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Pourquoi former les managers au management dans les entreprises ?

Le management est un élément clé de la réussite d’une entreprise. Il permet de mobiliser les collaborateurs, de les faire adhérer à la vision et aux objectifs, de les accompagner dans leur développement et de résoudre les problèmes. Or, le management n’est pas inné. Il s’agit d’un ensemble de compétences qui s’acquièrent et se développent tout au long de la carrière.

Former les managers au management est donc essentiel pour assurer la performance et la pérennité des entreprises. Dans cet article, nous allons voir pourquoi il est important de former les managers, quelles sont les formations dont ils ont besoin et comment structurer un plan de formation adapté.

Pourquoi former les managers ?

Les managers ont un rôle stratégique dans l’entreprise. Ils sont le relais entre la direction et les équipes opérationnelles. Ils sont responsables de l’animation, du pilotage, du contrôle et de l’évaluation des activités. Ils doivent également être capables de gérer les situations complexes, comme le changement, le conflit ou la crise.

Former les managers au management leur permet de :

  • Acquérir les outils et les méthodes nécessaires pour exercer leurs fonctions efficacement
  • Adopter une posture de leader, c’est-à-dire être capable d’inspirer, d’influencer et d’entraîner leurs collaborateurs
  • Développer leur intelligence émotionnelle, c’est-à-dire leur capacité à comprendre et à gérer leurs propres émotions et celles des autres
  • Renforcer leur confiance en eux et leur légitimité
  • S’adapter aux évolutions du contexte interne et externe
  • Faire face aux nouveaux défis du management, comme le digital, le télétravail ou la diversité

Former les managers au management a également des bénéfices pour l’entreprise :

  • Améliorer la qualité du climat social et la satisfaction des collaborateurs
  • Favoriser l’engagement, la motivation et la fidélisation des talents
  • Accroître la productivité, l’innovation et la compétitivité
  • Réduire le turn-over, l’absentéisme et le risque psychosocial

De quelles formations ont besoin les managers ?

Les besoins en formation des managers varient selon leur niveau d’expérience, leur secteur d’activité, leur type d’équipe ou encore leurs objectifs personnels.

On peut distinguer deux grandes catégories de formations :

A) Les formations en management transversales

Ces formations visent à développer les compétences fondamentales du manager, quel que soit son contexte. Elles abordent des thématiques comme :

  • Le management d’équipe : comment définir une vision commune, fixer des objectifs SMART (Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes, Temporels), déléguer efficacement, donner du feedback constructif, gérer les conflits, animer une réunion…
  • Le leadership : comment développer son charisme, sa communication, son assertivité, son écoute active, sa prise de décision…
  • Le développement personnel : comment gérer son stress, son temps, ses priorités, sa motivation…

B) Les formations en management spécifiques

Ces formations visent à approfondir ou à acquérir des compétences particulières liées à un domaine ou à une situation précise. Elles abordent des thématiques comme :

  • Le management interculturel : comment adapter son style de management aux différences culturelles, gérer la diversité, favoriser le dialogue interculturel…
  • Le management agile : comment adopter une approche collaborative, flexible et itérative dans ses projets, utiliser des méthodes comme Scrum ou Kanban…
  • Le management hybride : comment manager à distance tout en conservant le lien avec ses collaborateurs présentiels ou distants , utiliser les outils digitaux appropriés , créer un sentiment d’appartenance…

Comment structurer un plan de formation pour les managers ?

Pour élaborer un plan de formation efficace pour les managers , il faut suivre plusieurs étapes :

  1. Analyser les besoins en formation des managers, en tenant compte de leur profil, de leur niveau, de leurs attentes et de celles de l’entreprise
  2. Définir les objectifs pédagogiques et les indicateurs d’évaluation des formations
  3. Choisir les modalités et les supports de formation adaptés, en privilégiant le blended learning, c’est-à-dire la combinaison de différentes méthodes (présentiel, distanciel, e-learning, coaching…)
  4. Planifier et organiser les sessions de formation, en respectant le budget et le calendrier
  5. Animer ou faire animer les formations par des formateurs qualifiés et expérimentés
  6. Évaluer l’efficacité et l’impact des formations, à court terme et à long terme, en recueillant le feedback des managers et des collaborateurs

Pour conclure

Former les managers au management est un investissement rentable pour les entreprises. Cela permet de renforcer les compétences des managers, d’améliorer la performance des équipes et de créer un environnement de travail favorable. Pour cela, il faut élaborer un plan de formation adapté aux besoins des managers et aux enjeux de l’entreprise.

Si vous souhaitez en savoir plus sur les formations en management que nous proposons, n’hésitez pas à nous contacter. Nous serons ravis de vous accompagner dans votre projet.

2023-02-17T10:09:19+01:0017 février 2023|Catégories : ETI, Formation, GE, Management, PME, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

Le succès de l’entreprise passe pas la résilience de ses équipes

Dans un contexte international instable marqué par des bouleversements majeurs qui impactent les modes de vie et les méthodes de travail, les entreprises sont contraintes de réfléchir en permanence pour trouver les solutions qui leur permettront d’assurer la pérennité de leurs activités et la résilience de leurs équipes.

Répondre aux enjeux de sécurité psychologique

Ces dernières années ont été marquées par de nombreux événements qui ont été source de stress, tant externes qu’internes aux entreprises. A cela s’ajoutent des obligations parfois contradictoires, à tel point que, selon l’OMS, 90 % des pays ont intégré la planification de la sécurité psychologique dans leur réponse à la pandémie. Une excellente nouvelle, alors que l’OMS a également constaté une augmentation de 25 % des cas d’anxiété et de dépression au cours de la première année de la crise. Dans une enquête réalisée par la société de RH Empreinte Humaine et OpinionWay, 34 % des répondants français ont déclaré avoir souffert de burn-out, c’est-à-dire d’épuisement physique et émotionnel, en raison de la pandémie.

Les entreprises ont également pris conscience de cet enjeu. Selon une étude réalisée en 2022 par WTW, acteur majeur du courtage et de l’assurance, 86 % des employeurs interrogés attachent une importance particulière au bien-être psychologique de leurs employés. 48 % d’entre eux (contre 35 % auparavant) prévoient ou envisagent par ailleurs de mettre en œuvre une stratégie et un plan d’action pour favoriser des comportements sains à l’échelle de leur entreprise, un chiffre en nette augmentation.

Ces réactions sont les bienvenues, car de nouvelles études montrent que ce sujet préoccupe également de nombreux employés. Selon la 11e enquête annuelle Global 2022 Gen Z and Millennial Survey de Deloitte, 46 % des membres de la génération Z et 45 % des milléniaux ont le sentiment d’être épuisés par les contraintes associées à leur environnement de travail. Pour ces deux catégories, l’une des principales raisons de quitter leur emploi serait ainsi d’occuper un poste « nuisant à leur bien-être psychologique ». Toutefois, plus de la moitié des personnes interrogées conviennent que leurs employeurs accordent de plus en plus d’importance à leur bien-être.

