Quelle place occupent les réseaux sociaux dans le marketing aujourd’hui ?

Les techniques marketing ont toujours été le reflet de leur époque. Comme le précise le site LesJeudis.com, «le marketing se définit par l’ensemble des actions et mesures ayant pour objet d’analyser et d’influencer les comportements et besoins des consommateurs.» Adaptables, elles évoluent constamment en fonction des besoins de la société, des pratiques individuelles, mais également des grandes avancées technologiques. Hier, le marketing puisait largement dans les bienfaits du print, de la radio ou de la télé. Aujourd’hui, ces pratiques paraissent quasi désuètes, à la limite de l’anachronisme. L’heure est au marketing numérique et à l’exploitation du potentiel des réseaux sociaux.

Le marketing numérique, une tendance en vogue

En 2018, il devient difficile de trouver une entreprise d’envergure ne misant pas sur le digital, qu’il soit utilisé pour la valorisation de la marque, la vente d’un produit ou d’un service ou même lors d’une stratégie de communication corporate. Le potentiel d‘acquisition gigantesque d’internet explique en grande partie cette évolution majeure des techniques marketing.

Il faut dire que le développement colossal rencontré par les réseaux sociaux ces dernières années avait de quoi mettre la puce à l’oreille des communicants. Snapchat, Facebook, Instagram LinkedIn, Twitter, la liste pourrait ainsi continuer à l’infini. D’abord considérés comme de simples activités ludiques, ils se sont progressivement transformés en de véritables moyens d’acquisition du savoir pour les particuliers. Intuitifs et faciles d’accès, ils ne demandent aucun effort et offrent une réactivité sans égal.

La révolution Twitter : un outil de recrutement

Sur internet, 4 canaux de communications concentrent près de 98% des conversations et des partages d’articles : Facebook, Google, les sites d’actualités et Twitter. Dans le domaine du marketing digital, c’est néanmoins ce dernier auquel revient la palme de l’outil le plus efficace. Selon des études récentes, Twitter concentrerait en effet près de 91% des mentions. C’est donc vers ce réseau social que les grandes entreprises se tournent aujourd’hui massivement. L’utilisation de Twitter par certains chefs d’État symbolise en outre parfaitement l’importance prise par le site dans la culture populaire.

Marketing digital : se rapprocher des clients

Il était un temps ou la popularité d’une marque dépendait simplement de la qualité des biens ou services proposés. Aujourd’hui, la satisfaction du client et son attachement à l’entreprise jouent un rôle fondamental, d’où l’importance prise par les réseaux sociaux, véritables gage de rapprochement entre consommateurs et professionnels. C’est un aspect qu’on ne retrouve pas toujours sur les autres supports de marketing et de communication.

La mise en place d’une stratégie de communication digitale via les réseaux sociaux, beaucoup moins couteuse, permet en outre d’optimiser ses coûts et de créer un retour sur investissement particulièrement intéressant.

Pour qu’une stratégie marketing digitale soit efficace, il s’agira de repenser son organisation pour intégrer ces nouvelles compétences, la seule solution possible pour s’adapter aux nouveaux usages et répondre aux enjeux de la transformation numérique.

Source : siecledigital.fr

2018-07-05T15:37:37+02:005 juillet 2018|Catégories : Communication, Digital, ETI, GE, Marketing, PME, Réseaux sociaux, TPE|Mots-clés : , , , |0 commentaire

Comment optimiser son advocacy marketing ?

Engager ses clients pour en conquérir de nouveaux. Facile à énoncer, le principe de l’advocacy marketing n’est pour autant pas facile à susciter. Le magazine Marketing s’est penché sur le sujet lors d’une table ronde, organisée le 24 avril, et réunissant ceux qui s’en chargent, au quotidien.

Wow ! C’est souvent ce que suscite le WOMM quand on parle de son retour sur investissement. Et pour cause, selon une étude menée par Nielsen et l’ESCP Europe pour TRND, le ROI moyen du Word of Mouth Marketing, anglicisme pour bouche à oreille, est de 3,93 €. Un chiffre corroboré par l’association mondiale du WOMM qui estime que plus de la moitié des ventes serait impactée par ce type de recommandation. Ancestrale, cette capacité de prescription des consommateurs les uns avec les autres a pris une nouvelle vigueur sous l’ère numérique. « Le bouche-à-oreille est la manière la plus convaincante de promouvoir une marque et de séduire de nouveaux consommateurs », affirme Margaux Dauce, Brand Content Manager chez Michel et Augustin. Créée en 2004 (Danone Manifesto Ventures a pris part au capital en 2016), la marque a, selon sa baseline, des « trublions du goût aux fourneaux, à la plume et aux commandes ». Pas étonnant donc que sa stratégie d’influence diffère quelque peu des pratiques généralement consacrées. « Nous n’avons recours à aucune solution d’automatisation, nous n’avons pas d’équipe marketing à proprement parler, et nous n’aimons pas solliciter les gens pour qu’ils parlent de nous ! On préfère raconter, partager, faire vivre notre aventure avec tous les gourmands et curieux qui nous suivent et en faire des ambassadeurs de marque, qui ont envie de parler de nous spontanément », poursuit-elle.

Trouver des relais

Quelle que soit la méthode, l’enjeu de l’advocacy marketing demeure identique : conquérir de nouveaux clients en s’appuyant sur des ambassadeurs – voire des « co-marketeurs », soit une extension engagée d’un service marketing. Ce nouveau phénomène lancé par TRND replace les consommateurs au cœur des réflexions stratégiques. Mais comment identifier les relais les plus influents ? « Il y a les micro-influenceurs qui permettent à une jeune entreprise de gagner rapidement en visibilité, répond Hadrien Louyot, Digital Brand Manager chez Izipizi (ex See Concept). L’autre atout, c’est lorsque des personnalités comme Inès de la Fressange ou Chiara Ferragni qui partagent nos valeurs communiquent spontanément sur nos produits. Et bien sûr, le réseau de distribution n’est pas anodin. Être présent dans des concept-stores pointus comme Colette, Merci ou le MoMA à New-York nous offrent une visibilité mondiale, tout en étant vu par des consommateurs à la capacité de prescription très élevée. » Idem du côté de Chez Chic des plantes, spécialiste d’infusions bio et Made in France, qui mise sur le BtoBtoC. « Les clients reviennent sur notre site ou dans nos points de distribution premium après avoir découvert les produits dans un institut, un restaurant ou une chambre d’hôtel », explique Laura Guillemin, la cofondatrice. Et lorsque ce n’est pas spontanée, ne pas hésiter à provoquer. Pour créer du buzz et générer du contenu positif, chez PagesJaunes/Solocal Group, a été déployée une équipe composée d’une centaine de collaborateurs ambassadeurs, qui partagent et interagissent avec les publications que nous faisons sur Solocal et ses filiales (PagesJaunes, Mappy…), afin d’en « démultiplier la visibilité et l’impact » expose Daniel Lemin, responsable communication digitale.

