Management : être agile ou ne pas l’être ?

Plébiscitée par les start-up, l’agilité en entreprise s’impose de plus en plus comme un mode d’organisation à part entière où le facteur humain, la transversalité des problématiques et la dynamique de groupe priment au bénéfice de l’entreprise. Qu’en-est-il réellement ? Comment la mettre en place ?

Par opposition à l’entreprise traditionnelle où trônent verticalité et organisation en silo, l’entreprise agile serait, dans l’esprit commun, basée sur un management horizontal et un fonctionnement « en mode projet ». Si ce néologisme managérial caricature bien souvent – et parfois à juste titre – le monde des start-up et leur organisation, il faut bien constater que de plus en plus d’entreprises font le pari de cette souplesse dans leur organisation, au premier plan duquel les jeunes entreprises innovantes.

Un concept où l’agilité reviendrait donc à ne s’organiser qu’en groupes transversaux pour mieux s’abstraire des carcans organisationnels de l’entreprise classique et ainsi favoriser l’innovation.

L’agilité s’appuie en réalité sur quatre concepts clés, à savoir le travail en équipe, la collaboration, le produit et l’acceptation du changement. Quatre conditions qui « forment les tenants de la réussite » de cette innovation managériale, selon Frédéric Château, professeur de Data et Machine Learning et spécialiste de la transformation des organisations à l’IÉSEG, où était organisé un atelier sur le sujet lors de l’université d’été de l’école de management, vendredi 22 juin 2018.

Créer une dynamique collective

D’autant que si l’agilité créée « une dynamique collective entre les équipes plus efficace », pour Stéphane Marcel, responsable Innovation et développement chez Kantar TNS, elle permet surtout « un retour sur investissement plus qu’intéressant ».

Une organisation choisie par BlaBlaCar et mise en place au cours des années qui ont suivies la création de l’entreprise en 2004. « Nous avons des modèles de management hybride, explique Raphaëlle Dessein, CRM manager pour la pépite française. On a débuté à travers une organisation régie selon des modèles métiers, que l’on a ensuite fait évoluer pour tendre vers le mode projet où chacun sait sur quoi travaille l’autre. L’agilité passe par une entraide et une adaptation des équipes sur les problématiques des autres collaborateurs », ajoute-t-elle.

En somme, la force collective de l’entreprise comme groupe social aux compétences hétérogènes doit amener les collaborateurs à imaginer des solutions quelle que soit leur position dans l’entreprise au service du développement produit.

Une démarche ouverte et transversale qui orchestre le fonctionnement de la PME Michel & Augustin. Eliot Grondel, coordinateur de la chaîne logistique de la marque, fait savoir que ce principe de management « est appliqué au quotidien sans vraiment que chacun n’y fasse vraiment attention ». Un avantage précieux pour une entreprise à l’effectif relativement réduit – Michel et Augustin emploie une centaine de collaborateurs dont 60 en France – mais qui nécessite une remise à plat du fonctionnement global lorsqu’elle est engagée en cours de route.

« La clé est de s’appuyer sur les compétences propres et, par essence multiples, de l’ensemble des salariés pour permettre à ceux qui le désirent de prendre le lead sur une des étapes du projet, explique-t-il. Pour cela, il faut tendre vers une responsabilité hiérarchique horizontale pour limiter au maximum les freins dans l’organisation ».

Changer la culture d’entreprise

Une mise en place qui n’est pas pour autant simple à intégrer dans une entreprise. « Pour faire face aux réticences des équipes, il faut quelqu’un qui donne le ton, qui impulse un début de changement », précise Stéphane Marcel (Kantar TNS).

Un point de vue partagé par David Machenaud, cofondateur et directeur associé d’Opeo Conseil, une start-up qui accompagne la transformation organisationnelle des entreprises : « Pour faciliter l’agilité des organisations, il est préférable de l’essayer sur une partie de l’entreprise et de voir les résultats. Ça essaimera si le succès est au rendez-vous. »

Une méthode facilitée par le développement des nouvelles technologies et de la digitalisation des entreprises. « Ces nouveaux outils sont des armes puissantes pour engager la démarche », précise-t-il.

Si le facteur humain prime dans l’efficacité de la méthode, d’autres astuces peuvent augmenter son efficience. Pour Raphaëlle Duchemin (BlaBlaCar), « lorsque l’on définit une roadmap sur l’année, il ne faut pas hésiter à laisser des temps morts pour faire face à l’imprévu ». Une stratégie expérimentée tout récemment par l’entreprise confrontée à un surcroît d’activité majeur en raison de la grève des cheminots. Un autre exemple avancé par la responsable de la relation client est d’aménager des journées ou demi-journées sans réunion ou à la durée limitée.

Il n’empêche, tous assurent que l’agilité en entreprise ne peut se mettre en place et se démocratiser qu’à la condition que les managers et la direction revoient leur copie sur la question de l’échec, encore trop prégnante selon eux dans les entreprises.

À l’image de la mention « Fail, learn and succeed » (« échoue, apprend et réussit ») qui trône dans les locaux de BlaBlaCar – et que ne manquent d’ailleurs jamais de rappeler Frédéric Mazzella ou ses équipes – « l’agilité impose d’accepter de passer de la recherche exclusive du succès à l’autorisation du droit à l’erreur, note David Machenaud. C’est un profond changement de la culture d’entreprise à engager ».

Source : chefdentreprise.com

2019-06-29T10:00:38+02:0029 juin 2019|Catégories : ETI, GE, Management, PME, TPE|Mots-clés : , , , , , |0 commentaire

Le management par l’humour, une valeur en hausse

Selon deux consultants en entreprise, l’humour a un impact bénéfique sur la performance. A quand remonte votre dernier fou rire au travail ? Sachez que votre performance et celle de votre entreprise en dépendent. Aujourd’hui, le sens de l’humour est plus qu’un trait de personnalité sympathique : bien utilisé – et tant qu’il reste bienveillant et dans les normes culturelles -, il peut avoir un impact positif majeur sur les individus, sur le collectif et sur la performance globale de l’organisation.

