À propos de Christophe

Cet auteur n'a pas encore renseigné de détails.
Jusqu'à présent Christophe a créé 225 entrées de blog.

Le marketing relationnel, la stratégie incontournable pour votre entreprise

Le marketing relationnel est une stratégie marketing qui vise à développer une relation durable avec les clients en se concentrant sur leur satisfaction et leur fidélisation. Contrairement aux approches traditionnelles du marketing, qui se concentrent sur la vente de produits ou de services, le marketing relationnel place le client au centre de la stratégie commerciale de l’entreprise.

Dans cet article, nous allons explorer l’intérêt du marketing relationnel pour les entreprises et les différentes étapes pour le mettre en place efficacement.

I. Les avantages du marketing relationnel pour les entreprises

1. Fidélisation des clients

Le marketing relationnel vise à créer une relation de confiance avec les clients en les considérant comme des partenaires plutôt que comme des acheteurs. En se concentrant sur la satisfaction des clients, l’entreprise peut améliorer la qualité de ses produits et services et s’assurer que les clients sont satisfaits de leur expérience. Cela peut conduire à une plus grande fidélité des clients, qui sont plus susceptibles de revenir et de recommander l’entreprise à d’autres personnes.

2. Coûts de vente réduits

La fidélisation des clients peut également réduire les coûts de vente de l’entreprise. Il est plus coûteux de trouver de nouveaux clients que de conserver les clients existants. Les clients fidèles sont également plus susceptibles d’acheter des produits supplémentaires ou des services supplémentaires de l’entreprise, ce qui peut augmenter le chiffre d’affaires et les marges bénéficiaires.

3. Différenciation de la concurrence

Le marketing relationnel peut également aider les entreprises à se différencier de leurs concurrents. Les entreprises qui offrent une expérience client exceptionnelle ont un avantage concurrentiel sur les entreprises qui se concentrent uniquement sur le prix ou la qualité des produits. Les clients sont plus susceptibles de choisir une entreprise qui offre une expérience globale satisfaisante plutôt qu’une entreprise qui ne se concentre que sur un aspect de leur expérience.

4. Réduction du taux d’attrition

Le taux d’attrition, ou le nombre de clients qui quittent l’entreprise, peut être réduit grâce à une stratégie de marketing relationnel efficace. Les clients qui se sentent valorisés et qui ont une expérience positive avec l’entreprise sont plus susceptibles de rester clients à long terme. Cela peut réduire les coûts de recherche et de recrutement de nouveaux clients, ainsi que les coûts liés à la perte de clients.

II. Les étapes pour un marketing relationnel efficace

1. Connaître son public cible

La première étape pour mettre en place une stratégie de marketing relationnel efficace est de comprendre son public cible. L’entreprise doit identifier les besoins et les préférences de ses clients potentiels et existants. Il est également important de comprendre comment les clients interagissent avec l’entreprise, où ils achètent des produits ou des services et comment ils communiquent avec l’entreprise.

2. Créer une expérience client exceptionnelle

L’expérience client est l’un des éléments clés du marketing relationnel. L’entreprise doit s’assurer que chaque interaction avec le client est exceptionnelle, que ce soit en personne, en ligne ou par téléphone. Les clients doivent se sentir valorisés et importants à chaque étape de leur interaction avec l’entreprise.

3. Utiliser les outils de marketing relationnel

Les outils de marketing relationnel peuvent aider les entreprises à mieux comprendre les clients et à améliorer leur expérience. Les outils comprennent les programmes de fidélité, les enquêtes de satisfaction, les campagnes d’email marketing personnalisées et les réseaux sociaux. Ces outils peuvent aider l’entreprise à communiquer avec les clients, à recueillir leurs commentaires et à leur offrir des avantages exclusifs.

4. Créer une culture d’entreprise axée sur le client

Le marketing relationnel est une approche qui doit être intégrée à la culture de l’entreprise. Les employés doivent être formés pour offrir une expérience client exceptionnelle, être à l’écoute des commentaires des clients et travailler en équipe pour améliorer la satisfaction des clients. L’entreprise doit également encourager les employés à proposer des idées pour améliorer l’expérience client.

5. Mesurer les résultats

Il est important de mesurer les résultats de la stratégie de marketing relationnel pour savoir si elle est efficace. Les indicateurs clés de performance (KPI) peuvent inclure le taux de fidélisation des clients, le taux d’attrition, le chiffre d’affaires par client et le coût d’acquisition d’un nouveau client. Les résultats peuvent aider l’entreprise à identifier les domaines à améliorer et à ajuster sa stratégie en conséquence.

III. Ce qu’il faut retenir

Le marketing relationnel est une stratégie efficace pour développer une relation durable avec les clients et pour améliorer la satisfaction des clients. Les avantages de la fidélisation des clients et de la réduction des coûts de vente peuvent aider les entreprises à se différencier de leurs concurrents et à améliorer leur rentabilité. Les étapes clés pour une stratégie de marketing relationnel efficace comprennent la compréhension du public cible, la création d’une expérience client exceptionnelle, l’utilisation des outils de marketing relationnel, la création d’une culture axée sur le client et la mesure des résultats. Les entreprises qui intègrent une stratégie de marketing relationnel dans leur stratégie commerciale peuvent améliorer la satisfaction des clients et renforcer leur avantage concurrentiel.

Faites-vous accompagner, consultez nos formations ou demandez-nous conseil !

2023-04-07T08:03:53+02:007 avril 2023|Catégories : ETI, GE, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , |0 commentaire

La RSE, un levier de performance pour les PME : comment adopter une démarche RSE pour se démarquer de la concurrence ?

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est une notion qui prend de plus en plus d’importance dans la stratégie des entreprises. Elle consiste à prendre en compte les enjeux sociaux, environnementaux et économiques dans les activités de l’entreprise.

Les PME ont tout intérêt à adopter une démarche RSE pour améliorer leur performance économique, renforcer leur image et leur positionnement concurrentiel, et répondre aux attentes croissantes des parties prenantes. Dans cet article, nous allons expliquer les raisons pour lesquelles les PME devraient adopter une démarche RSE et comment elles peuvent le faire.

1. La RSE, un levier de performance économique

Adopter une démarche RSE peut améliorer la performance économique d’une PME. Les entreprises qui prennent en compte les impacts sociaux et environnementaux de leurs activités peuvent réduire leurs coûts de production, améliorer l’efficacité opérationnelle et renforcer leur capacité d’innovation. Par exemple, en réduisant sa consommation d’énergie, une PME peut non seulement réduire ses émissions de gaz à effet de serre, mais aussi réduire ses coûts de production.

La RSE peut également être un levier de croissance pour les PME en leur permettant d’accéder à de nouveaux marchés ou de fidéliser leurs clients existants. Les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux pratiques éthiques et responsables des entreprises. En adoptant une démarche RSE, une PME peut renforcer sa marque et son image auprès de ses clients et ainsi se démarquer de ses concurrents.

2. La RSE, un outil de communication et de différenciation

La RSE peut également être un outil de communication et de différenciation pour les PME. En adoptant une démarche RSE, une PME peut communiquer sur ses engagements et ses réalisations en matière de développement durable et ainsi renforcer son image auprès de ses parties prenantes. Elle peut également se différencier de ses concurrents en offrant une valeur ajoutée à ses produits ou services.

La communication autour de la RSE peut prendre différentes formes, telles que des rapports annuels de développement durable, des campagnes de communication sur les actions RSE de l’entreprise, ou encore des labels et certifications RSE. Ces outils de communication permettent aux PME de valoriser leur engagement en faveur du développement durable et de se différencier de leurs concurrents.

3. La RSE, un atout pour attirer et retenir les talents

La RSE peut également être un atout pour attirer et retenir les talents au sein de l’entreprise. Les employés sont de plus en plus intéressés par les entreprises qui prennent en compte les questions sociales et environnementales. En offrant un environnement de travail responsable et éthique, une PME peut attirer les meilleurs talents et les garder motivés. Les employés sont la force vive de l’entreprise et leur implication est essentielle pour sa réussite. En adoptant une démarche RSE, une PME peut améliorer sa réputation auprès des talents potentiels et ainsi attirer les meilleurs candidats.

