L’apprentissage en mode projet : format idéal pour la génération Z ?

L‘enseignement en mode projet est une méthode qui consiste à permettre aux étudiants de travailler sur des projets concrets, souvent en groupe, pour résoudre des problèmes ou atteindre des objectifs spécifiques. Cette méthode d’enseignement, proposée dans certaines écoles et que nous privilégions au sein du cabinet Possibility lorsque nous intervenons dans des écoles de commerce, offre de nombreux avantages par rapport à l’enseignement traditionnel, en particulier pour la génération Z, qui représente actuellement la majorité des étudiants dans l’enseignement supérieur.

La génération Z est née entre la fin des années 90 et le début des années 2010, et elle a grandi dans un monde où la technologie est omniprésente. Cette génération est souvent décrite comme étant technologiquement avancée, curieuse et désireuse de faire une différence dans le monde. L’enseignement en mode projet est particulièrement adapté à cette génération, car il offre une expérience d’apprentissage pratique, interactive et collaborative qui correspond à leur mode de pensée et de travail.

Dans cet article, nous allons examiner les avantages de l’enseignement en mode projet dans l’enseignement supérieur, en mettant l’accent sur la façon dont cette méthode d’enseignement est particulièrement adaptée à la génération Z.

Apprentissage pratique

L’enseignement en mode projet est centré sur l’apprentissage pratique, ce qui signifie que les étudiants sont encouragés à appliquer les concepts théoriques qu’ils ont appris en classe à des projets réels. Cette approche permet aux étudiants de voir directement comment leurs connaissances peuvent être appliquées dans le monde réel, ce qui peut renforcer leur compréhension et leur engagement dans le processus d’apprentissage.

Pour la génération Z, qui a grandi en utilisant des technologies avancées, l’apprentissage pratique est souvent plus efficace que l’apprentissage théorique traditionnel. Les étudiants de cette génération sont souvent plus enclins à apprendre en faisant plutôt qu’en écoutant des conférences ou en lisant des manuels scolaires. L’enseignement en mode projet offre donc une expérience d’apprentissage plus immersive et interactive qui correspond à leur façon de travailler et d’apprendre.

Collaboration et travail d’équipe

L’enseignement en mode projet encourage la collaboration et le travail d’équipe, ce qui peut être bénéfique pour la génération Z, qui a grandi en étant constamment connectée à d’autres personnes via les réseaux sociaux et la technologie en général. Les projets en mode projet nécessitent souvent que les étudiants travaillent ensemble pour atteindre des objectifs communs, ce qui peut aider à renforcer leurs compétences en matière de communication, de collaboration et de résolution de problèmes.

De plus, la collaboration et le travail d’équipe peuvent aider les étudiants de la génération Z à se sentir plus connectés et engagés dans leur expérience d’apprentissage. Les projets en mode projet offrent souvent une occasion pour les étudiants de travailler avec des personnes ayant des antécédents différents, des compétences et des points de vue différents, ce qui peut aider à développer leur tolérance, leur empathie et leur sensibilité aux cultures différentes.

Pensée critique et résolution de problèmes

L’enseignement en mode projet encourage les étudiants à penser de manière critique et à résoudre des problèmes de manière créative. Les projets en mode projet nécessitent souvent que les étudiants travaillent sur des problèmes complexes qui n’ont pas de solution simple. Cela les oblige à développer leur capacité à analyser les données, à comprendre les problèmes complexes, à poser des questions pertinentes et à chercher des solutions innovantes.

Pour la génération Z, qui est souvent décrite comme étant curieuse et désireuse de faire une différence dans le monde, l’enseignement en mode projet peut aider à développer leur pensée critique et leur capacité à résoudre des problèmes complexes. Les étudiants de cette génération sont souvent plus intéressés à travailler sur des projets qui ont un impact réel sur la société, plutôt que de simplement étudier des concepts théoriques. L’enseignement en mode projet offre donc une occasion pour eux de travailler sur des projets concrets qui ont un impact réel sur leur communauté ou leur environnement.

Autonomie et responsabilité

L’enseignement en mode projet encourage les étudiants à prendre en charge leur propre apprentissage, ce qui peut aider à développer leur autonomie et leur responsabilité. Les projets en mode projet nécessitent souvent que les étudiants travaillent de manière autonome, en planifiant et en gérant leur propre temps et en prenant des décisions autonomes. Cela peut aider les étudiants à développer leur capacité à travailler de manière indépendante, à gérer leur temps de manière efficace et à prendre des décisions autonomes.

Pour la génération Z, qui a grandi avec des technologies avancées et est souvent habituée à prendre des décisions autonomes, l’enseignement en mode projet peut aider à développer leur autonomie et leur responsabilité. Les étudiants de cette génération ont souvent un désir d’autonomie et de liberté, et l’enseignement en mode projet peut leur offrir une occasion de travailler de manière autonome tout en étant encadrés par des enseignants compétents.

Préparation pour le monde réel

Enfin, l’enseignement en mode projet peut aider à préparer les étudiants de la génération Z pour le monde réel. Les projets en mode projet sont souvent conçus pour refléter des situations réelles que les étudiants pourraient rencontrer dans leur future carrière. Cela peut aider à préparer les étudiants à travailler dans des environnements complexes et changeants, où ils doivent être capables de collaborer, de penser de manière critique, de résoudre des problèmes et de prendre des décisions autonomes.

Pour la génération Z, qui est souvent décrite comme étant préoccupée par l’avenir et désireuse de faire une différence dans le monde, l’enseignement en mode projet peut offrir une occasion de se préparer pour l’avenir en travaillant sur des projets concrets qui ont un impact réel. Les projets en mode projet peuvent également offrir une occasion pour les étudiants de se connecter avec des professionnels de leur domaine d’intérêt, ce qui peut les aider à se constituer un réseau professionnel solide et à acquérir des compétences pertinentes pour leur future carrière.

Ce qu’il faut retenir

En conclusion, l’enseignement en mode projet offre de nombreux avantages par rapport au mode d’enseignement classique dans l’enseignement supérieur. Pour la génération Z en particulier, qui a des caractéristiques et des préférences d’apprentissage distinctes, l’enseignement en mode projet peut offrir une occasion de développer leur pensée critique, leur créativité, leur collaboration, leur autonomie et leur préparation pour le monde réel.