L’étude People at Work 2022 d’ADP, menée auprès d’employés dans 17 pays, a révélé que le bien-être psychologique est l’une des principales préoccupations des personnes interrogées, 53 % d’entre elles estimant que ce bien-être est affecté par leur travail. Cela étant, 70 % des personnes interrogées se sentent soutenues par leurs responsables, et 75 % d’entre elles estiment être appuyés par leurs collègues.

Assurer la sécurité psychologique

Avec une actualité internationale particulièrement riche et un nombre croissant de recherches confirmant l’impact de cette dernière sur le bien-être psychologique des employés, de plus en plus d’entreprises admettent qu’il relève désormais de leur responsabilité de prendre en compte cet enjeu dans leur mission d’offrir à tous un cadre de travail sûr. Ceci inclut, par exemple, la création d’espaces préservés où les employés peuvent demander de l’aide et en recevoir, sans risquer d’être pénalisés.

Le télétravail et le travail hybride ont eux aussi été vécus comme des sources de confort par de nombreux employés. Les dynamiques hiérarchiques évoluant, de plus en plus s’estiment en droit de revendiquer le maintien de cette flexibilité acquise pendant la pandémie. L’étude de Deloitte sur les générations Z et les milléniaux a révélé que 49 % des premiers et 45 % des seconds pratiquent déjà le télétravail au moins à titre partiel, et que les trois quarts d’entre eux préfèreraient travailler à distance de manière hybride ou totale à l’avenir. L’étude d’ADP a révélé que 64 % des travailleurs dans le monde ont déjà cherché ou envisageraient de chercher un autre emploi s’ils étaient contraints de retourner au bureau à temps plein.

Comme c’était le cas avant la pandémie, il ne s’agit pas seulement de préférences personnelles. C’est aussi une question de sécurité psychologique et de prévention des microagressions interpersonnelles, et cela peut avoir un impact sur le moral, la productivité et la qualité de vie. A en croire une étude d’Owl Labs, en France, 27 % des employés ont changé d’emploi pour bénéficier d’un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, et 26 % pour réduire leur stress. Que peuvent faire les employeurs pour améliorer la situation ? Ils doivent d’abord conserver un niveau de flexibilité proche de celui de la pandémie et rester ouverts au dialogue avec leurs équipes sur les pratiques à adopter à long terme.

Intégrer la résilience dans la culture d’entreprise

La résilience si souvent prônée doit concerner avant tout les équipes, sans qui le potentiel de survie et de réussite d’une entreprise n’a aucun sens concret. En effet, la résilience désigne avant tout notre capacité à garder le cap dans les moments difficiles et à surmonter ces moments afin de rétablir une situation sereine. Elle est donc un élément clé de la sécurité psychologique.

Son absence se manifeste de la façon la plus significative par le burn-out. Une enquête menée par Deloitte en 2022, Women @ Work: A Global Outlook, a révélé que 53 % des femmes estiment souffrir d’un niveau de stress plus élevé qu’il y a un an, que 46 % se sentent épuisées et que 33 % ont déjà pris des jours de repos pour des raisons psychologiques.

Comment les employeurs peuvent-ils lutter contre ce burn-out ? Selon une étude de Spring Health justement intitulée Burnout Nation, l’amélioration des avantages sociaux représente un premier pas décisif. Ainsi, 24 % des employés indiquent attendre de meilleures politiques en matière de bien-être psychologique, 23 % souhaitent se voir offrir un accès à des thérapies gratuites et 20 % apprécieraient des avantages plus concrets en matière de bien-être psychologique. Enfin, 21 % déclarent que même une application favorisant le bien-être psychologique pourrait leur être bénéfique. Par conséquent, il existe une demande croissante de dialogue sur ces questions dans le lieu de travail, ainsi qu’un désir de formation sur des thèmes comme la gestion du stress. Heureusement, quel que soit le pays, de nombreuses ressources sont déjà disponibles dans un grand nombre d’entreprises pour aider les employés à s’éloigner de leur clavier, se détendre et décompresser, et pour permettre aux employeurs de renforcer leur offre en matière de bien-être psychologique. En France, les travailleurs peuvent s’adresser à l’Anact, l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail, mais aussi prendre rendez-vous avec le médecin du travail.

Comment demander de l’aide

Parfois, le plus difficile est de demander de l’aide. Cependant, si un employé se trouve dans une situation où les outils individuels ne suffisent pas, il est important de l’encourager à se rapprocher de son référent RH pour en savoir plus sur les ressources à sa disposition. Il est de la responsabilité des employeurs d’évaluer la qualité de leur offre dans ce domaine. Ils doivent également s’assurer que les effets de leurs initiatives sont à la mesure de leur ambition, tout en instaurant une culture d’entreprise basée sur l’empathie, portée par l’ensemble de leurs cadres. Les employés qui ont été sensibilisés et encouragés par leurs responsables à utiliser les ressources disponibles sont plus susceptibles d’en profiter et de se sentir autorisés à demander de la flexibilité ou d’autres formes d’aménagements en cas de besoin.

Selon l’étude de Deloitte, 33 % des membres de la génération Z et 35 % des milléniaux déclarent qu’ils ne seraient pas à l’aise pour parler ouvertement à leur responsable de leur stress, de leur anxiété ou d’autres problèmes liés au bien-être psychologique. Etant donné que les normes sociales varient d’une région à l’autre, se tourner vers son responsable peut en outre se révéler parfois très difficile, voire impossible, pour certains employés. Il reste donc encore beaucoup à faire pour instaurer une culture d’ouverture dans ce domaine.

Mettre l’accent sur le bien-être psychologique n’est pas seulement important pour les équipes en place, mais aussi pour les futurs employés de l’entreprise. Cette main-d’œuvre qui ne cesse de rajeunir s’estime souvent aujourd’hui en droit de demander, en plus d’un juste salaire et d’un équilibre sain entre vie professionnelle et personnelle, certains avantages supplémentaires, dont en particulier des ressources pour assurer son bien-être. Les entreprises doivent impérativement accorder la priorité à leurs employés au quotidien, notamment via un panel complet d’avantages touchant au bien-être et un programme d’aide leur permettant de bénéficier de ressources et de conseils en cas de besoin.

Développer cette résilience et l’entretenir au quotidien est plus facile à dire qu’à faire, surtout lorsque de nombreux facteurs de stress sont hors de contrôle. Chacun reste libre, cependant, de choisir la meilleure façon de réagir à ces sources de mal-être. Les employeurs peuvent donc se rendre utiles en donnant à leurs employés les outils et les ressources nécessaires pour prendre de meilleures décisions concernant leur bien-être, tout en instaurant une culture de la résilience au sein de leurs équipes. Les individus sont la colonne vertébrale d’une entreprise. Sans eux, la poursuite de son activité n’est pas seulement sans intérêt, mais tout simplement impossible.

Source : zdnet

2023-02-09T07:31:50+01:009 février 2023|Catégories : ETI, GE, Management, PME, RH, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

Les Soft Skills : à prendre impérativement en considération lors d’un recrutement

Les exigences en matière de hard skills, c’est-à-dire de compétences techniques, ont évoluées rapidement depuis la révolution industrielle. Le boom technologique des 30 dernières années a accéléré le rythme de cette évolution.