Être instragrammable

Une fois le contenu crée, encore faut-il le diffuser. Et à ce niveau, c’est Instagram qui est la plateforme préférée la plus performante. « Le contenu doit être conçu notamment dans cet objectif », avertit Matthieu Escande, cofondateur du Chocolat des Français qui mise sur des packagings singuliers, travaillés et conçus, régulièrement, par des artistes. La marque qui a, en 2017, écoulée 450 000 tablettes, s’est même associée à Instagram pour une collection capsule imaginée par quatre illustratrices autour de « la bienveillante du corps des femmes ». Une édition limitée vendue en exclusivité sur l’e-shop et « sharable » via le hashtag #croquonslesclichés. Même stratégie chez Chic des plantes, qui entend réinventer le secteur des infusions. « Nous avons fait le choix de la transparence pour mettre en avant nos mélanges de plantes. C’est très photogénique et donc un levier intéressant pour séduire de nouveaux distributeurs ».

Penser à la viralité des contenus

Pour encourager la production et le partage de contenu dédié, la marque doit donc penser à la viralité de ses produits ou services dès leur conception. « Pour créer un lien d’appartenance avec la marque, une vidéo mettant en scène la conception et/ou la production du produit se révèle particulièrement efficace », témoigne Robert Acouri. L’autre astuce, c’est bien sûr de collaborer avec des personnalités influentes. « Nous nous associons en amont avec des designers influents dans leur métier mais aussi leurs réseaux. Pour le coup on est sur une définition littérale de la « co-conception », poursuit le chef d’entreprise. Quant à Margaux Dauce, elle préfère mettre l’accent sur « la cohérence globale des contenus ». « Avec les trublions du gout, on a créé une tribu et une histoire autour d’une marque, ou plutôt d’une aventure, sympa, authentique, décalée. Nos contenus doivent reprendre ses codes », insiste-t-elle. Chez TRND, c’est l’expérience qui prime ! » La viralité passe par la recommandation – physique ou virtuelle – et pour convaincre efficacement ses pairs, il faut avoir pu s’approprier le produit et en découvrir les bénéfices soi-même  » explique Delphine Benedic, spécialiste du marketing collaboratif.

Développer la cocréation

Parmi les leviers efficaces d’Advocacy marketing figure la co-création. Eh oui, l’innovation n’est plus réservée à la seule R&D. Désormais, elle se partage. « Constamment à l’affût de bonnes pratiques pour être toujours plus proche du client, nous sommes investis dans la cocréation avec nos clients à travers des ateliers. De ces derniers est née une gamme bébé pensée et créée avec des mamans », se félicite Axelle Marot, chargée des relations influenceurs chez Gémo (groupe Eram). Parallèlement, nous avons également coconstruit une collection avec l’influenceuse grande taille Lalaa Misaki. Cette collaboration a permis de répondre à des attentes formulées par sa communauté sur des problématiques produit ». Autre exemple : Michel & Augustin invite régulièrement ses clients dans son siège social (baptisé la bananeraie) pour une visite de l’entreprise des « trublions du goût », et un échange avec les équipes autour du choix d’un nom de produit ou d’une recette. Un phénomène qui n’est pas le seul apanage du BtoC. Tel est le cas du groupe Cider, spécialisé dans l’aménagement et l’ameublement de sièges sociaux. « Via les réseaux sociaux, nous demandons l’avis des futurs utilisateurs sur l’aspect ergonomique, esthétique ou environnemental de nos produits », répond Robert Acouri, le fondateur. Du coté de PagesJaunes/Solocal Group, on active aussi des communautés en ligne pour valider des concepts. « Nous avons mis en place un espace Lab pour que nos utilisateurs testent des concepts (chatbot) ou de nouvelles fonctionnalités et surtout nous donnent leur avis », précise Daniel Lemin. Impossible donc, aujourd’hui, de négliger l’avis des consommateurs. « Les marques ont compris qu’elles devaient impliquer le client tout au long du cycle de vie de leur produit ou service, et ce, dès la phase de développement », souligne Delphine Benedic, directrice marketing chez TRND.

Mesurer l’influence

En influence digitale, comme pour toute campagne marketing, pouvoir mesurer les résultats constitue un enjeu crucial. « On ne peut pas tout mesurer en raison du Dark Social type Whatsapp et Facebook Messenger, constate Delphine Benedic. Cependant, les contenus générés par les consommateurs (UGC), ainsi que l’engagement et le reach associés sont de bons indicateurs d’impact d’une activation d’influenceurs ». Pour vérifier l’engagement de leurs clients, les marques peuvent par exemple suivre la popularité de leurs hashtags, les visites sur leur site ou dans leurs points de vente selon la cible de la campagne. D’après nos experts, YouTube semble le réseau le plus facile à tracker. « On avait organisé un concours sur nos réseaux sociaux afin de trouver une ambassadrice Youtube pour la marque parmi nos communautés, détaille Axelle Marot. On pensait avoir du mal à trouver. On a finalement comptabilisé 5000 participantes ! ». Sloggi (Groupe Triumph International) privilégie également ce support. « Nous utilisons YouTube depuis le lancement de notre ligne sloggi Wow Comfort l’année dernière, avec un focus également cette année avec la ligne Zero Feel », ajoute Amandine Viroux, Digital and PR Manager chez sloggi France. « Dans le cadre d’une campagne d’influence, YouTube permet notamment de toucher une cible plus jeune et d’accroitre la notoriété d’une marque ».