Cependant, il est important de noter que l’enseignement en mode projet ne convient pas à tous les étudiants. Certains étudiants préfèrent un environnement d’apprentissage plus structuré et plus directif, tandis que d’autres peuvent avoir des difficultés à travailler de manière autonome ou à collaborer avec leurs pairs. Les enseignants doivent donc être conscients des besoins individuels de chaque étudiant et être capables d’ajuster leur approche d’enseignement en conséquence. Il est également important que ces derniers sachent s’intégrer dans les groupes d’étudiants, afin de s’assurer de la bonne direction du travail effectué, et, le cas échéant, apporter le savoir qui va leur permettre d’atteindre leurs objectifs et maitriser les compétences recherchées par le module d’enseignement.

En fin de compte, l’enseignement en mode projet est une approche d’enseignement efficace qui peut offrir de nombreux avantages pour les étudiants de l’enseignement supérieur, en particulier pour la génération Z. En encourageant la collaboration, la créativité, l’autonomie et la préparation pour le monde réel, l’enseignement en mode projet peut aider les étudiants à acquérir les compétences et les connaissances dont ils ont besoin pour réussir dans leur future carrière et pour contribuer à la société de manière significative.

2023-04-16T09:35:12+02:0016 avril 2023|Catégories : Formation, ETI, GE, PME, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

Pourquoi former les managers au management dans les entreprises ?

Le management est un élément clé de la réussite d’une entreprise. Il permet de mobiliser les collaborateurs, de les faire adhérer à la vision et aux objectifs, de les accompagner dans leur développement et de résoudre les problèmes. Or, le management n’est pas inné. Il s’agit d’un ensemble de compétences qui s’acquièrent et se développent tout au long de la carrière.

Former les managers au management est donc essentiel pour assurer la performance et la pérennité des entreprises. Dans cet article, nous allons voir pourquoi il est important de former les managers, quelles sont les formations dont ils ont besoin et comment structurer un plan de formation adapté.

Pourquoi former les managers ?

Les managers ont un rôle stratégique dans l’entreprise. Ils sont le relais entre la direction et les équipes opérationnelles. Ils sont responsables de l’animation, du pilotage, du contrôle et de l’évaluation des activités. Ils doivent également être capables de gérer les situations complexes, comme le changement, le conflit ou la crise.

Former les managers au management leur permet de :

  • Acquérir les outils et les méthodes nécessaires pour exercer leurs fonctions efficacement
  • Adopter une posture de leader, c’est-à-dire être capable d’inspirer, d’influencer et d’entraîner leurs collaborateurs
  • Développer leur intelligence émotionnelle, c’est-à-dire leur capacité à comprendre et à gérer leurs propres émotions et celles des autres
  • Renforcer leur confiance en eux et leur légitimité
  • S’adapter aux évolutions du contexte interne et externe
  • Faire face aux nouveaux défis du management, comme le digital, le télétravail ou la diversité

Former les managers au management a également des bénéfices pour l’entreprise :

  • Améliorer la qualité du climat social et la satisfaction des collaborateurs
  • Favoriser l’engagement, la motivation et la fidélisation des talents
  • Accroître la productivité, l’innovation et la compétitivité
  • Réduire le turn-over, l’absentéisme et le risque psychosocial

De quelles formations ont besoin les managers ?

Les besoins en formation des managers varient selon leur niveau d’expérience, leur secteur d’activité, leur type d’équipe ou encore leurs objectifs personnels.

On peut distinguer deux grandes catégories de formations :

A) Les formations en management transversales

Ces formations visent à développer les compétences fondamentales du manager, quel que soit son contexte. Elles abordent des thématiques comme :

  • Le management d’équipe : comment définir une vision commune, fixer des objectifs SMART (Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes, Temporels), déléguer efficacement, donner du feedback constructif, gérer les conflits, animer une réunion…
  • Le leadership : comment développer son charisme, sa communication, son assertivité, son écoute active, sa prise de décision…
  • Le développement personnel : comment gérer son stress, son temps, ses priorités, sa motivation…

B) Les formations en management spécifiques

Ces formations visent à approfondir ou à acquérir des compétences particulières liées à un domaine ou à une situation précise. Elles abordent des thématiques comme :

  • Le management interculturel : comment adapter son style de management aux différences culturelles, gérer la diversité, favoriser le dialogue interculturel…
  • Le management agile : comment adopter une approche collaborative, flexible et itérative dans ses projets, utiliser des méthodes comme Scrum ou Kanban…
  • Le management hybride : comment manager à distance tout en conservant le lien avec ses collaborateurs présentiels ou distants , utiliser les outils digitaux appropriés , créer un sentiment d’appartenance…

Comment structurer un plan de formation pour les managers ?

Pour élaborer un plan de formation efficace pour les managers , il faut suivre plusieurs étapes :

  1. Analyser les besoins en formation des managers, en tenant compte de leur profil, de leur niveau, de leurs attentes et de celles de l’entreprise
  2. Définir les objectifs pédagogiques et les indicateurs d’évaluation des formations
  3. Choisir les modalités et les supports de formation adaptés, en privilégiant le blended learning, c’est-à-dire la combinaison de différentes méthodes (présentiel, distanciel, e-learning, coaching…)
  4. Planifier et organiser les sessions de formation, en respectant le budget et le calendrier
  5. Animer ou faire animer les formations par des formateurs qualifiés et expérimentés
  6. Évaluer l’efficacité et l’impact des formations, à court terme et à long terme, en recueillant le feedback des managers et des collaborateurs

Pour conclure

Former les managers au management est un investissement rentable pour les entreprises. Cela permet de renforcer les compétences des managers, d’améliorer la performance des équipes et de créer un environnement de travail favorable. Pour cela, il faut élaborer un plan de formation adapté aux besoins des managers et aux enjeux de l’entreprise.

Si vous souhaitez en savoir plus sur les formations en management que nous proposons, n’hésitez pas à nous contacter. Nous serons ravis de vous accompagner dans votre projet.

2023-02-17T10:09:19+01:0017 février 2023|Catégories : Formation, ETI, GE, Management, PME, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

Il est important de mesurer l’efficacité d’une formation professionnelle

Chaque année, les entreprises américaines dépensent collectivement plus de 80 milliards de dollars pour former leurs employés et les développer (plus de 92 milliards en 2021), et les dépenses mondiales en matière de formation et de développement ont augmenté de 400% en 11 ans. En France, ce sont 31,5 milliards d’euros à l’année qui sont dépensés dans la formation professionnelle.

Cependant, il ne s’agit pas de se concentrer sur la somme d’argent dépensée, mais plutôt de l’efficacité de la formation et de la façon dont elle est reçue par les employés. C’est pourquoi l’évaluation de l’efficacité de la formation est essentielle pour toutes les entreprises de toutes tailles.

