La RSE, un levier de performance pour les PME : comment adopter une démarche RSE pour se démarquer de la concurrence ?

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est une notion qui prend de plus en plus d’importance dans la stratégie des entreprises. Elle consiste à prendre en compte les enjeux sociaux, environnementaux et économiques dans les activités de l’entreprise.

Les PME ont tout intérêt à adopter une démarche RSE pour améliorer leur performance économique, renforcer leur image et leur positionnement concurrentiel, et répondre aux attentes croissantes des parties prenantes. Dans cet article, nous allons expliquer les raisons pour lesquelles les PME devraient adopter une démarche RSE et comment elles peuvent le faire.

1. La RSE, un levier de performance économique

Adopter une démarche RSE peut améliorer la performance économique d’une PME. Les entreprises qui prennent en compte les impacts sociaux et environnementaux de leurs activités peuvent réduire leurs coûts de production, améliorer l’efficacité opérationnelle et renforcer leur capacité d’innovation. Par exemple, en réduisant sa consommation d’énergie, une PME peut non seulement réduire ses émissions de gaz à effet de serre, mais aussi réduire ses coûts de production.

La RSE peut également être un levier de croissance pour les PME en leur permettant d’accéder à de nouveaux marchés ou de fidéliser leurs clients existants. Les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux pratiques éthiques et responsables des entreprises. En adoptant une démarche RSE, une PME peut renforcer sa marque et son image auprès de ses clients et ainsi se démarquer de ses concurrents.

2. La RSE, un outil de communication et de différenciation

La RSE peut également être un outil de communication et de différenciation pour les PME. En adoptant une démarche RSE, une PME peut communiquer sur ses engagements et ses réalisations en matière de développement durable et ainsi renforcer son image auprès de ses parties prenantes. Elle peut également se différencier de ses concurrents en offrant une valeur ajoutée à ses produits ou services.

La communication autour de la RSE peut prendre différentes formes, telles que des rapports annuels de développement durable, des campagnes de communication sur les actions RSE de l’entreprise, ou encore des labels et certifications RSE. Ces outils de communication permettent aux PME de valoriser leur engagement en faveur du développement durable et de se différencier de leurs concurrents.

3. La RSE, un atout pour attirer et retenir les talents

La RSE peut également être un atout pour attirer et retenir les talents au sein de l’entreprise. Les employés sont de plus en plus intéressés par les entreprises qui prennent en compte les questions sociales et environnementales. En offrant un environnement de travail responsable et éthique, une PME peut attirer les meilleurs talents et les garder motivés. Les employés sont la force vive de l’entreprise et leur implication est essentielle pour sa réussite. En adoptant une démarche RSE, une PME peut améliorer sa réputation auprès des talents potentiels et ainsi attirer les meilleurs candidats.

4. Comment adopter une démarche RSE pour sa PME ?

Maintenant que nous avons vu les avantages de la RSE pour les PME, comment peuvent-elles l’adopter ?

Voici quelques étapes clés :

  • Évaluer les impacts sociaux, environnementaux et économiques de ses activités et identifier les enjeux pertinents pour l’entreprise.
  • Définir une stratégie RSE qui intègre ces enjeux et qui soit alignée avec les objectifs de l’entreprise.
  • Mettre en place des actions concrètes pour mettre en œuvre cette stratégie, telles que la réduction de la consommation d’énergie, la gestion responsable des déchets, la sensibilisation des employés à la RSE, etc.
  • Communiquer sur les actions et les résultats obtenus auprès des parties prenantes, telles que les clients, les employés, les fournisseurs, les investisseurs, etc.Il est important de souligner que la RSE est un processus continu et évolutif. Les PME doivent donc être prêtes à s’adapter et à évoluer au fil du temps pour répondre aux enjeux actuels et futurs.

En adoptant une démarche RSE, les PME peuvent bénéficier d’un avantage concurrentiel et de communication sur leurs concurrents, tout en améliorant leur performance économique et en attirant et retenant les meilleurs talents. La RSE est donc un enjeu majeur pour les PME qui cherchent à se différencier sur le marché et à répondre aux attentes croissantes de leurs parties prenantes. En adoptant une démarche RSE, les PME peuvent contribuer à un monde plus responsable et plus durable tout en développant leur activité.

2023-04-10T11:16:29+02:007 avril 2023|Catégories : Conseil, PME, RSE|Mots-clés : , |0 commentaire

En quoi la RSE est un avantage concurrentiel pour les PME

La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est un concept dans lequel les entreprises intègrent les préoccupations sociales, environnementales et économiques dans leurs activités et dans leurs interactions avec leurs parties prenantes sur une base volontaire. La RSE est donc une démarche qui vise à concilier performance économique et respect des enjeux du développement durable.

Les PME françaises sont de plus en plus nombreuses à s’engager dans une démarche RSE, car elles y voient un levier de performance et de différenciation. En effet, la RSE peut leur apporter de nombreux bénéfices, tels que :

  • Améliorer leur image et leur réputation auprès de leurs clients, fournisseurs, salariés, partenaires et du grand public.
  • Renforcer leur compétitivité et leur innovation en optimisant leurs processus, en réduisant leurs coûts et en créant de la valeur ajoutée.
  • Fidéliser et motiver leurs collaborateurs en favorisant leur bien-être au travail, leur implication et leur montée en compétences.
  • Anticiper et gérer les risques liés à leur activité, notamment les risques juridiques, environnementaux ou sociaux.
  • Accéder à de nouveaux marchés ou à des financements plus avantageux en répondant aux exigences des donneurs d’ordre ou des investisseurs sensibles à la RSE.

Pour mettre en place une démarche RSE efficace et adaptée à leur réalité, les PME françaises peuvent s’appuyer sur différents outils et référentiels existants. Par exemple :

  • La norme ISO 26000 qui fournit des lignes directrices pour intégrer les principes et les pratiques de la RSE dans l’organisation.
  • Le label LUCIE qui certifie la conformité des entreprises aux sept questions centrales de la norme ISO 26000.
  • La plateforme EcoVadis qui évalue la performance RSE des entreprises sur quatre thèmes : environnement, social, éthique et achats responsables.

Quelques exemples concrets d’actions RSE

Il existe de nombreuses actions RSE possibles pour une PME, selon ses objectifs et ses moyens. Voici quelques exemples concrets d’actions RSE classés par thème :

  • Environnement : utiliser des énergies vertes pour son siège social, limiter le recours aux produits chimiques, réduire ses déchets et favoriser le recyclage, optimiser ses transports et ses déplacements, sensibiliser ses salariés aux éco-gestes.
  • Social : promouvoir la diversité en entreprise dans le recrutement, investir dans l’égalité femmes-hommes au travail, mettre en place des mesures de prévention des risques professionnels et de protection de la santé des salariés, développer la formation et la montée en compétences des salariés, favoriser le dialogue social et la participation des salariés aux décisions.
  • Sociétal : respecter le droit du travail dans la supply chain, lutter contre la corruption et la fraude, favoriser les partenariats locaux avec les acteurs du territoire (associations, collectivités, etc.), soutenir des causes d’intérêt général (solidarité, éducation, culture, etc.) par le mécénat ou le bénévolat d’entreprise, proposer des produits ou services à forte valeur sociale ou environnementale (économie circulaire, économie sociale et solidaire, etc.

Ces exemples ne sont pas exhaustifs ni obligatoires. Chaque PME peut choisir les actions RSE qui lui correspondent le mieux en fonction de sa vision, de sa stratégie et de son secteur d’activité.