Gérer les avis

Qu’ils soient positifs ou négatifs, les avis des clients doivent tous, sans exception, être traités. « Dans tous les cas, il faut répondre vite, poliment, de manière simple et personnalisée », complète Laura Guillemin. Chez Michel et Augustin, c’est la « boulangère de quartier », qui gère la relation client. « Elle répond à chaque demande de manière personnelle et avec empathie, en ayant pris le temps de lire les messages en intégralité », détaille Margaux Dauce. « On peut aussi répondre en vidéo ou par des messages vocaux, sur Snapchat et Facebook ». Robert Acouri va mettre en place un chat spécifique sur son nouveau site e-commerce dédié aux petites structures. Matthieu Escande (Chocolat des Français) est aussi attentif. « Lorsqu’un client n’est pas satisfait, on l’appelle et on essaye de comprendre ce qui lui a déplu et on lui propose d’essayer une autre recette. Très souvent, les clients mécontents deviennent à leur tour des ambassadeurs de la marque ». Pour Delphine Benedic, les avis négatifs sont même nécessaires : « Ils apportent une certaine crédibilité, authenticité à la mécanique de dépôt d’avis et sont également sources de feedbacks. Au sein des communautés TRND, on prône des avis constructifs afin de pouvoir améliorer l’offre concernée. » Dans certains cas, ce sont les clients eux-mêmes qui peuvent répondre. « La réponse a beaucoup plus de poids lorsque ce sont nos propres clients qui répondent aux questions postées sur nos réseaux sociaux », conclut Axelle Marot (Gémo). Dans ce cas, même les commentaires négatifs deviennent des échanges positifs !

Source : E-marketing.fr

2018-07-02T18:38:52+02:002 juillet 2018|Catégories : Communication, Digital, ETI, GE, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , , |0 commentaire

Bpifrance incite PME et ETI à travailler leur marque employeur

La Banque publique d’investissement publie un guide pratique pour aider les PME et ETI à élaborer leur marque employeur. Un véritable enjeu pour pallier les difficultés de recrutement et le turnover.

Non, la marque employeur n’est pas réservée aux seuls grands groupes. C’est tout le sens du guide pratique éponyme, à destination des PME et ETI que vient d’éditer Bpifrance Le Lab. Cet ouvrage a été motivé par les résultats de l’étude « Attirer les talents dans les PME-ETI » diffusée en janvier dernier par le laboratoire d’idées de la banque publique. Il en ressortait que 57% de ces entreprises manquaient de talents pour se développer, et 83% éprouvaient des difficultés à fidéliser leurs salariés. « Dans les structures de moins de 50 salariés, les dirigeants ont du mal à croire que la marque employeur puisse aussi s’appliquer à leur entreprise. Il y a donc un vrai travail de conviction à faire sur le sujet. L’aborder par le biais de leurs difficultés à recruter est une des façons de les y sensibiliser » indique Élise Tissier directrice du Lab.

Articulé autour d’une méthode développée en partenariat avec Agnès Duroni, experte en marque employeur, cet ouvrage permet, à tout chef d’entreprise de dresser un rapide d’état des lieux de sa situation et de cerner en quoi l’élaboration d’une marque employeur peut être bénéfique à son entreprise. Outre les problèmes d’embauche, la marque employeur répond à la quête de sens qui n’est plus seulement circonscrite à la génération Y, mais s’étend aussi à l’ensemble des collaborateurs. « Une prime de fin d’année ne suffit pas à une motivation pérenne du salarié tout au long de l’année. D’autres ressorts sont nécessaires pour lui donner envie de s’engager pour l’entreprise. Il faut raconter une histoire, mais avec des messages sincères, et créer un collectif en interne. » poursuit la jeune-femme. Pour autant, et c’est bien logique, les choses ne pourront se faire que dans un climat social apaisé.

Transformation des métiers

Dans un monde où les évolutions technologiques sont incessantes et impactent tous types d’activité, la marque employeur permet également d’appréhender la question de la transformation des métiers et des compétences et de s’approprier de nouveaux modes de communication. C’est donc l’occasion pour un dirigeant de travailler tout à la fois son identité et son image employeur.

Les étapes de la démarche sont définies point par point et cinq fiches pratiques résument les principales mesures à mettre en œuvre. La désignation d’ambassadeurs de la marque employeur est l’une d’entre elles. « C’est une personne qui représente l’entreprise, tant en interne qu’en externe et qui est porteuse d’une parole positive et va susciter d’avantage d’adhésion, que si celle-ci émanait d’un DRH. En étant prescripteur, l’ambassadeur qui peut intervenir au sein des écoles, va faciliter le recrutement. Selon la taille de l’entreprise, il est important qu’il y en ait plusieurs, notamment dans les équipes terrains qui souvent, se sentent loin du pouvoir de décision » souligne Élise Tissier. Le rôle d’un ambassadeur peut aussi se décliner sur les réseaux sociaux en racontant ses missions avec ses mots et non avec ceux de la direction de la communication. Si les PME ont bien compris depuis un an l’importance des réseaux sociaux, la mise en œuvre reste toutefois complexe pour nombre d’entre elles.

Source : Lefigaro.fr

2018-06-28T17:30:03+02:0028 juin 2018|Catégories : Communication, Digital, ETI, GE, Management, PME, Recrutement, TPE|Mots-clés : , , , |0 commentaire

Quels intérêts du marketing papier à l’ère du numérique ?

Embarqué dans l’aventure numérique, notre mode de vie actuel connaît un bouleversement certain. En termes de marketing, le digital offre des possibilités immenses et encore inimaginables il y a peu. Mais le marketing papier est-il poussé vers la sortie pour autant ?

Les avantages du marketing papier

Le marketing direct, dont l’outil principal est le mailing, c’est-à-dire le courrier papier adressé, possède un certain nombre d’avantages indéniables. Tout d’abord, le papier offre un contact physique avec le client, qui perçoit l’offre commerciale avec ses sens, vue, toucher, et même odorat. Trivial, sans doute, mais très important. Une étude de Seprem Etudes et Conseil pour le Syndicat de la presse sociale indique d’ailleurs que le papier est largement préféré à l’écran en ce qui concerne lecture approfondie et conservation de l’information.
De plus, submergé d’e-mails, le prospect client a aujourd’hui une meilleure perception du courrier papier, qui d’une certaine manière met en valeur le destinataire. Le papier crée également un lien plus fort entre lui et la marque.
Le marketing papier utilise donc un support physique non éphémère, qui prolonge l’existence de la communication, et qui autorise en outre une convergence avec le web, en proposant par exemple un coupon à utiliser en ligne ou un QR code pour pousser l’utilisateur vers internet. Même Amazon, géant du e-commerce en ligne, se met à diffuser des catalogues dans les boîtes à lettres, c’est dire.

Les avantages du marketing digital

Notre monde est désormais hyper connecté, ultra rapide, et nous sommes environnés de réseaux sociaux numériques. L’information en ligne est instantanée et le marketing digital a les moyens de toucher aisément un nombre phénoménal de prospects, une cible très large ou au contraire extrêmement précise. Les données numériques permettent de récolter un maximum d’informations et de mesurer à peu près tout. Ce suivi des performances est une bénédiction pour affiner les campagnes et relancer les clients. L’interactivité offerte permet aussi de diffuser les informations sur plusieurs niveaux et de capter aisément l’attention des visiteurs. L’étude citée précédemment révèle que l’écran est nettement préféré au papier en ce qui concerne le partage de l’information avec son entourage ou pour trouver rapidement une réponse à une question précise.