L’Institut national recherche sécurité (INRS) estime que le stress occasionne 50 à 60 % des journées de travail perdues au sein de l’Union européenne. Pour combattre ce fléau, l’humour, outil managérial très souvent négligé, monte en puissance : rarement enseigné sur les bancs des grandes écoles, il est pourtant l’as de coeur du manager. Les adeptes du « Management by Smiling Around », de l’Humour Consulting Group ou des  « clubs du rire » en entreprise n’en démordent pas : que ce soit pour dynamiser une stratégie, pour crever un abcès avec un collègue, une complexité ou favoriser rapidement une relation positive avec ses équipes, l’humour dope la performance. Un bonus évident : des équipes engagées, plus productives, dans un climat plus stimulant, avec moins d’absentéisme. Autant de bénéfices qui rejaillissent sur les clients.

Et pour ceux qui pratiquent l’humour, l’avantage tangible d’une ascension hiérarchique et financière accélérée : selon un sondage réalisé par Drew Tarvin, l’adepte des « ingénieurs de l’humour » au travail, 81 % des employés disent vouloir travailler dans un environnement où l’humour a sa place et 96 % des directeurs généraux disent préférer un candidat ayant le sens de l’humour.

Le rire irradie la biologie

Une nouvelle approche managériale, la « Fish Philosophy » est aujourd’hui en vogue. Elle est structurée autour de 4 piliers qui développent la performance collective : « choisir son attitude » en arrivant le matin avec le sourire, dans la joie et la bonne humeur ; « être présent » en se connectant réellement à chaque personne rencontrée ; « jouer » en trouvant une façon de faire son travail dans le plaisir et l’amusement ; « illuminer la journée de quelqu’un » en contribuant à donner de la joie autour de soi. Ce cadre se déploie en France et dans le monde au sein d’organisations de toutes sortes et contribue à développer la performance du groupe par la joie, la relation humaine et la créativité. Beaucoup d’approches collaboratives et d’intelligence collective, en mode design thinking, ou autour de pratiques agiles, s’appuient sur ces principes pour faciliter le travail en équipe.

Les neurosciences apportent un éclairage étincelant sur le rôle de la joie dans la performance individuelle : le rire irradie la biologie même, produisant sérotonine et dopamine qui, une fois libérées, créent plus facilement les synapses et stimulent la partie pensante du cerveau. Cette augmentation des connections neuronales booste la créativité, la rapidité de la pensée et la capacité de résolution des problèmes. Une équation qui impacte fortement la performance individuelle. En même temps, les endorphines produites favorisent la réduction du niveau de stress dans le corps et donc la prise de décision. La science démontre aujourd’hui l’influence directe de la vie émotionnelle, et particulièrement de la joie, sur la santé physique. Sans compter qu’une minute de rire brûle environ 10 calories !

En un mot, comme le dit Edouard Philippe, lauréat 2019 du prix de l’humour politique, il faut savoir « faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux » !

Source : lesechos.fr

2019-06-28T15:32:18+02:0028 juin 2019|Catégories : Communication, ETI, GE, Management, PME, TPE|Mots-clés : , , , , |0 commentaire

Le marketing d’influence à l’aube d’une nouvelle ère

La montée des micro-influenceurs, l’explosion de nouveaux réseaux sociaux en seulement quelques mois, la tendance de l’audio, la mort du système d’influence e-RP… Une nouvelle ère se dessine pour le marketing d’influence.

QUELLES SONT LES GRANDES TENDANCES MARKETING D’INFLUENCE 2019 ?

Le marketing d’influence a déferlé sur le social media depuis le début des années 2010. Une grande partie des directeurs marketing connaissent le système, et il est maintenant rare de voir une stratégie sans volet influence. Mais les stratégies qui fonctionnaient l’an dernier pourraient ne pas marcher en 2019. Après que les top influenceurs aient clairement souhaité arrêter de travailler avec des marques trop centrées produit et e-RP, nous sommes dans l’ère du marketing d’influence audience centric.

LE MARKETING D’INFLUENCE AUDIENCE CENTRIC, QU’EST-CE QUE ÇA VEUT DIRE ?  

Les top trends du marketing d’influence mènent vers une même conclusion : les audiences sont plus cross-canal que jamais.

L’avènement de nouveaux réseaux et de nouvelles manière d’appréhender l’influence

Angela Ahrendts, VP Marketing chez Apple, disait début 2019 que les marques allaient devoir parler de la même manière sur tous leurs canaux de communication. “Chez TANKE, nous mêlons les expertises pour éviter que l’influence reste ‘dans son coin’. Vous avez besoin de leads ? Nous construisons une landing page. Vous voulez aller en TV ? Nous créons un concept qui s’adapte à l’ensemble de votre territoire de marque pour vous le décliner sur un maximum de réseaux” précise Nicolas, Creative Business Developer chez TANKE.

Il faut penser large, et aller chercher les audiences où elles sont. Pour toucher les plus jeunes, il faut avoir les bons réseaux (TikTok, Snapchat, YouTube) et le bon contenu. Pour créer des rendez-vous communautaires, rendez-vous sur Twitch. Mais créer le contenu adéquat n’est pas toujours simple, d’où l’importance de s’appuyer sur l’expertise des agences, mais aussi des influenceurs, qui connaissent leurs audiences mieux que personne.

L’audio fait un retour en force

Le podcast fait également un retour en force en 2019. Ce média à la demande permet à ses utilisateurs d’y revenir quand ils le souhaitent. Plus intéressant encore, 55% des 18-24 ans disent que le son est une échappatoire à la sur-stimulation visuelle.

