance au sein des établissements.
« Les questions de justice sociale et de protection de la planète constituent désormais des facteurs de motivation essentiels sur les campus », analyse Celica Thellier. Ce sont les écoles de commerce et d’ingénieurs qui incluent le plus les thèmes RSE, inclusion, respect de l’environnement et leur représentation dans le contenu des cours.

Le sujet des relations avec les entreprises (la qualité des stages et de l’apprentissage) semble lui aussi en reconstruction. « La note a baissé de 10 points par rapport à 2019 » rapporte Celica Thellier. Dans l’enquête, les écoles de commerce et d’ingénieurs sont une nouvelle fois reconnues pour leur excellence. Elles donnent confiance en l’avenir, par leur capacité à mettre en relation les parties prenantes de leur écosystème (entreprises, partenaires académiques, associations) et répondent à l’attente d’opportunités professionnelles dans des entreprises à impact positif. Les universités et les centres de formation des apprentis (CFA) semblent plus à la peine.

La génération 2026 optimiste

L’enquête montre enfin que le regard sur l’avenir varie en fonction de l’année d’obtention du diplôme. Ceux qui entrent sur le marché de l’emploi cette année et l’année prochaine se sentent moins préparés à construire un monde meilleur (respectivement 67,2 % et 70,9 % pour les diplômés de 2022 et 2023) ; le contexte post-covid et l’incertitude éco­nomique renforcent leurs attentes de changements sur leurs campus et dans les entreprises. Les futurs diplômés de 2026 sont, quant à eux, 88,5 % à dire que leur école les prépare à avoir un impact positif sur le monde : une note prometteuse pour ces écoles qui forment la prochaine génération de salariés, entrepreneurs, artisans et leaders !

Méthodologie de l’étude : Retrouvez les 5 classements des écoles préférées des étudiants au fil des pages de ce dossier spécial !

ChooseMyCompany, entreprise experte de l’analyse de la relation au travail pour toutes les parties prenantes (salariés, étudiants, candidats, clients et fournisseurs) a classé les écoles de commerce, d’ingénieurs, les écoles spécialisées, les centres de formation des apprentis (CFA) et les universités. 126 écoles ont été accréditées cette année.

Pour établir le classement 2022 HappyIndex®AtSchool, près de 44 000 étudiants issus de 860 écoles et campus ont été interrogés. Le questionnaire a été adressé par mail aux élèves ayant au moins six mois d’ancienneté, entre le 1er septembre 2021 et le 28 février 2022.

Cinq thématiques ont été analysées : qualité de l’environnement d’apprentissage, enseignement pédagogique, vie étudiante, confiance en l’avenir et relation aux entreprises. « Le questionnaire est passé de 15 à 20 questions. Nous avons renforcé toute la dimension “Exemplarité et RSE ” et interrogé les étudiants sur les comportements de leur école face à l’inclusion et l’intégration des sujets environnementaux aux enseignements », commente Celica Thellier, cofondatrice de ChooseMyCompany.

Pour décrocher le label HappyIndex®AtSchool, les établissements doivent obtenir une note globale de 3,5/5 sur la moyenne des 20 questions, un taux de recommandation de 70 % de la part des étudiants et un taux de participation de 30 % des étudiants.

Source : Lesechos

2022-04-05T00:56:30+02:005 avril 2022|Catégories : Formation|Mots-clés : , , , |0 commentaire

La fonction RH sort renforcée de la crise sanitaire

La crise sanitaire a renforcé l’influence de la fonction RH alors même que le travail hybride s’installe – à raison de deux jours par semaine en moyenne – et que les managers doivent apprendre à déléguer davantage.

Comment les DRH perçoivent-ils l’évolution du travail, de l’organisation et de leur rôle dans l’entreprise ? Boston Consulting Group (BCG) et l’Association Nationale des DRH (ANDRH), qui avaient mené une première enquête sur ce vaste sujet en 2020, ont révélé, le 11 mars dernier, les résultats d’une 2e édition à laquelle ont participé près de 600 professionnels RH d’entreprises de toutes tailles et de tous secteurs.

« Plus de poids et d’influence »

L’enquête révèle que la fonction RH sort renforcée de la crise sanitaire. 60 % des répondants pensent qu’elle a acquis plus de poids et d’influence pendant la pandémie. Il lui reste toutefois à pousser l’avantage « au-delà de ses prérogatives ‘classiques’ pour influer pleinement sur les grands chantiers à venir » commentent les auteurs de l’étude.

74 % des RH interrogés identifient en effet l’accélération de la transformation digitale comme un chantier prioritaire pour leur entreprise. Mais moins d’un sur deux (47 %) estime que la RH doit y jouer un rôle de leader, comme c’est le cas pour la promotion de la diversité, de l’inclusion (83 %) et la mise en place d’un nouveau modèle d’organisation agile (74 %).