L’union fait la force

Aucun nouveau média n’a jusqu’à présent enterré un média précédent, et le digital n’enterrera pas le papier. Au contraire, après la déferlante numérique, il semble bien qu’un mariage entre les deux formes de marketing soit aujourd’hui mis en œuvre. Une double utilisation offre une synergie puissante pour toucher le maximum de prospects et clients, qui ont tous des goûts et des habitudes différentes. C’est bien connu, un client multicanal a définitivement plus de valeur.

Source : Siecledigital.fr

2018-06-11T11:30:18+02:0011 juin 2018|Catégories : Communication, Digital, ETI, GE, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , , |0 commentaire

Les réseaux sociaux  sont de véritables couteaux suisses à double tranchant pour les entreprises

Arme au service du consommateur, il est aussi un redoutable manipulateur d’opinion.

Le 9 avril 2017, David Dao, un passager d’United Airlines, se voit arraché de son siège, hurlant et traîné par terre par des policiers tel un délinquant pris en flagrant délit. C’est ainsi que la compagnie aérienne libérait dans un de ses avions surbookés quatre places pour des membres d’équipage. Le médecin chinois de 69 ans en ressort le visage en sang. La scène d’une violence inouïe, filmée par un passager, fait le tour des réseaux sociaux, avant d’être reprise par toutes les grandes chaînes de télé.

Depuis, chaque incident est filmé et balancé sur Facebook, Instagram, Twitter, etc., contraignant les dirigeants à venir s’excuser. Les compagnies aériennes sont maintenant sous surveillance. Et elles ne sont pas les seules. « Désormais toutes les crises se diffusent d’abord par les réseaux sociaux », résume Véronique Reille Soult, présidente de Dentsu Consulting. Car toute personne présente et armée d’un smartphone peut se transformer en activiste.

Il n’y a plus d’incident grave qui se produise dans une foule, plus de réflexion décalée émise au sein d’une assemblée, qui ne finissent par être portés à la connaissance de leurs parties prenantes, salariés, clients, fournisseurs, concurrents, actionnaires, citoyens, politiques, etc. « Un client mécontent doit désormais être traité dans les deux heures, sinon il peut détruire la réputation de l’entreprise à travers les réseaux sociaux », dit Olivier Midière, ambassadeur du numérique du Medef. Ils ont clairement contribué à une forte amélioration de la réactivité du service client. »

« Facebook avale toutes les données sur les entreprises, des sociétés de conseil les croisent et vendent les informations stratégiques sur les entreprises à leurs concurrents »

Il suffit qu’une personne mentionne son employeur sur son profil pour qu’elle se voie interpellée par ses « amis » si son patron est publiquement montré du doigt. « Les entreprises mises en cause ne peuvent plus donner des explications hasardeuses à leurs salariés, elles sont obligées de les traiter en adulte, et de faire appel à leur intelligence, explique Véronique Reille Soult. Cela devient compliqué de mentir ou de seulement maquiller la réalité sans être pris en flagrant délit. » Pour Olivier Midière, « on ne peut plus adopter une communication ciblée par public visé, entre les salariés, clients ou fournisseurs, car tous ont accès à tous les messages diffusés par l’entreprise ».

Pour leur recrutement aussi, les réseaux sociaux ont singulièrement changé la donne, remarque Olivier Midière, « en élargissant les viviers de recrutement, ce qui leur a permis de diversifier leurs profils. Et de mieux connaître leurs recrues ». « Ces réseaux sociaux les obligent à écouter ce qui se dit dans l’entreprise pour régler rapidement les problèmes éventuels », précise Véronique Reille Soult. Car, désormais, tout se sait : il suffit de plusieurs commentaires sur Glassdoor (site qui permet aux employés, actuels ou anciens, d’évaluer leur environnement de travail) pointant promotions et augmentations de salaires au compte-gouttes, ou seulement une « mauvaise ambiance », pour que les entreprises commencent à avoir du mal à recruter les meilleurs.

Miroir du comportement

Quant à la protection des informations sensibles, elle est plus difficile à assurer quand tout circule entre les différentes parties prenantes. « Facebook avale toutes les données sur les entreprises, des sociétés de conseil les croisent et vendent les informations stratégiques sur les entreprises à leurs concurrents », ajoute Olivier Midière. Les réseaux sociaux créent ainsi de nouveaux risques pour l’entreprise. Mais ils sont aussi de puissants instruments d’observation. Carrefour les utilise comme un miroir du comportement de ses clients pour étudier les tendances de consommation, et développer des offres qui répondent aux exigences de traçabilité et de sécurité alimentaire.

Quant à la Société générale (SG), elle traque tout ce qui se dit sur l’entreprise dans le monde entier 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. « Ça a révolutionné notre capacité à percevoir les signaux faibles et à gérer les crises avec les clients comme avec les collaborateurs », dit Caroline Guillaumin, directrice de la communication et des ressources humaines chez SG.

Ensuite, c’est pour enrichir leur image et créer de l’empathie en générant des communautés affinitaires. SG a ainsi développé sur Twitter des groupes autour du rugby (@Paramourdurugby, 22.000 followers), de la musique classique (@Mecenatmusical) et de l’art contemporain (@collection_SG). Mais aussi pour ses clients entrepreneurs (@SGEntrepreneurs) ou ses clients de la banque de détail en France (@SG_etvous), pour lesquels elle s’engage à répondre en trente minutes.

Enfin, les réseaux sociaux servent aussi de plus en plus à améliorer l’efficacité collective. Que ce soit sur Telegram, pour des projets sensibles, ou plus facilement encore sur WhatsApp, le partage d’information est devenu moins sélectif et s’organise désormais par projet. « Avec les groupes WhatsApp, les gens se parlent plus souvent et plus simplement. Ils ont changé nos rapports à l’autre », conclut Véronique Reille Soult. En clair, avec la maturité, ces réseaux sociaux sont devenus de véritables couteaux suisses, dont plus personne, ni même les entreprises, ne peut se passer.

Source: Le monde

2018-05-09T07:32:14+02:009 mai 2018|Catégories : Communication, ETI, GE, PME, Réseaux sociaux, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

8 techniques imparables pour faire parler de soi

Que ce soit pour booster sa carrière, asseoir une légitimité, récupérer des marges de manœuvre ou gagner en influence, maîtriser l’art de faire parler de soi est indispensable. Voici huit techniques imparables pour maîtriser l’art du personnal branding et devenir le centre de l’attention.