Approfondissons donc cela !

L’efficacité d’une formation, c’est quoi ?

L’efficacité de la formation est mesurée en évaluant l’impact de la formation sur les connaissances, les compétences, les performances et le retour sur investissement de l’entreprise.
Les objectifs et les attentes de la formation doivent être déterminés avant son début, afin de pouvoir les mesurer clairement et avec précision.

Par exemple, la productivité, les chiffres de vente et le bien-être général des stagiaires peuvent être évalués avant et après la formation.
Cela permet de déterminer la qualité et l’efficacité de la formation et aide les entreprises à déterminer les méthodes à poursuivre ou à améliorer.

L’utilisation de techniques scientifiques et validées pour évaluer l’efficacité des programmes de formation est connue sous le nom de gestion de l’efficacité de la formation.

Pourquoi mesurer l’efficacité de la formation ?

La mesure de l’efficacité de la formation est un processus crucial pour les organisations de toutes tailles.
Il existe plusieurs raisons pour lesquelles il est important de mesurer l’efficacité de la formation.

1.Pour déterminer si la formation bénéficie aux employés.

La raison la plus importante d’évaluer l’efficacité de la formation est de voir si elle améliore les compétences et la performance de vos employés. Cela leur donne également une idée claire de ce qu’ils ont accompli et de la voie à suivre pour progresser.

Le feedback et l’encouragement sont essentiels pour l’apprentissage et le développement (Learning & Develoment). Presque tous les employés ont besoin d’encouragement positif pour les tâches qu’ils ont bien effectuées et souhaitent connaître les moyens d’améliorer.

Sans mesure en place, il est probable que vos employés considèrent que leur apprentissage au travail n’a aucun but.

“84% des employés dans les entreprises les plus performantes reçoivent la formation dont ils ont besoin”

Évaluer l’efficacité de votre formation vous permet de communiquer à vos employés où se trouve l’entreprise aujourd’hui et où elle souhaite se rendre, ainsi que les compétences nécessaires pour y parvenir. Par conséquent, les gestionnaires et les employés peuvent se réunir pour discuter des résultats, ce qui aide les employés à se sentir empowerés et à faire partie de la vision globale.

2.Pour voir l’effet sur les performances commerciales et déterminer le ROI de la formation.

Le but ultime de tous les programmes de formation est d’améliorer les performances commerciales et de réaliser un retour sur investissement. Les modifications de la productivité, des ventes et des bénéfices peuvent toutes être suivies et mesurées, et vous espérez voir une augmentation de tout cela.

Des études ont montré que les organisations qui investissent régulièrement dans la formation ont des résultats supérieurs à celles qui n’en font pas, mais il doit s’agir du bon type de formation et elle doit être soigneusement suivie et mesurée.

Par exemple, il est difficile de déterminer si la formation en question est responsable d’une augmentation des ventes, ou si cela est dû à autre chose, comme une campagne publicitaire ou une croissance de l’économie. C’est pourquoi il est important d’examiner des facteurs tels que le transfert d’apprentissage et les changements de comportement évidents qui peuvent survenir depuis le programme de formation.

3.Pour découvrir les problèmes du processus de formation et les améliorer.

Lorsque vous investissez des ressources précieuses dans la formation de vos employés, il est important d’avoir une idée précise de ce qui fonctionne et de ce qui ne fonctionne pas.

Évaluer l’efficacité de la formation vous permet de comprendre les points forts et les points faibles du processus, ce qui peut vous aider à identifier les opportunités d’amélioration.
Cela peut inclure des facteurs tels que la durée, la qualité du matériel, la méthodologie de formation, la disponibilité de l’instructeur, la satisfaction des employés et d’autres facteurs similaires.

Les informations recueillies peuvent être utilisées pour améliorer les programmes futurs, ce qui aide à maximiser l’impact de l’investissement en formation sur les employés et l’entreprise.

En conclusion

En conclusion, la formation et le développement des employés sont des investissements importants pour les entreprises, mais il est également important de mesurer leur efficacité.

La mesure de l’efficacité de la formation est cruciale pour déterminer si elle bénéficie aux employés et si elle a un effet positif sur les performances commerciales. Enfin, l’évaluation de l’efficacité de la formation aide les entreprises à identifier les améliorations à apporter pour maximiser leur retour sur investissement.

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Source: CPFormation

2023-02-01T15:40:52+01:001 février 2023|Catégories : Formation, ETI, GE, PME|Mots-clés : |0 commentaire

La formation est une solution pour diminuer le turnover et attirer de nouveaux talents

La formation est un aspect crucial de la fidélisation des employés à l’entreprise. Lorsque les employés reçoivent une formation adéquate, ils se sentent valorisés et engagés envers l’entreprise.

Les employeurs qui investissent dans la formation de leurs employés peuvent s’attendre à des avantages importants tels que :

  1. Augmentation de la productivité : La formation permet aux employés de développer de nouvelles compétences et de se perfectionner dans leur travail. Cela peut augmenter leur productivité et leur rendement, ce qui est bénéfique pour l’entreprise.
  2. Meilleure qualité de travail : La formation permet aux employés de mieux comprendre les normes et les procédures de l’entreprise, ce qui peut améliorer la qualité de leur travail.
  3. Motivation et engagement : Les employés qui reçoivent une formation se sentent valorisés et appréciés par l’entreprise. Cela peut les motiver à donner le meilleur d’eux-mêmes et à s’engager davantage dans leur travail.
  4. Flexibilité et adaptation : La formation permet aux employés d’acquérir des compétences qui les rendent plus flexibles et adaptables aux changements. Cela peut être particulièrement utile pour les entreprises qui évoluent rapidement.
  5. Rétention des employés : Les employeurs qui investissent dans la formation de leurs employés peuvent s’attendre à une plus grande rétention des employés. Les employés qui se sentent valorisés et engagés envers l’entreprise sont moins enclins à quitter leur emploi.

Il est important de noter que la formation ne doit pas se limiter aux seuls employés nouveaux ou débutants, mais doit être une opportunité continue pour tous les employés de l’entreprise. La formation doit être adaptée aux besoins spécifiques de chaque employé, en fonction de ses compétences, de ses intérêts et de ses aspirations professionnelles.

En outre, il est important de créer un environnement de formation favorable, où les employés se sentent à l’aise pour poser des questions, partager leurs idées et recevoir des commentaires constructifs. Les employeurs peuvent également inciter les employés à poursuivre des études et à obtenir des certifications professionnelles, en leur offrant des subventions ou des primes pour les cours suivis.