Il appartient à l’organisation de réaliser un état des lieux à partir de ces 7 questions centrales dans le but d’établir un plan d’action à déployer ensuite au sein de son organisation avec le concours des parties prenantes de sa sphère d’influence.
Voici les 7 questions centrales proposées par l’ISO 26000 :

  1. La gouvernance
  2. Les droits de l’homme
  3. Relations et conditions de travail
  4. Environnement
  5. Loyauté des pratiques
  6. Les consommateurs
  7. Communautés et développement local

Comment choisir les actions RSE les plus pertinentes pour ma PME ?

Pour choisir les actions RSE les plus pertinentes pour votre PME, il est important de suivre une démarche structurée et participative. Voici quelques étapes clés :

  • Faire un diagnostic de votre situation actuelle en matière de RSE, en identifiant vos forces, vos faiblesses, vos opportunités et vos menaces.
  • Définir votre vision et vos objectifs RSE à court, moyen et long terme, en tenant compte de vos valeurs, de votre métier et de vos parties prenantes.
  • Sélectionner les actions RSE qui répondent le mieux à vos objectifs et qui sont adaptées à votre contexte et à vos ressources.
  • Mettre en œuvre les actions RSE choisies en mobilisant vos équipes et en impliquant vos parties prenantes (clients, fournisseurs, partenaires, etc.).
  • Évaluer l’efficacité et l’impact de vos actions RSE en utilisant des indicateurs pertinents et en communiquant sur vos résultats.

Quels sont les indicateurs pertinents pour évaluer mes actions RSE ?

Les indicateurs RSE sont des outils de mesure qui permettent d’évaluer la performance de votre entreprise dans le domaine du développement durable. Ils vous aident à suivre l’avancement de vos actions RSE, à identifier vos points forts et vos axes d’amélioration, et à communiquer sur vos résultats.

Il n’existe pas de liste universelle d’indicateurs RSE. Chaque entreprise doit choisir les indicateurs qui sont les plus pertinents pour ses objectifs et ses enjeux. Toutefois, il existe des principes généraux pour construire des indicateurs RSE efficaces :

  • Ils doivent être SMART : Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes et Temporels.
  • Ils doivent couvrir les quatre dimensions de la RSE : environnementale, sociale, sociétale et économique.
  • Ils doivent être adaptés à la taille et au secteur d’activité de votre entreprise.
  • Ils doivent être cohérents avec les normes ou les référentiels existants (ISO 26000, Global Reporting Initiative, etc.)

Comment collecter les données nécessaires pour mesurer mes indicateurs ?

Pour collecter les données nécessaires pour mesurer vos indicateurs RSE, vous devez définir les sources et les méthodes de collecte adaptées à chaque indicateur. Voici quelques conseils :

  • Utilisez des sources internes ou externes selon le type d’indicateur. Par exemple, pour mesurer le taux d’absentéisme ou la consommation d’énergie, vous pouvez utiliser vos propres données internes (registres du personnel, factures d’électricité, etc.). Pour mesurer l’impact social ou environnemental de vos produits ou services, vous pouvez utiliser des données externes (études de marché, enquêtes de satisfaction, labels ou certifications, etc.).
  • Choisissez des méthodes de collecte fiables et efficaces. Par exemple, pour collecter des données quantitatives (chiffres), vous pouvez utiliser des outils informatiques (tableurs, logiciels spécialisés, etc.) ou des dispositifs physiques (compteurs, capteurs, etc.). Pour collecter des données qualitatives (opinions), vous pouvez utiliser des enquêtes en ligne ou par téléphone.
  • Déterminez la fréquence et la période de collecte selon vos besoins. Par exemple, pour certains indicateurs environnementaux (émissions de GES), vous pouvez collecter les données une fois par an. Pour certains indicateurs sociaux (satisfaction des salariés), vous pouvez collecter les données tous les trimestres.
  • Assurez-vous que les données collectées sont complètes et cohérentes. Par exemple, vérifiez que les données sont bien renseignées et mises à jour régulièrement. Vérifiez aussi que les données sont comparables entre elles et avec celles d’autres entreprises du même secteur.

La collecte des données est une étape essentielle pour mesurer vos indicateurs RSE. Elle nécessite une organisation rigoureuse et une implication de tous les acteurs concernés (salariés, fournisseurs, clients…). Elle peut aussi représenter un coût financier et humain non négligeable. Il est donc important de bien planifier et optimiser cette étape.

Ce qu’il faut retenir

Construire sa politique RSE ne doit pas être figée ni linéaire. Elle peut être ajustée ou révisée selon l’évolution de votre environnement ou de vos besoins. L’essentiel est d’être cohérent et transparent.
D’autre part, elle est un atout stratégique pour les PME françaises qui veulent se démarquer dans un contexte concurrentiel. Elle leur permet de créer de la valeur tout en respectant les attentes de leurs parties prenantes et les enjeux du développement durable.

2023-04-10T11:17:08+02:008 mars 2023|Catégories : PME, RSE|Mots-clés : , |0 commentaire

TPE-PME : la garantie du « prêt transformation numérique » prolongée jusqu’en décembre 2023

Afin de faciliter l’obtention d’un prêt pour financer la transformation numérique des TPE-PME ne disposant pas de moyens suffisants, la garantie de prêt France Num est prolongée jusqu’au 31 décembre 2023.

Lancée en décembre 2020 par l’État et la Commission européenne, la garantie de prêt France Num a pour but de sécuriser les prêts que les banques partenaires accordent aux entreprises en vue de financer leurs outils digitaux.

La banque publique d’investissement Bpifrance s’engage ainsi à garantir jusqu’à 80 % des prêts dont le montant est compris entre 5 000 € et 50 000 €, sur une durée d’amortissement comprise entre 2 et 5 ans, dont un différé d’amortissement d’un an. Le coût de la garantie s’élève à 0,70 % du montant du prêt (ex. : pour un prêt de 10 000 €, le coût de la garantie est de 70 €). Ce prêt est donc sans garantie, ni sûretés réelles sur le patrimoine du dirigeant.

Ce dispositif est prolongé jusqu’au 31 décembre 2023.

Entreprises éligibles

La garantie de prêt France Num s’applique à l’ensemble des entreprises de moins de 50 salariés, peu importe leur secteur d’activité, implantées légalement et fiscalement en France depuis au moins 3 ans.

Projets et dépenses numériques concernés

Pour être couvert par la garantie, le prêt doit servir à une amélioration de l’entreprise dans l’un de ces domaines :

  • Relation client (ex. : marketing, expérience client, livraison des produits et sgervices) ;
  • Développement commercial (ex. : orientation vers de nouveaux marchés du point de vue géographique et/ou de la clientèle ciblée) ;
  • Sécurité informatique (ex. : protection de l’entreprise contre les attaques informatiques) ;
  • Innovations de produits ou de services en utilisant les technologies numériques ou développement de nouveaux modèles d’entreprise, comme la servicisation (ex. : l’ajout de services à des produits, voire le remplacement d’un produit par un service) ;;
  • Gestion de la chaîne logistique (ex. : modernisation des dispositifs de logistique) ;
  • Compétences et formations numériques des membres du personnel ou de la direction de l’entreprise ;
  • Processus internes à l’entreprise (ex. : modernisation des procédures de recrutement …).

