Marketing digital : optimisez votre stratégie de contenu avec TOFU, MOFU, et BOFU

Dans le monde du marketing digital, l’art de capter l’attention, d’engager et de convertir votre audience est essentiel. Au cœur de cette démarche se trouve une stratégie de contenu efficace, articulée autour de trois étapes cruciales : TOFU (Top Of the Funnel), MOFU (Middle Of the Funnel), et BOFU (Bottom Of the Funnel). Comprendre et maîtriser ces trois niveaux peut transformer la manière dont vous communiquez avec votre audience, en vous permettant de fournir le bon contenu, au bon moment, pour répondre précisément à leurs besoins.

1. La clé de l’engagement : connaître votre audience

La clé de l’engagement dans toute stratégie de contenu, spécialement dans le contexte de TOFU, MOFU, et BOFU, repose sur une compréhension profonde et nuancée de votre audience. Connaître votre audience ne signifie pas simplement identifier des données démographiques de base ou des intérêts superficiels ; cela implique de plonger profondément dans leurs comportements, leurs préférences, leurs défis, et surtout, leur parcours d’achat. Cette connaissance approfondie vous permet de créer du contenu qui résonne vraiment avec eux, engage leur intérêt et les accompagne tout au long de leur parcours vers la décision d’achat.

Identifier les personas

La première étape pour connaître votre audience est de développer des personas de clients détaillés. Un persona est une représentation semi-fictive de votre client idéal, basée sur des recherches de marché et des données réelles sur vos clients existants. En définissant plusieurs personas, vous pouvez adresser plus efficacement les divers segments de votre audience, chacun avec ses propres besoins, objectifs, défis et préférences. Cette démarche vous aide à personnaliser votre contenu pour qu’il parle directement à ces besoins et motivations spécifiques.

Comprendre le parcours d’achat

Le parcours d’achat n’est pas linéaire ; il est complexe et unique à chaque persona. Une compréhension approfondie de ce parcours est essentielle pour savoir quand et comment engager chaque segment de votre audience avec le contenu approprié. Cela implique de reconnaître les différentes phases par lesquelles un prospect passe, depuis la prise de conscience (TOFU) jusqu’à la considération (MOFU) et la décision (BOFU), et d’identifier les types de contenu qui seront les plus pertinents et utiles à chaque étape.

Écouter et adapter

Connaître votre audience c’est aussi rester à l’écoute de ses retours et évoluer en conséquence. Les besoins et les préférences peuvent changer ; ainsi, une stratégie de contenu efficace est dynamique et s’adapte en fonction des feedbacks des clients, des tendances du marché, et des performances du contenu existant. Utilisez les données analytics pour suivre l’engagement avec votre contenu, et soyez prêt à ajuster votre approche en fonction de ce que vous apprenez.

Engagement émotionnel et valeur ajoutée

Engager votre audience signifie aussi créer un lien émotionnel. Les gens sont plus susceptibles de se souvenir et d’agir sur le contenu qui évoque une réaction émotionnelle. Votre contenu doit donc non seulement être informatif mais aussi raconter une histoire qui résonne avec l’expérience vécue de votre audience. Offrez toujours une valeur ajoutée, que ce soit sous forme d’informations utiles, de solutions à des problèmes, ou simplement de divertissement.

2. Du général au spécifique : guider sans forcer

Naviguer de manière fluide du général au spécifique sans forcer la main de votre audience représente l’essence même d’une stratégie de contenu réussie, particulièrement dans les transitions du TOFU (Top Of the Funnel) au MOFU (Middle Of the Funnel), et enfin au BOFU (Bottom Of the Funnel). Cette démarche nécessite une finesse stratégique, où le contenu doit servir de guide, éclairant le chemin tout en respectant le rythme et les décisions de l’audience. Voici comment y parvenir efficacement :

Établir une fondation au TOFU

Au sommet de l’entonnoir, votre objectif est d’attirer l’attention de votre audience en fournissant un contenu éducatif et informatif qui résonne avec leurs intérêts et leurs besoins généraux. Il s’agit de répondre à leurs questions initiales, souvent liées à la prise de conscience d’un problème ou d’un désir, sans pousser vers une vente. Le contenu TOFU agit comme une invitation ouverte à en apprendre davantage, sans aucune pression.

Nourrir l’intérêt au MOFU

À ce stade, votre audience a une compréhension claire de son problème ou besoin et cherche à évaluer les options disponibles. Le contenu MOFU doit donc être plus spécifique, offrant des insights plus profonds sur les solutions possibles, tout en positionnant subtilement votre marque comme une option valable. C’est une étape délicate où l’audience doit se sentir guidée mais jamais poussée. Le contenu comme les comparatifs, études de cas, et webinaires fournissent une valeur immense, aidant les prospects à naviguer dans leurs options sans se sentir contraints.

Faciliter la décision au BOFU

Lorsque les prospects atteignent le fond de l’entonnoir, ils sont prêts à prendre une décision. Cependant, cela ne signifie pas qu’ils doivent être poussés brusquement vers un achat. Le contenu BOFU doit consolider la confiance et la préférence pour votre marque, en démontrant clairement comment vos produits ou services répondent à leurs besoins spécifiques. Des démonstrations de produits, essais gratuits, et témoignages de clients satisfaits peuvent jouer un rôle crucial ici, offrant la dernière poussée nécessaire mais toujours dans un cadre de soutien et d’assistance.