Les smartphones, l’utilisation généralisée d’internet, les applications d’intelligence et d’apprentissage artificiels, ainsi que les processus de fabrication contrôlés par ordinateur sont devenus courants, tout comme la demande de personnes possédant les compétences nécessaires pour leur exploitation.

L’évolution des exigences en matière de compétences techniques a conduit à de nouvelles approches en matière d’éducation, d’embauche par les entreprises et de développement de talents. En raison de l’accent mis sur la requalification de la main-d’œuvre, il peut sembler raisonnable de conclure que les hard skills deviennent les compétences essentielles dont les employés devront disposer à l’avenir.

Un employé peut évidemment rapidement prendre du retard s’il ne se soucie pas d’acquérir de nouvelles compétences techniques. Les soft skills sont cependant (et continueront à être) des éléments essentiels à la réussite professionnelle.

Que sont les soft skills ?

Les soft skills, qui comprennent la communication et les aptitudes sociales, l’intelligence émotionnelle, l’influence et la collaboration, sont essentielles à la survie et à la réussite de l’Homme depuis des millénaires. Les humains sont faits pour vivre et pour travailler en groupe.

Au début de notre histoire, la vie en groupe avait un avantage évolutif évident : la sécurité. Dans l’intérêt de la vie en groupe, nous devons nous entendre, avancer et donner un sens à notre vie et à notre travail.

Les groupes qui permettent à leurs membres de répondre à ces besoins sont toujours plus performants que ceux qui ne le font pas. Par conséquent, les performances en matière de soft skills (ou compétences relationnelles) des individus déterminent les performances au niveau du groupe.

Les compétences relationnelles sont au cœur de la satisfaction de nos besoins communs. Pour s’entendre, il faut être capable de créer des relations de collaboration, de faire des concessions mutuelles.

Pour progresser, il faut être capable de motiver les autres à suivre et à contribuer à un objectif global qui profitera à l’ensemble du groupe. Pour donner un sens à notre vie et à notre travail, il faut être capable de partager des expériences avec les autres et de les convaincre de travailler vers un objectif commun.

Le lieu de travail actuel

Des recherches récentes de la Banque Mondiale indiquent que la future main-d’œuvre devra posséder trois compétences de base : des compétences cognitives avancées, des compétences socio comportementales (telles que des compétences interpersonnelles et de travail en équipe) et une capacité d’adaptation.

Le groupe de travail du Conseil National de la Recherche des États-Unis sur les compétences professionnelles au XXIe siècle est parvenu à des conclusions similaires : compétences cognitives, interpersonnelles et intrapersonnelles (adaptabilité et capacité à s’autogérer).

De plus, les recherches de Microsoft et d’autres entreprises indiquent qu’au cours des dernières décennies, les cadres et les employés consacrent de plus en plus de temps à des activités de collaboration et de travail en équipe.

Non seulement les soft skills ont toujours été essentielles à la réussite humaine, mais elles sont également au cœur de la réussite professionnelle.

Une question de personnalité

Le domaine de la psychologie de la personnalité étudie depuis plus de 100 ans les « soft skills ». Notre réflexion sur la meilleure façon de mesurer et de comprendre les soft skills a évolué, passant de la façon dont nous percevons notre identité à notre réputation, c’est-à-dire à la façon dont les autres nous perçoivent.

Au quotidien, ce sont les autres qui font l’expérience de l’efficacité ou de l’inefficacité de nos compétences interpersonnelles, de notre capacité d’influence et de notre aptitude à communiquer efficacement.

Il est donc très important d’évaluer ces compétences du point de vue des autres, et non du nôtre. L’étude des soft skills, ou de la personnalité, a évolué vers l’étude de la réputation qui peut être résumée en trois grands groupes de caractéristiques et de valeurs que nous appelons le côté positif, le côté négatif et la personnalité interne.

Indépendamment de la langue, de la géographie ou d’autres éléments de différenciation, les gens en général semblent utiliser un ensemble de caractéristiques communes pour décrire le comportement quotidien ou la réputation de chacun.

C’est cet ensemble de caractéristiques que nous appelons le côté positif de la personnalité. Celui-ci reflète ce que nous sommes au meilleur de nous-mêmes. Ces caractéristiques nous aident à gérer la vie au travail et les personnes que nous y rencontrons.

Les recherches montrent que le côté positif de la personnalité se compose de cinq à sept grandes caractéristiques, telles que l’ambition par rapport à la paresse, le calme et la résilience par rapport à l’anxiété, la diplomatie par rapport à la brutalité, ou la stratégie par rapport à la pensée toute faite.

Le côté négatif de la réputation comprend les soft skills qui sont souvent utilisées de manière excessive ou à des fins autodestructrices, ce qui peut limiter notre capacité à travailler, à communiquer ou à interagir efficacement avec les autres.

Le côté négatif se compose de 11 caractéristiques qui peuvent être décrites en trois groupes en fonction de leur impact sur les autres : l’éloignement, l’opposition et le rapprochement. Le groupe de l’éloignement présente des caractéristiques telles que la réactivité émotionnelle ou la volatilité, la difficulté à faire confiance ou le scepticisme, et la prudence excessive ou la peur de l’échec.

Ce sont des caractéristiques qui rendent l’entente avec les autres beaucoup plus difficile. Le groupe de l’opposition comprend des caractéristiques qui peuvent faire que les gens semblent trop dominants, vaniteux, méprisants, manipulateurs ou égoïstement impulsifs.

Ces caractéristiques ont pour effet de diminuer la collaboration, l’engagement et l’alignement organisationnel, ce qui rend plus difficile le fait de diriger les autres ou d’aller de l’avant. Le groupe du rapprochement comprend des caractéristiques telles que le perfectionnisme, l’extrême difficulté à être satisfait, et l’excès de dévouement et de conformité avec ceux qui sont au pouvoir. Ces caractéristiques empêchent de déléguer efficacement, de soutenir une équipe et de se concentrer sur les priorités essentielles.

La réputation interne est ce que l’on appelle communément la motivation. Elle comprend les motifs, les intérêts et les valeurs sous-jacents qui motivent le comportement, tels que le désir de pouvoir, la valeur d’aider les moins fortunés, la préférence pour le travail seul ou en groupe, et l’intérêt à travailler dans des emplois artistiques et intuitifs ou scientifiques et analytiques.

Ces motivations ont un impact sur les objectifs que nous nous fixons, sur la façon dont nous les poursuivons et sur le degré de signification de notre travail. Elles ont également une incidence sur notre degré d’alignement sur la culture organisationnelle. Les dirigeants façonnent la culture organisationnelle lorsqu’ils soulignent l’importance de certains objectifs et préférences et en négligent d’autres.

Mesurer les soft skills

Bien entendu, cette structure de compétences relationnelles, de personnalité ou de réputation n’est importante que dans la mesure où nous pouvons l’évaluer de manière efficace et dans la mesure où nous pouvons prévoir des résultats considérables.