De nombreuses marques de luxe comme Chanel ou Guerlain ont déjà lancé leur podcast brandé pour diffuser leur image de marque, et la tendance va encore d’augmenter en 2019.

Les micro-influenceurs vont fortement impacter le marché

La micro et même la nano influence ont déjà un énorme impact sur le marché. “Pour des clients comme Paramount ou Warner, nous pouvons atteindre 250k de followers reach et générer 150 contenus en 1 mois, entièrement généré par des micro-influenceurs entre 3000 et 50 000 abonnés”.

L’engagement est dorénavant plus important que le nombre followers. L’étude TANKE menée sur plus de 282 000 comptes Instagram démontre bien que le taux d’engagement moyen est nettement supérieur dès qu’on descend sous les 50k followers. “Nous avons également développé un outil Chrome pour faciliter les recherches d’influenceur, disponible pour tous, qui affiche le taux d’engagement directement sur Instagram” explique Ertan Anadol, CEO de TANKE. Vous pouvez obtenir le plug-in Taux d’engagement Instagram directement ici.

EN CONCLUSION, LE MARKETING D’INFLUENCE 2019 PAR TANKE, ÇA RESSEMBLE À QUOI ?

En 2019, le marketing d’influence va rentrer dans une nouvelle ère, plus intime, plus puissante, plus globale. Les marques vont devoir redoubler de créativité dans leur manière d’approcher des audiences qui connaissent bien les ficelles des réseaux sociaux.

La créativité va également prendre une part grandissante dans les campagnes. Gucci l’a bien compris en laissant des artistes influentes sur Instagram réinterpréter leur parfum Bloom. Le mot de la fin à Ertan Anadol, co-fondateur de TANKE : “En embrassant pleinement l’aspect créatif de l’influence via des talents affinitaires avec la marque, et en le couplant à de la data et de la performance, on est sûrs de générer l’impact attendu”.

Source : strategies.fr

2019-06-24T11:52:52+02:0024 juin 2019|Catégories : Communication, Digital, ETI, GE, Marketing, PME, Réseaux sociaux, TPE|Mots-clés : , , , , , |0 commentaire

En entreprise, comment retenir les talents… sans argent ?

D‘après une enquête de BPI publiée en janvier 2018, 42% des PME et ETI ont déjà fait face à des départs non souhaités de salariés clés. Or la rétention des talents est un enjeu majeur, surtout pour les start-up, dont l’activité et la croissance dépendent des ressources humaines.

Alors, comment fidélise-t-on nos collaborateurs sur le long terme ? D’abord, sondez-les ! En sollicitant vos salariés directement ou à travers un sondage anonyme, vous aurez des informations concrètes pour comprendre vos forces et vos faiblesses. Il s’agit d’une première étape essentielle qui vous permet non seulement de prouver à vos collaborateurs que vous êtes à leur écoute et que leurs sentiments vous intéressent, mais également de cibler les actions à mener pour augmenter leur niveau de satisfaction.

Ensuite, adoptez le management collaboratif. Dites-vous que vos employés travaillent avec vous et non pour vous. En adoptant cette logique, vous allez déléguer des missions que le salarié pilotera de manière autonome et libre. Le rôle du manager, dans ce cas de figure, consiste non pas à diriger mais à accompagner. Cela signifie prendre en considération la personnalité et les compétences de chacun, et offrir les ressources, l’environnement et le cadre nécessaires pour améliorer la productivité individuelle.

Enfin, n’oubliez pas que chacun est différent ! Porter de l’attention aux autres et vouloir leur bien nourrit la cohésion des groupes et l’esprit d’équipe tout en contribuant à créer une ambiance de travail conviviale. La valorisation passe par des mots pour remercier, encourager ou féliciter. Mais pas seulement ! Vous avez identifié des compétences managériales chez une personne ? Proposez-lui de devenir leader de son équipe. Vous sentez chez une autre un esprit entrepreneurial ? Déléguez-lui le pilotage d’un nouveau projet. Vous décelez chez une troisième des compétences non utilisées ? Proposez-lui de créer un département.

Fariha Shah est directrice générale de Golden Bees, solution de ciblage intelligent de candidats via la publicité pour le recrutement.

Source : capitale.fr

2019-06-21T11:27:28+02:0021 juin 2019|Catégories : ETI, GE, Management, PME, TPE|Mots-clés : , , , , , |0 commentaire

Burn-out: « il y a un gros problème de management à la française », selon Patrick Légeron

INTERVIEW – Patrick Légeron, psychiatre fondateur du cabinet Stimulus, est coauteur du rapport de l’Académie nationale de médecine sur le burn-out, publié en 2016. Selon lui, « ce n’est pas le changement qui génère le burn-out, c’est la non prise en compte de l’humain dans sa mise en oeuvre ».

Vivons-nous une période particulièrement génératrice de burn-out?

Patrick Légeron – Le stress est le syndrome de l’adaptation. Dans notre monde en mutation, 25% des salariés sont considérés en état d’hyperstress. Santé publique France évalue à 500.000 par an le nombre de personnes qui présentent une pathologie mentale liée au travail dans notre pays. Mais ce n’est pas le changement qui génère cet épuisement, c’est la non prise en compte de l’humain dans sa mise en oeuvre. La Harvard Business Review l’écrivait récemment: en période de mutation, ce qui prime, c’est une présence managériale active. Alors que le plus souvent les managers sont absorbés par le changement lui-même.

Les cadres y sont-ils particulièrement exposés?

Oui et plus encore que les dirigeants, le management de proximité. Ces cadres qui dirigent de petites équipes sont à la fois stresseurs et stressés, et n’ont pas été formés à des pratiques managériales protégeant la santé.

Le numérique est-il un facteur aggravant?