Autre grand enseignement de cette étude, qui n’est pas vraiment une surprise : le travail hybride devient la norme. Il se stabiliserait autour de deux jours par semaine en moyenne pour les salariés éligibles à l’horizon 2025 – c’est ce que préconisent 46 % des répondants-, en phase avec les prévisions de l’enquête précédente. Le « tout télétravail » n’est en revanche envisagé que par 1 % des RH.

Toujours plus de postes éligibles

39 % des RH (contre 31 % il y a deux ans) prévoient que, d’ici le milieu de cette décennie, plus de la moitié de leurs salariés télétravailleront. Ce pronostic est encore plus largement partagé dans les entreprises ayant plus de 30 % de cadres (65 %) et dans les structures de moins de 100 salariés (49 %). De fait, 40 % des répondants ont déjà ouvert un plus grand nombre de postes au télétravail ou sont en train d’y réfléchir.

En juin 2020, la première enquête indiquait que le développement du travail hybride avait d’abord bouleversé les pratiques managériales (devant les politiques et pratiques RH, l’organisation du travail et l’organisation des espaces de travail). En 2022, l’organisation du travail dans l’entreprise et les pratiques managériales arrivent toutes deux en tête des sujets de transformation – selon 58 % des répondants – toujours devant les pratiques RH (30 %) et les espaces de travail (26 %).

Plus des trois quarts des répondants jugent aujourd’hui important, voire indispensable, de proposer des modalité de travail hybride. Avec un impératif de flexibilité quant au lieu et au moment du travail afin de répondre aux nouvelles attentes des candidats et des salariés. Qui, selon 56 % des RH, aimeraient plus de personnalisation dans l’organisation de leur travail.

Redéfinir le management

En parallèle, 93 % des répondants affirment que le modèle de travail hybride fait évoluer le rôle du manager. Si celui-ci doit en premier lieu, et comme en 2020, donner du sens et motiver, il lui faut ensuite savoir déléguer, composante qui n’apparaissait qu’en 6e position dans la précédente enquête. Viennent ensuite la montée en compétences de l’équipe et le feedback, le contrôle et l’évaluation du travail effectué, la fixation d’objectifs clairs et atteignables, etc.

Il n’est donc pas étonnant que 70 % des RH priorisent le soutien aux managers comme facteur clé de succès pour le travail hybride. « Il y a tout un travail à faire pour redéfinir ce qu’est le management, ce qui sera aussi une façon de redonner envie de manager », avance Benoit Serre, vice-président national délégué de l’ANDRH et DRH de L’Oréal France.

Enfin, si les RH reconnaissent l’existence de risques liés au travail hybride (moins d’interactions sociales, de cohésion entre les populations en télétravail et les autres, plus de risques psychosociaux), peu les constatent aujourd’hui. Pour 75 % des répondants, la cohabitation entre les collaborateurs éligibles et les autres se passe bien. Et 77 % n’ont pas perçu d’accroissement des inégalités hommes-femmes du fait du travail hybride à grande échelle.

Source : Focus RH

2022-03-16T06:01:02+01:0016 mars 2022|Catégories : ETI, GE, PME, RH, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

E-commerce : la crise aurait-elle remis en cause la domination d’Amazon ?

Si Amazon a assurément profité de la crise, cette dernière a permis aux enseignes et aux marques de renforcer leur offre en ligne selon l’étude Future Shopper 2021, présentée par Wunderman Thompson à l’occasion de la première édition des « Rencontres Détonantes » de WPP.

Au moment de trouver l’inspiration, ou de chercher à acheter un produit, Amazon était, avant-crise, un réflexe incontournable pour respectivement 63 et 74% des personnes sondées par Wunderman Thompson afin de réaliser son étude Future Shopper 2021. Présentée par Vincent Druguet, CEO de Wunderman Thompson France à l’occasion des « Rencontres Détonantes » organisées par WPP ce 15 septembre, cette étude révèle que la crise a changé bien des choses : désormais, Amazon est un réflexe pour seulement 38% des sondés quand il s’agit de trouver l’inspiration, et pour 41% d’entre eux au moment de chercher un produit. Les moteurs de recherche, qui arrivaient, avant-crise, derrière Amazon chez 51 et 45% des sondés, sont, bien qu’eux aussi en baisse, désormais les canaux principaux pour 43 et 44% des sondés.