Au cours des 30 dernières années, nos recherches ont montré que nous pouvons mesurer avec précision la réputation et les soft skills en utilisant des évaluations de la personnalité relativement courtes. Bien que de nombreux questionnaires de ce type aient été élaborés au XXe siècle pour être utilisés dans des situations cliniques ou de psychothérapie, la dernière génération d‘évaluation de personnalité a été créée spécifiquement pour être utilisée lors de l’embauche, du développement et de l’encadrement sur le lieu de travail.

Ces évaluations impliquent de donner son degré d’accord à une série d’affirmations, telles que « je me moque de ce que les autres pensent de moi », « au travail, j’agis souvent de manière impulsive » ou « mieux vaut prévenir que guérir ».

Ce qui est remarquable avec les réponses agrégées à ces énoncés est qu’elles sont hautement prédictives de la réputation d’une personne (c’est-à-dire de la façon dont les autres décrivent une personne) lorsqu’elles sont conçues à l’aide de méthodes de validation scientifique. Elles peuvent prédire comment les autres personnes décriront les soft skills d’un individu.

Nous disposons aujourd‘hui d’outils d’évaluations sophistiqués des soft skills qui permettent de saisir efficacement la réputation d’une personne et que nous pouvons utiliser pour prédire comment celle-ci est décrite par son entourage.

Non seulement un nombre important de recherches démontrent que nous pouvons prédire avec précision la réputation, mais nous pouvons également prédire la réussite professionnelle à partir de la réputation d’une personne.

Les recherches menées sur presque tous les types d’emploi aux États-Unis et dans l’Union Européenne montrent que la personnalité permet de prédire la réussite professionnelle à tous les niveaux de l’entreprise.

Des milliers d’études soutiennent également cette affirmation. Par exemple, des recherches montrent que les vendeurs faisant preuve de solides compétences relationnelles dans des domaines tels que l’ambition, l’extroversion et la perspicacité génèrent des revenus nettement plus importants pour leur entreprise en comparaison avec ceux qui présentent un faible niveau de ces caractéristiques.

Des études récentes sur des PDG qualifiés d’humbles (faisant preuve de soft skills telles que le partage du mérite, l’écoute efficace, etc.) montrent qu’ils constituent des équipes de direction avec une plus grande flexibilité stratégique et une culture plus ouverte, axée sur l’équipe.

Les recherches montrent également que la personnalité du PDG fait une différence significative dans les performances d’une entreprise. Au-delà de leur importance pour la réussite professionnelle, les recherches montrent également que les soft skills sont prédictives d’une grande variété de facteurs dans la vie, notamment le bonheur général et la longévité, la satisfaction relationnelle, le statut social, le choix professionnel et la criminalité. Les soft skills sont essentielles pour presque tous les aspects importants de la vie.

Les soft skills et les hard skills vont de pair

Il est clair que les hard skills sont indispensables à la réussite dans presque tous les emplois : un banquier doit connaître les ratios financiers, un analyste doit savoir comment construire des algorithmes et analyser des feuilles de calcul, et presque tout le monde doit continuellement apprendre de nouvelles compétences techniques.

Ce serait toutefois une erreur de considérer que l’acquisition de hard skills éclipse l’importance des soft skills : un banquier doit pouvoir influer sur la compréhension des ratios financiers par d’autres personnes, un analyste doit pouvoir expliquer les implications des algorithmes et des feuilles de calcul, et nous devons tous être capables de nous entendre, de progresser et de donner un sens à notre travail et à notre vie quotidienne avec les autres.

Notre capacité à tirer parti des évaluations de la personnalité et à les utiliser pour faire des prévisions en vue de sélectionner les meilleurs employés a toujours été (et restera) essentielle pour le succès de toute entreprise humaine.

Source : culture-rh

2023-03-13T09:41:25+01:003 février 2023|Catégories : ETI, GE, PME, Recrutement, RH, TPE|Mots-clés : , , |0 commentaire

Procrastination : 7 conseils pour ne plus rien remettre à demain

Quelques astuces pour réussir à apprendre de votre tendance à repousser l’exécution de certaines tâches et à la dépasser.

1. Se remotiver

Quand on procrastine , il peut arriver que l’on ne comprenne pas la raison d’une tâche. Il y a dans ce cas un manque de sens. Cherchez alors le sens, car pourquoi accomplir une tâche qui n’aurait pas de sens ou d’intérêt ? Une fois le sens trouvé, vous aurez moins de chance de procrastiner.

En entreprise, il arrive aussi parfois qu’on nous demande de faire quelque chose par défaut, en reprenant d’anciennes méthodes ; on fait alors les choses en suivant ce que les autres ont fait avant nous. C’est parfois dans ce genre de tâches que l’on peut éprouver le manque de sens. Dans ce cas, n’ayez pas peur de remettre en question les méthodes établies et de donner un élan personnel à ce que vous faites.

ACTIONS : Cherchez le sens. Remettez en question. Créez votre propre voie.

2. Se préparer

On a parfois le sentiment de ne pas savoir par où commencer. Ne pas connaître la première étape peut nous paralyser. Parfois, il faut juste attendre d’être dans le bon état d’esprit pour commencer. Certaines tâches demandent de se préparer, d’aller dans un endroit particulier, de s’isoler ou autres. Si l’on n’y fait pas attention, il y a de fortes chances que l’on ne réussisse pas à accomplir la tâche.

ACTIONS : Ménager des moments libres dans votre agenda pour vous donner le temps de vous préparer. Si elle est trop grosse, divisez la tâche pour réduire l’effort. Changez d’environnement.

3. Se sentir capable

Avant de se lancer, il faut se demander si l’on est capable et si l’on veut vraiment en être capable. Parfois la réponse est non. Dans ce cas, il faut accepter que l’on ne puisse pas tout faire et prioriser ce qui est vraiment important pour nous.

ACTIONS : Si vous tenez à croître, cherchez d’abord à acquérir une nouvelle compétence. Demandez de l’aide. À défaut, trouvez une personne à qui déléguer .

4. Mesurer l’importance des choses

On procrastine parfois car certaines tâches nous semblent de moindre importance. Or une tâche a bien une raison d’être. Rassemblez donc les informations permettant d’apprécier l’importance de cette tâche.

En fonction de vos valeurs, vos croyances ou vos priorités, il y a peut-être un décalage entre ce qui est perçu comme important par les autres et ce que vous percevez comme important. Et si vous arrivez à la conclusion que ce n’est pas important, vous ne le faites pas !

5. Ne pas avoir peur de se tromper ou d’être victime de son succès

La procrastination est un outil, elle peut donc être signe d’une peur, la peur de se tromper, de commettre une erreur, mais aussi la peur de ne plus jamais être pareil après avoir accompli une tâche. Car l’accomplissement d’une action nous change et, lorsqu’on procrastine, c’est peut-être qu’on a besoin de plus de temps avant de faire le saut et d’aligner les autres aspects de sa vie.