Lorsqu’il aboutit sur moins d’autonomie au travail et que les gens sont robotisés, oui. On parle de plus en plus de bore-out, un ennui qui mène à la dépression. Il faut diversifier les tâches et augmenter les responsabilités. Tout va bien si la machine reste un prolongement de l’homme, pas si l’homme est robotisé.

Le procès France Télécom s’est ouvert le 6 mai. Est-ce l’histoire d’une seule entreprise ou un problème plus répandu?

Il y a un énorme problème de management « à la française ». La France est d’ailleurs regardée comme une curiosité par les pays en pointe sur le burn-out, comme le Canada, ou les Scandinaves, car nous en parlons plus qu’eux mais sommes mal notés sur tous les facteurs qui le favorisent. En France, aucune pathologie mentale n’est encore reconnue comme maladie d’origine professionnelle. C’est une anomalie majeure, d’autant plus problématique que les troubles psycho-sociaux sont, aux dires de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) comme du BIT (Bureau international du travail), les grands risques du monde du travail.

D’où vient ce particularisme français?

Nous avons une culture doloriste et une tradition de surinvestissement au travail. A la question « quelle place accordez-vous à votre travail dans votre vie? », nous sommes le pays dans lequel la réponse « extrêmement importante » est la plus souvent choisie. Or, il faut accorder une place raisonnable au travail.

Qu’est-ce qui relève de l’individu et de l’entreprise dans l’apparition d’un burn-out?

Une part minime revient à l’individu, une fragilité éventuelle et souvent ce surinvestissement. Le reste relève de l’organisation et du management. C’est à l’entreprise de veiller à l’équilibre vie privée-vie professionnelle, à la reconnaissance, au fait de parler des émotions comme des échecs, de soutenir en cas de difficulté. Deutsche Telekom et Telefonica ont vécu la même mutation technologique que France Télécom. Mais ces deux entreprises, elles, ont mobilisé leur management sur l’humain.

Concrètement, cela signifie quoi « placer l’humain au centre »?

C’est avoir une attitude d’écoute active des émotions, rassurer les gens, les renforcer. La reconnaissance est l’un des axes majeurs de la protection de la santé psychique. La vraie, pas celle fondée sur des résultats. Celle qui reconnaît le travail, l’effort et chaque petit pas vers le changement. Heureusement, sur tous ces points, les jeunes sont en train d’apporter une révolution.

Source : challenge.fr

2019-06-14T11:15:11+02:0016 juin 2019|Catégories : ETI, GE, Management, PME, TPE|Mots-clés : , , , |0 commentaire

Les Français amoureux de leurs PME

Selon une étude de la Fédération des Entreprises et Entrepreneurs de France (FEEF) et du cabinet de conseil Occurrence, les PME bénéficient d’un capital confiance toujours aussi important chez les Français. Explications.

À l’image des maires dans le champ politique et malgré un climat de défiance généralisé en France, les PME bénéficient d’une confiance importante auprès des Français. C’est le principal enseignement de l’étude d’opinion  » La perception des Français à l’égard des PME  » co-réalisée par la Fédération des Entreprises et Entrepreneurs de France (FEEF) et le cabinet de conseil Occurrence. 77% des personnes interrogées (contre 28% pour les grandes entreprises) expriment cette première perception spontanément.  » Ce lien de confiance, explique l’étude, tient de la dimension humaine, de la proximité et de l’engagement responsable des entrepreneurs des PME.  »

Les PME héroïnes des territoires

Autre donnée intéressante, le sondage montre que 8 Français sur 10 reconnaissent  » le rôle majeur des PME dans le renforcement du lien social et la vitalité économique des territoires.  » Tout particulièrement en matière de création d’emplois et de rayonnement régional. Pour 84% des sondés, la promotion, la production et la diffusion en circuit court des produits locaux sont soutenus en priorité par les PME. Les multinationales ne bénéficient que de 27% de cette perception. Les PME sont à 78% jugées  » plus centrées sur le consommateur, plus innovantes et productrices de produits de meilleure qualité « . 76% des personnes interrogées estiment aussi que  » les PME sont animées par des entrepreneurs et collaborateurs engagés « . Assaël Adary, président d’Occurrence commente ces données :  » L’étude raconte une histoire d’amour entre les Français et les PME. Pour les Français, les PME ce sont des femmes et des hommes au service d’un territoire, pas seulement un enjeu économique mais un enjeu de fécondité des territoires. Les PME sont les pollinisateurs de la vie économique et sociale française.  »

Les PME  » entravées « 

C’est l’autre enseignement de cette étude : si la création d’emploi est citée comme la première qualité des PME, 86% des Français pensent qu’elles sont assujetties à des freins à l’embauche.  » La fiscalité trop lourde  » (86%) et  » les contraintes légales et réglementaires  » (65%) sont les difficultés les plus évoquées. Enfin, l’étude révèle que 74% des sondés sont favorables à la mise en place d’une » différenciation PME  » au niveau fiscal pour mettre fin aux distorsions de concurrence entre PME et multinationales. Un chiffre à mettre en lien avec les 60% des Français jugeant les PME comme  » utiles à la bonne santé de l’économie française.  » Malgré cette perception très positive, le sondage montre par ailleurs qu’une majorité des personnes interrogées  » se sentent mal informées  » sur l’actualité des PME.

Dominique Amirault, président de la FEEF, conclut :  » Cette étude met en évidence le fait qu’une PME, on l’aime parce qu’elle fait partie de notre vie ! Elle est intrinsèquement liée aux territoires. Quand les Français citent spontanément l’emploi comme première qualité des PME, la réalité corrobore cette perception puisque les PME sont bien à l’origine de 80% des créations d’emplois.  »

* Méthode : Étude réalisée en ligne en avril 2019 auprès d’un panel de 1052 Français métropolitains, âgés de 18 à 65 ans, représentatif de la population française (méthode des quotas)

Source : Chefdentreprise.com

2019-06-14T10:51:44+02:0014 juin 2019|Catégories : PME|Mots-clés : |0 commentaire

L’entreprise frictionless, la nouvelle donne du monde digital

Qu’il s’agisse d’un client ou d’un fournisseur, l’engagement doit être transparent, car c’est un atout qui joue sur la réputation d’une l’organisation dans un monde digital.