D’autre part, Il existe un lien étroit entre un véritable plan de formation pour les employés et le développement de la marque employeur. La marque employeur est l’image que les employeurs et les employés ont de l’entreprise en tant qu’employeur. Cette image est influencée par plusieurs facteurs, dont l’un des plus importants est la qualité de la formation offerte aux employés.

En offrant une formation de qualité à ses employés, une entreprise peut améliorer sa marque employeur en montrant qu’elle s’engage à investir dans le développement professionnel de ses employés. Cela peut également aider à attirer de nouveaux talents et à retenir les employés actuels. Les employés qui se sentent valorisés et appréciés par l’entreprise sont moins enclins à quitter leur emploi.

Un véritable plan de formation est également important pour le développement de la marque employeur car il permet à l’entreprise de se démarquer de ses concurrents. Une entreprise qui propose une formation de qualité à ses employés peut se faire connaître comme une entreprise qui s’engage à investir dans le développement professionnel de ses employés. Cela peut aider à attirer les talents les plus qualifiés et à améliorer la réputation de l’entreprise.

Enfin, un véritable plan de formation peut également aider à renforcer la culture d’entreprise. La formation permet aux employés de mieux comprendre les normes et les procédures de l’entreprise, ce qui peut améliorer la qualité de leur travail. Elle peut également aider les employés à mieux comprendre les valeurs de l’entreprise et à se sentir plus engagés envers celle-ci.

En résumé, il existe un lien étroit entre un véritable plan de formation pour les employés et le développement de la marque employeur. En offrant une formation de qualité à ses employés, une entreprise peut améliorer sa marque employeur, attirer les talents les plus qualifiés, renforcer sa culture d’entreprise et se démarquer de ses concurrents. Il est donc crucial pour les entreprises de mettre en place un plan de formation efficace pour développer leur marque employeur, fidéliser les talents déjà présents dans l’entreprise, et en attirer des nouveaux.

2023-01-22T21:15:26+01:0022 janvier 2023|Catégories : Formation, ETI, GE, PME, TPE|Mots-clés : |0 commentaire

L’e-learning va-t-il se développer dans le Métaverse ?

Vu comme un prélude à l’univers de Matrix, le métavers fait rêver autant qu’il effraie. Pour les plus aventuriers d’entre nous, il représente même le nouvel eldorado. Mais le metavers incarne-t-il réellement l’avenir de nos échanges ? Comment inclure le secteur de la formation dans ce nouveau milieu ?

Comprendre le metavers

Avant même de parler d’e-learning et d’opportunités, concentrons-nous sur le support. Le métavers est un espace virtuel utilisé dans les domaines de la recherche et de l’innovation, du travail ou des loisirs. Le metavers n’est pas un univers en soi, il est un support de création d’un nouveau monde que chaque développeur stylise à sa manière.

Puisque c’est l’acteur qui crée son univers, alors on peut tout imaginer : piloter une navette spatiale, tenir une réunion au fond de l’eau ou déjeuner sur une île déserte.

Lorsqu’il a un usage professionnel, le métavers se veut plus réaliste : il affiche les locaux de l’entreprise ou une salle de réunion. Chaque employé est représenté par un avatar relativement fidèle à ses traits.

Le métavers se veut immersif. Son design, tout comme son fonctionnement, nous plongent complètement dans un autre univers. Le métavers est aussi persistant, c’est-à-dire qu’il évolue même lorsque vous êtes déconnecté.

Cet espace n’appartient à personne, libre à chacun de construire son écosystème dans le métavers. Le metavers est libre et le metavers est économiquement intéressant. C’est pourquoi trois grandes entreprises développent des univers dans le métavers :

  • Meta (anciennement Facebook) avec Horizon World et Horizon Workroom pour les professionnels ;
  • Microsoft avec Microsoft Mesh ;
  • Epic Games avec le jeu Fortnite.

Le métavers est accessible à travers plusieurs technologies. En fonction de la plateforme à laquelle vous accédez, vous utiliserez votre ordinateur, votre smartphone ou votre casque de réalité virtuelle (RV). C’est surtout à travers ce dernier que le métavers prend tout son sens et devient parfaitement immersif. C’est pourquoi par exemple Meta développe un casque de RV accessible en parallèle de sa plateforme.

Le métavers a plusieurs objectifs (qui varient selon les acteurs) :

  • encourager l’interaction et la co-création grâce à son aspect immersif ;
  • s’entraîner sur des machines ou à réaliser des opérations (merci la Réalité Virtuelle) ;
  • créer, décorer, aménager de vraies salles de classe pour passer à la classe virtuelle 2.0.

En résumé, le metavers est un nouveau terrain de jeu entièrement personnalisable qui propose de plonger ses utilisateurs dans un nouveau monde. Puisque nous n’avons pas tous les ressources ou les capacités pour créer notre propre monde, certaines entreprises développent des univers clé en main qu’elles proposent gratuitement (mais vendent les accessoires connexes).

État des lieux de la formation dans le metavers

Certains acteurs s’emparent de cette technologie pour proposer de nouvelles expériences apprenantes. C’est par exemple le cas de Metavers Learning, un centre de formation anglais qui propose notamment de former les infirmières ou les charpentiers.

Metavers Learning met une partie de son metavers à disposition de tous les internautes.

Si vous êtes curieux du metavers, cliquez ici

En parallèle, Microsoft propose aux utilisateurs de la solution Teams d’entrer dans le metavers “Microsoft Mesh” à l’aide de la réalité virtuelle Microsoft HoloLens. Apprenants et formateurs interagissent via des avatars dans une salle comme s’ils y étaient.

Les plus jeunes ne sont pas oubliés. La start-up EdTech Twin Science and Robotics a pour ambition de mettre à profit des écoliers défavorisés ses formations des STEM (Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques) via un metavers. Affaire à suivre.

Le metavers révolutionne-t-il la formation ?

À ce jour, le metavers ne révolutionne pas nos interactions. Il en est de même pour la formation. Entre les contraintes techniques et les besoins d’évangélisation, il reste du chemin à parcourir.

Déjà, créer un metavers demande un travail colossal. Il faut s’entourer des bons métiers, concevoir un nouvel univers, anticiper les bugs et répondre aux demandes des internautes. Pour l’instant, le metavers est très compliqué à développer.