Par exemple, j’ai un ami entrepreneur qui repoussait sans cesse le lancement d’un produit par peur de son éventuel succès et d’un changement de rythme de vie.

ACTIONS : Travaillez sur vos peurs. Acceptez vos limites. Faites les choses l’une après l’autre.

6. Reporter !

Oui, oui, vous avez bien lu. On peut tout à fait reporter une tâche parce qu’on a sous-estimé les imprévus de la journée ou le temps nécessaire à son accomplissement. Cela nous apprend à laisser du temps aux imprévus.

ACTIONS : Reportez la tâche dans votre agenda, tout en mettant une note rappelant depuis combien de temps vous reportez cette tâche. Si vous reportez de nombreuses fois, c’est qu’une autre cause vous empêche d’accomplir cette tâche.

7. Douter

On doute de ce que l’on fait, de nos idées ; nous ne sommes pas encore convaincus que l’approche est la bonne… et ce n’est pas nécessairement négatif. Le doute aide à identifier les axes d’amélioration et pousse à se poser des questions.

Contrairement aux idées, reçues, la procrastination peut donc nous aider à entamer des actions pour aller dans la bonne direction. Maintenant que vous savez comment changer d’état naturel et utiliser la procrastination pour vous connaître un peu plus, on va se pencher sur les dualités qui vous régissent en tant que manager.

ACTIONS : Prenez le temps de questionner votre approche avec [d’autres]. Lisez des livres pour vous inspirer d’autres créateurs. Challengez vos idées et votre approche.

Source: Lesechos

2023-02-01T16:00:00+01:001 février 2023|Catégories : Conseil, ETI, GE, PME, TPE|Mots-clés : |0 commentaire

Il est important de mesurer l’efficacité d’une formation professionnelle

Chaque année, les entreprises américaines dépensent collectivement plus de 80 milliards de dollars pour former leurs employés et les développer (plus de 92 milliards en 2021), et les dépenses mondiales en matière de formation et de développement ont augmenté de 400% en 11 ans. En France, ce sont 31,5 milliards d’euros à l’année qui sont dépensés dans la formation professionnelle.

Cependant, il ne s’agit pas de se concentrer sur la somme d’argent dépensée, mais plutôt de l’efficacité de la formation et de la façon dont elle est reçue par les employés. C’est pourquoi l’évaluation de l’efficacité de la formation est essentielle pour toutes les entreprises de toutes tailles.

Approfondissons donc cela !

L’efficacité d’une formation, c’est quoi ?

L’efficacité de la formation est mesurée en évaluant l’impact de la formation sur les connaissances, les compétences, les performances et le retour sur investissement de l’entreprise.
Les objectifs et les attentes de la formation doivent être déterminés avant son début, afin de pouvoir les mesurer clairement et avec précision.

Par exemple, la productivité, les chiffres de vente et le bien-être général des stagiaires peuvent être évalués avant et après la formation.
Cela permet de déterminer la qualité et l’efficacité de la formation et aide les entreprises à déterminer les méthodes à poursuivre ou à améliorer.

L’utilisation de techniques scientifiques et validées pour évaluer l’efficacité des programmes de formation est connue sous le nom de gestion de l’efficacité de la formation.

Pourquoi mesurer l’efficacité de la formation ?

La mesure de l’efficacité de la formation est un processus crucial pour les organisations de toutes tailles.
Il existe plusieurs raisons pour lesquelles il est important de mesurer l’efficacité de la formation.

1.Pour déterminer si la formation bénéficie aux employés.

La raison la plus importante d’évaluer l’efficacité de la formation est de voir si elle améliore les compétences et la performance de vos employés. Cela leur donne également une idée claire de ce qu’ils ont accompli et de la voie à suivre pour progresser.

Le feedback et l’encouragement sont essentiels pour l’apprentissage et le développement (Learning & Develoment). Presque tous les employés ont besoin d’encouragement positif pour les tâches qu’ils ont bien effectuées et souhaitent connaître les moyens d’améliorer.

Sans mesure en place, il est probable que vos employés considèrent que leur apprentissage au travail n’a aucun but.

“84% des employés dans les entreprises les plus performantes reçoivent la formation dont ils ont besoin”

Évaluer l’efficacité de votre formation vous permet de communiquer à vos employés où se trouve l’entreprise aujourd’hui et où elle souhaite se rendre, ainsi que les compétences nécessaires pour y parvenir. Par conséquent, les gestionnaires et les employés peuvent se réunir pour discuter des résultats, ce qui aide les employés à se sentir empowerés et à faire partie de la vision globale.

2.Pour voir l’effet sur les performances commerciales et déterminer le ROI de la formation.

Le but ultime de tous les programmes de formation est d’améliorer les performances commerciales et de réaliser un retour sur investissement. Les modifications de la productivité, des ventes et des bénéfices peuvent toutes être suivies et mesurées, et vous espérez voir une augmentation de tout cela.

Des études ont montré que les organisations qui investissent régulièrement dans la formation ont des résultats supérieurs à celles qui n’en font pas, mais il doit s’agir du bon type de formation et elle doit être soigneusement suivie et mesurée.

Par exemple, il est difficile de déterminer si la formation en question est responsable d’une augmentation des ventes, ou si cela est dû à autre chose, comme une campagne publicitaire ou une croissance de l’économie. C’est pourquoi il est important d’examiner des facteurs tels que le transfert d’apprentissage et les changements de comportement évidents qui peuvent survenir depuis le programme de formation.

3.Pour découvrir les problèmes du processus de formation et les améliorer.

Lorsque vous investissez des ressources précieuses dans la formation de vos employés, il est important d’avoir une idée précise de ce qui fonctionne et de ce qui ne fonctionne pas.

Évaluer l’efficacité de la formation vous permet de comprendre les points forts et les points faibles du processus, ce qui peut vous aider à identifier les opportunités d’amélioration.
Cela peut inclure des facteurs tels que la durée, la qualité du matériel, la méthodologie de formation, la disponibilité de l’instructeur, la satisfaction des employés et d’autres facteurs similaires.

Les informations recueillies peuvent être utilisées pour améliorer les programmes futurs, ce qui aide à maximiser l’impact de l’investissement en formation sur les employés et l’entreprise.

En conclusion

En conclusion, la formation et le développement des employés sont des investissements importants pour les entreprises, mais il est également important de mesurer leur efficacité.

La mesure de l’efficacité de la formation est cruciale pour déterminer si elle bénéficie aux employés et si elle a un effet positif sur les performances commerciales. Enfin, l’évaluation de l’efficacité de la formation aide les entreprises à identifier les améliorations à apporter pour maximiser leur retour sur investissement.

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Source: CPFormation

2023-02-01T15:40:52+01:001 février 2023|Catégories : ETI, Formation, GE, PME|Mots-clés : |0 commentaire

Pourquoi 70% des actifs envisagent de changer de poste en 2023 ?