Le terme « frictionless » est apparu comme un concept utilisé pour désigner une action réalisée avec peu de difficulté, un acte sans effort. Ce qualificatif est le plus souvent associé au marketing, à l’expérience client et aux processus de paiements.

Bien que le terme apparaisse dans tous les secteurs d’activités, il n’est pas nouveau en soi. Les accords de Schengen, entrés en vigueur en 1995, visent à créer un espace de libre circulation des personnes et des biens aussi frictionless que possible (sans subir de contrôles transfrontaliers).

Les consommateurs connaissent déjà ce terme sans s’en rendre compte. Le secteur du commerce est l’illustration parfaite de ce que signifie être frictionless. Sous l’impulsion d’entreprises technologiques comme Amazon ou eBay, le parcours d’achat a complètement changé pour les clients.

Dans cette nouvelle ère « zero touch », les consommateurs n’ont plus besoin d’avoir leurs moyens de paiement sur eux. Maintenant, ils peuvent acheter ou accéder à presque tout en un seul clic via leurs smartphones – vêtements, transports, divertissement, etc.

L’idée derrière cette pratique qui est maintenant une seconde nature pour des millions de consommateurs résultent de la faculté de faire une action d’une manière qui ne présente aucun obstacle pour celui qui la réalise. Notre monde devient frictionless et presque toutes les actions deviennent simples. Bien sûr, il reste encore du travail à faire lorsqu’il s’agit d’offrir une expérience omni-canal. Cela étant, les enseignes s’en rapprochent.

Aujourd’hui, notre monde frictionless s’est tellement développé qu’il serait difficile d’imaginer un processus sans cette commodité. Les possibilités de son expansion future sont passionnantes.

La clé du frictionless : les données

Le frictionless a explosé avec l’émergence des nouvelles technologies comme les smartphones, le cloud, le machine learning ou les assistants virtuels, pour n’en citer que quelques-unes. Toutes ces technologies produisent, stockent et analysent de grandes quantités de données, pour offrir de nouvelles expériences.

Les industries du transport, de la finance, de la distribution et bien d’autres encore ont été impactées par ce phénomène qui permet aux consommateurs de vivre une expérience sans effort qu’ils achètent un bien, voyagent ou bien interagissent avec leur banque ou assurance.

Même les administrations publiques embrassent ces nouvelles expériences : déclarations d’impôts en ligne, programmes de dématérialisation et procédures en ligne sont désormais courants et encouragés dans tous les domaines.

Cela a eu des répercussions sur les générations qui ont grandi avec ces technologies. Les générations « data-driven », Millennials et Generation Z, sont heureuses d’embrasser l’idée d’une société pleinement connectée et attendent une expérience frictionless des services qu’ils utilisent. Et les attentes sont élevées. Les consommateurs sont plus engagés et plus autonomes.

Mais qu’est-ce que cela signifie pour les entreprises ?

Ce qui est accepté et attendu dans le monde du consommateur, fait son chemin aujourd’hui dans le monde de l’entreprise. Qu’il s’agisse d’un client ou d’un fournisseur, l’engagement doit être transparent, car c’est un atout qui joue sur la réputation d’une l’organisation dans un monde digital. Les salariés désirent utiliser un logiciel aussi simplement qu’ils regardent une vidéo sur YouTube ou écoutent de la musique sur Spotify.

Dans le cadre de projet de chargement de données, ils veulent démarrer facilement, connecter sans effort des sources issues du cloud dans des entrepôts de données ou des data lake en quelques minutes. Et ils ont besoin que cela soit aussi simple que lorsqu’ils achètent sur Amazon.

Les générations “digital native” encouragent de nouvelles façons de consommer les données au sein d’une organisation. L’une des tendances majeures de cette génération est le modèle » pay-as-you-go » (PAYG), rendu possible par l’explosion des applications cloud.

Selon IDC, les entreprises leaders ont adopté des applications SaaS (solutions de gestion du capital humain, des voyages, de facturation, de notes de frais,…) à un taux supérieur de plus de 20 % par rapport à la moyenne des entreprises.

Le cloud a révolutionné la façon dont les organisations opèrent l’intégration de données. Ces nouveaux utilisateurs de la donnée veulent maintenant utiliser la technologie comme un service et non plus seulement comme un simple produit, tout en se libérant des taches d’installation et d’administration qui ne sont plus gérées en interne, mais par le fournisseur.

Ces spécialistes peuvent ainsi se concentrer sur les avantages réels de leur travail, l’acquisition et l’intégration de données dans le cloud, et fournir ainsi des analyses en temps réel pour améliorer leurs organisations.

L’intégration dans le cloud n’est pas une option pour cette génération, c’est une évidence. Ces nouveaux prescripteurs internes ouvrent la voie à une adoption plus massive du cloud et du self-service dans leurs organisations.

L’impact du RGPD

Plus l’interaction entre le client et le vendeur est frictionless, plus les questions relatives à la confidentialité et à la protection des données sont légitimes.

En effet, les données sont au cœur de la stratégie frictionless d’une organisation. Les volumes et les flux de données explosent, de même que le nombre d’entreprises qui traitent les données personnelles de leurs clients. De plus, en cas d’atteinte à la protection des données, l’intégrité des personnes est compromise, ce qui est l’une des principales préoccupations dans un monde frictionless.

Cependant, tout comme les expériences frictionless donnent plus d’autonomie aux personnes, les nouvelles réglementations en matière de protection des données confèrent aux entreprises des responsabilités en matière de confidentialité des données.