Cette aide contribue donc à l’achat de matériels et équipements et aux dépenses permettant la transformation numérique de l’entreprise, dans la limite de 40 % du projet global :

  • acquisition de progiciels, de licences ou de droits de propriété intellectuelle ;
  • prestation de service en vue de la transformation numérique de l’entreprise ;
  • formation à l’utilisation des technologies numériques ;
  • recrutement de nouvelle compétence en numérique.

Sont exclues les dépenses suivantes :

  • crédit-bail (ou leasing : la location avec option d’achat) ;
  • opérations visant à financer uniquement le besoin de fonds de roulement ;
  • opérations de croissance externe ;
  • prêts in fine (remboursement du capital à l’échéance avec paiement des intérêts durant la durée du prêt) ;
  • refinancement des encours de crédit à moyen ou long terme.

Un simulateur d’éligibilité

Un simulateur du programme de l’Union européenne COSME (Programme pour la compétitivité des entreprises et des PME) vous permet de savoir si vous êtes éligible ou non à la garantie de prêt France Num.

Banques associées au dispositif

Voici la liste actuelle des banques commerciales associées à ce dispositif :

  • Bpifrance ;
  • CIC ;
  • Crédit Agricole S.A ;
  • Memo Bank ;
  • Crédit Mutuel ;
  • La Banque Postale ;

En bénéficiant de la garantie de Bpifrance, les banques conservent uniquement 20 % d’exposition en risque.

Source : netPME

2022-08-15T11:54:35+02:0015 août 2022|Catégories : Digital, PME, TPE|Mots-clés : , , |0 commentaire

Les Tracances… nouvelle tendance du télétravail en vacances.

Travail hybride et télétravail ont dans un sens plus flouté les frontières entre vie privée et vie professionnelle tout en offrant plus de flexibilité aux collaborateurs. Un flou qui s’étend désormais aux lieux de vacances. Une tendance dénommée Tracances (travail en vacances), Workation (Work on vacation) voire Bleisure (Business & Leisure) mise en lumière par une nouvelle étude.

D’après une enquête menée par le cabinet Génie des lieux, 35 % des travailleurs français déclarent qu’ils feront du télétravail depuis leur lieu de vacances cet été. Parmi eux, 24 % se limiteront à 1 ou 2 jours par semaine afin de profiter de leurs proches, tandis que 11 % le feront à temps plein.

Dans la plupart des cas, il s’agit pour les collaborateurs de continuer de télétravailler tout en suivant la famille sur les lieux de vacances. Bien des entreprises sont encore frileuses à cette idée et imposent à leurs collaborateurs de télétravailler nécessaire de chez eux ou sinon de prendre leurs vacances.

Parallèlement, ces pratiques tendent également à encourager certains à ne plus totalement se déconnecter de leur travail et de leur équipe durant les semaines de vacances estivales. 28% des collaborateurs français avouent qu’ils resteront connectés au travail sans être pour autant actifs. Pourtant l’absence d’un vrai break n’est, là encore, pas vraiment bénéfique selon certains analystes et bien des entreprises encouragent leurs collaborateurs à se déconnecter. Sans succès semble-t-il puisque, selon l’étude, plus de 37 % des Français n’arriveront pas à se déconnecter de leur travail et 31 % y parviendront seulement en partie. Uniquement 32 % se déconnecteront totalement de leur vie professionnelle.

« Il n’y a pas que le rapport au travail dans les bureaux qui a changé, ce sont aussi les vacances qui sont impactées ! Quasiment trois français sur quatre amèneront leur matériel professionnel en vacances pour garder le lien avec le travail. Au-delà de faire apparaître de nouvelles exigences sur les aménagements et les équipements des lieux de vacances, on observe que seulement un quart des répondants se déconnecteront totalement du travail ! La frontière entre le pro et le perso semble s’effacer années après années », explique Romain Millet, directeur des Modes de travail chez Génie des Lieux.

Et si les hôtels et lieux de vacances tentent de s’adapter à cette nouvelle réalité en proposant du WiFi performant et parfois même des espaces de travail spécialement aménagés, bien des entreprises restent encore très sceptiques face à ces pratiques. Seulement 58 % des Français qui vont télétravailler sur leur lieu de vacances le feront en accord avec leur supérieur, 31 % le feront mais avec une certaine réticence de la part de leur patron et 11 % le feront sans l’en informer.

Reste que les entreprises ne semblent pas vouloir emboiter le pas de leurs employés. D’autant que ces dernières n’ont pas envie d’investir davantage dans les outils collaboratifs. Selon le « Collaboration Maturity Survey » publiée par Atlassian, la collaboration numérique n’est en effet plus une priorité pour les entreprises françaises. Le score de maturité de la France baisse de 3,4 à 3,2 en un an montrant une certaine régression dans la collaboration numérique au sein des entreprises. Seule la moitié des collaborateurs français (50%) estiment être satisfaits de la culture de collaboration adoptée par leur entreprise, alors qu’ils considèrent les outils utilisés comme des facteurs pouvant favoriser la collaboration interne. Autre chiffre qui témoigne de ce manque de maturité qui pourrait bien mettre un coup de frein à la tendance « Tracances » : seulement un responsable IT sur deux (51%) déclare disposer d’un ensemble de process formellement définis pour la collaboration (contre 63 % en 2021).

En attendant, nous, on vous souhaite d’excellentes vacances… qu’elles soient « tracances ou pas » !

2022-07-15T11:04:59+02:0015 juillet 2022|Catégories : ETI, GE, PME, RH, TPE|Mots-clés : , , , |0 commentaire

Digitalisation des entreprises : quels enjeux pour les PME ?

Réorganisation interne, amélioration de la collaboration, sécurité des données… Autant d’éléments que doivent prendre en compte les petites et moyennes entreprises lors de leur transformation digitale.

La transformation digitale ne concerne pas seulement les grandes sociétés. Pour rester compétitives, les petites et moyennes entreprises (PME) doivent également intégrer des solutions informatiques qui leur permettront d’accélérer leur croissance. Toutefois, cela implique de multiples changements, autant au niveau de l’organisation que du modèle économique.

Pour ces sociétés, les outils numériques sont la promesse de sources de revenus supplémentaires, de réduction de coûts et de modes de fonctionnement plus efficaces. Pour cette raison, la transformation digitale représente une véritable opportunité de développement, permettant de répondre aux différents enjeux auxquels les PME doivent faire face.

Améliorer sa gestion grâce à des outils digitaux

Les nouveaux outils digitaux sont de véritables avantages pour les PME, qui cherchent généralement à automatiser certaines tâches lors de leur phase de croissance. Certaines d’entre elles se tournent vers des solutions comme celle d’Apogea, intégrateur de logiciels de gestion et prestataire informatique, afin de gérer plus aisément leurs projets, leurs ressources humaines ou encore leur comptabilité. Ce type d’outils vise à les aider à organiser leur structure et leur fonctionnement.

Pour les PME, l’objectif est de trouver les solutions adaptées qui leur feront gagner du temps et qui leur permettront de répondre aisément à leurs besoins, tout en étant plus simples et pratiques. Un outil de gestion de projet, va permettre de planifier plus facilement les tâches et de créer un échéancier en quelques clics pour que chaque collaborateur puisse y accéder. Dans le cas où une entreprise souhaite améliorer sa gestion financière, le but est de trouver un outil qui permet d’éditer rapidement des factures, d’exporter et d’importer des données… En prenant le virage du digital, une entreprise s’assure de gagner du temps et d’optimiser ses processus opérationnels.

Accroître sa productivité et sa communication interne

Selon le baromètre 2021 de France Num, 33 % des TPE et des PME utilisent désormais des outils de collaboration professionnelle, soit 12 % de plus qu’en 2020. Ils sont aujourd’hui essentiels pour assurer une bonne communication interne et optimiser l’organisation au sein d’une équipe.