La mobilité professionnelle a de beaux jours devant elle, selon la dernière étude MeteoJob/YouGov. Parmi les bonnes résolutions des Français pour leur carrière en 2023 figurent en tête la négociation d’une augmentation de salaire et la réduction de la charge mentale et du stress. Et près de 70% des actifs français envisagent de changer d’emploi dans l’année.

2023 sera-t-elle l’année de la mobilité professionnelle ?

Selon les résultats de l’étude menée par Meteojob avec l’institut YouGov en décembre 2022, 2023 devrait être encore plus ancrée dans des objectifs de mobilité professionnelle pour les actifs français.

En effet, 55% des Français qui travaillent se déclarent en recherche d’un autre emploi et 12% sont ouverts aux opportunités. Même si un tiers d’entre eux (28%) indiquent avoir reçu une augmentation de salaire en 2022, il semble que la majorité des salariés français soient à la recherche d’un emploi mieux payé, mais aussi bénéficiant d’un meilleur équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée.

Une tendance qui est, comme souvent, plus forte chez les plus jeunes (70% des 25-34 ans en poste sont en recherche d’un nouvel emploi) ; mais aussi chez les hommes (63% sont en recherche d’un nouvel emploi contre 47% des femmes).

Géographiquement parlant, ​​les personnes vivant dans le Sud-ouest, le Nord-ouest et l’Île-de-France sont plus concernées : respectivement 38%, 35% dont 35% des habitants de ces régions cherchent activement un emploi.

Des actifs globalement optimistes pour 2023

Si la conjoncture actuelle semble parfois morose, l’étude démontre qu’un tiers des Français actifs (35%) restent optimistes quant à l’évolution de leur situation professionnelle pour l’année prochaine.

Le plein de bonnes résolutions professionnelles

Du côté de leur vie professionnelle, les actifs français sont déjà assez décidés dans leurs bonnes résolutions :

Quels sont les critères pour un “bon” nouveau poste en 2023 ?

Interrogés sur les critères retenant leur attention pour changer d’emploi, les Français répondent :

  • Le salaire et les avantages financiers et sociaux qui peuvent leur être offerts par l’entreprise (cités par 45% des répondants et 60% des actifs).
  • L’équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle (39% des répondants, 51% des actifs).
  • Le type de contrat (21% des répondants).
  • Les missions du poste (20%).
  • La localisation des bureaux (18%).

Et, plus précisément, l’équilibre vie privée / vie professionnelle semble encore plus important pour la tranche d’âge 25 / 44 ans (55%). Alors que les deux critères les plus cités chez les actifs avec enfants sont le salaire (56%) et l’équilibre vie privée / vie professionnelle (52%).

Source : Culture RH

2023-02-01T10:53:10+01:001 février 2023|Catégories : ETI, GE, PME, Recrutement, RH, TPE|Mots-clés : |0 commentaire

La formation est une solution pour diminuer le turnover et attirer de nouveaux talents

La formation est un aspect crucial de la fidélisation des employés à l’entreprise. Lorsque les employés reçoivent une formation adéquate, ils se sentent valorisés et engagés envers l’entreprise.

Les employeurs qui investissent dans la formation de leurs employés peuvent s’attendre à des avantages importants tels que :

  1. Augmentation de la productivité : La formation permet aux employés de développer de nouvelles compétences et de se perfectionner dans leur travail. Cela peut augmenter leur productivité et leur rendement, ce qui est bénéfique pour l’entreprise.
  2. Meilleure qualité de travail : La formation permet aux employés de mieux comprendre les normes et les procédures de l’entreprise, ce qui peut améliorer la qualité de leur travail.
  3. Motivation et engagement : Les employés qui reçoivent une formation se sentent valorisés et appréciés par l’entreprise. Cela peut les motiver à donner le meilleur d’eux-mêmes et à s’engager davantage dans leur travail.
  4. Flexibilité et adaptation : La formation permet aux employés d’acquérir des compétences qui les rendent plus flexibles et adaptables aux changements. Cela peut être particulièrement utile pour les entreprises qui évoluent rapidement.
  5. Rétention des employés : Les employeurs qui investissent dans la formation de leurs employés peuvent s’attendre à une plus grande rétention des employés. Les employés qui se sentent valorisés et engagés envers l’entreprise sont moins enclins à quitter leur emploi.

Il est important de noter que la formation ne doit pas se limiter aux seuls employés nouveaux ou débutants, mais doit être une opportunité continue pour tous les employés de l’entreprise. La formation doit être adaptée aux besoins spécifiques de chaque employé, en fonction de ses compétences, de ses intérêts et de ses aspirations professionnelles.

En outre, il est important de créer un environnement de formation favorable, où les employés se sentent à l’aise pour poser des questions, partager leurs idées et recevoir des commentaires constructifs. Les employeurs peuvent également inciter les employés à poursuivre des études et à obtenir des certifications professionnelles, en leur offrant des subventions ou des primes pour les cours suivis.

D’autre part, Il existe un lien étroit entre un véritable plan de formation pour les employés et le développement de la marque employeur. La marque employeur est l’image que les employeurs et les employés ont de l’entreprise en tant qu’employeur. Cette image est influencée par plusieurs facteurs, dont l’un des plus importants est la qualité de la formation offerte aux employés.

En offrant une formation de qualité à ses employés, une entreprise peut améliorer sa marque employeur en montrant qu’elle s’engage à investir dans le développement professionnel de ses employés. Cela peut également aider à attirer de nouveaux talents et à retenir les employés actuels. Les employés qui se sentent valorisés et appréciés par l’entreprise sont moins enclins à quitter leur emploi.

Un véritable plan de formation est également important pour le développement de la marque employeur car il permet à l’entreprise de se démarquer de ses concurrents. Une entreprise qui propose une formation de qualité à ses employés peut se faire connaître comme une entreprise qui s’engage à investir dans le développement professionnel de ses employés. Cela peut aider à attirer les talents les plus qualifiés et à améliorer la réputation de l’entreprise.

Enfin, un véritable plan de formation peut également aider à renforcer la culture d’entreprise. La formation permet aux employés de mieux comprendre les normes et les procédures de l’entreprise, ce qui peut améliorer la qualité de leur travail. Elle peut également aider les employés à mieux comprendre les valeurs de l’entreprise et à se sentir plus engagés envers celle-ci.

En résumé, il existe un lien étroit entre un véritable plan de formation pour les employés et le développement de la marque employeur. En offrant une formation de qualité à ses employés, une entreprise peut améliorer sa marque employeur, attirer les talents les plus qualifiés, renforcer sa culture d’entreprise et se démarquer de ses concurrents. Il est donc crucial pour les entreprises de mettre en place un plan de formation efficace pour développer leur marque employeur, fidéliser les talents déjà présents dans l’entreprise, et en attirer des nouveaux.

2023-01-22T21:15:26+01:0022 janvier 2023|Catégories : ETI, Formation, GE, PME, TPE|Mots-clés : |0 commentaire

Autoentrepreneurs : que faire en cas d’impayés ?

Comment récupérer l’argent de factures impayées quand on est autoentrepreneur ? Les explications de Frédérique David, déléguée générale de la FNAE.