Mais alors que les pratiques se digitalisent, et que 80% des sondés indiquent qu’ils ne vont pas abandonner les habitudes prises pendant la crise et les confinements, comment expliquer cette diminution du poids d’Amazon et de Google ? Par la hausse de celui des sites des marques, explique Future Shopper 2021 : consultés auparavant par respectivement 11 et 13% des sondés pour trouver l’inspiration ou des produits, ces derniers le sont désormais par 25 et 27% des sondés. Si les sites distributeurs affichent des résultats mitigés (de 16 à 23% pour l’inspiration, mais de 28 à 24% pour le search), les réseaux sociaux performent eux-aussi, en passant de 17 à 25% et de 6,6 à 16% sur les deux propositions.

Direct-to-Consumer et S-commerce plébiscités

Cette affaiblissement des marketplaces est à relativiser : 64% des acheteurs sondés se disent motivés par la possibilité de retrouver une large offre sur une plateforme unique, et ainsi de bénéficier d’une expérience fluide, à laquelle s’ajoutent de nombreux services ou offres de livraison. Ces acteurs bénéficieront a plein de la digitalisation des usages. Les marques désireuses de faire du DtC (direct-to-consumer) devront se rapprocher de cette expérience, en améliorant la disponibilité de leur offre, mais aussi en proposant des livraisons gratuites, selon 48% des sondés, interrogés sur les motifs qui les poussent à commander directement auprès d’une marque. Les retours gratuits sont aussi cités par 33% des sondés, derrière la livraison express (34%), mais devant le programme de fidélité (28%). Enfin, le prix reste le juge de paix : 54% des sondés privilégieront la plateforme offrant les meilleurs prix.

Aussi, le social commerce se développe, grâce notamment à des plateformes comme Facebook à Instagram, qui sont celles sur lesquelles les personnes sondées se disent les plus susceptibles d’acheter. 21% des Français sondés ont déjà acheté sur un réseau social (28% chez les plus jeunes). Ils sont autant à avoir déjà cliqué sur un lien menant vers un site de distributeur. Le live streaming est aussi un format très apprécié. Le développement de nouvelles fonctionnalités par ces plateformes, notamment TikTok ou Snapchat, mais aussi le succès croissant des influenceurs et des offres lancées par ces derniers font dire à l’étude que le Social Commerce sera le canal e-commerce n°1 dans les dix prochaines années.

Vers une approche plus équilibrée du e-commerce

Enfin, Vincent Druguet donne plusieurs conseils aux marques désireuses de se distinguer en ligne : il faut trouver un service qui permet d’attirer l’internaute. En effet, 64% des sondés indiquent qu’ils voudraient retrouver chez plus de marques les services offerts par Amazon Prime par exemple. Plutôt que la marque, c’est le service qui détermine le choix du consommateur. Par ailleurs, 29% des sondés indiquent qu’ils voudraient acheter plus de produits numériques, téléchargeables directement. Vincent Druguet conseille aux marques de se pencher sérieusement sur les opportunités offertes par les NFT notamment. Enfin, la RSE doit être au coeur des préoccupations d’une marque : 69% des sondés veulent plus d’engagement de la part des marques ; 54% indiquent que l’éthique d’une marque a un poids dans la décision d’achat ; enfin 49% considèrent rechercher activement des marques responsables pour leur consommation.

La présentation organisée par WPP, GroupM et Wunderman Thompson se solde par une conclusion en faveur d’une approche équilibrée du e-commerce, avec notamment le témoignage d’Evelin Majoros, Global E-commerce Director chez L’Oréal. On en retiendra qu’il faut être présent sur Amazon et d’autres marketplaces afin d’être là où sont les internautes et d’utiliser au maximum les leviers marketing offerts par ces acteurs en matière de référencement, de ciblages data, de promotions ou encore de livraison. Mais il ne faut donc pas non plus sous-estimer le potentiel du DtC, en offrant notamment sur son site une expérience plus qualitative et à même de faire la différence auprès d’autres cibles. Mais là aussi, il faut être à la hauteur en matière de services : possibilités de paiement, livraison, etc. Enfin, essayez-vous au social commerce et au live commerce !

Néanmoins, Evelin Majoros rappelle l’importance de construire de bonnes fondations pour une présence équilibrée de sa marque en ligne : gérer les contenus relatifs à ses produits via un PIM / DAM, être en capacité de collecter et d’utiliser la data, et enfin de créer des ponts entre les outils et les équipes, à tous les niveaux : DSI, data, RH, supply chain… « Cela peut paraître une vision romantique, mais je rêve encore de véritablement casser les silos au sein de l’entreprise », explique-t-elle, après avoir elle aussi adoubé le social commerce comme un canal à fort potentiel, qui permet la conversation et une plus grande authenticité.

Source : emarketing

2021-10-03T10:12:38+02:002 octobre 2021|Catégories : Commerce, eCommerce, PME|Mots-clés : , , |0 commentaire
Aller en haut