Les dernières solutions digitales, comme les réseaux sociaux d’entreprise, permettent de centraliser la communication pour s’y retrouver plus aisément dans un projet, mieux diffuser les informations et assurer la productivité de tous. Elles sont également indispensables pour que chaque collaborateur se sente impliqué dans l’activité de la société, et ainsi créer une culture d’entreprise solide.

Le CRM a aussi une place centrale sur le plan commercial et marketing. Il permet d’avoir toutes les informations liées au parcours client et au prospect au même endroit. Elles sont accessibles par toutes les équipes, qui peuvent collaborer facilement sur un même dossier.

Ces outils apparaissent comme des leviers puissants qui vont contribuer à améliorer l’organisation interne et la cohésion entre les différents services. Cela aura un impact positif sur les résultats d’une PME.

Optimiser l’expérience client pour répondre aux nouveaux usages

Avec l’avènement du digital, les nouveaux usages de consommation reposent désormais sur l’instantanéité et l’accessibilité. Pour les petites entreprises, l’enjeu est alors d’offrir une expérience client qui s’aligne sur ces nouveaux besoins et ces nouvelles pratiques. Pour faire face à la concurrence, les PME doivent fournir une expérience accessible et complète sur tous les supports de communication et de distribution : réseaux sociaux, e-mail, plateforme e-commerce, magasin physique…

Pour réaliser les décisions stratégiques adaptées, les PME doivent s’appuyer sur des données et des métriques pertinentes. Cela permet de mieux comprendre le marché sur lequel elles se positionnent pour améliorer leurs produits et leurs offres. Ces dernières nécessitent d’être personnalisées pour répondre correctement aux attentes de chaque consommateur.

Sécuriser ses données

La sécurité des données informatiques et des réseaux est au cœur de toute transformation digitale. Pour cela, certaines PME optent plutôt pour le stockage cloud. Accessible à distance, il permet de protéger le stockage et les serveurs de données, les systèmes d’exploitation, les applications…

D’après le Syntec Numérique, le taux de croissance des offres cloud par les éditeurs de logiciels d’entreprise était de 15 % en 2021, tandis qu’il était de 5,6 % en 2020. Qu’une société opte pour cette solution ou pour une autre, il convient de s’assurer qu’elle répond à l’objectif principal : garantir la sécurité des données stockées.

Pour répondre à chacun des enjeux de la digitalisation, les PME doivent définir clairement leurs buts pour choisir les outils adaptés qui leur permettront de poursuivre leur croissance. Il est toujours possible de se faire accompagner par des professionnels pour effectuer les bons choix.

Source : siecledigital

2022-06-18T17:03:00+02:0018 juin 2022|Catégories : Digital, PME|Mots-clés : , |0 commentaire

Devant la multiplication des attaques informatiques, il est urgent que les TPE et PME prennent conscience du risque

Une prise de conscience du risque cyber est devenue nécessaire pour prendre efficacement en charge les risques opérationnels et financiers que font peser les menaces informatiques sur nos économies.

L’année 2021 aura été l’année de tous les records en matière de cyberattaques. Avec 37% d’attaques en hausse sur l’an passé et un conflit international en cours, l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) est en état d’alerte maximale et appelle toutes les entreprises à mettre en place les 5 mesures cyber préventives prioritaires.

Même si aucune aggravation n’a été détectée depuis le début du conflit russo-ukrainien, le risque d’attaques systémiques est toujours d’actualité. Depuis 2020 et la crise du COVID, les techniques d’intrusion ne cessent de se complexifier, et les TPE et PME sont devenues les victimes n°1 des hackers. Une cible certes moins lucrative que les grands groupes, mais plus facile à atteindre, car, le plus souvent, moins bien protégée.

Une prise de conscience du risque cyber est devenue nécessaire pour prendre efficacement en charge les risques opérationnels et financiers que font peser les menaces informatiques sur nos économies.

Les TPE et PME en première ligne face à un écosystème criminel en pleine mutation

Aujourd’hui, la question n’est plus de savoir si une entreprise va se faire attaquer, mais quand ? Les chiffres sont sans appel. Avec une augmentation de +255% de ransomware (rançongiciel) en 2020, la France est aujourd’hui le 3è pays le plus touché par ce fléau et les principales victimes sont… des TPE et PME. Ce virus qui prend en otage les données d’une entreprise et qui exige une rançon en échange de leur restitution est principalement rendu possible grâce à la technique du phishing (hameçonnage). Il s’agit de la technique d’attaque la plus répandue. Elle a pour spécificité de ne pas exploiter de vulnérabilité technique du système informatique, mais les faiblesses de l’être humain pour aboutir à ses fins : il suffit d’un collaborateur qui transmet ses données d’authentification ou télécharge une pièce jointe vérolée via un mail frauduleux pour que l’activité de l’entreprise soit mise à mal.

D’autres types d’attaques font rage aux côtés des ransomware : piratage de site internet, détournements de fonds, vols de données, fuites de données, usurpation d’identité… Les cybercriminels vont également utiliser des failles techniques pour s’introduire dans le système informatique d’une entreprise : un système qui n’a pas été mis à jour ou un serveur mal configuré peuvent facilement faire basculer l’activité de l’entreprise. À cela viennent s’ajouter les vulnérabilités appelées “zero-day”, ces failles techniques jusqu’alors inconnues exploitées par les hackers pour s’introduire dans le système sont en forte augmentation, d’après l’ANSSI.

Aussi, les petites et moyennes entreprises doivent aujourd’hui lutter contre deux types de vulnérabilités pour se prémunir des cyberattaques et protéger leurs données. Les vulnérabilités humaines et les vulnérabilités techniques. Le combat doit se mener sur ces deux fronts. Or, les TPE et PME peinent à se protéger et à mettre en place une bonne hygiène cyber par manque de temps, manque de ressources et de moyens financiers.

Des pertes financières qui peuvent être fatales pour les TPE-PME

Prendre le risque de ne pas se protéger, c’est prendre le risque de perdre 27% de son chiffre d’affaires et de ne jamais se relever après avoir subit une cyberattaque, souligne le dernier baromètre d’Anozr Way. Des faits qu’il est temps de prendre très au sérieux dans le contexte propice aux cyberattaques que nous vivons depuis le début de la crise sanitaire.

D’après le baromètre CESIN 2022, le secteur de la vente en ligne et le secteur financier sont actuellement les plus touchés par les intrusions qui portent atteinte à leurs données avec respectivement 52% et 43% d’attaques réussies. Des chiffres alarmants à mettre en perspective avec les pertes financières engendrées et le danger que cela représente pour la pérennité de nos économies.

Pour éviter que la situation ne continue de s’aggraver, il devient urgent que chaque entreprise consacre le temps et alloue les ressources humaines et financières nécessaires à sa protection.

En matière de cybersécurité, le risque zéro n’existe pas

Prendre conscience du risque passe bien évidemment par la mise en place des bonnes pratiques de cybersécurité. L’ANSSI œuvre énormément à ce sujet en encourageant les entreprises à protéger leurs systèmes informatiques (renforcer l’authentification, accroître la supervision des données) et à mettre en place le minimum pour être prêt en cas de cyberattaque (mise en place de sauvegardes hors ligne et d’un plan de continuité d’activité).