4. Comment adopter une démarche RSE pour sa PME ?

Maintenant que nous avons vu les avantages de la RSE pour les PME, comment peuvent-elles l’adopter ?

Voici quelques étapes clés :

  • Évaluer les impacts sociaux, environnementaux et économiques de ses activités et identifier les enjeux pertinents pour l’entreprise.
  • Définir une stratégie RSE qui intègre ces enjeux et qui soit alignée avec les objectifs de l’entreprise.
  • Mettre en place des actions concrètes pour mettre en œuvre cette stratégie, telles que la réduction de la consommation d’énergie, la gestion responsable des déchets, la sensibilisation des employés à la RSE, etc.
  • Communiquer sur les actions et les résultats obtenus auprès des parties prenantes, telles que les clients, les employés, les fournisseurs, les investisseurs, etc.Il est important de souligner que la RSE est un processus continu et évolutif. Les PME doivent donc être prêtes à s’adapter et à évoluer au fil du temps pour répondre aux enjeux actuels et futurs.

En adoptant une démarche RSE, les PME peuvent bénéficier d’un avantage concurrentiel et de communication sur leurs concurrents, tout en améliorant leur performance économique et en attirant et retenant les meilleurs talents. La RSE est donc un enjeu majeur pour les PME qui cherchent à se différencier sur le marché et à répondre aux attentes croissantes de leurs parties prenantes. En adoptant une démarche RSE, les PME peuvent contribuer à un monde plus responsable et plus durable tout en développant leur activité.

2023-04-10T11:16:29+02:007 avril 2023|Catégories : Conseil, PME, RSE|Mots-clés : , |0 commentaire

Comment identifier un bon manager dans son entreprise, grâce à l’intelligence émotionnelle

En entreprise, le leadership correspond à l’aptitude d’un manager, entre autres, à fédérer son équipe autour d’un objectif commun. Ses compétences managériales et théoriques, associées à une influence positive et motivante sur son équipe, l’amènent à constituer un groupe uni.

Etre manager ne signifie donc pas forcément être un bon leader. De la même manière qu’un leader n’est pas forcément manager. La question est la suivante : comment faire pour déterminer, au sein d’une organisation, la personne apte à fédérer une équipe ? Qui peut devenir manager ET leader d’une équipe ? C’est là qu’intervient l’intelligence émotionnelle, cette capacité qu’ont certaines personnes à percevoir, comprendre, maîtriser et exprimer une émotion en soi et à faire de même avec les émotions des collaborateurs. Il apparaît que bons leaders développent une certaine intelligence émotionnelle, concept créé par Daniel Goleman et fondé sur 6 piliers clés. Explications.

Pilier n°1 de l’intelligence émotionnelle chez un bon leader : la conscience de soi

Avoir la conscience de soi, c’est tout simplement se connaître. Un leader est une personne capable d’identifier ses émotions. Il s’agit alors de pouvoir les identifier lorsqu’elles surviennent, mais aussi de les anticiper. Le leader est en mesure de reconnaître les émotions qui lui font du bien, celles qui le boostent, et celles qui ont plutôt tendance à le faire douter, à l’angoisser.

Comment faire, alors pour détecter ses propres émotions ? L’introspection se présente comme la solution. Chaque personne doit alors pouvoir s’analyser elle-même. Lorsqu’une émotion surgit, il faut pouvoir comprendre pourquoi ? A quel moment est-elle apparue ? Dans quel contexte ?

Cette conscience de soi est très utile pour un manager en quête de leadership, car elle lui permet d’affirmer son rôle de meneur, en connaissant ses forces et ses faiblesses. Cette conscience est aussi importante pour gérer ses émotions face à une équipe.

Pilier n°2 de l’intelligence émotionnelle pour le leadership : la gestion des émotions

L’intelligence émotionnelle repose sur la gestion des émotions. En effet, un leader est un meneur. C’est-à-dire qu’il prend la responsabilité d’une équipe sur ses épaules. Il accepte d’être le repère de ses collaborateurs, contre vents et marées. L’intelligence émotionnelle dont il dispose lui permet de gérer ses émotions lorsqu’elles surviennent, pour son bien d’abord, mais également pour le bien de l’équipe.

Il ne s’agit pas seulement de faire semblant de ne pas ressentir de stress lorsqu’apparaît une urgence ou une contrariété, il est question de mettre le doigt sur l’origine de cette émotion. Plus encore, il faut pouvoir savoir comment apaiser ce stress. En ayant conscience de soi, le bon leader connaît donc ses failles et est en mesure de trouver des solutions adaptées à chaque situation. Dans le cas d’une urgence très stressante, un bon leader prendra le temps par exemple d’aller marcher quelques minutes pour évacuer les tensions, s’il sait que cette action jouera en sa faveur. Pour un autre leader, il peut s’agir d’en parler directement à quelqu’un.

La gestion des émotions réside alors dans l’acceptation de ces dernières :

  • je me sens heureux/triste.
  • j’identifie la cause de ce bonheur ou de cette tristesse.
  • je trouve la solution pour l’exprimer ou l’apaiser.

Pilier n°3 de l’intelligence émotionnelle chez manager-leader : la motivation

Les émotions ressenties tout au long d’une vie sont nombreuses. Elles évoluent en même temps que les individus, elles dépendent d’une multitude de facteurs. En agissant en toute conscience de soi, toute personne saisit alors l’importance des émotions positives et aura l’envie de déployer toutes ses forces pour faire perdurer cette sensation de bien-être.

Un bon leader dispose de cette capacité. Il est animé par l’envie profonde de mener à bien une équipe vers un objectif qui lui tient à cœur. La passion est alors une vertu partagée par les bons leaders : le goût du travail, la réalisation du rêve d’une vie, l’ambition. Ce sont des valeurs humaines et morales qui prennent le dessus sur l’atteinte d’une objectif terre-à-terre. En incarnant et en assumant ses émotions, le leader transforme cette force en moteur dans sa vie professionnelle. Cette connaissance donne du sens à chacune de ses actions. Il est capable de se motiver seul, car il sait pourquoi il le fait. Plus encore, il est en mesure de motiver ses collaborateurs car il fera appel à ses propres émotions, apparaîtra comme authentique, sincère, impliqué. Cette persuasion dont il fait preuve, se propage chez chaque collaborateur.

Pilier n°4 de l’intelligence émotionnelle chez un leader doué : l’empathie

Le leadership, lorsqu’il est efficace, repose sur l’empathie. Une personne empathique parvient à saisir les sentiments, les ressentis, chez les personnes qu’elle côtoie, qu’elle les connaisse parfaitement ou peu. Le leader est un observateur de l’environnement qui l’entoure. Il se focalise sur :

  • La communication verbale : le ton employé, les termes utilisés pour exprimer un ressenti, la voix, le souffle, la respiration, les soufflements
  • La communication non-verbale : les micro-gestes, les mouvements du regard, la mâchoire, le positionnement des bras…

Ces détails sont importants aux yeux d’une personne dotée d’une intelligence émotionnelle. En analysant chaque détail, elle parvient à identifier si une personne semble inquiète, stressée, contente, ou totalement perdue. Et c’est avec bienveillance et écoute qu’elle va à la rencontre de son collaborateur pour en parler. Le manager-leader est en capacité d’ouvrir la conversation, de créer un cocon sécurisant pour permettre à l’autre de libérer sa parole, de mettre des mots sur ce qu’il ressent. Le leader a vraiment envie de comprendre ce qu’il se passe, pour aider l’autre à trouver une solution.

Pilier n°5 de l’intelligence émotionnelle en management : l’aisance dans le relationnel

En management, le bon leader est un chef d’équipe qui se sent en phase avec lui-même, et avec les autres. Forcément, s’il met en pratique, souvent sans s’en rendre compte, les piliers précédents de l’intelligence émotionnelle, le leader sera plutôt à l’aise dans son rôle de manager. Il se sentira légitime de donner son avis, d’émettre une remarque. Il aura beaucoup de facilité à demander l’opinion des uns et des autres car ces dernières comptent pour lui.

Il parviendra aisément à apaiser des tensions, à ouvrir le dialogue dans une situation complexe, car il sait s’adapter à son interlocuteur. Son empathie lui permet de cerner rapidement les gens, de savoir quel ton employer avec chacun pour montrer son contentement, ou au contraire, sa déception. Il saura rassurer, motiver, encadrer, faire preuve d’autorité avec maîtrise et bienveillance.