Ensuite, parce qu’un metavers ne remplit pleinement son rôle, être immersif, que s’il est visité par un casque de réalité virtuelle. Et qu’un casque représente un coût certain : 500€ en moyenne. À quoi il faut ajouter soit la création du metavers, soit l’abonnement pour y avoir accès, soit le matériel nécessaire. Sans oublier que le coût se multiplie par apprenant. Pour l’instant, le metavers reste une technologie d’élite.

Enfin parce qu’un nouveau terrain de jeu rime souvent avec de nouvelles règles du jeu. Encore ancrés dans nos habitudes, le cours magistral ou les présentations PowerPoint ne seraient d’aucune utilité dans le metavers. Avec l’adoption du metavers, il faudra revoir nos manières de transmettre et d’apprendre. Pour l’instant, le metavers ne correspond pas à nos pratiques.

Parce que la formation n’est pas le pendant académique de Second Life, le metavers reste une pratique technologique bien éloignée de nos usages. Très coûteux, assez approximatif dans l’approche pédagogique et avide de ressources, le metavers se conçoit comme une nouvelle proposition dans le champ de l’e-learning, sans encore parvenir à convaincre grand monde.

Source : Digiformag

2022-10-22T11:04:05+02:0022 octobre 2022|Catégories : Formation, ETI, GE, Metaverse, PME, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

La formation est un véritable enjeu stratégique pour les entreprises

Nombreuses sont les entreprises qui n’accordent plus assez de temps à la formation des salariés. Pourtant, il s’agit là d’une grande erreur. En effet, ce n’est que par la formation que les différents collaborateurs pourront renforcer leurs capacités à servir l’entreprise. Dans le même temps, l’entreprise gagne en croissance tout en fidélisant ses talents. Cet article présente les différents avantages de la formation entreprise, qu’il s’agisse d’une TPE ou d’une PME.

Le renforcement des compétences

Certaines entreprises pensent à tort qu’il est inutile de former le personnel déjà présent. Cette activité est généralement réservée aux nouvelles recrues. Pourtant, la formation des collaborateurs déjà en service est très importante pour plusieurs raisons. Former un salarié est une façon de lui apprendre à développer ses compétences, travailler efficacement et bien comprendre les tâches à effectuer. Il est d’autant plus primordial de le faire au début d’un nouveau projet afin de s’assurer de la réussite de ce dernier.

Donner accès aux collaborateurs à des formations de qualité, c’est viser l’excellence. Ces derniers seront en mesure d’atteindre la perfection dans leur travail en se mettant à jour par rapport aux nouvelles technologies et logiciels utilisés dans leur secteur d’activité. Pour y arriver, vous pouvez vous adresser à nous. Voici notre catalogue générique de nos formations.

La fidélisation des talents

L’évolution est le but de tous les professionnels. Pouvoir acquérir de nouvelles connaissances et postuler à de meilleurs postes sont de véritables motivations. Les employés recherchent donc une entreprise capable de leur fournir les outils nécessaires pour l’atteinte de leurs objectifs. Il est alors évident qu’une société qui met au cœur de sa stratégie de développement les formations professionnelles ne manquera pas d’attirer de nouveaux talents. Avec les meilleurs outils, ils pourront facilement évoluer et faire prospérer l’entreprise.

La fidélisation des talents à travers la formation ne se fait pas uniquement à l’externe. En effet, il est également possible de maintenir les équipes déjà en place et de les aider à progresser. Ces talents présents peuvent monter en grade et mettre leur connaissance au service de l’entreprise.

Le développement des connaissances

L’un des avantages de la formation, c’est l’acquisition de nouvelles connaissances. En effet, chaque secteur d’activité connaît une évolution. Il en va donc de l’intérêt de l’entreprise d’amener les collaborateurs à y accéder.

Le plus important à ce niveau reste la pratique. En effet, en plus de donner un accès aux nouvelles connaissances, il est intéressant de s’en servir quotidiennement au sein de l’entreprise.

L’amélioration de la compétitivité

Que ce soit une TPE ou une PME, il est nécessaire de grandir afin de titiller les plus grandes boites du même secteur d’activité. Pour y arriver, il faut avoir une longueur d’avance sur la concurrence. Cela passe notamment par une formation professionnelle. Grâce à ces dernières, les collaborateurs seront mieux outillés et constitueront ainsi une main-d’œuvre compétente et talentueuse. Difficile de ne pas battre la concurrence lorsqu’une entreprise dispose de collaborateurs hautement qualifiés.

L’amélioration du travail

Un collaborateur qui doit suivre une formation est plus enthousiaste à travailler. Lorsqu’il s’agit d’un groupe de personnes, le résultat est le même. En effet, la formation a un impact positif sur les groupes au sein d’une entreprise. Face à l’acquisition de nouvelles connaissances, les collaborateurs possèdent un mental à toute épreuve. Le moral est meilleur et le sentiment d’accomplir un meilleur travail est une grande satisfaction.

La valorisation de l’entreprise

S’il y a bien un point négatif à beaucoup d’entreprises, c’est qu’elles ne misent pas assez sur la formation des collaborateurs. Il n’est pas rare de voir ces derniers se plaindre à ce propos. Cela ne constitue pas une belle image pour la société. Seule la formation peut aider à renverser la tendance.

En effet, en suivant régulièrement des formations, les salariés pourront acquérir un grade d’expert dans leur secteur. Ainsi, ils attireront le regard d’autres collaborateurs. Ces derniers souhaiteront tous rejoindre l’entreprise afin de proposer leurs services et s’améliorer par la même occasion. Cela ne fait qu’accroître la notoriété de cette dernière.

De façon générale, il est facile de constater que la formation au sein d’une entreprise à plusieurs avantages. Elle est utile aussi bien pour les collaborateurs que pour l’entreprise. Si cette dernière gagne en notoriété et devient plus compétitive, les personnes qui y travaillent deviennent de véritables experts. Ce sont d’ailleurs les différents objectifs à atteindre conformément au droit du travail en France.

Source : cadre-dirigeant-magazine

2022-09-04T10:17:19+02:004 septembre 2022|Catégories : Formation, ETI, GE, PME, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

Les grands groupes choisissent de plus en plus l’alternance et sont en quête d’apprentis

Cette année encore, les principaux pourvoyeurs de contrats seront au rendez-vous. La course aux bons profils est lancée !

2022 sera à n’en pas douter un bon cru pour l’apprentissage dans les grandes entreprises, qui annoncent des volumes souvent supérieurs à ceux de l’an passé.