Cependant, cela ne suffit pas pour être efficacement protégé. Une meilleure hygiène cyber permet de réduire le risque, mais n’empêchera pas une attaque par phishing de réussir. Une campagne de sensibilisation aux techniques de phishing permet également de réduire le risque, mais pas d’éradiquer celui-ci. En matière de cybersécurité, le risque zéro n’existe pas.

L’assurance cyber : un indispensable trop souvent négligé

L’assurance cyber est à considérer comme une brique évidente et complémentaire aux bonnes pratiques cyber pour protéger l’activité des petites et moyennes entreprises. Il s’agit aujourd’hui du seul moyen d’être accompagné dans la remise en état du système informatique, remboursé des pertes d’exploitation subies et d’être couvert en cas de dommages causés à des tiers comme une fuite de données confidentielles.

Même si les assureurs cyber traditionnels restent frileux quant à la couverture d’un risque qu’ils ne maîtrisent pas, il existe aujourd’hui de nouveaux acteurs sur le marché qui proposent une assurance cyber accessible et adaptée au plus grand nombre de TPE et PME. Une assurance qui devrait être encouragée par les pouvoirs publics et proposée par tous les courtiers en assurance pour prévenir la propagation des virus au sein de l’écosystème économique français.

Une prise de conscience du risque cyber est indispensable… tant qu’il est encore temps.

Source : JDN

2022-05-04T13:54:14+02:004 mai 2022|Catégories : Digital, PME, TPE|Mots-clés : , , , , |0 commentaire

Le RGPD, un enjeu de confiance et de réputation pour les TPE-PME

La protection des données personnelles est un enjeu majeur pour tous les organismes publics et privés ainsi que toute la population de l’Union Européenne.

L’ensemble des organisations, y compris les TPE/PME, sont tenues d’appliquer scrupuleusement le RGPD – Règlement Général sur la Protection des Données – au risque de s’exposer à des contrôles et de devoir s’acquitter de lourdes amendes.

Pour autant, ces réglementations constituent de réelles opportunités pour les entreprises, tel que le développement de leurs activités numériques au sein de l’UE en se fondant sur la confiance des utilisateurs.

En quoi consiste le RGPD ?

Il vise à garantir aux citoyens une plus grande confidentialité de leurs données personnelles, tout en offrant un cadre juridique unique aux professionnels. Le traitement de ces informations constitue une immense responsabilité et il se doit d’être encadré. Des principes précis sont définis sur la collecte, la consultation, l’utilisation, la minimisation, la modification, la suppression de ces données…

Concrètement, que doivent respecter les entreprises ?

L’application du RGPD ne pourra être conforme sans une adaptation des entreprises. Il leur est demandé une totale transparence sur l’usage des données. Cela signifie que l’information des personnes concernées doit être prévue de manière systématique ainsi que, le cas échéant, leur consentement lorsqu’il est nécessaire. Les entreprises sont aussi tenues de savoir précisément où sont stockées les données personnelles, en privilégiant le territoire de Union Européenne. En cas de violation de ces informations, elles ont un délai de 72 heures pour informer la CNIL ainsi que les personnes concernées dans le cas où cette violation constitue un risque élevé pour la vie privée des personnes concernées. Le dernier point essentiel porte sur la maîtrise totale des données transmises ou revendues à des organisations tierces.

Comment préserver la confidentialité des données ?

Une vigilance absolue doit être exercée sur la sécurité des systèmes d’information. Sans cela, l’entreprise court le risque que les données personnelles soient récupérées par un tiers malveillant et utilisées contre les personnes concernées. Il est essentiel de prendre conscience du risque de cyberattaques et du devoir de protection qu’il en découle. Un audit informatique est donc fortement recommandé.

Dirigeants de TPE/PME, par quoi commencer ?

Il est important de tenir un registre de traitement et d’instaurer une Charte de Protection des Données Personnelles destinée à ses collaborateurs sur la sécurisation de leurs données personnelles. Il s’agit avant tout de recenser les activités de son entreprise : gestion de la paye, recrutement, gestion des accès, formation, activités sociales… Cette Charte a pour objet de les informer sur les moyens internes mis en œuvre pour collecter et protéger leurs informations. Il s’agit d’un excellent moyen de vulgariser et synthétiser le RGPD pour mieux le comprendre et l’appliquer au plus juste avec tous les interlocuteurs au sein de l’entreprise.

En quoi le RGPD peut-il être un avantage pour l’entreprise ?

Protéger les données personnelles des collaborateurs est une première étape dans la conformité des entreprises. Cette démarche doit être étendue aux autres interlocuteurs (clients, prospects, fournisseurs, sous-traitants…) pour renforcer la confiance et valoriser l’image, sérieuse et responsable, de son entreprise. Elle permet aussi d’améliorer son efficacité commerciale, en ayant une gestion rigoureuse et actualisée de ses fichiers. Enfin, respecter le RGPD permet de rassurer ses clients et donneurs d’ordres et ainsi développer son activité commerciale sur des bases solides.
À travers ces éléments, les TPE et PME pourront aborder le sujet du RGPD en toute sérénité.

Source : Entreprendre

2022-04-28T15:09:23+02:0029 avril 2022|Catégories : Conseil, Digital, PME, TPE|Mots-clés : , , , |0 commentaire

Pourquoi le Big Data et la data science peuvent devenir un avantage concurrentiel pour les PME

Les données se trouvent partout au sein de l’entreprise, et les PME ne font pas exception. Cependant, encore faut-il qu’elles soient efficacement équipées pour utiliser pleinement la data science.

Utiliser correctement les données peut avoir un impact non négligeable. Ces données sont partout au sein de l’entreprise, que ce soit dans les feuilles de calcul, des dossiers partagés en ligne ou encore hébergées localement sur les ordinateurs des employés. Les entreprises peuvent tirer d’énormes avantages de la data science – le processus par lequel nous commençons à comprendre les données – en utilisant des informations propres et opportunes pour prendre des décisions rapides et éclairées.

Néanmoins, les PME se confrontent souvent à des obstacles liés à l’aspect technique de la data science. Elles doivent alors aller au-delà de la technologie et se concentrer sur les principes fondamentaux de la stratégie des données, sans s’attarder uniquement sur les projets coûteux ou n’adressant que des problèmes pouvant entraîner des pertes financières importantes. Dans les toutes premières étapes, avant l’identification de ces problèmes, l’analyse des données peut être effectuée à l’aide de feuilles de calcul.

Le principal avantage d’une bonne utilisation des données est la capacité de prendre des décisions éclairées sur la base d’informations quantifiables et vérifiables. Il s’agit d’aller au-delà d’un fonctionnement hiérarchique tel qu’on le connaît depuis des décennies et de laisser la personne la plus proche d’un problème avoir une contribution directe à la résolution de ce problème en se basant sur les données. Cela motive les collaborateurs à deux niveaux extrêmement importants : apprendre et changer.

L’évolution du paysage des données d’entreprise au cours des 20 dernières années

Lorsque le terme de data scientist est apparu en 2001, le plus grand défi était de savoir comment tirer parti de sources de données relativement limitées. Au départ, il n’existait pas de formation spécifique pour préparer les gens aux tâches quotidiennes d’un data scientist, il n’y avait que des spécialistes des bases de données, des mathématiciens, des statisticiens et des physiciens qui écrivaient souvent du code à partir de zéro.

En 2012, le métier de data scientist avait été élu « job le plus sexy du 21e siècle » par Harvard Business Review. Tout le monde s’est alors précipité sur son profil LinkedIn pour ajouter la mention de data scientist et ainsi espérer obtenir un salaire plus élevé.