Pour se faire repérer, sortir de sa routine s’impose. Emprunter des chemins de traverse, transgresser un chouia le système et créer un halo positif autour de soi. Mais cela ne suffit pas. Il faut aussi prendre en main sa propre communication, sans humilité ni arrogance. Cultiver son image en évitant les faux pas de l’insincérité ou de la boursouflure de l’ego. Enfin, trouver les bons relais d’influence est indispensable : “Tout l’art du personal branding consiste à savoir faire savoir ce que l’on fait”, résume Jean-Louis Muller, expert en management auprès de Cegos.

Inutile, pour cela, de vous égosiller sur les réseaux sociaux : pour accroître votre notoriété, mieux vaut laisser les autres parler de vous. A une époque où l’on est de plus en plus jugé sur ses actes, en permanence scrutés par les autres via Internet, l’autopromotion trouve rapidement ses limites. Les témoignages de vos collègues, voisins, clients (ce que les Anglo-Saxons nomment endorsement), ont bien plus d’impact sur votre popularité que vos proclamations personnelles. Mais comment répandre autour de vous l’envie de se faire l’écho de vos exploits ? Voici huit techniques pour mobiliser la bonne volonté de vos collègues, clients ou voisins de coworking.

1. PARTICIPEZ À DES PROJETS TRANSVERSAUX

Vous craignez de vous retrouver noyé dans la masse anonyme des collaborateurs ? Pour sortir du lot et de votre bureau, la bonne stratégie consiste à… prendre la tangente. Portez-vous volontaire pour participer à tous les projets transversaux qui passent à votre portée. Groupe de travail sur les nouvelles procédures comptables, atelier sur la numérisation des services ou mise en place de méthodes collaboratives : foncez. Le but est double : vous faire remarquer au-delà de votre sphère et révéler vos talents à gérer des sujets complexes. “Sortir de sa boîte permet de se frotter à d’autres concepts, d’autres métiers, et de valoriser son expertise. Les collaborateurs d’un autre service auront un regard neuf et parleront de vous différemment”, explique Jean-Louis Muller. Ils pourraient même chanter vos louanges : “Heureusement que Luc était là, il nous a bien tirés d’affaire !” Si, en plus, le projet touche de hautes instances, c’est le jackpot. En prime, vous aurez étoffé vos contacts dans les services adjacents. “Les entreprises ont besoin de collaborateurs capables de jouer à saute-frontière”, ajoute Jean-Louis Muller. Un bon plan pour les jeunes diplômés… et les quinquas en mal d’autonomie !

Le conseil. Choisissez un projet à la mesure de vos talents et de vos envies. Il ne s’agirait pas d’aller vous casser les dents sur un sujet que vous ne maîtrisez pas ! Avec vos nouveaux interlocuteurs, ne commettez pas l’erreur de vous faire mousser : faites-les parler de leurs projets et de ce que vous leur apportez. Et glissez-vous dans le rôle : c’est le meilleur moyen de faire parler de vous. En bien.

2. TRANSFORMEZ-VOUS EN BÊTE À CONCOURS

Laurence Alsac s’est lancée dans l’aventure de la création d’entreprise alors qu’elle était encore conseillère d’orientation. Elle a imaginé un jeu de lettres cousin du Scrabble, Octoverso, axé sur les mots à double sens. “Pour l’éditer, il fallait que je me fasse connaître”, raconte-t-elle. En 2010, elle obtient le premier prix du Salon du jouet et du jeu, qui lui apporte un référencement dans les enseignes spécialisées. Pour élargir son audience, elle parie sur le concours Lépine, qui la couronne par deux fois à la Foire de Paris : en 2012 pour Octoverso et en 2013 pour un autre jeu, Qamoki. A la clé : couverture médiatique nationale pour l’inventrice de l’année et un chiffre d’affaires en hausse de 20% à chaque trophée. “Le bouche-à-oreille a très bien fonctionné dans les deux cas et j’ai pu apposer le macaron officiel du concours sur mes produits”, dit en souriant la créatrice.

Le conseil. Sélectionnez les concours qui valoriseront le mieux votre savoir-faire ou votre personnalité et dont l’impact sera maximal dans votre domaine.

3. DEVENEZ PROVIDENTIEL

La tuile ! Une simple erreur d’emballage a contraint cet industriel de l’agroalimentaire à organiser le retour de ses produits par camions entiers, pour un coût direct monstrueux. Et un coût indirect tout aussi salé, avec une réputation en miettes. Comment éviter la débâcle ? Lors d’une réunion de crise, le responsable industriel lève la main : “Je n’y connais rien au commercial ni au marketing, mais je peux essayer de rencontrer les clients ; j’écouterai, j’expliquerai nos processus, je verrai les choses de façon moins passionnelle.” Fichus pour fichus, on retient l’idée. Tournée des popotes, rendez-vous clientèle… le directeur industriel réussit à conserver les plus gros clients en leur tenant un discours de vérité. Une prouesse qui l’a fait remarquer dans tous les concours qualité de l’année.

“Dans ce type de situation, le succès n’est pas fondamental, souligne Yvon Berl, coach chez Zathinoé. C’est le courage d’affronter les faits, votre disponibilité et votre motivation à agir pour l’intérêt général qui vont impressionner.” Vous rendez service à votre hiérarchie, qui évite, grâce à vous, de se retrouver en première ligne. Et en dépassionnant le débat, vous facilitez la recherche d’une solution. Vous voilà gagnant sur tous les tableaux !

Le conseil. Déminez les conflits internes, positionnez-vous comme un intermédiaire de confiance en cas de clash avec un client ou un fournisseur. Dans ce rôle de médiateur, qui n’est pas le vôtre, vous n’avez rien à perdre. Attention tout de même de ne pas vous retrouver entre le marteau et l’enclume : contentez-vous d’essayer de rapprocher les points de vue sans prendre parti.

4. MARQUEZ LES ESPRITS AVEC UN COUP D’ÉCLAT

Plus de 26 millions de personnes touchées grâce au Web, une interview sur Europe 1, des articles dans Sud-Ouest, Le Parisien, L’Equipe, des reportages sur France 3, TF1 et M6… L’opération “Offrez-vous un joueur pour trois heures !” a fait le buzz en 2012. Aux manettes, Mathieu Rousset, jeune diplômé de l’ESC Pau, alors en CDD dans un petit club de rugby des Landes, en mal de visibilité et de sponsors. “J’ai conçu une vente aux enchères. Pour les lots, les joueurs amateurs du club offraient de leur temps. A la ville, ils étaient plombier, garagiste, maçon… La recette allait aux Restos du cœur, un choix en phase avec les valeurs de solidarité du rugby.” Mathieu réalise et diffuse une vidéo présentant onze des joueurs et poste leurs photos sur les réseaux sociaux, pendant trois semaines, une à une, avec leurs compétences pros “pour faire monter la sauce”.