Un grand nombre d’ auto-entrepreneurs négligent la mise en place de conditions générales de vente (CGV) ou d’un contrat de prestation et privilégient des factures réalisées avec un tableur ou un traitement de texte, en oubliant des mentions obligatoires très importantes qui contractualisent une prestation et offrent une sécurité en cas d’impayés.

Avant tout, il convient de sécuriser l’exécution d’une prestation en réalisant un devis auquel seront joints soit des CGV soit un contrat de prestation de service.

Dans le cadre de la prestation de service, le plus prudent est de ne commencer la prestation que lorsque le devis est retourné signé avec un acompte (un acompte de 30 % à la commande est monnaie courante).

Dans les CGV ou sur le contrat de prestation, il est conseillé de préciser les conditions de règlement que l’on retrouvera également sur le devis et la facture. Bien souvent, c’est lorsque l’on réalise une mission en urgence, en négligeant de faire signer le devis ou le bon de commande qu’interviennent par la suite les difficultés, l’auto-entrepreneur se retrouvant sans document contractuel engageant son client.

Malgré tous les efforts, le client final qui traine pour régler une facture est malheureusement un état de fait que rencontrent beaucoup d’indépendants qui se retrouvent démunis.

Quelle que soit la taille de l’entreprise, une prestation réalisée doit être réglée et les moyens de réclamer ces règlements existent. La frilosité des indépendants reflète la peur de dégrader la relation commerciale. Il ne faut pas oublier que c’est le client ou l’acheteur qui est en tort en cas de retards de paiement injustifiés.

Pénalités de retard

Les micro-entreprises sont toutes susceptibles d’être victimes de retards de paiement de la part de leurs clients. Elles sont alors en droit de leur réclamer des pénalités : la loi les oblige même à prévoir des pénalités de retard à l’encontre de leurs clients professionnels. Ces pénalités de retard doivent figurer sur les factures. (…)

Les entreprises sont libres de fixer le taux des pénalités de retard infligées à leurs clients en cas de retard de paiement. Toutefois, ce taux ne peut pas être inférieur à trois fois le taux d’intérêt légal. Lorsque l’entreprise n’a rien prévu, elle peut alors réclamer le taux d’intérêt appliqué par la Banque centrale européenne à son opération de refinancement la plus récente (taux « refi ») majoré de 10 points de pourcentage.

L’article L. 441-6 du Code de commerce précise que les pénalités de retard sont exigibles sans qu’un rappel soit nécessaire. En cas de retard de paiement, le fournisseur n’a donc pas besoin d’adresser une mise en demeure a son client pour faire courir les pénalités de retard, car celles-ci courent automatiquement dès le jour suivant la date de règlement mentionnée sur la facture ou, à défaut de mention d’une date de règlement sur la facture, dès le 31e jour suivant la date de réception de la marchandise ou d’exécution de la prestation.

Il convient de rappeler que la date de règlement figurant sur la facture ne peut excéder un délai plafond de 45 jours fin de mois ou de 60 jours nets à compter de la date de la facture. Lorsque la facture ne prévoit pas de délai de paiement, le règlement doit intervenir au plus tard dans les 30 jours suivant la date de réception des marchandises ou de l’exécution de la prestation. (…)

Mentions obligatoires

La loi oblige les entreprises à mentionner sur leurs factures le taux des pénalités de retard qu’elles pratiquent ; dans le cas contraire, l’amende peut aller jusqu’à 75 000 €. Autant ne pas jouer avec le feu, car c’est dans l’intérêt de l’auto-entrepreneur. Il faudra préciser dans les CGV les modalités d’application et leur taux. Tout manquement peut coûter cher : jusqu’à une amende de 15 000 €. (…)

Depuis le 1er janvier 2013, tout retard de paiement donne lieu, en plus des pénalités de retard, au versement d’une indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement au profit du créancier. Le montant de l’indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement prévue au douzième alinéa du I de l’article L. 441-6 est fixé à 40 € ; elle sera due de plein droit et sans formalité ou relance par le professionnel en situation de retard.

Il est important de mentionner cette indemnité forfaitaire dans les CGV et sur les factures de l’entreprise. S’il arrive que les frais de recouvrement soient supérieurs au montant de l’indemnité forfaitaire fixe par décret, l’auto-entrepreneur pourra demander, sur justification, une indemnisation complémentaire.

L’indemnité forfaitaire de frais de recouvrement n’est pas soumise à la TVA et ne doit pas être facturée. Il faut savoir qu’elle ne concerne que les professionnels et ne peut être demandée à un particulier. Elle est payable pour chaque facture qui est en retard de paiement. (…)

Le recouvrement

Il est possible de faire appel à une entreprise de recouvrement qui proposera différentes formules a l’auto-entrepreneur, bien souvent le simple envoi d’une lettre recommandée a l’en-tête d’un huissier sera dissuasif.

Faire appel à une entreprise de recouvrement est couteux ; celle-ci se rémunère en effet sur le montant récupéré, soit en moyenne 15 % HT du montant de la facture, ce qui réduit le chiffre d’affaires récupéré par l’auto-entrepreneur. (…)

Attention, les frais de recouvrement amiables peuvent être demandés, mais ne sont pas exigibles, seul le débiteur condamné par un juge doit les supporter ainsi que les frais de justice. Aussi, sur la question de la prise en charge des frais de recouvrement, il faut bien dissocier la créance civile de la créance commerciale. Si la loi Hamon protège le consommateur et interdit à tout créancier de réclamer des frais de recouvrement en sus du principal, le Code de commerce autorise clairement cette pratique à l’égard d’une entreprise débitrice. Qui dit refacturation, dit, pour l’auto-entrepreneur, charges sociales à payer sur le montant refacturé.

Source : Business Les Échos

2023-01-22T10:27:28+01:0022 janvier 2023|Catégories : Conseil, Gestion|Mots-clés : , |0 commentaire

Marketing délégatif dans une PME : avantages et inconvénients en 8 points

Le marketing délégatif est un concept qui consiste à confier la gestion de la stratégie marketing à une entreprise extérieure, comme une agence de marketing ou un consultant. Cette approche peut apporter de nombreux avantages aux PME, mais il est également important de comprendre les limites de cette méthode.

En pratique, cela consiste à externaliser certaines tâches ou campagnes de marketing à une agence ou un prestataire extérieur. Cela peut inclure des tâches telles que la recherche de marché, la publicité, les relations publiques, la planification d’événements et la gestion des réseaux sociaux. Le but du marketing délégatif est généralement d’augmenter l’efficacité et l’efficacité des efforts de marketing, tout en permettant à l’entreprise de se concentrer sur d’autres aspects de son activité.