C’est le cas dans le secteur de l’énergie, avec pas moins de 6700 contrats attendus chez EDF. Un chiffre comparable à celui d’Engie, mais aussi ceux de la grande distribution avec un objectif de 8 000 alternants pour Carrefour et 5000 chez Leclerc.

La montée en puissance se poursuit également dans les banques et assurances, pourvoyeurs de longue date de missions en alternance. Ainsi, BNP Paribas vise cette année encore plus de 2000 contrats, la Société Générale 1500, Axa 1000, Groupama 700 et la MAIF plus de 300. Pour finir, le groupe La Poste devrait tenir son rang parmi les grands recruteurs français en dépassant les 4000 apprentis.

Challenge pour les entreprises

De tels volumes sont autant d’opportunités pour les étudiants, mais constituent aussi un grand défi pour des entreprises dont le développement en dépend. Exemple chez Inetum (anciennement GFI), spécialisé dans les services numériques aux entreprises, qui prévoit d’embaucher 3000 personnes en France, dont 500 en alternance. «Nous comptons pleinement sur les apprentis pour atteindre ces objectifs très ambitieux», assure Bruno Da Sola, directeur des ressources humaines groupe d’Inetum. 500 personnes qui seront réparties sur différents sites qui sont aussi de grandes villes étudiantes : Lille, Nantes, Toulouse, Lyon, Marseille et Saint-Ouen pour la région parisienne.

15%
des apprentis sont recrutés par une entreprise de 1000 salariés et plus.

ministère du Travail, de l’Emploi et de l’insertion, 2021

Malgré ces implantations favorables, attirer 500 bons profils n’a rien de simple: «Dans les métiers du numérique, nous vivons une course effrénée aux compétences. D’où la nécessité d’avoir une action forte à destination des jeunes», confie Bruno Da Sola, lui-même ancien apprenti et convaincu de l’efficacité du modèle. L’entreprise se rend donc dans les écoles et universités, participe à des chaires de recherche, se faisant connaître jusque dans les lycées et les collèges. «Notre objectif, cette fois-ci n’est pas de recruter, plutôt de changer l’image que les jeunes femmes ont du digital», précise le DRH d’Inetum. Pour mieux les faire venir dans quelques années.

Davantage d’évolution

Intégrer un grand groupe est le moyen de se voir proposer une véritable montée en responsabilités au fil des mois, voire même des années, comme l’illustre Lila Bouti: «J’ai commencé par un BTS Banque, car l’alternance était le seul moyen d’espérer obtenir un diplôme. Il était impossible pour moi de ne pas être rémunérée», relate-t-elle.

Elle intègre alors une agence BNP Paribas, à Paris, qui l’accompagnera encore… et encore… jusqu’à cette 5e année qu’elle effectue aujourd’hui à l’ESG Finance. «En BTS, j’étais chargée de clientèle. En licence, je touchais déjà à bien d’autres domaines. En master, j’ai évolué vers le métier de chargée d’affaires professionnelles, puis de chargée de patrimoine», retrace Lila Bouti. Elle bien décidée à rester dans son groupe une fois son bac +5 en poche.

Autres exemples de grands groupes recrutant en Alternance :

  • Schneider Electric accueillera 1000 alternants au global dans ses effectifs cette année. 650 postes en alternance seront proposés pour atteindre cet objectif.
  • Naval Group a pour but de recruter plus de 500 alternants dans toute la France en 2022.
  • SPIE France a prévu le recrutement d’environ 600 alternants
  • Kingfisher (Castorama et Brico Dépôt) a annoncé le recrutement de 750 alternants pour 2022
  • Le groupe Crédit Agricole Immobilier recherche environ 50 jeunes de la troisième année de licence au Master 2
  • Verisure (alarmes et télésurveillance) prévoit de recruter 200 alternants dans toute la France d’ici septembre (du BTS au Bac+5)

«Avoir l’assurance que vos fonctions pourront évoluer»

Julien Paltot
Témoignage de Julien Paltot – Étudiant ingénieur à CY Tech (CY Cergy Paris Université), analyste de données chez EDF

Pourquoi avoir choisi un grand groupe ?

Dans mon cas, il y a de réels avantages à faire mon apprentissage dans une grande entreprise. Mon école, CY Tech, a ouvert la possibilité d’effectuer une alternance de trois ans. Je me sentais prêt et me suis donc lancé. Mais trois années, ce n’est pas rien! Selon moi, travailler dans un grand groupe, c’est avoir l’assurance que vos fonctions pourront évoluer et que vous monterez en compétence au fil du temps. Je sais que chez EDF, je ne serai jamais bloqué.

Votre entreprise est habituée à intégrer des apprentis. Cela compte aussi ?

Cela fait une grande différence. Dès que vous arrivez, vous êtes accueilli par d’autres alternants, qui font tout pour vous mettre à l’aise. C’est aussi vrai pour mon tuteur, qui a accompagné tant d’étudiants avant moi et connaît bien nos besoins, nos contraintes et respecte notre rythme. D’ailleurs, moi aussi je me sens responsable des apprentis qui nous rejoignent. Quand je terminerai ces trois années, je serai quasiment le plus ancien de mon équipe!

Conseillez-vous l’alternance à tout le monde ?

Je la conseille énormément. Il m’est d’ailleurs arrivé de participer à des réunions pour l’expliquer aux plus jeunes. L’alternance vous permet d’étudier sans jamais perdre le lien avec la réalité. On apprend autant son métier, que les codes de la vie en entreprise. Ma seule mise en garde est qu’il ne faut pas vous forcer à faire de l’alternance si vous ne vous sentez pas prêt, cela doit rester un choix. Sinon, pour moi, c’est un grand oui !

Source : Leparisien

2022-05-03T10:22:31+02:003 mai 2022|Catégories : Formation, GE, PME|Mots-clés : , , |0 commentaire

La formation au service de la fidélisation des talents

L‘expression « grande démission » et est sur toutes les lèvres, alors que la crise du Covid-19 touche à sa fin. Face à une pénurie de compétences, les entreprises gagneraient à fidéliser, assure le professeur en management Jérôme Barthélemy.

En 2001, trois consultants du cabinet McKinsey ont publié un ouvrage intitulé « The War for Talent ». Leur thèse peut être résumée en une phrase : pour espérer battre ses concurrents, une entreprise doit parvenir à attirer et à fidéliser des « stars » en les payant beaucoup plus que les autres employés.

Malheureusement, la quasi-totalité des recherches scientifiques menées sur ce sujet a abouti à une conclusion diamétralement opposée à celle des consultants. Lorsqu’une activité demande un minimum de coopération entre les employés d’une même entreprise, les écarts de salaires ont tendance à réduire la performance de l’entreprise !