La vente se déroule en avril, devant une salle pleine de 700 personnes. Les retombées financières, 4.645 euros, vont au-delà des attentes du jeune homme. Mais, surtout, la vidéo du making-of tourne sur la Toile, devenant rapidement virale, et attire les sponsors, qui viennent en nombre à la rescousse du club. Le Grand Prix du communicant aquitain 2012 distingue Mathieu pour ce coup à deux bandes. Remarqué par ses pairs, le jeune homme décroche un mois plus tard un contrat de prestation et, dans la foulée, monte son agence de communication, Mayoko. “Prendre aussi vite la lumière comporte des risques, relève Alain Bosetti, cofondateur du cabinet de coaching En Personne. Il faut savoir faire fructifier ces instants de célébrité avec constance, sans se reposer sur ses lauriers.” En clair : ne prenez pas la grosse tête !

Le conseil. Un coup d’éclat ne demande pas forcément d’énormes moyens. Il réclame en revanche une véritable implication. Ce n’est pas une technique que vous mettez en scène, mais vous-même. Le timing et la préparation doivent être irréprochables.

©Benoit DECOUT/REA. Guillaume Gibault : Le fondateur du Slip français a surfé sur la campagne présidentielle de 2012 pour proposer au pays de changer de caleçon.

5. PARTAGEZ VOTRE PASSION

La passion rend… passionnant. Partager, donner à voir, à entendre ou à goûter ses hobbies est un puissant vecteur pour se démarquer dans son univers professionnel et rayonner au-delà. “Je me souviens de ce cadre, apiculteur le week-end, qui possédait cinq ruches, raconte le coach Yvon Berl. Il vendait son miel au bureau, le faisait goûter, discutait de la vie des abeilles. En montrant une autre facette de sa personnalité, il s’est construit une renommée singulière, décalée, qui lui a permis d’avoir l’oreille de tous les dirigeants…”

Autre exemple : Anne-Catherine Péchinot, directrice générale de Rent A Car, numéro 1 de la location de véhicules en France, et sportive accomplie. A 47 ans, la dirigeante aligne un impressionnant palmarès : tour du Mont-Blanc sans étape, course de 300 kilomètres en forêt sans GPS, record national de 212 kilomètres en vingt-quatre heures sur un rameur en salle… La dame reste pourtant discrète sur cet aspect de sa personnalité. “Je n’en parle pas dans l’entreprise, mais ça se sait, confie-t-elle en souriant. Mes collaborateurs voient que j’ai des ampoules, des tendinites ou que je boite de temps à autre.” Elle participe à des conférences en dehors de son entreprise : “Quand j’ai quelque chose à dire sur l’endurance, la concentration ou la préparation mentale.” Une façon élégante de mettre en valeur sa différence sans l’imposer à ses collaborateurs.

Le conseil. Surprenez en entrebâillant la porte de votre jardin secret, sans forfanterie et sans écraser les autres de votre supériorité.

6. FÉDÉREZ EN CRÉANT L’ÉVÉNEMENT

Dans cet hôpital parisien, plus personne ne se parlait. De querelles de services en désaccords sur l’organisation, chacun était sous pression. C’est alors que Cathy, infirmière, a organisé… un concours de photos de classe ! Tout le monde s’est fendu de son vieux cliché. Les murs de la salle commune en ont bientôt été recouverts et chacun devait reconnaître ses collègues parmi les visages d’adolescents. Méprises et fous rires ont eu tôt fait d’apaiser les tensions. Et le jeu de Cathy a fait un véritable carton : de l’aide-soignante au chef de service, cinquante blouses blanches y ont participé durant plusieurs jours. Rebelote, six mois plus tard : il s’agissait cette fois de déguster des eaux minérales et de partager son avis sur les panneaux d’affichage. “La jeune femme est devenue populaire, raconte le coach Yvon Berl. Aux yeux de tous, elle est la personne capable de créer du lien parmi le personnel. Une façon de bodybuilder sa réputation !

Le conseil. Laissez-vous guider par votre intuition pour trouver la bonne idée qui fédérera l’équipe. Explorez les attentes non exprimées du groupe : besoin de convivialité, de reconnaissance mutuelle ou, tout simplement, d’un peu de fun !

7. SOYEZ ACTIF SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

Avez-vous un bon quotient de conversation sociale (QCS) ? Cet indice, calculé à partir de votre nombre de followers et de likes sur les réseaux sociaux, évalue votre capacité à interagir avec une audience numérique. Selon Fadhila Brahimi, coach en personal branding qui a adapté pour le public francophone Moi 2.0 (Leduc.S Editions, 2011), de Dan Schawbel, le QCS émerge de plus en plus comme un critère de recrutement. Vous devez, en clair, soigner votre e-reputation. La meilleure façon d’être populaire sur Internet consiste désormais à “feuilletonner un sujet sur votre LinkedIn ou votre fil Twitter, le thread, affirme Thierry do Espirito, consultant en stratégie digitale. A la différence du blog, qui permettait de “faire autorité” sur un sujet mais ne suscitait pas forcément le partage ou le commentaire, le thread “engage” l’audience qui aura tendance à réagir et interagir davantage avec vous”.

Capture d’écran. Lele Pons : cette post-ado américano-vénézuélienne raconte sa vie en photos et en vidéos. Résultat : 22 millions d’abonnés sur Instagram.

Fan de Twitter et LinkedIn, Cécile Paillard, directrice de la communication de SPIE ICS, entreprise du numérique, raconte : “Sur Twitter, je discute de sujets techniques en rapport avec mon secteur. C’est un peu le salon littéraire du XXIe siècle ! Je réserve LinkedIn au dialogue avec mes pairs et j’y poste des articles lorsque j’ai des convictions à partager.” En 2017, elle a ainsi diffusé sur sa page d’accueil une tribune fustigeant la sollicitation outrancière de commerciaux sur le réseau professionnel. Elle a recensé 44.000 vues… et quelques centaines de commentaires. Le début d’une solide e-réputation et d’un bon QCS.

Le conseil. Disciplinez votre prise de parole. En vous faisant rare, vous gagnerez en légitimité. Et, surtout, prenez-y du plaisir, c’est contagieux !