Pilier n°6 de l’intelligence émotionnelle pour incarner le leadership : l’envie de transmettre

Enfin, le manager, lorsqu’il incarne un leadership authentique et fort, souhaite finalement la réussite de chaque collaborateur. Il a à cœur de rayonner sur son équipe pour que les valeurs morales qui l’habitent soient partagées par le plus grand nombre. En invitant son équipe à développer la conscience de soi, leur empathie envers les autres, à trouver les mots pour se motiver en toutes circonstances, le leader initie un cercle vertueux au sein de son organisation.

Il ne veut pas réussir seul, il veut réussir avec son équipe, mettre en lumière les qualités de chacun, révéler le potentiel de chaque personne. Cette intelligence émotionnelle collective doit être travaillée quotidiennement pour qu’elle soit incarnée sincèrement par chaque partie prenante.

Source : Les Échos

2023-03-20T08:50:58+01:0020 mars 2023|Catégories : ETI, GE, Management, PME, RH, TPE|Mots-clés : , , |0 commentaire

Soft Skills, de quoi parle-t-on ? Pourquoi sont-elles désormais incontournables ?

Dans le monde du management et des ressources humaines, on entend beaucoup parler depuis quelques années des “soft skills”. La traduction littérale en français serait “compétences douces”. Elles se différencient des compétences techniques ou métier (“hard skills”) qui ont longtemps été privilégiées.

72% des actifs estiment que les “soft skills” sont des compétences importantes pour évoluer professionnellement. Ce chiffre est issu d’une étude réalisée par Harris Interactive en partenariat avec Epoka pour Centre Inffo, publiée en Janvier 2020 (enquête réalisée sur un échantillon national représentatif de 1559 actifs français, âgés de 18 ans et plus).

Côté entreprises, elles sont 80% à penser que les “soft skills” ont un rôle de plus en plus important à jouer dans leur succès et qu’il faut les prendre en considération dans le recrutement (enquête LinkedIn de 2019 auprès de 5 000 professionnels dans 35 pays). Même si cette étude est globale et moins récente, il y a fort à parier que cette tendance s’est confirmée après les crises récentes vécues et encore en cours.

Ces deux chiffres convergent pour souligner la dimension indispensable des “soft skills” aujourd’hui.

Quelle est la distinction entre ces différents types de compétences ? Quelles compétences sont regroupées sous l’appellation “soft skills” ? Et pourquoi sont-elles si importantes aujourd’hui ?

“Hard skills”, “soft skills”, “mad skills”… Comment s’y retrouver?

Et si nous repartions des bases ? Comment définir la compétence ?

Il s’agit d’une capacité (savoir, savoir-faire ou savoir-être) que l’on mobilise, dans un contexte professionnel, afin d’atteindre un résultat. La compétence peut donc relever de la connaissance, d’une maîtrise technique ou encore d’un comportement.

“Hard skills”

Les “hard skills”, ou “compétences dures” littéralement, vont regrouper les capacités techniques ou métier de l’individu : savoir utiliser une machine-outil, produire un tableau Excel ou établir un bilan comptable par exemple.

Ce sont les compétences de base, indispensables et spécifiques à chaque métier. Ce sont souvent des capacités qui sont développées en formation initiale ou continue, puis perfectionnées sur le terrain.

“Soft skills”

Les “soft skills” sont plus transversales et une même “soft skill” peut s’appliquer à différents métiers. On parle plus ici de savoir-être ou de comportement.

Elles sont définies comme des “compétences comportementales, transversales et humaines” par Fabrice Mauléon, Jérôme Hoarau et Julien Bouret, dans leur ouvrage “Le Réflexe Soft Skills”, paru aux éditions Dunod en Janvier 2014.

Il s’agit de capacités d’ordre conceptuel, cognitif, émotionnel, relationnel, organisationnel. Par exemple, la capacité d’adaptation, la créativité, l’intelligence émotionnelle, la bonne gestion du stress…

“Mad skills”

Depuis quelques années, les “mad skills” viennent enrichir le paysage des compétences. On peut les traduire par “compétences originales” ou “compétences atypiques”. Elles ne sont pas indispensables, mais permettent d’aller un cran plus loin et de se réinventer.

Elles sont souvent spécifiques à l’individu et liées à son parcours. On peut prendre l’exemple d’un ancien sportif de haut niveau qui se reconvertirait dans les affaires en s’appuyant sur son apprentissage de la compétition ou de la préparation physique et mentale.

Pourquoi les “soft skills” sont-elles si importantes aujourd’hui?

Zoom sur les “soft skills”

Les “soft skills” relèvent du comportemental.

Ce sont des capacités que l’individu peut avoir de manière innée, pour certaines, ou qu’il peut développer à l’aide de formations et avec l’expérience.

Avec l’évolution voire la disparition de certains métiers, certaines compétences techniques sont susceptibles de devenir obsolètes. Ainsi, dans une publication de 2020, le cabinet McKinsey estimait que 60% des postes dans le monde verront au moins 30% de leurs tâches automatisées d’ici 2030.

Les “soft skills” sont basées sur notre personnalité, nos capacités cognitives, nos émotions. En résumé, sur notre condition d’humain. Et a priori, ChatGPT n’est pas encore en mesure de les supplanter, au contraire de certaines “hard skills”.

Pourquoi miser sur les “soft skills”?

Un mot : agilité.

Les “soft skills” sont transversales. Plus le collaborateur en développe, plus il est capable de les transposer d’une mission à l’autre et plus il est susceptible d’évoluer dans l’entreprise et d’augmenter son employabilité.

Au sein de l’entreprise, cela peut se traduire par plus de perspectives de mobilité ou par des fiches de postes plus complètes et complexes. L’entreprise peut être ainsi globalement plus agile, car ses salariés le sont. Elle est capable de s’adapter aux crises et évolutions du marché.

Comment développer les “soft skills” ?

D’après les résultats de l’étude réalisée par Harris Interactive en partenariat avec Epoka pour Centre Inffo, publiée en Janvier 2020, “les actifs pensent que les meilleures manières de se former aux “soft skills” sont les mises en situation et le partage de bonnes pratiques, ainsi que le coaching individuel”.

Les compétences sont au cœur des politiques de développement RH des entreprises. Ce n’est pas anodin si le “plan de formation” est devenu le “plan de développement des compétences” depuis le 1er janvier 2019. C’est grâce aux compétences de chaque salarié que l’entreprise accroît sa performance. Et les compétences, y compris les “soft skills”, peuvent se développer notamment par la formation. Mais aussi par d’autres méthodes.

Le modèle 70/20/10

Utilisons le modèle des 70/20/10 pour voir comment il est possible de travailler sur ces “soft skills”.

Cette théorie, qui par définition n’est pas une vérité absolue, est appliquée dans beaucoup d’entreprises pour structurer leur politique de développement des compétences. Elle est issue des travaux des professeurs Morgan McCall, Robert Eichinger et Mickael Lombardo au sein du Centre for Creative Leadership en Caroline du Nord dans les années 1990. Ce modèle indique que l’individu peut se développer et perfectionner ses compétences selon trois canaux:

Pour 70%, en mettant en application ce qu’il a appris sur son poste de travail, donc en se confrontant à des cas concrets.
Pour 20%, au contact de ses pairs et en échangeant avec eux.
Pour 10%, grâce à la formation “formelle”.

Formations et mises en situation (10%)

Dès que l’on parle de développement des compétences, le réflexe est de penser à la formation.
Et en effet, de nombreux modules et curriculum existent pour travailler sur sa gestion du temps, sa capacité d’organisation, sa créativité… Dans une certaine mesure, les formations peuvent aider à activer ces compétences. Pour plus d’efficacité, elles doivent prévoir des mises en situations pratiques.

Tous les organismes de formation proposent aujourd’hui une catégorie “soft skills” dans leur catalogue. C’est un indispensable. Il est aussi possible de mettre en place des modules personnalisés, tenant compte des spécificités de l’entreprise.