Par la suite, de nouveaux langages informatiques plus simples ont vu le jour, et nous avons commencé à voir des interfaces graphiques de type glisser-déposer rendant la data science accessible aux non-codeurs, mais elles étaient encore à leurs balbutiements.

À l’époque, les projets similaires au big data que nous connaissons aujourd’hui étaient constitués de données stockées dans différents départements, dans des silos de données difficiles d’accès, et contrôlées par différentes personnes. Ces projets de données nécessitaient un grand nombre d’outils et de produits pour transformer les données de base en quelque chose d’utile pour l’entreprise. Il fallait parler aux spécialistes des bases de données pour avoir accès aux données, apprendre à écrire du SQL ou trouver un expert pour extraire les données… puis les préparer pour l’analyse. Au fil du temps, ce processus s’est considérablement simplifié.

Après avoir analysé les données, il fallait convaincre la direction avant de mettre en œuvre quoi que ce soit.

Il était alors possible de générer une réelle valeur ajoutée à partir de ces applications complexes, mais seulement avec un niveau d’expertise technologique exceptionnellement élevé et une coordination poussée entre de nombreuses personnes. Grâce à ces premiers travailleurs de la donnée ayant jeté les bases de la data science, le modèle a fait ses preuves et la demande pour leur expertise a augmenté.

Les stratégies à connaître pour développer une culture et une activité axées sur les données

Pour développer une culture axée sur les données, il faut disposer de bases solides, y compris au niveau de la direction. En effet, l’équipe dirigeante doit faire de l’analyse une pratique standard, prête à soutenir et à conduire le changement. C’est ce que nous observons dans les entreprises les plus matures sur le plan analytique, et c’est quelque chose qui peut être reproduit au sein des PME.

Pour adopter une approche axée sur les données, il faut commencer par des programmes d’initiation aux données. Pour transformer cet apprentissage en véritable culture, cela nécessite d’intégrer l’analyse dans notre travail quotidien. Cela peut consister en un investissement considérable, mais payant à long terme. Pour que cela devienne une réalité, de nouvelles initiatives sont nécessaires en dehors des déjeuners et des formations habituels, qu’il s’agisse de l’offre de journées d’apprentissage supplémentaires rémunérées, de la gamification de l’apprentissage ou de l’apprentissage axé sur la carrière pour une planification de la main-d’œuvre de bout en bout.

Les personnes les plus proches d’un processus savent où se situent les problèmes, et en amplifiant l’intelligence humaine pour tirer le meilleur de la data science et de l’analyse, elles disposent du contexte et peuvent voir l’impact commercial de la résolution de cette question par les données. Il y a là un avantage énorme à trouver.

Équiper tous les employés pour l’analyse de données, quelle que soit leur expérience ou leur formation

Les technologies et les systèmes modernes devenant de plus en plus accessibles et conviviaux, tout le monde peut devenir un data scientist citoyen – une personne capable d’utiliser l’analyse des données pour créer des informations et de la valeur ajoutée. La question de savoir si les employés doivent être équipés de ces outils ne peut être résolue qu’à un niveau microéconomique par chaque entreprise. Des cas d’utilisation différents nécessitent des approches et des niveaux de gouvernance différents.

Par exemple, l’amélioration des compétences des caissiers de magasin en matière d’analyse de données ne présente qu’un avantage limité, mais doter d’autres employés de back-office ou de directeurs de magasin de compétences en matière d’analyse de données pourrait certainement créer de la valeur. Parmi les cas d’usages possibles, on pourrait envisager d’utiliser la vision par ordinateur pour automatiser l’extraction des données des cartes de pointage pour les feuilles de temps ou même pour automatiser l’extraction du texte des reçus et des factures au sein de la supply chain.

En fin de compte, bien que l’option d’utiliser l’analyse des données soit une option pour tout le monde, les entreprises qui cherchent à améliorer les compétences de leurs collaborateurs doivent toujours suivre un modèle coûts-avantages standard.

Comment les organisations peuvent identifier les bons problèmes à résoudre et y arriver grâce à l’analyse des données

Trouver le bon problème à résoudre est un défi qui est unique à chaque entreprise – bien qu’ils puissent avoir quelques points communs – devant s’y retrouver dans l’amalgame de personnes, processus, anciennes technologies ou même emplacement géographique.

Avant de se lancer dans l’analyse des données, les entreprises doivent systématiquement avoir une idée du problème idéal à résoudre. L’astuce ici est de partir la décision commerciale viser et de travailler à rebours.

Trouver le bon problème est souvent le résultat final de nombreuses victoires à plus petite échelle, car les organisations commencent à comprendre non seulement ce dont elles ont réellement besoin, mais aussi les ressources et les outils dont elles disposent pour y parvenir, tout en éliminant ce qui n’est pas nécessaire. Ces projets que l’on pourrait considérer comme intermédiaires servent de base pour atteindre l’objectif final.

Les technologies de pointe d’analyse de données : un levier essentiel pour les PME dans un marché concurrentiel

La capacité d’intégrer de nouveaux points de données dans un processus analytique, de fournir des informations en temps réel et de s’adapter rapidement aux demandes changeantes du marché est ce qui sépare les entreprises dites digital native ou pure players (Netflix, Amazon, etc) des organisations plus anciennes qui croulent sous la dette technique. L’automatisation du traitement de ces informations permet de dégager une valeur considérable, mais également de libérer le temps des collaborateurs afin de se concentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée pour l’entreprise. C’est d’ailleurs pour cette raison que les employés étant les plus proches de la donnée doivent être inclus dans ces projets dès leur conception ainsi que tout au long du déploiement de ces solutions technologiques.

En investissant dans des outils non techniques tels que des plateformes en libre-service que chaque employé – du service marketing aux opérations commerciales – peut facilement utiliser, ce dernier peut ainsi expérimenter et acquérir de nouvelles compétences liées à la donnée. Ces plateformes peuvent aider les travailleurs à découvrir comment automatiser les processus analytiques afin de dégager de puissantes informations à partir des données, créant ainsi une solide base de compétences pour l’avenir.

L’automatisation de la découverte, de l’analyse et de l’obtention de réponses permet aux entreprises de prendre de l’avance sur leurs concurrents. Néanmoins, une chose est primordiale : tous les collaborateurs doivent pouvoir le faire facilement, cela ne doit plus être la chasse gardée d’une poignée de spécialistes.

Source : journaldunet

2022-04-28T15:33:27+02:0028 avril 2022|Catégories : Conseil, Digital, PME|Mots-clés : , , , , |0 commentaire

Marketplace : la clé de la réussite pour les PME qui font du commerce en BtoC ?

Pour une PME, les marketplaces sont devenues un incontournable pour trouver de nouveaux clients et faire connaitre sa marque. Pourtant, il est souvent le parent pauvre dans une stratégie digitale et 6 entreprises sur 10 n’atteignent pas les résultats escomptés.

Pourquoi les places de marché sont devenues incontournables ?

Quelques chiffres suffisent pour comprendre que le comportement des Français a changé et qu’ils plébiscitent les marketplaces comme meilleur moyen de faire des achats aujourd’hui.