Bien que la thèse des consultants de McKinsey avait été invalidée, l’expression « guerre du talent » a connu un grand succès dans le monde de l’entreprise. On l’utilise actuellement pour décrire les difficultés des entreprises à attirer et à fidéliser les « talents ». Alors que la crise du Covid-19 touche à sa fin, la « guerre du talent » est sur toutes les lèvres.

Quatre leviers pour fidéliser

Après avoir gelé les recrutements, de nombreuses entreprises doivent à la fois étoffer leurs effectifs et dissuader leurs collaborateurs de rejoindre la concurrence. Comment attirer et fidéliser les talents ? Plusieurs leviers peuvent être actionnés :

  • La rémunération. Alors qu’une période d’inflation se profile, les entreprises seront sans doute contraintes d’augmenter les salaires ;
  • Les conditions de travail. De plus en plus de salariés souhaitent un mode de travail hybride qui alterne le présentiel et le distanciel ;
  • Le modèle de management . La plupart des salariés ont besoin d’autonomie. Le modèle « command and control » est totalement passé de mode ;
  • Le sens. Les salariés ont de plus en plus besoin de comprendre pourquoi ils travaillent.

Une étude menée, il y a quelques années, par Hamid Bouchikhi, un professeur de l’Essec Business School et deux collègues américains, a identifié un autre moyen de gagner la « guerre du talent ». Les chercheurs ont commencé par demander à plusieurs centaines de managers (travaillant dans des entreprises, des secteurs d’activité et des pays différents) s’ils avaient l’intention de quitter leur entreprise. Ils ont également mesuré leur niveau d’engagement.

Résultat contre-intuitif : accroitre l’employabilité fidélise

Après avoir pris en compte des éléments tels que la taille de l’entreprise, l’ancienneté et le niveau hiérarchique des managers, ils ont observé un phénomène surprenant : plus une entreprise leur donne les moyens d’accroître leur employabilité, plus ils sont engagés et moins ils sont susceptibles de la quitter.

Ce résultat est totalement contre-intuitif. Plus un salarié est « employable », plus il a logiquement d’opportunités de quitter son entreprise… et de rejoindre un concurrent !

Comme l’ont bien résumé les chercheurs : « Si vous voulez retenir vos talents, préparez-les à partir. » Pour retenir ses meilleurs « talents », il faut donc accroître leur employabilité. Et le meilleur moyen d’y parvenir est de les former tout au long de leur carrière. C’est le fameux concept du « lifelong learning » !

Source : Lesechos

2022-05-01T10:42:59+02:001 mai 2022|Catégories : Formation, Management, RH|Mots-clés : , , |0 commentaire

Les entreprises doivent faire appel à la formation afin qu’elles puissent se développer

Le monde a connu au cours des dernières années des mutations profondes. La crise sanitaire a imposé de nouvelles manières de travailler, et les enjeux sociétaux entraînent des adaptations importantes. Pour y répondre, les entreprises doivent s’adapter à cet environnement, et pour ce faire la formation est devenue indispensable.

La crise sanitaire a bouleversé les entreprises. Cela s’est notamment vu à travers la généralisation du télétravail. Le management a ainsi dû s’adapter à ces contraintes, car le management à distance est bien évidemment différent du management traditionnel. Pour prendre en compte ces changements, les cadres et dirigeants d’entreprises ont dû se former à de nouvelles pratiques, tenant compte tant des contraintes techniques et conjoncturelles que de mutations plus profondes.

La crise sanitaire a en effet aussi été un révélateur de changements plus profonds, notamment dans le rapport au travail, et dans l’intégration à l’entreprise d’enjeux sociétaux, tels que l’écologie, ou l’égalité hommes-femmes. Ces évolutions ne sont pas apparues avec la pandémie, mais elle aura sans doute accéléré des processus déjà existants.

La formation continue, solution pour s’adapter à un nouvel environnement

Les différents acteurs que nous avons contactés sont unanimes : la prise en compte d’un environnement en constante mutation est certes une gageure pour les entreprises, mais c’est une obligation. La management traditionnel, vertical, n’est plus en adéquation avec le monde moderne. Pour manager les équipes, il convient aujourd’hui d’apprendre à les fédérer, et surtout de se souvenir qu’il s’agit avant tout de personnes.

L’humain est ainsi revenu au centre de l’entreprise, et la gestion des individus ne s’improvise pas. De plus, si cet aspect de la vie des entreprises était jusqu’à présent l’apanage des services RH, ce n’est plus le cas, les opérationnels doivent également être au fait de ces évolutions. Pour y faire face, la formation est devenue une obligation. Cela peut passer par un coaching, mais aussi par l’offre de formation continue proposée par plusieurs écoles et universités.

La formation s’est adaptée aux évolutions actuelles

Les grandes écoles et les universités proposent aux cadres et dirigeants d’entreprises une large offre de formation continue. Ces formations se déroulent en suivant un format adapté aux contraintes des professionnels, et ont été pensées de manière à répondre à leurs attentes concrètes. Si des cours magistraux y ont toujours leur place, notamment pour l’enseignement de savoirs fondamentaux dans des domaines techniques, ces formations mises sur un enseignement pratique, adapté aux attentes des apprenants. C’est dans cette optique que les formations sont dispensées par un corps professoral varié, dans lequel on retrouve autant de profils académiques qu’issus du monde de l’entreprise.

Mais surtout, les écoles ont su prendre en compte les nombreuses transformations du monde actuel. Elles ont adapté leurs enseignements, à travers une offre étoffée en distanciel indispensable aujourd’hui, mais aussi sur le fond. Si les savoirs fondamentaux restent essentiels, comme le rappelle justement le directeur de l’IAE Paris Sorbonne Business School Éric Lamarque, ils doivent être complétés par une nouvelle approche des dimensions humaines et sociétales de l’entreprise. La formation est là pour répondre à ces problématiques qui ne sont plus émergentes, mais bien présentes.

Intégrer le facteur humain

Antoine Riboud, l’ancien PDG de Danone aimait à dire qu’une entreprise avançait avec et par les gens. Cela se vérifie de plus en plus, et notamment avec l’arrivée sur le marché du travail de nouvelles générations, qui ont une approche différente de leur rapport au travail et à l’entreprise.

Il devient dès lors impératif pour les managers de se former pour pouvoir diriger autrement, d’intégrer à leurs managements de nouvelles manières de voir, de penser. C’est une évidence dans la sphère des RH, mais cela se généralise à tous les niveaux de l’entreprise. La formation qui était peut-être jusqu’alors perçue comme optionnelle s’impose comme incontournable.