Des réglementations comme le RGPD jouent ainsi un rôle de « facilitateurs » ; les entreprises qui respectent les principes de la réglementation sont davantage perçues positivement par les consommateurs ou partenaires.

La réalité est que, quel que soit le public à adresser (clients, fournisseurs ou employés), les entreprises doivent pleinement adopter le principe de frictionless dans tous les aspects de leurs activités afin de devenir une organisation leader en 2019

Source : sillicon.fr

Marketing digital : comment évoluent (vraiment) les tendances en 2019 ?

Au-delà des désormais « célèbres » intelligence artificielle, chatbots, recherche vocale ou encore contenu vidéo, les évolutions liées au marketing digital sont nombreuses et exigent une adaptation permanente de la part des responsables marketing.

Nouvelles technologies, mises à jour des algorithmes, évolution des tendances… Dompter ce formidable animal qu’est le marketing digital nécessite de rester bien à jour ! Tour d’horizon sur quelques tendances phares qui ont déjà commencé à marquer l’année 2019.

Réseaux sociaux : payer pour être vu

Ce n’est plus un secret : désormais, les marques vont devoir compter sur le contenu payant si elles espèrent être visibles sur les réseaux sociaux.

Pour cause : la portée organique en chute libre sur Facebook, Instagram et Twitter.Autrement dit, les marques doivent aujourd’hui payer si elles veulent que leur contenu soit visible auprès de leur communauté. Ces dernières semblent l’avoir bien compris puisque les dépenses en publicité sociale ne cessent de croître (32% d’augmentation en 2018). Pour autant, il ne s’agit pas simplement de dépenser une somme d’argent pour que la campagne de promotion soit performante.

Si les publicités sociales sont aujourd’hui abordables, c’est bien qu’elles nécessitent la construction d’une vraie stratégie pour obtenir des résultats. Ciblage, durée, objectifs… autant d’éléments à prendre en compte et à « tester » pour en évaluer la pertinence et ajuster si nécessaire.

Marketing d’influence : « less is more »

Largement sollicités ces dernières années au travers de contrats de partenariats et de sponsoring, les gros influenceurs du web ne sont plus les « chouchous » des internautes.

À la recherche d’une relation beaucoup plus humaine et authentique, ces derniers se tournent désormais vers les plus petits influenceurs (les « micro-influenceurs »). C’est ainsi que le taux d’engagement (likes, commentaires, partages) lié à leur contenu explose, et ce indépendamment de la taille de leur communauté.

Pour être considéré comme « micro-influenceur », il faut avoir une communauté comprise entre 1000 et 100000 abonnés. Tout dépend ensuite de la thématique sur laquelle on est positionné(e)(beauté, maman, lifestyle, tech, marketing digital, etc.)

Aujourd’hui, les micro-influenceurs représentent une véritable aubaine pour les marques qui souhaitent obtenir plus de visibilité. Moins chères, les campagnes de promotion qu’elles mènent avec eux se révèlent bien souvent plus efficaces.
L’ingrédient miracle ? La confiance et le crédit que les followers choisissent d’accorder à ces influenceurs d’une nouvelle ère.

Contenu : l’éphémère encore et toujours

Les stories sont devenues le support de prédilection des internautes. Plus immersives que le contenu du fil d’actualité, elles permettent une diffusion spontanée qui nécessitent également moins de travail.

Initialement lancées par Snapchat, les stories enregistrent aujourd’hui plus de 400 millions d’utilisateurs sur Instagram dont 1/3 d’entre elles proviennent des marques.
C’est LE format idéal pour créer de la proximité, promouvoir de nouveaux produits, humaniser une marque… À tel point qu’il est aujourd’hui en passe de « remplacer » le traditionnel fil d’actualité.

Réseaux sociaux : la nouvelle télévision

La « social TV » comme on l’appelle, connaît-elle aussi son quart d’heure de gloire parmi les tendances phares du marketing digital pour 2019.

Le concept part d’un principe simple : les spectateurs ont aujourd’hui envie de réagir, commenter et partager le contenu qu’ils regardent, et ce en temps réel. En clair, ils veulent « participer ».

Avec les réseaux sociaux, les marques ont accès à une multitude de données qui leur permettent d’orienter le contenu en fonction des attentes des utilisateurs. Parce que la vidéo fait partie des supports les plus engageants, Facebook et Instagram permettent désormais à leurs utilisateurs de créer leur propre chaîne « TV » avec des vidéos pouvant durer jusqu’à 1h, privilégiant ainsi le long format.

L’identité de marque reste au cœur du marketing digital

Quelles que soient les évolutions de tendances, chacune d’entre elles reste intrinsèquement liée à une identité de marque qui se construit dans le temps.

Pour être efficace, une stratégie de marketing digital doit reposer sur des objectifs, une vision, des valeurs, une histoire… C’est ce qu’on appelle l’identité de marque (ou « branding ».)

Le socle de toute action de communication digitale

L’identité de marque exprime à la fois son positionnement, la façon dont elle se différencie de ses concurrents, sa représentation mentale.

L’ensemble de ces éléments est réuni dans un storytelling, un récit unique ayant pour but d’inspirer les consommateurs et de créer un lien émotionnel avec la marque.
Contrairement à « l’image de marque » – façon dont elle est réellement perçue par les consommateurs) -l’identité de marque correspond à la façon dont elle veut être perçue (image perçue/image voulue).

C’est pourquoi la construction d’une identité de marque riche et solide garantit la réussite de toute opération de marketing digital :

  • En donnant plus de visibilité à la marque et lui permettant d’être rapidement identifiée
  • En lui conférant une personnalité, un langage, des valeurs
  • En inspirant confiance et crédit
  • En créant un lien d’attachement durable avec les consommateurs

Les actions de communication, qu’elles soient digitales ou non, doivent ainsi s’efforcer de refléter cette identité en créant des messages cohérents.