Les différentes études récentes et faites par plusieurs organismes indiquent que :

  • 35 % des Français déclarent faire leurs achats sur des marketplaces (Étude Mirakl)
  • 64 % préfèrent faire leurs courses sur des marketplaces hybrides ou non (Étude Mirakl)
  • 34 % disent découvrir de nouveaux produits grâce aux marketplaces, soit le deuxième canal de découverte après le bouche-à-oreille : 37 % (Étude Dynata)
  • Et enfin, 70 % du CA e-commerce dans le monde sera généré par les marketplaces en 2022 (Gartner Predict)

Les raisons principales de ce succès auprès des consommateurs sont la compétitivité des prix, la rapidité de la livraison et la variété de produits proposés.

Donc, les marketplaces continuent à se développer à une vitesse impressionnante… et prennent le pas sur les autres modèles du e-commerce. Si vous n’en êtes pas encore persuadé, regardez « le Top 20 des sites et applications « e-commerce » les plus visités en France – Internet Global 3 écrans – 4ème trimestre 2021 » où 17 des sites les plus visités sont ou ont adopté le modèle Marketplace !

Le modèle Marketplace est techniquement le même pour chacune d’elles, mettant à disposition du vendeur une plateforme technique et des moyens de promotions afin que celui-ci puisse distribuer ses produits contre une commission sur les ventes. Elles fonctionnent toutes sur la base d’algorithmes de recherche mettant en avant vos produits avec des critères qui peuvent varier d’une plateforme à l’autre.

Une fois cela acté, pour une PME, la première question à se poser est alors « laquelle choisir pour vendre mes produits ? »

Alors, quelles marketplaces choisir pour mes produits ?

Il n’y a pas de réponse toute faite, car cela dépend du type de produits que vous vendez et surtout cela doit s’intégrer dans votre politique commerciale globale et les budgets que vous êtes prêt à engager.

Cependant, quelques principes émergent selon votre objectif :

  • Aller sur celle(s) ayant le plus de visibilité versus votre secteur d’activité
  • Être présent, à minima, sur 3 marketplaces, en général deux Généralistes et une spécialisée sur votre cœur de cible.
  • Prévoir à l’ouverture ou au lancement de nouveaux produits un budget promotionnel équivalent au CA que vous souhaitez réaliser.
  • Promouvoir régulièrement ses produits au travers du référencement payant ou de système de promotion et y consacrer environ 10 à 20 % du CA généré sur ces plateformes.
  • Faires attention à la pérennité dans votre choix de marketplaces, certaines ferment aussi vite qu’elles se sont créées avec des impacts fortement négatifs pour leurs marchands.
  • Au-delà du CA, il convient d’optimiser la rentabilité de chaque canal de vente. Des choix logistiques personnalisés mixant envoi depuis votre logisticien (FBM) et envoi depuis la marketplace (Fullfilment ou FBA) se révèlent souvent être des options gagnantes.

En réalité, il n’y a pas une seule réponse, mais un « mix marketplace » qui vous est propre et doit être personnalisé en fonction de vos objectifs, de vos produits, de votre politique commerciale…bref de l’ADN de votre société.

Si vous souhaitez en savoir plus sur vos choix en fonction de votre activité, c’est par ici.

Une fois le choix fait, la deuxième question à se poser est : comment se rendre visible parmi les milliers de références de ces marketplaces ?

Comment se rendre visible ?

Il y a les grands principes, mais la réalité, si l’on veut être visible sur les premières pages de recherche de ces marketplaces, va résider dans la mise en place d’un ensemble de petits détails permettant à chaque fois de gagner quelques % de visibilité.

C’est l’ensemble de ces détails propres à chaque plateforme qui va faire la différence avec vos concurrents, mais aussi les grandes marques et vous permettre d’être visible.

En effet, il est plus facile en PME de travailler sur les détails et surtout de suivre leurs évolutions pour s’adapter rapidement et profiter de l’effet de nouveauté, par rapport aux grands groupes structurés ayant des milliers de références et des délais de décisions longs.

Pour résumer, les grands leviers permettant de se rendre visible :

Le référencement naturel

Le premier levier est le référencement naturel ou SEO (pour Search Engine Optimization – Optimisation pour les Moteurs de Recherche) qui va dépendre des compétences et de la connaissance que vous avez de vos clients, mais aussi des termes recherchés par votre cible.

Contrairement à Google, où les consommateurs vont pour une très grande majorité effectuer une recherche soit d’informations, soit directe afin de trouver une page, un produit ou un site déjà connu. Les recherches sur les marketplaces vont être à 99% une recherche avec une intention clairement définie d’achat.

Pour faire simple, sur Google votre SEO doit être capable de cibler une recherche du type : « acheter du vin » alors que sur une marketplace, la recherche sera : « vin rouge bordeaux ».

Cela va faire que les algorithmes des moteurs de ces marketplaces vont avoir trois critères prédominants pour mettre en avant vos produits :

  • La pertinence : correspondance entre la recherche et les produits proposés
  • La performance : historique des ventes et du vendeur
  • Les avis nécessairement positifs en moyenne

Le référencement payant

Le deuxième levier est le référencement payant ou SEA (pour Search Engine Advertising – Publicité sur les Moteurs de Recherche) qui va varier selon les possibilités de chaque plateforme.

Le SEA va permettre de mettre en avant vos produits, soit au lancement, soit pendant une période. Ce SEA améliorera mécaniquement votre positionnement SEO au travers de :

  • Promotions
  • Programmes de publicité

Le coût de ces campagnes promotionnelles ou de publicité va varier selon chaque plateforme, mais si on prend pour exemple Amazon le coût du mot-clef se fait par un algorithme d’enchères et dépendra donc de la concurrence existante sur votre produit. Bien piloté, le ROI est toujours positif et les budgets vont dépendre de votre secteur d’activité et de la concurrence. Toutefois, en moyenne, il faut environ prévoir à la création du compte ou au lancement de nouveaux produits le montant du CA attendu et de façon régulière entre 10 et 20% du CA généré sur la plateforme.

Le ROI d’une campagne régulière est compris entre 5 et 20, car contrairement à Google, on cible directement des consommateurs ayant une intention d’achat versus des consommateurs curieux et sans réelle intention d’achat. Il faut savoir que le taux de conversion moyen d’un site web e-commerce en France est de 3% , alors qu’il est estimé à 20% en moyenne sur une marketplace.

De plus, la puissance marketing promotionnelle de certaines de ces plateformes va vous rendre visible et augmentera la demande, bien au-delà de leur propre site. En effet, tous les grands groupes qui font des campagnes de promotions sur les grandes marketplaces observent une augmentation des ventes comprise entre 15 et 30% en magasin physique ou sur leur site e-commerce pendant la durée de ces campagnes.

Le troisième levier est la qualité des fiches, dont les visuels, qui doivent être de grande qualité car :

  • L’acheteur n’a pas ses 5 sens comme en magasin physique, mais plus qu’un seul : la vue.
  • La sélection d’un produit se fait en moins de 3 secondes d’attention par fiche, donc il faut accrocher l’acheteur en allant à l’essentiel.
  • La proportion des achats sur internet faits avec un smartphone a passé la barre des 50% en 2021, d’où l’importance des visuels.

Résultat, une fiche produit ne peut pas être qu’un empilage de mots-clefs. Nous ne sommes pas des robots. Tout l’art du copywriting va consister à inclure les mots-clefs pertinents dans un texte faisant appel aux émotions du client potentiel et créant de la réassurance.