Apprentissage au contact des autres (20%)

Cela passe beaucoup par les échanges informels, mais il est aussi possible de les formaliser. Ainsi, les cercles de partage entre pairs via des méthodes telles que le co-développement* permettent de discuter et d’échanger des bonnes pratiques et d’apprendre de l’expérience des autres.

Un accompagnement individuel type coaching ou mentoring est aussi une bonne approche.

Le coaching ou mentoring par une personne qui est reconnue comme “role model” dans la ou les “soft skills” que l’on cherche à développer peut être très efficace. Il permet d’aller en profondeur et de travailler de manière ciblée, de tester des approches sur la durée et d’ajuster si nécessaire.

Mise en application sur le terrain (70%)

L’individu doit, pour parachever l’acquisition d’une compétence, commencer à l’appliquer en situation réelle. Sorti de sa formation, de son cercle de partage ou de son accompagnement, il doit expérimenter sur son poste de travail. Cela lui permet de vérifier si sa compréhension de la théorie était bonne et s’il est capable de l’appliquer ou pas. En testant, analysant ce qui s’est bien passé ou pas et en réajustant, il progresse.

Pour accompagner les collaborateurs, garantir une appropriation des “soft skills” et légitimer l’importance qui leur est accordée dans l’organisation, il faut les intégrer à la culture d’entreprise. Les mettre en avant à travers la marque Employeur, les incorporer aux processus. Par exemple, beaucoup de grands groupes ajoutent l’appréciation des “soft skills” à leurs procédures de recrutement ou d’évaluation de la performance.

Les “soft skills” sont indispensables aujourd’hui.

Pour les individus, les “soft skills” sont un atout différenciant, offrant la possibilité de se démarquer de la concurrence et d’optimiser son employabilité.

Pour les entreprises, les “soft skills” amènent plus d’agilité dans l’organisation et ainsi, permettent d’être plus à même de bien réagir aux changements et aux crises.

Ces capacités peuvent se développer grâce aux formations, aux échanges sociaux et à l’expérimentation sur le terrain au quotidien.

Source : Culture RH

2023-03-13T09:38:50+01:0013 mars 2023|Catégories : ETI, GE, PME, RH, RSE, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

Vos employés en disent beaucoup trop à ChatGPT, et cela peut mettre votre entreprise en danger

De nombreux employés dévoilent des infos confidentielles sur leur entreprise et leurs missions aux chatbot des IA. Ces discussions sont stockées et peuvent ressortir dans d’autres échanges à l’avenir.

Une IA n’est pas tenue par le secret professionnel. Beaucoup trop de personnes ont accordé leur confiance à ChatGPT, oubliant que cet outil conserve aussi les données. Une étude de la société de cybersécurité Cyberhaven, publiée en février et repérée par DarkReading le 7 mars 2023, révèle que plusieurs dizaines de milliers d’employés ont transmis des données d’entreprises au chatbot de la société OpenAI. Sur 1,6 million de postes surveillées par l’entreprise de cybersécurité, 2,6 % des utilisateurs sont allés jusqu’à dévoiler des infos confidentielles à l’IA.

Ce risque est devenu suffisamment important en l’espace de trois mois, depuis la sortie de ChatGPT, pour que plusieurs multinationales interdisent cet outil dans leurs bureaux, à l’instar de JP Morgan ou Vérizon.

Des discussions internes chez Amazon, divulgués au média américain Insider, révèlent que le service juridique s’est saisi de l’affaire. Un avocat du groupe a déclaré aux employés avoir vu des textes générés par ChatGPT, ressemblant « étroitement » aux données internes de l’entreprise. Les salariés d’Amazon doivent désormais éviter de fournir du contenu au modèle de langage.

Microsoft, investisseur et partenaire d’Open AI – au point d’inclure l’outil dans le moteur de recherche Bing – autorise ses employés à converser avec le chatbot à condition de ne pas partager d’infos sensibles de l’entreprise également.

Les cas de figure d’échanges d’infos par des employés avec ChatGPT. // Source : Cyberhaven

Les cas de figure d’échanges d’infos par des employés avec ChatGPT. Source : Cyberhaven

Des conversations privées recyclées par ChatGPT

Concrètement, quel est le danger ? Un cadre a, par exemple, copié et collé un document stratégique pour 2023 de son groupe, lui demandant de fournir une présentation PowerPoint. Or, par définition, une intelligence artificielle travaille à partir d’une base de données pour s’améliorer. Une discussion censée être professionnellement confidentielle pourrait parfaitement être enregistrée et des formules pourraient ressortir lors d’un échange avec un autre utilisateur.

Pire, une attaque sur les serveurs permettrait de récupérer directement des discussions. Rappelons par ailleurs que ces dernières ne sont pas chiffrées. Dans un article publié en juin 2021, une douzaine de chercheurs issus d’une liste d’entreprises et d’universités (dont Apple, Google, l’université de Harvard et l’université de Stanford) ont constaté qu’une attaque sur GPT-2 – la version antérieure du modèle de langage – permettait de récupérer avec succès des séquences de texte. Privilégiez alors une discussion avec vos collègues ou votre partenaire sur vos choix professionnels.

Source : numérama

2023-03-09T09:42:52+01:009 mars 2023|Catégories : Digital, ETI, GE, IA, PME, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

En quoi la RSE est un avantage concurrentiel pour les PME

La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est un concept dans lequel les entreprises intègrent les préoccupations sociales, environnementales et économiques dans leurs activités et dans leurs interactions avec leurs parties prenantes sur une base volontaire. La RSE est donc une démarche qui vise à concilier performance économique et respect des enjeux du développement durable.

Les PME françaises sont de plus en plus nombreuses à s’engager dans une démarche RSE, car elles y voient un levier de performance et de différenciation. En effet, la RSE peut leur apporter de nombreux bénéfices, tels que :

  • Améliorer leur image et leur réputation auprès de leurs clients, fournisseurs, salariés, partenaires et du grand public.
  • Renforcer leur compétitivité et leur innovation en optimisant leurs processus, en réduisant leurs coûts et en créant de la valeur ajoutée.
  • Fidéliser et motiver leurs collaborateurs en favorisant leur bien-être au travail, leur implication et leur montée en compétences.
  • Anticiper et gérer les risques liés à leur activité, notamment les risques juridiques, environnementaux ou sociaux.
  • Accéder à de nouveaux marchés ou à des financements plus avantageux en répondant aux exigences des donneurs d’ordre ou des investisseurs sensibles à la RSE.

Pour mettre en place une démarche RSE efficace et adaptée à leur réalité, les PME françaises peuvent s’appuyer sur différents outils et référentiels existants. Par exemple :

  • La norme ISO 26000 qui fournit des lignes directrices pour intégrer les principes et les pratiques de la RSE dans l’organisation.
  • Le label LUCIE qui certifie la conformité des entreprises aux sept questions centrales de la norme ISO 26000.
  • La plateforme EcoVadis qui évalue la performance RSE des entreprises sur quatre thèmes : environnement, social, éthique et achats responsables.

Quelques exemples concrets d’actions RSE

Il existe de nombreuses actions RSE possibles pour une PME, selon ses objectifs et ses moyens. Voici quelques exemples concrets d’actions RSE classés par thème :

  • Environnement : utiliser des énergies vertes pour son siège social, limiter le recours aux produits chimiques, réduire ses déchets et favoriser le recyclage, optimiser ses transports et ses déplacements, sensibiliser ses salariés aux éco-gestes.
  • Social : promouvoir la diversité en entreprise dans le recrutement, investir dans l’égalité femmes-hommes au travail, mettre en place des mesures de prévention des risques professionnels et de protection de la santé des salariés, développer la formation et la montée en compétences des salariés, favoriser le dialogue social et la participation des salariés aux décisions.
  • Sociétal : respecter le droit du travail dans la supply chain, lutter contre la corruption et la fraude, favoriser les partenariats locaux avec les acteurs du territoire (associations, collectivités, etc.), soutenir des causes d’intérêt général (solidarité, éducation, culture, etc.) par le mécénat ou le bénévolat d’entreprise, proposer des produits ou services à forte valeur sociale ou environnementale (économie circulaire, économie sociale et solidaire, etc.

Ces exemples ne sont pas exhaustifs ni obligatoires. Chaque PME peut choisir les actions RSE qui lui correspondent le mieux en fonction de sa vision, de sa stratégie et de son secteur d’activité.