L’importance de l’écoute et de l’adaptation

L’écoute active de votre audience à chaque étape permet une adaptation et une personnalisation du contenu en fonction de ses retours et comportements. Cette capacité d’adaptation assure que vous guidez sans forcer, respectant le parcours individuel de chaque prospect et renforçant la relation de confiance entre eux et votre marque.

3. La conversion : une question de confiance et de pertinence

La conversion, dans le contexte du marketing de contenu, est le point culminant d’un parcours soigneusement orchestré, où la confiance et la pertinence jouent les rôles principaux. Atteindre ce stade signifie que vous avez non seulement réussi à capter l’attention de votre audience mais aussi à maintenir son intérêt et à nourrir son engagement à travers les différentes phases du TOFU (Top Of the Funnel) au MOFU (Middle Of the Funnel), et finalement au BOFU (Bottom Of the Funnel). Cependant, transformer cet intérêt en une action concrète – l’achat, l’abonnement, le téléchargement, ou toute autre conversion souhaitée – nécessite une compréhension profonde de ce qui inspire la confiance et la pertinence à ce stade critique.

Bâtir la confiance par la preuve sociale et l’expertise

La confiance est la monnaie d’échange dans le monde numérique, et à ce titre, elle doit être gagnée à chaque interaction avec votre audience. Au BOFU, où la décision d’achat est imminente, renforcer cette confiance devient crucial. La preuve sociale sous forme d’études de cas, de témoignages de clients, et de revues de produits, agit comme un puissant levier de persuasion, montrant de manière tangible les résultats et la satisfaction générés par vos produits ou services. Parallèlement, démontrer votre expertise et votre leadership de pensée à travers des contenus riches et approfondis positionne votre marque comme une autorité fiable dans votre domaine.

Assurer la pertinence par la personnalisation

La pertinence est la clé pour débloquer la porte de la conversion. Cela implique de présenter à votre audience non seulement les produits ou services qui répondent à leurs besoins spécifiques, mais aussi de le faire d’une manière qui résonne avec eux sur un plan personnel. La personnalisation du contenu, basée sur les données comportementales et démographiques, permet de créer des messages sur mesure qui parlent directement aux préférences et aux besoins de chaque prospect. Que ce soit à travers des recommandations de produits ciblées, des messages d’email personnalisés, ou des offres spécifiques, la personnalisation augmente significativement les chances de conversion en rendant l’expérience d’achat aussi pertinente et engageante que possible pour chaque individu.

Simplifier le chemin vers la conversion

Un aspect souvent négligé mais essentiel à la conversion est la facilité avec laquelle les prospects peuvent prendre leur décision et agir en conséquence. Cela signifie éliminer tout obstacle potentiel sur le chemin de l’achat. Une navigation intuitive sur le site web, des appels à l’action clairs, des processus de checkout simplifiés, et un support client accessible sont tous des éléments qui contribuent à une expérience utilisateur sans friction, encourageant la conversion.

Renforcer la confiance après la conversion

La conversion n’est pas une fin en soi mais plutôt le début d’une relation à long terme avec votre client. Renforcer la confiance après l’achat par un excellent service client, des garanties solides, et des opportunités d’engagement continu, assure non seulement la satisfaction du client mais encourage également la fidélisation et la promotion par le bouche-à-oreille. Cela crée un cycle vertueux où la confiance et la pertinence se renforcent mutuellement, conduisant à de futures conversions.

4. SEO : l’art de se faire trouver au bon moment

Un aspect souvent sous-estimé mais crucial dans votre stratégie de contenu est l’optimisation pour les moteurs de recherche (SEO). Chaque étape du funnel requiert une approche spécifique en matière de mots-clés et de contenu. Au TOFU, privilégiez des mots-clés larges et informatifs. Au MOFU, concentrez-vous sur des mots-clés plus spécifiques liés à des solutions. Enfin, au BOFU, ciblez des mots-clés de marque et de produit, car votre audience sait ce qu’elle cherche et est prête à agir.

Ce qu’il faut en retenir : une stratégie à trois niveaux pour un impact maximal

La conclusion de notre exploration de la stratégie de contenu TOFU, MOFU, BOFU souligne l’importance cruciale d’une compréhension approfondie du parcours client dans la création d’une stratégie de contenu efficace. Adopter cette approche stratégique ne signifie pas simplement produire différents types de contenu au hasard, mais plutôt aligner chaque pièce de contenu avec une étape spécifique du parcours d’achat du client, répondant ainsi de manière ciblée à leurs besoins et questions à ce moment précis.