Les avantages du marketing délégatif pour les PME incluent :

  1. L’accès à des experts en marketing : Les PME peuvent bénéficier de l’expertise et de l’expérience d’une agence de marketing ou d’un consultant expérimenté pour mettre en place une stratégie efficace.
  2. La possibilité de se concentrer sur leur cœur de métier : Les PME peuvent se concentrer sur leur activité principale, tout en sachant que leur stratégie marketing est gérée par des professionnels.
  3. L’économie de temps et d’argent : Les PME peuvent économiser du temps et de l’argent en confiant la gestion de leur stratégie marketing à une entreprise extérieure, plutôt que de devoir embaucher un employé dédié ou former un employé existant.
  4. L’accès à des outils et des ressources supplémentaires : Les PME peuvent bénéficier de l’accès à des outils et des ressources supplémentaires, tels que des logiciels de marketing automatisé ou des bases de données de contacts, pour améliorer leur stratégie marketing.

Malgré ces avantages, il existe également des limites au marketing délégatif pour les PME, y compris :

  1. La perte de contrôle : Les PME peuvent perdre le contrôle de leur stratégie marketing en confiant la gestion à une entreprise extérieure.
  2. Les couts élevés : Les PME peuvent avoir à dépenser beaucoup d’argent pour les services d’une agence de marketing ou d’un consultant.
  3. La difficulté à communiquer les objectifs de l’entreprise : Les PME peuvent avoir du mal à communiquer efficacement leurs objectifs et leur vision à une entreprise extérieure, ce qui peut entraîner des malentendus ou des déceptions.
  4. La difficulté à évaluer les résultats : Les PME peuvent avoir du mal à évaluer les résultats de leur stratégie marketing déléguée, ce qui peut rendre difficile de déterminer si les services de l’agence ou du consultant sont efficaces.

En conclusion, les avantages du marketing délégatif comprennent l’accès à des experts en marketing, la possibilité de se concentrer sur le cœur de métier, l’économie de temps et d’argent, et l’accès à des outils et des ressources supplémentaires. Les limites comprennent la perte de contrôle, les couts élevés, la difficulté à communiquer les objectifs de l’entreprise et la difficulté à évaluer les résultats.

2023-01-14T11:07:25+01:0014 janvier 2023|Catégories : Management, Marketing, PME|Mots-clés : , |0 commentaire

Comment conduire le changement dans son entreprise en 8 étapes

La communication joue un rôle clé dans un projet de conduite du changement. Le chef d’entreprise doit adapter son style de management pour embarquer les salariés.

Face à un sentiment général d’anxiété, le dirigeant qui propose des actions pour faire face aux conséquences d’une crise apparaîtra comme une personne qui prend en compte le doute de chacun et le transforme en projet pour tous.
S’il propose que chacun soit un acteur du nouveau projet, il a déjà des chances de réduire les résistances. S’il met en place des actions décidées collectivement il pourra s’appuyer sur un large consensus, même si certaines actions ne rencontrent pas totalement l’adhésion de tous.

Cette démarche peut permettre très rapidement d’aller au bout du projet de changement de comportement. C’est une démarche en huit points :

1. Créer un sentiment d’urgence

La réussite d’un projet de changement suppose de mobiliser une grande partie des personnes concernées. Pour cela, il s’agit de mettre en tension l’ensemble de l’entreprise sur une vision nouvelle qui s’appuiera d’abord sur la création d’un sentiment d’urgence. En effet, la pression du temps permettra de vaincre plus rapidement les éventuelles réticences ou tout au moins de les mettre de côté, ce qui évitera que chacun trouve de bonnes raisons de ne pas faire les efforts nécessaires.

C’est à cette étape que le manager entreprendra une démarche de purge avec une réunion au cours de laquelle tous pourront exprimer leurs besoins, leurs craintes, leurs réserves. Il n’oubliera pas de faire intervenir les personnes en qui il a confiance et qui sont dans le même état d’esprit que lui, afin d’équilibrer le sentiment général sur cette réunion.

2. Composer une équipe de pilotage

Comme dans tout projet de changement (marketing, nouveau produit, organisation…), nous savons, par expérience et aussi par un certain nombre d’études solides, qu’une partie des personnes concernées par le changement sont déjà convaincues de son utilité et seront immédiatement impliquées.

Il s’agira de constituer une équipe soudée, que nous appellerons « coalition », avec des personnes rassemblant pouvoir, expertise, leadership et crédibilité. Aucun dirigeant ne rassemble à lui seul les ressources nécessaires pour mener à bien le changement.

3. Penser la vision et la stratégie comme des objectifs essentiels

La réflexion sur le futur, « la vision », crédible et motivante, sera établie en deux parties. La première au niveau de l’ensemble des salariés et ensuite une série de réunions du comité de direction pour donner corps à un plan d’action à partir des propositions des salariés, mobiliser les efforts et canaliser les énergies.

4. Communiquer pour expliquer et faire adopter la stratégie

Pour faire partager la vision et les valeurs qui l’accompagnent à l’ensemble de l’organisation, une communication large et répétitive, avec un vocabulaire simple et évocateur, favorisant le dialogue, sera déployée et débouchera sur une convention de tous les salariés.

5. Inciter les autres à agir

Les dirigeants devront jouer un rôle important pour lever les obstacles liés à la structure, aux rigidités des systèmes de management, à l’hostilité de certains. Ils apporteront leur appui dans quatre domaines : faire évoluer la structure et les systèmes de management, mettre en oeuvre les formations nécessaires et affronter les managers hostiles au changement dans un dialogue honnête et une mise à l’écart si nécessaire.

6. Obtenir des résultats à court terme et les reconnaître

Comme dans la démarche proposée par [le psychologue américain] Kurt Lewin, nous proposerons à cette étape de réaliser des « victoires rapides ». Nous pourrons ainsi mobiliser les salariés en leur présentant des résultats concrets visibles et immédiats, faute de quoi, la démarche risque de perdre sa crédibilité et de se voir abandonnée par les acteurs clés. Des objectifs d’amélioration à court terme devront être fixés avec des équipes dédiées.

7. Accélérer

Inéluctablement, des difficultés vont surgir, des réticences vont apparaître, des problèmes techniques seront à gérer. Tout en veillant à maintenir le sentiment d’urgence, ce sera à cette étape que le processus sera revu pour améliorer tout ce qui peut l’être par le débat et la discussion sur les moyens à affecter. L’objectif à cette étape est de produire une nouvelle dynamique pour soutenir le changement en lançant, de façon accélérée, de nouveaux projets, des chantiers complémentaires. C’est aussi à cette étape que les derniers blocages devront être levés.

8. Créer une nouvelle culture

Institutionnaliser les nouvelles approches, c’est faire un inventaire des résultats, des écarts, des difficultés et c’est mettre en condition tous les salariés pour qu’ils apportent leur contribution à une dynamique sur le long terme. Il est alors essentiel d’ajuster la culture de l’entreprise aux nouveaux comportements, en clarifiant les valeurs, les croyances, les normes comportementales qui caractérisent l’organisation.

Un changement de culture sera efficace en fin de démarche de changement, après l’évolution des méthodes de travail et la preuve apportée par les résultats.

Source : Les Échos

2022-12-29T10:58:10+01:0029 décembre 2022|Catégories : Conseil, ETI, GE, Management, PME|Mots-clés : , |0 commentaire
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