85% des recruteurs googlisent les candidats : soignez vos réseaux ! (Source : RegionsJob 2017)

8. FAITES LE RÉCIT DE VOS ÉCHECS

Steve Jobs, Bill Gates, Richard Branson, J. K. Rowling, Steven Spielberg, Oprah Winfrey ou Hapsatou Sy… Ils sont nombreux, parmi les stars, à avoir essuyé de cinglants revers de carrière. Plus ardu est d’oser les rendre publics, surtout avant d’avoir pu rebondir. Pourtant, cette stratégie se révèle payante pour redorer son image, donner à voir un autre visage ou attirer l’attention sur soi. En 2001, par exemple, Nicolas Riou immortalise son fiasco dans Comment j’ai foiré ma start-up (Editions d’Organisation). Le livre fait date, au point qu’on en parle encore en 2018. “C’était un nouvel univers dont je ne connaissais pas les codes : j’ai adopté la panoplie sans forcément avoir le mode d’emploi. Mais ce fut une expérience extrêmement enrichissante. J’ai appris à manager une équipe, à diriger une entreprise, à travailler avec les investisseurs”, confiait à l’époque celui qui dirige désormais l’institut d’études Brain Value, qu’il a fondé en 2003 après avoir retrouvé un job chez Euro RSCG Preuve que cet employeur a apprécié, voire valorisé, son parcours et sa confession retentissante.

“Raconter un échec atteste qu’on a du cran, assure Alain Bosetti. A condition, bien sûr, d’avoir compris le mécanisme du dérapage et de l’avoir soigneusement analysé et digéré. Dire ses failles, ses fragilités, rend humain. Dans le fond, c’est une démonstration de force.” Une narration sincère frappera les imaginations, vous donnera du relief et de la profondeur : vous avez surmonté l’épreuve. “Le sentiment d’échec est intéressant, justement parce qu’il est subjectif et qu’il amène des questions, analyse le philosophe Charles Pépin, auteur de l’essai Les Vertus de l’échec (Allary Editions, 2016). Un échec questionné est souvent plus riche qu’un succès non questionné.” A vous d’en tirer le meilleur parti… et de le rendre profitable à d’autres.

Le conseil. Evitez de vous identifier à votre erreur ou à votre plantage. Faites bien la distinction entre “être un raté” et “avoir raté”, afin de trouver la bonne distance pour relater la chose… avec une pointe d’humour.

Les recettes du “self branding”

Manager votre carrière comme si vous étiez une marque commerciale : c’est tout l’enjeu du self branding. Une stratégie efficace, à condition d’utiliser les ingrédients idoines et d’acquérir le bon tour de main. Petit récapitulatif en six étapes d’une campagne réussie de marketing personnel.

©Future-Image/ZUMA/REA. Elon Musk : Qu’il évoque l’intelligence artificielle ou la planète Mars, des millions de fans boivent les paroles du gourou de Tesla et SpaceX.

Définir son offre

Cela paraît évident, mais mieux vaut tout de même le rappeler : vous ne pouvez pas “vendre” ce que vous ne connaissez pas. “L’idée n’est pas de rechercher la notoriété à tout prix, affirme Thierry do Espirito, consultant en stratégie digitale, mais de savoir quels projets personnels vous allez mettre en avant afin de montrer en quoi vous êtes unique.” Vous devez définir votre offre et votre positionnement sur le marché. Prenez votre temps. Cette étape est primordiale.

S’exercer à parler de soi

Autre point capital, explique le consultant, s’entraîner à la prise de parole. “Cela vise à renforcer la confiance en soi. Il faut accepter de se montrer et de se valoriser en images, en mots, en actions.” Faites la part des choses entre les personnages public et privé. Pointez la singularité qui fait de vous un être différent. Puis exercez-vous à discourir, sur vous ou un thème d’expertise, par oral et par écrit, devant un public ami et bienveillant. Vous vous sentez un peu timide ? Prenez des cours de théâtre, cela ne peut que vous aider.

Adapter le message

Vous tenez votre argumentaire. Il vous faut maintenant définir vos cibles : s’agit-il de séduire un recruteur, d’attirer un client, de convaincre un collaborateur, de mobiliser une audience sur les réseaux sociaux ? Commencez par exprimer clairement votre objectif auprès de chacune de ces cibles. Mettez en regard le besoin de votre interlocuteur ou de votre auditoire. Puis construisez votre discours de façon à concilier les attentes de la cible et votre objectif personnel. Personnalisez votre message en valorisant une information adaptée à chacune de vos cibles. Un recruteur ne réagira pas sur les mêmes choses qu’un pair ou un contact réseau. Tous trois sont pourtant les relais dont vous avez besoin. Dans votre storytelling, n’omettez pas les erreurs dont vous avez su tirer les leçons. L’important, c’est de rester authentique.

Choisir le bon levier

Marquer les esprits ou transmettre une info ? Adaptez votre stratégie au but recherché. S’il s’agit de frapper un grand coup, sans doute faut-il organiser un événement. S’il s’agit d’interagir avec votre audience, poster un message ou une vidéo sur les réseaux sociaux sera plus efficace. Les deux procédés, bien sûr, ne s’excluent pas. Sachez quel aspect de votre personnalité vous voulez exposer et qui vous voulez toucher : le patron, des sommités, le grand public ? Choisissez aussi votre moment: une prise de parole au cours d’une réunion amplifie vos propos et votre visibilité. Une rencontre inopinée, dans l’ascenseur ou à la cafétéria, facilite un échange informel.

Avancer par étapes

L’exploit se construit sur la durée. Testez en petit comité les animations, les laïus, les publications que vous envisagez. Expliquez vos projets à des proches, écoutez leurs avis sur le fond et la forme, positifs comme négatifs. Corrigez le tir et refaites un tour de piste pour affiner votre présentation.

Nourrir son storytelling

Une fois votre campagne lancée, vous ne devez pas cesser de l’alimenter. La visibilité est à ce prix. Mais n’assommez pas votre public ! Faites le tri entre l’accessoire et l’essentiel. Ne retenez dans les nouveautés que ce qui a du sens pour vous et pour votre cible. Intégrez dans vos billets le dernier cri de l’actualité, en y ajoutant votre regard et vos commentaires avisés. Et laissez toujours entrevoir une suite à votre dernier billet. Vous créez ainsi l’essentiel : l’attente.