Il appartient à l’organisation de réaliser un état des lieux à partir de ces 7 questions centrales dans le but d’établir un plan d’action à déployer ensuite au sein de son organisation avec le concours des parties prenantes de sa sphère d’influence.
Voici les 7 questions centrales proposées par l’ISO 26000 :

  1. La gouvernance
  2. Les droits de l’homme
  3. Relations et conditions de travail
  4. Environnement
  5. Loyauté des pratiques
  6. Les consommateurs
  7. Communautés et développement local

Comment choisir les actions RSE les plus pertinentes pour ma PME ?

Pour choisir les actions RSE les plus pertinentes pour votre PME, il est important de suivre une démarche structurée et participative. Voici quelques étapes clés :

  • Faire un diagnostic de votre situation actuelle en matière de RSE, en identifiant vos forces, vos faiblesses, vos opportunités et vos menaces.
  • Définir votre vision et vos objectifs RSE à court, moyen et long terme, en tenant compte de vos valeurs, de votre métier et de vos parties prenantes.
  • Sélectionner les actions RSE qui répondent le mieux à vos objectifs et qui sont adaptées à votre contexte et à vos ressources.
  • Mettre en œuvre les actions RSE choisies en mobilisant vos équipes et en impliquant vos parties prenantes (clients, fournisseurs, partenaires, etc.).
  • Évaluer l’efficacité et l’impact de vos actions RSE en utilisant des indicateurs pertinents et en communiquant sur vos résultats.

Quels sont les indicateurs pertinents pour évaluer mes actions RSE ?

Les indicateurs RSE sont des outils de mesure qui permettent d’évaluer la performance de votre entreprise dans le domaine du développement durable. Ils vous aident à suivre l’avancement de vos actions RSE, à identifier vos points forts et vos axes d’amélioration, et à communiquer sur vos résultats.

Il n’existe pas de liste universelle d’indicateurs RSE. Chaque entreprise doit choisir les indicateurs qui sont les plus pertinents pour ses objectifs et ses enjeux. Toutefois, il existe des principes généraux pour construire des indicateurs RSE efficaces :

  • Ils doivent être SMART : Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes et Temporels.
  • Ils doivent couvrir les quatre dimensions de la RSE : environnementale, sociale, sociétale et économique.
  • Ils doivent être adaptés à la taille et au secteur d’activité de votre entreprise.
  • Ils doivent être cohérents avec les normes ou les référentiels existants (ISO 26000, Global Reporting Initiative, etc.)

Comment collecter les données nécessaires pour mesurer mes indicateurs ?

Pour collecter les données nécessaires pour mesurer vos indicateurs RSE, vous devez définir les sources et les méthodes de collecte adaptées à chaque indicateur. Voici quelques conseils :

  • Utilisez des sources internes ou externes selon le type d’indicateur. Par exemple, pour mesurer le taux d’absentéisme ou la consommation d’énergie, vous pouvez utiliser vos propres données internes (registres du personnel, factures d’électricité, etc.). Pour mesurer l’impact social ou environnemental de vos produits ou services, vous pouvez utiliser des données externes (études de marché, enquêtes de satisfaction, labels ou certifications, etc.).
  • Choisissez des méthodes de collecte fiables et efficaces. Par exemple, pour collecter des données quantitatives (chiffres), vous pouvez utiliser des outils informatiques (tableurs, logiciels spécialisés, etc.) ou des dispositifs physiques (compteurs, capteurs, etc.). Pour collecter des données qualitatives (opinions), vous pouvez utiliser des enquêtes en ligne ou par téléphone.
  • Déterminez la fréquence et la période de collecte selon vos besoins. Par exemple, pour certains indicateurs environnementaux (émissions de GES), vous pouvez collecter les données une fois par an. Pour certains indicateurs sociaux (satisfaction des salariés), vous pouvez collecter les données tous les trimestres.
  • Assurez-vous que les données collectées sont complètes et cohérentes. Par exemple, vérifiez que les données sont bien renseignées et mises à jour régulièrement. Vérifiez aussi que les données sont comparables entre elles et avec celles d’autres entreprises du même secteur.

La collecte des données est une étape essentielle pour mesurer vos indicateurs RSE. Elle nécessite une organisation rigoureuse et une implication de tous les acteurs concernés (salariés, fournisseurs, clients…). Elle peut aussi représenter un coût financier et humain non négligeable. Il est donc important de bien planifier et optimiser cette étape.

Ce qu’il faut retenir

Construire sa politique RSE ne doit pas être figée ni linéaire. Elle peut être ajustée ou révisée selon l’évolution de votre environnement ou de vos besoins. L’essentiel est d’être cohérent et transparent.
D’autre part, elle est un atout stratégique pour les PME françaises qui veulent se démarquer dans un contexte concurrentiel. Elle leur permet de créer de la valeur tout en respectant les attentes de leurs parties prenantes et les enjeux du développement durable.

2023-04-10T11:17:08+02:008 mars 2023|Catégories : PME, RSE|Mots-clés : , |0 commentaire

Comment intégrer en 6 points les « Z », avec les générations précédentes

La génération Z, née entre 1995 et 2010, représente aujourd’hui une part importante de la population active. Elle se distingue des générations précédentes par ses caractéristiques propres, liées à son environnement numérique, social et économique.

Comment faire travailler la génération Z avec les autres générations au sein de l’entreprise ? Quels sont les enjeux, les défis et les opportunités de ce management intergénérationnel ? C’est ce que nous allons voir dans cet article.

  1. Comprendre les spécificités de la génération Z : les Z sont nés avec le numérique et ont une culture de l’instantanéité, de la collaboration et de l’expérimentation. Ils sont autonomes, créatifs et ambitieux, mais aussi exigeants, impatients et volatils.
  2. Adapter son style de management : les Z ont besoin d’un manager qui soit à la fois un coach, un mentor et un facilitateur. Ils attendent du feedback régulier, de la reconnaissance et de la transparence. Ils apprécient le travail en mode projet, avec des objectifs clairs et des missions variées.
  3. Favoriser le dialogue intergénérationnel : les Z peuvent apporter une valeur ajoutée aux autres générations par leur maîtrise des outils numériques, leur créativité et leur capacité d’adaptation. Il faut donc encourager les échanges de bonnes pratiques, les formations croisées et le mentorat inversé.
  4. Créer un environnement propice à l’innovation : les Z sont attirés par les entreprises qui leur offrent des opportunités d’apprentissage, de développement et d’innovation. Il faut donc leur donner la possibilité de proposer des idées nouvelles, de tester des solutions originales et de participer à des projets innovants.
  5. Prendre en compte leurs aspirations personnelles : les Z sont à la recherche d’un sens dans leur travail, d’une cohérence entre leurs valeurs et celles de l’entreprise. Il faut donc leur expliquer la vision, la mission et les valeurs de l’organisation, ainsi que l’impact social et environnemental de leurs actions.
  6. Les fidéliser en leur offrant des perspectives d’évolution : les Z sont mobiles et n’hésitent pas à changer d’employeur s’ils ne se sentent pas épanouis ou reconnus dans leur travail. Il faut donc leur proposer des parcours professionnels personnalisés, des formations adaptées à leurs besoins et des opportunités de mobilité interne ou externe.

Faire travailler la génération Z avec les autres générations n’est pas une tâche facile, mais c’est un facteur clé de succès pour l’entreprise. Il s’agit de comprendre les besoins, les attentes et les motivations des Z, d’adapter son style de management à leurs spécificités, de favoriser le dialogue et la collaboration intergénérationnels, de créer un environnement propice à l’innovation, de prendre en compte leurs aspirations personnelles et de les fidéliser en leur offrant des perspectives d’évolution. Ainsi, la génération Z peut apporter sa valeur ajoutée à l’organisation et contribuer à sa performance.

2023-03-01T15:00:27+01:001 mars 2023|Catégories : ETI, GE, Management, PME, RH, TPE|Mots-clés : , , |0 commentaire

Pourquoi former les managers au management dans les entreprises ?

Le management est un élément clé de la réussite d’une entreprise. Il permet de mobiliser les collaborateurs, de les faire adhérer à la vision et aux objectifs, de les accompagner dans leur développement et de résoudre les problèmes. Or, le management n’est pas inné. Il s’agit d’un ensemble de compétences qui s’acquièrent et se développent tout au long de la carrière.