Le brand content : un levier efficace

Pour occuper le terrain et obtenir davantage de visibilité, les marques peuvent compter sur le digital et la tendance au brand content. Pour autant, s’il s’agit de produire du contenu en lien avec la marque, pas question de faire de la promotion directe.

Le brand content est un contenu de qualité qui s’intègre de façon naturelle aux autres contenus de la marque : articles de blog, communication sur les réseaux sociaux, visuels… Ses enjeux sont de taille : mise en avant des messages, création d’un trafic qualifié et d’un accès direct aux valeurs de la marque.

De manière plus globale, la production de contenu est devenue indispensable pour tous les acteurs de l’écosystème digital qui souhaitent s’y faire une place durable.

Une chose est sûre : les tendances n’auront de cesse d’évoluer dès lors qu’il s’agira de marketing digital. En 2019 comme dans les années à venir, l’enjeu principal pour les marques consistera donc à adapter les messages et à faciliter les points de rencontre avec la communauté en s’appuyant sur une identité unique et évolutive.

Source : toute-la-franchise.com

2022-03-16T04:35:32+01:003 juin 2019|Catégories : Marketing|Mots-clés : , , , , |0 commentaire

Pourquoi le management est-il la clé pour impulser la transformation digitale des entreprises ?

La transformation digitale réinterroge le business model et les process de l’entreprise et donc nécessite un soutien fort du management pour incarner les nombreux changements qu’elle implique

La majorité des entreprises est aujourd’hui engagée dans la transformation digitale : en mai 2018, 91% des ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire) comptaient s’y lancer dans l’année.

Cependant si 5% des entreprises affirment avoir achevé cette transition, il n’en reste pas moins 95% qui cherchent les bonnes solutions pour la mener à bien.

Solutions technologiques évidemment, symboles même de la transformation digitale, mais pas seulement. Pour être un succès, la transformation digitale doit embarquer et sensibiliser l’ensemble des collaborateurs, tous rassemblés autour d’une vision commune et partagée.

Comment s’assurer de l’adhésion des équipes ? Quelles bonnes pratiques managériales privilégier ?

La transformation digitale réinterroge le business model et les process de l’entreprise ainsi que les fonctions des collaborateurs et donc nécessite un soutien fort du management pour incarner les nombreux changements qu’elle implique.

La première difficulté rencontrée lors d’une transformation digitale est de formaliser la cible à atteindre : en effet, celle-ci n’est pas toujours claire et évolue rapidement, ce qui rend compliqué la proposition d’une vision unifiée dans laquelle se projetteraient les collaborateurs. Il s’agit donc d’essayer de formaliser ces objectifs aussi précisément que possible pour mobiliser les collaborateurs dans cette évolution.

Dans une telle configuration, le management joue un rôle déterminant. Etant simultanément « le garant de la culture et de la structure des organisations » {1}, c’est à lui que revient la tâche d’impulser une dynamique de changement mais également de s’assurer que cette nouvelle vision redescende dans toutes les strates de l’organisation.

La notion d’exemplarité prend tout son sens dans les modèles de management : AXA a par exemple, choisi d’entamer son virage numérique en enrichissant le portefeuille de compétences de son COMEX avec de nouveaux profils digital, CRM et data scientist.

Cette transformation des instances dirigeantes a également ouvert la voie à une décentralisation générale : les équipes en charge de la transformation ont ainsi été réparties entre les différentes Business Unit, permettant ainsi le rapprochement des collaborateurs de la réalité du terrain.

L’exemple d’AXA n’est pas un cas isolé : en effet, le choix d’organiser l’entreprise en îlots décisionnels a été pris par bon nombre de sociétés. Il reprend les principes fondateurs de la méthode agile qui entend redistribuer le pouvoir décisionnaire au sein d’une Equipe composée d’un Product Owner, garant des validations et décisions, et de contributeurs métiers, fournisseur de besoins et testeurs. La démarche rompt avec le principe de décision purement vertical, elle accélère les cycles de mise en production et favorise ainsi l’appropriation du produit et/ou du projet par les collaborateurs. C’est également par un rapprochement de collaborateurs historiquement peu amenés à travailler ensemble que la transformation digitale peut se concrétiser.

La transversalité se met réellement en place : les métiers (marketing, finance, digital etc) collaborent pleinement avec les équipes IT.

Au-delà de l’impulsion managériale, l’adhésion des équipes passe également par la preuve « terrain » que cette transformation peut apporter ainsi que par un processus de décision plus rapide et plus flexible.

Pour prouver plus rapidement l’impact des innovations, certaines entreprises ont fait le choix d’intégrer les consommateurs dans la construction de valeur des produits ou services via des tests utilisateurs. En effet, la digitalisation conduit aujourd’hui les industriels à s’adresser directement aux consommateurs en les intégrant bien en amont dans le cycle de création de valeur, ce qui permet de gagner en rapidité (des besoins consommateurs pris en compte dès le début) et efficacité (un produit répondant aux attentes).

L’intégration de cette nouvelle dimension permet de générer un impact business direct dans cette transformation profonde de l’entreprise.

Pour accélérer la prise de décision, la responsabilisation accrue des collaborateurs sur les plans exécutif et opérationnel permet de gagner en agilité : reprioriser certains projets, être plus réactif selon les évènements et les opportunités, adapter les investissements en temps réel.

A titre d’exemple, le responsable d’acquisition web est souvent amené à gérer et à ajuster des montants significatifs d’investissements médias sans en faire part au quotidien à son management. Les prises de décisions sont localisées au niveau des Product Owner tandis que le management se concentre sur les projets de demain.