La formation, pour le développement des carrières comme des entreprises

Il n’est pas anodin que le gouvernement actuel ait placé la formation continue au cœur de ses considérations sociales. Dans un univers volatil, mouvant et en perpétuelle évolution, la formation s’impose pour les cadres et dirigeants comme indispensable, tant pour leurs fonctions au quotidien que pour le développement de leurs entreprises. La prise en compte de nouveaux enjeux est nécessaire pour attirer de nouveaux talents dans les entreprises, dans un contexte de concurrence accrue pour l’emploi de certains profils. De même, dans le cadre de leur évolution de carrière, les managers devront faire face à une demande accrue, aussi bien en termes de compétences professionnelles, ou hardskills, que de savoir-être et de manière d’appréhender leurs interlocuteurs, ou softskills.

Et si la formation initiale pour les hardskills et le coaching pour les softskills sont bien entendu des solutions, ils ne sont que des éléments partiels. Une réflexion complète sur les évolutions de carrière d’un manager doit aujourd’hui prendre en considération ce que peut lui apporter une formation continue bien choisie.

Source : Entreprendre

2022-04-06T10:35:37+02:006 avril 2022|Catégories : Formation, ETI, GE, PME, TPE|Mots-clés : |0 commentaire

Post crise sanitaire : des étudiants préoccupés mais motivés

L’enquête HappyatSchool®, réalisée par ChooseMyCompany, révèle que 7 étudiants sur 10 sont satisfaits de leur institution. Elle souligne aussi que la crise sanitaire oblige encore les écoles à réinventer la qualité du contenu pédagogique et l’accompagnement.

Etudiants
Terminé les cours magistraux et théoriques ! Que veulent les étudiants ? Des contenus agiles, des méthodes pédagogiques revisitées et des missions professionnelles en cohérence avec les mutations sociétales. L’enquête HappyIndex® AtSchool, réalisée par ChooseMyCompany, évalue la qualité de l’expérience étudiante et montre que 71 % des étudiants s’estiment comblés par leurs écoles. Un chiffre en recul de 7,7 points par rapport aux années précédentes. Les raisons ? Certains éléments n’ont pas retrouvé leurs couleurs du “monde d’avant”, comme la qualité de la vie étudiante : 62 % seulement des jeunes en sont satisfaits, soit 15 points de moins que l’année dernière. « Maintenant que le rythme revient à la normale, 64,7 % se disent contents des cours contre 75 % en 2020 lors du tout distanciel. Les étudiants le disent haut et fort : plus l’enseignement devient digital, plus il faut de l’humain », commente Celica Thellier, cofondatrice de ChooseMyCompany. Les jeunes recherchent avant tout une vie de campus, des moments de cohésion et des échanges actifs et individuels avec les professeurs ou l’administration.

De l’humain et du sens

Miroirs d’une génération en quête de sens, les résultats de l’enquête reflètent également les préoccupations des étudiants quant à l’impact environnemental. Sept étudiants sur dix se disent satisfaits de l’intégration des questions environnementales, sociales et de gouvernance au sein des établissements.
« Les questions de justice sociale et de protection de la planète constituent désormais des facteurs de motivation essentiels sur les campus », analyse Celica Thellier. Ce sont les écoles de commerce et d’ingénieurs qui incluent le plus les thèmes RSE, inclusion, respect de l’environnement et leur représentation dans le contenu des cours.

Le sujet des relations avec les entreprises (la qualité des stages et de l’apprentissage) semble lui aussi en reconstruction. « La note a baissé de 10 points par rapport à 2019 » rapporte Celica Thellier. Dans l’enquête, les écoles de commerce et d’ingénieurs sont une nouvelle fois reconnues pour leur excellence. Elles donnent confiance en l’avenir, par leur capacité à mettre en relation les parties prenantes de leur écosystème (entreprises, partenaires académiques, associations) et répondent à l’attente d’opportunités professionnelles dans des entreprises à impact positif. Les universités et les centres de formation des apprentis (CFA) semblent plus à la peine.

La génération 2026 optimiste

L’enquête montre enfin que le regard sur l’avenir varie en fonction de l’année d’obtention du diplôme. Ceux qui entrent sur le marché de l’emploi cette année et l’année prochaine se sentent moins préparés à construire un monde meilleur (respectivement 67,2 % et 70,9 % pour les diplômés de 2022 et 2023) ; le contexte post-covid et l’incertitude éco­nomique renforcent leurs attentes de changements sur leurs campus et dans les entreprises. Les futurs diplômés de 2026 sont, quant à eux, 88,5 % à dire que leur école les prépare à avoir un impact positif sur le monde : une note prometteuse pour ces écoles qui forment la prochaine génération de salariés, entrepreneurs, artisans et leaders !

Méthodologie de l’étude : Retrouvez les 5 classements des écoles préférées des étudiants au fil des pages de ce dossier spécial !

ChooseMyCompany, entreprise experte de l’analyse de la relation au travail pour toutes les parties prenantes (salariés, étudiants, candidats, clients et fournisseurs) a classé les écoles de commerce, d’ingénieurs, les écoles spécialisées, les centres de formation des apprentis (CFA) et les universités. 126 écoles ont été accréditées cette année.

Pour établir le classement 2022 HappyIndex®AtSchool, près de 44 000 étudiants issus de 860 écoles et campus ont été interrogés. Le questionnaire a été adressé par mail aux élèves ayant au moins six mois d’ancienneté, entre le 1er septembre 2021 et le 28 février 2022.

Cinq thématiques ont été analysées : qualité de l’environnement d’apprentissage, enseignement pédagogique, vie étudiante, confiance en l’avenir et relation aux entreprises. « Le questionnaire est passé de 15 à 20 questions. Nous avons renforcé toute la dimension “Exemplarité et RSE ” et interrogé les étudiants sur les comportements de leur école face à l’inclusion et l’intégration des sujets environnementaux aux enseignements », commente Celica Thellier, cofondatrice de ChooseMyCompany.

Pour décrocher le label HappyIndex®AtSchool, les établissements doivent obtenir une note globale de 3,5/5 sur la moyenne des 20 questions, un taux de recommandation de 70 % de la part des étudiants et un taux de participation de 30 % des étudiants.

Source : Lesechos

2022-04-05T00:56:30+02:005 avril 2022|Catégories : Formation|Mots-clés : , , , |0 commentaire
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