Former les managers au management est donc essentiel pour assurer la performance et la pérennité des entreprises. Dans cet article, nous allons voir pourquoi il est important de former les managers, quelles sont les formations dont ils ont besoin et comment structurer un plan de formation adapté.

Pourquoi former les managers ?

Les managers ont un rôle stratégique dans l’entreprise. Ils sont le relais entre la direction et les équipes opérationnelles. Ils sont responsables de l’animation, du pilotage, du contrôle et de l’évaluation des activités. Ils doivent également être capables de gérer les situations complexes, comme le changement, le conflit ou la crise.

Former les managers au management leur permet de :

  • Acquérir les outils et les méthodes nécessaires pour exercer leurs fonctions efficacement
  • Adopter une posture de leader, c’est-à-dire être capable d’inspirer, d’influencer et d’entraîner leurs collaborateurs
  • Développer leur intelligence émotionnelle, c’est-à-dire leur capacité à comprendre et à gérer leurs propres émotions et celles des autres
  • Renforcer leur confiance en eux et leur légitimité
  • S’adapter aux évolutions du contexte interne et externe
  • Faire face aux nouveaux défis du management, comme le digital, le télétravail ou la diversité

Former les managers au management a également des bénéfices pour l’entreprise :

  • Améliorer la qualité du climat social et la satisfaction des collaborateurs
  • Favoriser l’engagement, la motivation et la fidélisation des talents
  • Accroître la productivité, l’innovation et la compétitivité
  • Réduire le turn-over, l’absentéisme et le risque psychosocial

De quelles formations ont besoin les managers ?

Les besoins en formation des managers varient selon leur niveau d’expérience, leur secteur d’activité, leur type d’équipe ou encore leurs objectifs personnels.

On peut distinguer deux grandes catégories de formations :

A) Les formations en management transversales

Ces formations visent à développer les compétences fondamentales du manager, quel que soit son contexte. Elles abordent des thématiques comme :

  • Le management d’équipe : comment définir une vision commune, fixer des objectifs SMART (Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes, Temporels), déléguer efficacement, donner du feedback constructif, gérer les conflits, animer une réunion…
  • Le leadership : comment développer son charisme, sa communication, son assertivité, son écoute active, sa prise de décision…
  • Le développement personnel : comment gérer son stress, son temps, ses priorités, sa motivation…

B) Les formations en management spécifiques

Ces formations visent à approfondir ou à acquérir des compétences particulières liées à un domaine ou à une situation précise. Elles abordent des thématiques comme :

  • Le management interculturel : comment adapter son style de management aux différences culturelles, gérer la diversité, favoriser le dialogue interculturel…
  • Le management agile : comment adopter une approche collaborative, flexible et itérative dans ses projets, utiliser des méthodes comme Scrum ou Kanban…
  • Le management hybride : comment manager à distance tout en conservant le lien avec ses collaborateurs présentiels ou distants , utiliser les outils digitaux appropriés , créer un sentiment d’appartenance…

Comment structurer un plan de formation pour les managers ?

Pour élaborer un plan de formation efficace pour les managers , il faut suivre plusieurs étapes :

  1. Analyser les besoins en formation des managers, en tenant compte de leur profil, de leur niveau, de leurs attentes et de celles de l’entreprise
  2. Définir les objectifs pédagogiques et les indicateurs d’évaluation des formations
  3. Choisir les modalités et les supports de formation adaptés, en privilégiant le blended learning, c’est-à-dire la combinaison de différentes méthodes (présentiel, distanciel, e-learning, coaching…)
  4. Planifier et organiser les sessions de formation, en respectant le budget et le calendrier
  5. Animer ou faire animer les formations par des formateurs qualifiés et expérimentés
  6. Évaluer l’efficacité et l’impact des formations, à court terme et à long terme, en recueillant le feedback des managers et des collaborateurs

Pour conclure

Former les managers au management est un investissement rentable pour les entreprises. Cela permet de renforcer les compétences des managers, d’améliorer la performance des équipes et de créer un environnement de travail favorable. Pour cela, il faut élaborer un plan de formation adapté aux besoins des managers et aux enjeux de l’entreprise.

Si vous souhaitez en savoir plus sur les formations en management que nous proposons, n’hésitez pas à nous contacter. Nous serons ravis de vous accompagner dans votre projet.

2023-02-17T10:09:19+01:0017 février 2023|Catégories : ETI, Formation, GE, Management, PME, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

Le succès de l’entreprise passe pas la résilience de ses équipes

Dans un contexte international instable marqué par des bouleversements majeurs qui impactent les modes de vie et les méthodes de travail, les entreprises sont contraintes de réfléchir en permanence pour trouver les solutions qui leur permettront d’assurer la pérennité de leurs activités et la résilience de leurs équipes.

Répondre aux enjeux de sécurité psychologique

Ces dernières années ont été marquées par de nombreux événements qui ont été source de stress, tant externes qu’internes aux entreprises. A cela s’ajoutent des obligations parfois contradictoires, à tel point que, selon l’OMS, 90 % des pays ont intégré la planification de la sécurité psychologique dans leur réponse à la pandémie. Une excellente nouvelle, alors que l’OMS a également constaté une augmentation de 25 % des cas d’anxiété et de dépression au cours de la première année de la crise. Dans une enquête réalisée par la société de RH Empreinte Humaine et OpinionWay, 34 % des répondants français ont déclaré avoir souffert de burn-out, c’est-à-dire d’épuisement physique et émotionnel, en raison de la pandémie.

Les entreprises ont également pris conscience de cet enjeu. Selon une étude réalisée en 2022 par WTW, acteur majeur du courtage et de l’assurance, 86 % des employeurs interrogés attachent une importance particulière au bien-être psychologique de leurs employés. 48 % d’entre eux (contre 35 % auparavant) prévoient ou envisagent par ailleurs de mettre en œuvre une stratégie et un plan d’action pour favoriser des comportements sains à l’échelle de leur entreprise, un chiffre en nette augmentation.

Ces réactions sont les bienvenues, car de nouvelles études montrent que ce sujet préoccupe également de nombreux employés. Selon la 11e enquête annuelle Global 2022 Gen Z and Millennial Survey de Deloitte, 46 % des membres de la génération Z et 45 % des milléniaux ont le sentiment d’être épuisés par les contraintes associées à leur environnement de travail. Pour ces deux catégories, l’une des principales raisons de quitter leur emploi serait ainsi d’occuper un poste « nuisant à leur bien-être psychologique ». Toutefois, plus de la moitié des personnes interrogées conviennent que leurs employeurs accordent de plus en plus d’importance à leur bien-être.

L’étude People at Work 2022 d’ADP, menée auprès d’employés dans 17 pays, a révélé que le bien-être psychologique est l’une des principales préoccupations des personnes interrogées, 53 % d’entre elles estimant que ce bien-être est affecté par leur travail. Cela étant, 70 % des personnes interrogées se sentent soutenues par leurs responsables, et 75 % d’entre elles estiment être appuyés par leurs collègues.

Assurer la sécurité psychologique

Avec une actualité internationale particulièrement riche et un nombre croissant de recherches confirmant l’impact de cette dernière sur le bien-être psychologique des employés, de plus en plus d’entreprises admettent qu’il relève désormais de leur responsabilité de prendre en compte cet enjeu dans leur mission d’offrir à tous un cadre de travail sûr. Ceci inclut, par exemple, la création d’espaces préservés où les employés peuvent demander de l’aide et en recevoir, sans risquer d’être pénalisés.

Le télétravail et le travail hybride ont eux aussi été vécus comme des sources de confort par de nombreux employés. Les dynamiques hiérarchiques évoluant, de plus en plus s’estiment en droit de revendiquer le maintien de cette flexibilité acquise pendant la pandémie. L’étude de Deloitte sur les générations Z et les milléniaux a révélé que 49 % des premiers et 45 % des seconds pratiquent déjà le télétravail au moins à titre partiel, et que les trois quarts d’entre eux préfèreraient travailler à distance de manière hybride ou totale à l’avenir. L’étude d’ADP a révélé que 64 % des travailleurs dans le monde ont déjà cherché ou envisageraient de chercher un autre emploi s’ils étaient contraints de retourner au bureau à temps plein.