La transformation digitale est donc avant tout une transformation humaine : lorsque le bénéfice est perçu et partagé par les équipes alors les collaborateurs sont prêts à rejoindre le projet et à s’engager dans une dynamique de changement. Mais pour rendre visibles et faire accepter ces changements d’outils, de méthodes et de culture, le modèle de management le plus approprié semble bien être celui qui évolue vers plus d’horizontalité.

Source : itespresso.fr

2019-05-21T13:19:59+02:0022 mai 2019|Catégories : Communication, Digital, ETI, GE, Management, PME|Mots-clés : , , , , |0 commentaire

7 bonnes pratiques pour bien manager

Être un manager stimulant, aidant et responsabilisant, c’est possible, même dans une TPE ! Voici tout ce que vous devez savoir pour faire de votre équipe une équipe de choc…

1. Être clair avec vous-même

Manager, ce n’est pas simple ! Pour pouvoir manager, il faut déjà avoir une bonne confiance en soi, afin d’être en mesure de dire des choses – agréables ou désagréables – à son équipe. Être manager, c’est aussi accepter une forme de solitude et d’autorité, en instaurant une juste distance avec son équipe.

Le manager n’est pas un copain ! Ainsi, le manager sera capable d’adopter une posture de bienveillance, de confiance et de soutien vis-à-vis de tous ses collaborateurs. Quand un manager réussit à faire cela, tout se passe beaucoup mieux…

2. Être exemplaire

C’est le manager qui façonne son équipe et lui insuffle la dynamique nécessaire à la réussite du commerce ou de l’entreprise. Grâce à cet esprit de solidarité, tout le monde aura envie de travailler ensemble, dans un objectif commun.

Fixez-leur un idéal atteignable, comme devenir la référence en matière de service client dans un domaine précis. Cela suppose évidemment de donner du sens aux actions de son équipe et de leur expliquer le « pourquoi » avant le « quoi ». Véritable chef d’orchestre, c’est au manager qu’incombe la lourde tâche de mettre tous ses collaborateurs à l’unisson. Et bien sûr, le manager n’aura une légitimité que s’il met en oeuvre lui-même ce qu’il exige de ses collaborateurs. N’oubliez pas, le manager a l’équipe qu’il mérite !

3. Encourager les bonnes pratiques

Pour obtenir de bons résultats, le manager a tout intérêt à être positif. C’est-à-dire à encourager et à complimenter, avant de critiquer et de sanctionner. C’est l’effet Pygmalion… Si vous attendez le meilleur des membres de votre équipe, ils vous accorderont le meilleur.

Valorisez-les, faites leur confiance et reconnaissez la contribution qu’ils apportent à votre activité, ce qui n’empêche pas de relever et d’améliorer d’éventuelles erreurs. Ne portez pas de jugement sur votre collaborateur, mais expliquez-lui en quoi son comportement a des conséquences négatives et comment, ensemble, vous pouvez les corriger.

4. Prendre le temps du recrutement

Le premier acte de management,le recrutement est l’acte capital de la vie du manager. Un retard, une apparence négligée, des questions qui ne concerneraient pas directement le futur poste, tout cela doit alerter l’employeur sur la motivation du candidat. Une fois recruté, il sera trop tard ! Même si c’est parfois difficile, surtout quand on a un besoin urgent de recruter, il est préférable de prendre le temps de la réflexion pour éviter les erreurs de casting.

Comment être sûr de ne pas se tromper ? Jouer cartes sur table, en exposant les aspects positifs et les difficultés du poste, ce qui suscitera la même franchise de la part du candidat. S’intéresser à la culture et aux valeurs du candidat, à sa personnalité et lui demander quelles sont les réussites dont il est le plus fier.

5. Être vigilant sur le savoir-être

Dans le commerce, comme en entreprise, il y a des choses qui ne se négocient pas : ouvrir à l’heure, avoir une tenue correcte, être propre, avoir un magasin ou un atelier correctement rangé, bien tenu et accueillant. Sur les questions de ponctualité et de comportement, le manager doit rester ferme et imposer ces points fondamentaux aux membres de son équipe. Le comportement du dirigeant est déterminant. Son autorité et la réussite de son commerce ou de son activité en dépendent… Ces bonnes pratiques ne doivent pas être prises à la légère.

6. Être proche de son équipe

Sur le point de vente, comme à l’atelier, le manager d’une TPE cultive une grande proximité avec ses équipes. Il est important d’être avec son collaborateur, de l’observer en situation (sans intervenir), puis de débriefer avec lui quand le client est parti sur les gestes ou les pratiques à améliorer. Dès l’embauche, le manager devient un coach qui forme, encadre et accompagne. Il s’agit ensuite de donner à chacun l’opportunité de révéler son potentiel, ce pourquoi il est naturellement talentueux, afin qu’il donne le meilleur de lui-même…

7. Pratiquer le dialogue

Bien communiquer, c’est d’abord prendre le temps d’écouter et entendre ce que ses salariés ont à dire. Le matin, commencer par dire « Bonjour ! Comment ça va aujourd’hui ? » et écouter attentivement la réponse, surtout si le son de la voix traduit un mal être. Cet échange se poursuit en continu, pour dire ce qui va bien, mais aussi ce qui va moins bien, et se donner le temps d’améliorer les choses. C’est aussi une merveilleuse occasion de formation !

Manager, le secret de la fidélité

Les résultats économiques sont les conséquences d’un bon management et non l’inverse. Si le manager prend soin de la qualité de vie au travail de ses collaborateurs, en répondant à leurs attentes, en aménageant une ambiance de travail agréable, en donnant du sens à ses exigences et à ses actions, il crée les conditions favorables pour une bonne cohésion de son équipe et ainsi favoriser de bons résultats.

Source : décision-achats

2019-05-21T07:35:24+02:0021 mai 2019|Catégories : ETI, GE, Management, PME, RH, TPE|Mots-clés : , , , , |0 commentaire
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