Source: Capital

2018-04-24T13:52:40+02:0024 avril 2018|Catégories : Coaching, Communication|Mots-clés : , , |0 commentaire

L’utilité de l’e-mailing pour sa stratégie marketing

Garder le contact avec ses clients est indispensable pour développer son activité. Le choix du canal est alors crucial, pour atteindre un maximum de personnes et susciter un retour favorable. En matière de campagne de communication, plusieurs options s’offrent à vous : SMS marketing, appels téléphoniques, réseaux sociaux, emailing, etc. Mais le choix n’est pas toujours évident lorsque le budget doit également entrer en ligne de compte. L’emailing est l’une des alternatives les plus sollicitées, du fait de son coût abordable et ses nombreuses fonctionnalités.

L’emailing, une solution pratique et performante

Pour pouvoir contacter un bon nombre de clients potentiels en même temps, opter pour un logiciel emailing comme Mailpro est la meilleure solution. Il vous facilite grandement la vie grâce à ses fonctionnalités performantes et sa praticité. Ce type d’outil convient aussi parfaitement aux PME.

Le choix d’un logiciel emailing est très difficile. Pour trouver celui qui correspond à vos besoins et vos objectifs, prenez en compte les éléments suivants :

  • Le rapport tarif-fonctionnalités : optez pour le logiciel qui vous propose le plus d’options pratiques, en fonction de votre budget.
  • La facilité de prise en main : le logiciel doit être facile à utiliser, au vu de l’usage régulier que vous comptez en faire.
  • La mise en page proposée : elle doit être adaptée à tout type de support de lecture (mobiles et PC).
  • Le service client : la plateforme vous proposant le logiciel doit vous garantir une assistance satisfaisante au cas où des problèmes surviennent lors de l’utilisation de l’outil.
  • La possibilité de se connecter à d’autres dispositifs : pour l’optimisation de votre newsletter, le logiciel d’emailing doit permettre la combinaison de votre compte avec d’autres systèmes (CMS, CRM et boutique e-commerce).

Pourquoi utiliser l’emailing ?

La diffusion de messages par mail permet un envoi rapide, bien ciblé et massif. Et comparés à d’autres outils de communication, les coûts sont plus abordables. En cause, les frais de réalisation sont réduits et il n’y a pas de frais d’envoi. Tout comme l’envoi, le retour est également rapide. En général, environ 80 % des retours clients se passent dans les 48 heures suivant la diffusion. Par ailleurs, sachez que les mails ne seront envoyés qu’à des personnes ayant donné leur accord au préalable. De cette façon, la cible est plus réceptive. Grâce aux statistiques, il est possible de mesurer immédiatement la performance de la campagne. D’ailleurs, l’emailing est la solution idéale pour créer des messages personnalisés en envoyant à chacun des clients un message nominatif à partir de sa localisation ou de son historique d’achat. Ainsi, vous pouvez obtenir une efficacité optimale.

Pour une campagne emailing réussie, déterminez votre objectif (prospection, fidélisation…), optez pour un titre court mais attractif, et surtout, misez sur un contenu synthétique, de format simple et bien adapté à la cible. Quant au moment de la diffusion, essayez de vous mettre à la place des destinataires afin de connaître le bon timing. Un envoi tôt le matin peut s’avérer efficace.

Source : Digilabs.fr

2018-03-20T11:18:24+01:0020 mars 2018|Catégories : Communication, Marketing, PME|Mots-clés : , , , |0 commentaire

À quoi sert le réseau social Yammer ?

Le réseau social interne d’entreprise Yammer est utilisé par 200 000 entreprises dans le monde. Alors que la plupart des intranets actuels sont purement informatifs, Yammer offre des options collaboratives qui permettent à chaque employé d’avoir une voix.

Le réseau social interne d’entreprise Yammer est utilisé  par 200 000 entreprises dans le monde.  Alors que la plupart des intranets actuels sont purement informatifs, Yammer offre des options collaboratives qui permettent à chaque employé d’avoir une voix. Mais quelles sont-elles précisément, et quel est l’avantage d’utiliser Yammer ? Réponse en 7 points.

1. Réactivité

Yammer permet de recevoir et de partager une information de manière réactive. Il s’agit d’un avantage évident de l’électronique par rapport au papier. Au-delà de cela, il est utile de rappeler qu’aucune validation n’est requise pour publier un message sur Yammer.

2. Inspiration

Yammer est utile pour inspirer et être inspiré. L’outil permet de partager les succès, facteur important pour la motivation des employés. Il permet aussi de partager les échecs, les « leçons apprises » étant une étape importantes d’un projet afin de documenter comment mieux faire la prochaine fois.

3. Temps

Quand on rentre de vacances, on retrouve souvent dans sa boîte mails des messages qui ont un intérêt limité dans le temps. Les innombrables réponses au mail « qui vient manger à la cantine d’entreprise ce midi ? » n’ont plus d’importance une fois la journée du dit-lunch passée. Yammer permet de remédier à cela : on visualise plus facilement les fils de conversations passés qui ne méritent pas d’être lus une fois une date passée.

4. Accessibilité

Grâce aux application pour ordinateur, tablette ou smartphone, les informations publiées sur Yammer sont accessibles facilement, où que l’on soit.

5. Productivité

Yammer permet de recevoir moins d’emails. Par exemple, il permet de centraliser les avis de collaborateurs via la publication d’un sondage. Cet outil de sondage offre d’ailleurs une bonne alternative à doodle quand il s’agit de trouver une date qui arrange la majorité des collaborateurs.

6. Connaissances

Yammer permet de poser des questions, de rechercher l’expertise et d’apprendre de manière ludique. L’outil aide chacun à savoir ce que d’autres collègues font et facilite la construction d’une communauté interservices. Les  contacts s’opèrent au-delà des silos, autour d’une grande cyber machine à café. Cela peut notamment être utile si vous voulez savoir si quelqu’un a déjà travaillé sur un sujet que vous abordez.

7. Intégration

Yammer s’avère également utile pour intégrer les nouveaux collègues. En effet, connaître une entreprise passe aussi par la familiarisation avec le jargon, les centres d’intérêts partagés et les informations informelles.

Pour résumer, Yammer est un outil clé du nouveau monde du travail. Il invite à la collaboration, qui est une compétence clé de demain. Comme le rappelle Dominique Wolton, le challenge de l’entreprise de demain sera de

« faire confiance aux uns et aux autres pour aller vers un modèle de communication moins vertical, plus horizontal et authentiquement interactif. » (LE MONDE ECONOMIE, 19.11.2012)

Source: PresseCitron

2018-03-19T17:49:53+01:0019 mars 2018|Catégories : Communication, Réseaux sociaux|Mots-clés : , |0 commentaire
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