Comme c’était le cas avant la pandémie, il ne s’agit pas seulement de préférences personnelles. C’est aussi une question de sécurité psychologique et de prévention des microagressions interpersonnelles, et cela peut avoir un impact sur le moral, la productivité et la qualité de vie. A en croire une étude d’Owl Labs, en France, 27 % des employés ont changé d’emploi pour bénéficier d’un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, et 26 % pour réduire leur stress. Que peuvent faire les employeurs pour améliorer la situation ? Ils doivent d’abord conserver un niveau de flexibilité proche de celui de la pandémie et rester ouverts au dialogue avec leurs équipes sur les pratiques à adopter à long terme.

Intégrer la résilience dans la culture d’entreprise

La résilience si souvent prônée doit concerner avant tout les équipes, sans qui le potentiel de survie et de réussite d’une entreprise n’a aucun sens concret. En effet, la résilience désigne avant tout notre capacité à garder le cap dans les moments difficiles et à surmonter ces moments afin de rétablir une situation sereine. Elle est donc un élément clé de la sécurité psychologique.

Son absence se manifeste de la façon la plus significative par le burn-out. Une enquête menée par Deloitte en 2022, Women @ Work: A Global Outlook, a révélé que 53 % des femmes estiment souffrir d’un niveau de stress plus élevé qu’il y a un an, que 46 % se sentent épuisées et que 33 % ont déjà pris des jours de repos pour des raisons psychologiques.

Comment les employeurs peuvent-ils lutter contre ce burn-out ? Selon une étude de Spring Health justement intitulée Burnout Nation, l’amélioration des avantages sociaux représente un premier pas décisif. Ainsi, 24 % des employés indiquent attendre de meilleures politiques en matière de bien-être psychologique, 23 % souhaitent se voir offrir un accès à des thérapies gratuites et 20 % apprécieraient des avantages plus concrets en matière de bien-être psychologique. Enfin, 21 % déclarent que même une application favorisant le bien-être psychologique pourrait leur être bénéfique. Par conséquent, il existe une demande croissante de dialogue sur ces questions dans le lieu de travail, ainsi qu’un désir de formation sur des thèmes comme la gestion du stress. Heureusement, quel que soit le pays, de nombreuses ressources sont déjà disponibles dans un grand nombre d’entreprises pour aider les employés à s’éloigner de leur clavier, se détendre et décompresser, et pour permettre aux employeurs de renforcer leur offre en matière de bien-être psychologique. En France, les travailleurs peuvent s’adresser à l’Anact, l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail, mais aussi prendre rendez-vous avec le médecin du travail.

Comment demander de l’aide

Parfois, le plus difficile est de demander de l’aide. Cependant, si un employé se trouve dans une situation où les outils individuels ne suffisent pas, il est important de l’encourager à se rapprocher de son référent RH pour en savoir plus sur les ressources à sa disposition. Il est de la responsabilité des employeurs d’évaluer la qualité de leur offre dans ce domaine. Ils doivent également s’assurer que les effets de leurs initiatives sont à la mesure de leur ambition, tout en instaurant une culture d’entreprise basée sur l’empathie, portée par l’ensemble de leurs cadres. Les employés qui ont été sensibilisés et encouragés par leurs responsables à utiliser les ressources disponibles sont plus susceptibles d’en profiter et de se sentir autorisés à demander de la flexibilité ou d’autres formes d’aménagements en cas de besoin.

Selon l’étude de Deloitte, 33 % des membres de la génération Z et 35 % des milléniaux déclarent qu’ils ne seraient pas à l’aise pour parler ouvertement à leur responsable de leur stress, de leur anxiété ou d’autres problèmes liés au bien-être psychologique. Etant donné que les normes sociales varient d’une région à l’autre, se tourner vers son responsable peut en outre se révéler parfois très difficile, voire impossible, pour certains employés. Il reste donc encore beaucoup à faire pour instaurer une culture d’ouverture dans ce domaine.

Mettre l’accent sur le bien-être psychologique n’est pas seulement important pour les équipes en place, mais aussi pour les futurs employés de l’entreprise. Cette main-d’œuvre qui ne cesse de rajeunir s’estime souvent aujourd’hui en droit de demander, en plus d’un juste salaire et d’un équilibre sain entre vie professionnelle et personnelle, certains avantages supplémentaires, dont en particulier des ressources pour assurer son bien-être. Les entreprises doivent impérativement accorder la priorité à leurs employés au quotidien, notamment via un panel complet d’avantages touchant au bien-être et un programme d’aide leur permettant de bénéficier de ressources et de conseils en cas de besoin.

Développer cette résilience et l’entretenir au quotidien est plus facile à dire qu’à faire, surtout lorsque de nombreux facteurs de stress sont hors de contrôle. Chacun reste libre, cependant, de choisir la meilleure façon de réagir à ces sources de mal-être. Les employeurs peuvent donc se rendre utiles en donnant à leurs employés les outils et les ressources nécessaires pour prendre de meilleures décisions concernant leur bien-être, tout en instaurant une culture de la résilience au sein de leurs équipes. Les individus sont la colonne vertébrale d’une entreprise. Sans eux, la poursuite de son activité n’est pas seulement sans intérêt, mais tout simplement impossible.

Source : zdnet

2023-02-09T07:31:50+01:009 février 2023|Catégories : ETI, GE, Management, PME, RH, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

Les Soft Skills : à prendre impérativement en considération lors d’un recrutement

Les exigences en matière de hard skills, c’est-à-dire de compétences techniques, ont évoluées rapidement depuis la révolution industrielle. Le boom technologique des 30 dernières années a accéléré le rythme de cette évolution.

Les smartphones, l’utilisation généralisée d’internet, les applications d’intelligence et d’apprentissage artificiels, ainsi que les processus de fabrication contrôlés par ordinateur sont devenus courants, tout comme la demande de personnes possédant les compétences nécessaires pour leur exploitation.

L’évolution des exigences en matière de compétences techniques a conduit à de nouvelles approches en matière d’éducation, d’embauche par les entreprises et de développement de talents. En raison de l’accent mis sur la requalification de la main-d’œuvre, il peut sembler raisonnable de conclure que les hard skills deviennent les compétences essentielles dont les employés devront disposer à l’avenir.

Un employé peut évidemment rapidement prendre du retard s’il ne se soucie pas d’acquérir de nouvelles compétences techniques. Les soft skills sont cependant (et continueront à être) des éléments essentiels à la réussite professionnelle.

Que sont les soft skills ?

Les soft skills, qui comprennent la communication et les aptitudes sociales, l’intelligence émotionnelle, l’influence et la collaboration, sont essentielles à la survie et à la réussite de l’Homme depuis des millénaires. Les humains sont faits pour vivre et pour travailler en groupe.

Au début de notre histoire, la vie en groupe avait un avantage évolutif évident : la sécurité. Dans l’intérêt de la vie en groupe, nous devons nous entendre, avancer et donner un sens à notre vie et à notre travail.

Les groupes qui permettent à leurs membres de répondre à ces besoins sont toujours plus performants que ceux qui ne le font pas. Par conséquent, les performances en matière de soft skills (ou compétences relationnelles) des individus déterminent les performances au niveau du groupe.

Les compétences relationnelles sont au cœur de la satisfaction de nos besoins communs. Pour s’entendre, il faut être capable de créer des relations de collaboration, de faire des concessions mutuelles.

Pour progresser, il faut être capable de motiver les autres à suivre et à contribuer à un objectif global qui profitera à l’ensemble du groupe. Pour donner un sens à notre vie et à notre travail, il faut être capable de partager des expériences avec les autres et de les convaincre de travailler vers un objectif commun.

Le lieu de travail actuel

Des recherches récentes de la Banque Mondiale indiquent que la future main-d’œuvre devra posséder trois compétences de base : des compétences cognitives avancées, des compétences socio comportementales (telles que des compétences interpersonnelles et de travail en équipe) et une capacité d’adaptation.

Le groupe de travail du Conseil National de la Recherche des États-Unis sur les compétences professionnelles au XXIe siècle est parvenu à des conclusions similaires : compétences cognitives, interpersonnelles et intrapersonnelles (adaptabilité et capacité à s’autogérer).