Les images ou visuels sont un fort levier de transformation, car c’est une question de support (le smartphone notamment) et de cerveau :

  • Selon de nombreuses statistiques, le cerveau humain analyse et traite une image 60 000 fois plus rapidement qu’un texte. Il s’agit d’une raison parmi tant d’autres qui fait que le visuel a autant d’impact sur l’acte d’achat.
  • L’acheteur passe d’un produit à l’autre en quelques secondes à peine. Là où les titres se ressemblent de plus en plus avec une concurrence croissante, ce sont des visuels spécifiques qui sauront retenir l’attention du consommateur et le pousser à s’intéresser en détails à votre fiche produit.
  • En plus d’être décodées plus rapidement et facilement par le cerveau, les informations visuelles sont gardées en mémoire à 80%, contre 20% seulement pour un texte lu.

Donc, bien travailler ses fiches produits et avoir une qualité de visuels supérieure à la moyenne est un très fort levier de transformation.

Les autres leviers sont un ensemble de détails que vous pouvez retrouver ici en ce qui concerne Amazon et Cdiscount.

La dernière question à prendre en compte est : qui a les compétences dans mon entreprise pour mettre en place et suivre ses actions pour bien performer ?

Quelles compétences sont nécessaires ?

Difficile de répondre à cette question tellement le poste est riche en compétences nécessaires, en effet un bon responsable des ventes en marketplaces se doit d’avoir :

  • Une connaissance approfondie dans l’optimisation des critères de recherche des moteurs de chaque plateforme où l’on est présent (et oui, chacune a ses outils et ses propres algorithmes de mise en avant SEO et SEA).
  • Une parfaite maîtrise du fonctionnement de chaque Backoffice, là encore spécifique à chaque marketplace.
  • Le savoir-faire des bons usages de la communication directe et quasi-instantanée avec le consommateur final.

Il n’existe pas de formation. C’est avant tout de l’acquis qui s’enrichit au fur et à mesure de l’expérience terrain. Le marché de l’emploi sur les postes liés aux e-commerces est devenu pénurique tellement la demande est forte.

Pourtant il est nécessaire d’avoir une expertise forte qui évolue en permanence pour bien vendre sur les marketplaces. Notre conseil est donc plutôt de prendre le problème à l’envers en évitant de commettre l’erreur de beaucoup de PME qui confient cela à des opérationnels en plus de leur fonction principale, ce qui engendre une qualité pas toujours suffisante ou une surcharge de travail.

Ce canal de vente ne va faire que croitre dans les années à venir. Investir sur de la formation de son personnel, même partiellement sur chaque domaine de compétence, est un bon investissement sur l’avenir. Sinon, faire appel à de la sous-traitance pour rester concentré sur son cœur de métier est une autre stratégie.

Quoiqu’il en soit, adaptez vos ressources à vos ambitions et ne négligez pas les compétences nécessaires ni les budgets au risque de passer à côté de ce fabuleux canal de communication et de vente : 34 % des Français disent découvrir de nouveaux produits grâce aux marketplaces.

Source : JDN

2022-04-23T11:15:31+02:0023 avril 2022|Catégories : Digital, eCommerce, PME|Mots-clés : , , |0 commentaire

Travailler depuis le metaverse devient une réalité

Le metaverse, un véritable nouvel espace de travail à considérer ? Entre fascination et frissons, Mehdi Dziri, directeur général d’Ubiq, une plateforme qui répertorie des bureaux en France, s’est fait son propre avis après une expérimentation de trois lieux physiques différents réunis virtuellement dans un metaverse. Heureusement le ridicule ne tue pas…

Paris, mars 2022. Avec mon casque de réalité virtuelle scotché sur la tête, je rejoins une partie de mon équipe dans notre nouveau bureau virtuel offrant à la team une superbe vue qui surplombe le lac d’Annecy. Dans ce metaverse, tout est aux couleurs d’Ubiq et complètement réaménagé avec nos codes.
Chaque membre de l’équipe s’est créé un avatar qui lui ressemble, à l’exception de notre Head of Product, qui s’est donné un style particulier, avec des cheveux encore plus longs qu’en vrai et un anneau dans le nez. A défaut de pouvoir investir dans des tableaux de maîtres pour notre (vrai) bureau, la semaine dernière, j’ai acheté en NFT le célèbre tableau Le Baiser de Gustav Klimt, qui trône dans notre bureau « metaversien ».

Travailler depuis le metaverse, c’est possible

Immersive, rassurante et créatrice de liens supplémentaires, c’est la première leçon que nous tirons de cette expérience. L’immersion est bien plus complète que lors d’une simple réunion en visio. Bien qu’il s’agisse d’une version Bêta, les avatars sont très réalistes grâce aux expressions du visage, aux postures, aux mouvements des bras, des yeux, des cils même et surtout grâce aux mimiques et voix de chacun, qui elles, sont bien réelles.

Cette immersion totale permet une grande concentration. Le monde réel autour de soi n’existe plus. Brouhaha, bruits de couloirs, conversations proches ou lointaines s’effacent complètement tant l’immersion est complète.

Metaverse is the new télétravail ?

Pour tous les secteurs, le metaverse ouvre un champ des possibles incroyable. Le monde du travail n’est pas en reste. Après deux années de télétravail à marche forcée, créant parfois un sentiment d’isolement, le bureau virtuel dans le metaverse vient créer un territoire inédit, en plus de la maison, des tiers lieux, des coworkings et autres espaces de travail proches de chez soi.

Si télétravailler est devenu la norme, il n’est pas toujours évident de créer un espace inclusif entre des collaborateurs présents au bureau et les remoters, surtout pendant les réunions et ateliers de travail. Depuis notre lieu de vie, on peut se sentir à l’écart. Il faut en permanence rapprocher le micro, parler plus fort, tourner la caméra.

Le metaverse permet de mettre tout le monde sur le même plan. On est dans un monde virtuel, mais connecté à la réalité. Cela permet d’imaginer de nouveaux modèles de collaboration hybrides.

Les limites du casque

Le meilleur moyen pour profiter pleinement de l’expérience Horizon Workroom reste d’avoir un casque de réalité virtuelle. Au-delà du fait qu’on risque de vous regarder bizarrement alors que vous travaillez avec un casque Oculus Quest 2 vissé sur la tête celui-ci est encore trop lourd (un demi-kg !), ce qui limite son utilisation à seulement quelques dizaines de minutes car il peut être gênant pour les yeux, provoquer des maux de tête ou un sentiment de malaise lié à la perte d’équilibre.

À l’heure où on travaille de partout, les digital nomads ont plutôt tendance à réduire leurs équipements et être les plus mobiles possibles.

Pour accéder à son bureau virtuel, le mieux reste d’avoir un bureau physique et sédentaire dans lequel on peut laisser son équipement et paramétrer sa zone de jeu.

Meta is watching you

N’oublions pas que Méta reste Facebook. Il est aujourd’hui possible d’entrer dans le metaverse pour accéder à l’application Workroom Horizon comme aux autres mais uniquement avec un compte personnel Facebook. Dans un monde où cet usage se développe, les casques seront-ils personnels ou fournis par l’entreprise ? Quelle segmentation des usages professionnels et privés permettront-ils ? Et surtout quels nouveaux types de données pourront-ils capter (expressions du visage, mouvements des yeux, etc..) ?

On ne peut pas nier qu’être vu de l’extérieur avec un casque scotché sur la tête nous rend ridicule. Mais plus que cela, cette expérience ne laisse personne insensible tant elle est révolutionnaire d’un point de vue sociétal et psychologique. Cette perspective d’un nouveau monde du travail et d’un mode de vie inédit est aussi effrayante que fascinante.

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Source : start.lesechos

2022-04-18T10:33:06+02:0018 avril 2022|Catégories : Digital, Metaverse, PME|Mots-clés : , |0 commentaire
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