De plus, les recherches de Microsoft et d’autres entreprises indiquent qu’au cours des dernières décennies, les cadres et les employés consacrent de plus en plus de temps à des activités de collaboration et de travail en équipe.

Non seulement les soft skills ont toujours été essentielles à la réussite humaine, mais elles sont également au cœur de la réussite professionnelle.

Une question de personnalité

Le domaine de la psychologie de la personnalité étudie depuis plus de 100 ans les « soft skills ». Notre réflexion sur la meilleure façon de mesurer et de comprendre les soft skills a évolué, passant de la façon dont nous percevons notre identité à notre réputation, c’est-à-dire à la façon dont les autres nous perçoivent.

Au quotidien, ce sont les autres qui font l’expérience de l’efficacité ou de l’inefficacité de nos compétences interpersonnelles, de notre capacité d’influence et de notre aptitude à communiquer efficacement.

Il est donc très important d’évaluer ces compétences du point de vue des autres, et non du nôtre. L’étude des soft skills, ou de la personnalité, a évolué vers l’étude de la réputation qui peut être résumée en trois grands groupes de caractéristiques et de valeurs que nous appelons le côté positif, le côté négatif et la personnalité interne.

Indépendamment de la langue, de la géographie ou d’autres éléments de différenciation, les gens en général semblent utiliser un ensemble de caractéristiques communes pour décrire le comportement quotidien ou la réputation de chacun.

C’est cet ensemble de caractéristiques que nous appelons le côté positif de la personnalité. Celui-ci reflète ce que nous sommes au meilleur de nous-mêmes. Ces caractéristiques nous aident à gérer la vie au travail et les personnes que nous y rencontrons.

Les recherches montrent que le côté positif de la personnalité se compose de cinq à sept grandes caractéristiques, telles que l’ambition par rapport à la paresse, le calme et la résilience par rapport à l’anxiété, la diplomatie par rapport à la brutalité, ou la stratégie par rapport à la pensée toute faite.

Le côté négatif de la réputation comprend les soft skills qui sont souvent utilisées de manière excessive ou à des fins autodestructrices, ce qui peut limiter notre capacité à travailler, à communiquer ou à interagir efficacement avec les autres.

Le côté négatif se compose de 11 caractéristiques qui peuvent être décrites en trois groupes en fonction de leur impact sur les autres : l’éloignement, l’opposition et le rapprochement. Le groupe de l’éloignement présente des caractéristiques telles que la réactivité émotionnelle ou la volatilité, la difficulté à faire confiance ou le scepticisme, et la prudence excessive ou la peur de l’échec.

Ce sont des caractéristiques qui rendent l’entente avec les autres beaucoup plus difficile. Le groupe de l’opposition comprend des caractéristiques qui peuvent faire que les gens semblent trop dominants, vaniteux, méprisants, manipulateurs ou égoïstement impulsifs.

Ces caractéristiques ont pour effet de diminuer la collaboration, l’engagement et l’alignement organisationnel, ce qui rend plus difficile le fait de diriger les autres ou d’aller de l’avant. Le groupe du rapprochement comprend des caractéristiques telles que le perfectionnisme, l’extrême difficulté à être satisfait, et l’excès de dévouement et de conformité avec ceux qui sont au pouvoir. Ces caractéristiques empêchent de déléguer efficacement, de soutenir une équipe et de se concentrer sur les priorités essentielles.

La réputation interne est ce que l’on appelle communément la motivation. Elle comprend les motifs, les intérêts et les valeurs sous-jacents qui motivent le comportement, tels que le désir de pouvoir, la valeur d’aider les moins fortunés, la préférence pour le travail seul ou en groupe, et l’intérêt à travailler dans des emplois artistiques et intuitifs ou scientifiques et analytiques.

Ces motivations ont un impact sur les objectifs que nous nous fixons, sur la façon dont nous les poursuivons et sur le degré de signification de notre travail. Elles ont également une incidence sur notre degré d’alignement sur la culture organisationnelle. Les dirigeants façonnent la culture organisationnelle lorsqu’ils soulignent l’importance de certains objectifs et préférences et en négligent d’autres.

Mesurer les soft skills

Bien entendu, cette structure de compétences relationnelles, de personnalité ou de réputation n’est importante que dans la mesure où nous pouvons l’évaluer de manière efficace et dans la mesure où nous pouvons prévoir des résultats considérables.

Au cours des 30 dernières années, nos recherches ont montré que nous pouvons mesurer avec précision la réputation et les soft skills en utilisant des évaluations de la personnalité relativement courtes. Bien que de nombreux questionnaires de ce type aient été élaborés au XXe siècle pour être utilisés dans des situations cliniques ou de psychothérapie, la dernière génération d‘évaluation de personnalité a été créée spécifiquement pour être utilisée lors de l’embauche, du développement et de l’encadrement sur le lieu de travail.

Ces évaluations impliquent de donner son degré d’accord à une série d’affirmations, telles que « je me moque de ce que les autres pensent de moi », « au travail, j’agis souvent de manière impulsive » ou « mieux vaut prévenir que guérir ».

Ce qui est remarquable avec les réponses agrégées à ces énoncés est qu’elles sont hautement prédictives de la réputation d’une personne (c’est-à-dire de la façon dont les autres décrivent une personne) lorsqu’elles sont conçues à l’aide de méthodes de validation scientifique. Elles peuvent prédire comment les autres personnes décriront les soft skills d’un individu.

Nous disposons aujourd‘hui d’outils d’évaluations sophistiqués des soft skills qui permettent de saisir efficacement la réputation d’une personne et que nous pouvons utiliser pour prédire comment celle-ci est décrite par son entourage.

Non seulement un nombre important de recherches démontrent que nous pouvons prédire avec précision la réputation, mais nous pouvons également prédire la réussite professionnelle à partir de la réputation d’une personne.

Les recherches menées sur presque tous les types d’emploi aux États-Unis et dans l’Union Européenne montrent que la personnalité permet de prédire la réussite professionnelle à tous les niveaux de l’entreprise.

Des milliers d’études soutiennent également cette affirmation. Par exemple, des recherches montrent que les vendeurs faisant preuve de solides compétences relationnelles dans des domaines tels que l’ambition, l’extroversion et la perspicacité génèrent des revenus nettement plus importants pour leur entreprise en comparaison avec ceux qui présentent un faible niveau de ces caractéristiques.

Des études récentes sur des PDG qualifiés d’humbles (faisant preuve de soft skills telles que le partage du mérite, l’écoute efficace, etc.) montrent qu’ils constituent des équipes de direction avec une plus grande flexibilité stratégique et une culture plus ouverte, axée sur l’équipe.

Les recherches montrent également que la personnalité du PDG fait une différence significative dans les performances d’une entreprise. Au-delà de leur importance pour la réussite professionnelle, les recherches montrent également que les soft skills sont prédictives d’une grande variété de facteurs dans la vie, notamment le bonheur général et la longévité, la satisfaction relationnelle, le statut social, le choix professionnel et la criminalité. Les soft skills sont essentielles pour presque tous les aspects importants de la vie.

Les soft skills et les hard skills vont de pair

Il est clair que les hard skills sont indispensables à la réussite dans presque tous les emplois : un banquier doit connaître les ratios financiers, un analyste doit savoir comment construire des algorithmes et analyser des feuilles de calcul, et presque tout le monde doit continuellement apprendre de nouvelles compétences techniques.

Ce serait toutefois une erreur de considérer que l’acquisition de hard skills éclipse l’importance des soft skills : un banquier doit pouvoir influer sur la compréhension des ratios financiers par d’autres personnes, un analyste doit pouvoir expliquer les implications des algorithmes et des feuilles de calcul, et nous devons tous être capables de nous entendre, de progresser et de donner un sens à notre travail et à notre vie quotidienne avec les autres.

Notre capacité à tirer parti des évaluations de la personnalité et à les utiliser pour faire des prévisions en vue de sélectionner les meilleurs employés a toujours été (et restera) essentielle pour le succès de toute entreprise humaine.

Source : culture-rh

2023-03-13T09:41:25+01:003 février 2023|Catégories : ETI, GE, PME, Recrutement, RH, TPE|Mots-clés : , , |0 commentaire
Aller en haut