L’importance de l’alignement du contenu avec le parcours client ne peut être sous-estimée. En fournissant un contenu éducatif et de sensibilisation au TOFU, vous attirez l’attention sur votre marque et établissez une première connexion. En approfondissant avec des informations plus spécifiques et ciblées au MOFU, vous guidez les prospects dans leur réflexion, en leur montrant pourquoi et comment votre solution se distingue. Enfin, en offrant un contenu hautement personnalisé et convaincant au BOFU, vous transformez l’intérêt en action, en encourageant les prospects à faire le choix final en faveur de votre produit ou service.

Tofu - Mofu - Bofu

La dimension SEO de cette stratégie est également fondamentale. En optimisant chaque pièce de contenu pour les moteurs de recherche à chaque étape du funnel, vous augmentez les chances que votre contenu soit trouvé par votre audience cible exactement au moment où elle en a besoin. Cela implique une compréhension fine des différents types de recherches effectuées par les utilisateurs à chaque étape de leur parcours et l’alignement de vos efforts de contenu et SEO pour répondre à ces recherches spécifiques.

Au cœur de cette stratégie réside une vérité simple mais puissante : pour engager efficacement votre audience et la guider vers une décision d’achat, vous devez non seulement comprendre ses besoins et ses questions à chaque étape de son parcours, mais aussi et surtout savoir comment y répondre de manière pertinente et convaincante. Cela nécessite une connaissance profonde de votre public, une stratégie de contenu flexible et dynamique, et une exécution SEO minutieuse.

En somme, la stratégie TOFU, MOFU, BOFU n’est pas juste une méthode de marketing de contenu, c’est une philosophie de communication avec vos clients potentiels. Elle vous permet de construire des relations de confiance et de valeur à long terme, en vous positionnant non seulement comme un fournisseur de solutions, mais comme un partenaire fiable dans leur parcours. C’est cette relation, construite sur l’alignement précis entre les besoins des clients et les solutions que vous proposez, qui est la clé d’une stratégie de contenu réussie.

2024-04-10T20:13:20+02:0010 avril 2024|Catégories : Digital, ETI, GE, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , , |0 commentaire

Quelles sont les tendances marquantes du marketing en 2024 ?

Dans un monde où la technologie et les comportements des consommateurs évoluent à une vitesse vertigineuse, le marketing digital ne cesse de se transformer et de s’adapter. En 2024, cette dynamique atteint un nouveau sommet, façonnant de manière significative la manière dont les entreprises communiquent avec leur public. Cet article propose une exploration approfondie de la tendance la plus marquante du marketing digital en 2024, une tendance qui promet de redéfinir les stratégies des marques et d’influer sur leurs interactions avec les clients.

Le marketing digital, autrefois une niche dans l’arsenal marketing des entreprises, est devenu un élément central, voire indispensable, pour atteindre, engager et convertir le consommateur moderne. Avec l’avènement de technologies de pointe telles que l’intelligence artificielle (IA), la réalité augmentée (RA) et l’analyse prédictive, les possibilités se sont multipliées, permettant des campagnes plus ciblées, interactives et personnalisées que jamais.

Mais quelle est donc cette tendance prédominante qui se dessine pour 2024 ? Est-ce l’adoption généralisée de l’IA pour une personnalisation à l’échelle inédite, ou bien l’émergence du commerce social qui redéfinit le shopping en ligne ? Peut-être est-ce l’influence croissante de la durabilité et de l’éthique dans les décisions d’achat des consommateurs, ou encore le rôle de plus en plus crucial de la RA dans l’expérience utilisateur ? Dans cet article, nous plongerons dans ces questions, en examinant de près la tendance qui, selon nous, aura l’impact le plus significatif sur le paysage du marketing digital en 2024.

Ce n’est pas seulement une question de suivre une tendance ; il s’agit de comprendre comment ces évolutions peuvent être intégrées de manière stratégique dans les campagnes marketing pour créer des expériences mémorables, construire une fidélité durable et finalement, stimuler la croissance des entreprises. En se basant sur des recherches approfondies, des études de cas, et des prévisions d’experts, nous allons dévoiler et analyser cette tendance dominante, offrant ainsi un guide précieux pour les marketeurs et les décideurs qui cherchent à rester à la pointe de l’innovation dans un paysage en constante mutation.

1. L’intelligence artificielle (IA) et le marketing personnalisé

L’évolution de la personnalisation grâce à l’IA :

Le marketing personnalisé n’est pas un concept nouveau, mais en 2024, il atteint un niveau de sophistication sans précédent grâce à l’intelligence artificielle. L’IA transforme la façon dont les entreprises interagissent avec leurs clients, permettant une personnalisation bien au-delà des méthodes traditionnelles. Au cœur de cette révolution se trouve la capacité de l’IA à analyser de vastes quantités de données en temps réel et à en tirer des insights précieux. Ces insights permettent aux marketeurs de créer des messages et des offres sur mesure qui résonnent de manière plus significative avec chaque individu.

Dans le monde du marketing digital en 2024, l’IA permet non seulement de personnaliser le contenu, mais aussi de prédire le comportement des consommateurs. Les algorithmes peuvent anticiper les besoins et les désirs des utilisateurs avant même qu’ils ne les expriment, offrant ainsi des expériences d’achat anticipatives et proactives. Par exemple, un site de commerce électronique peut suggérer des produits basés non seulement sur l’historique de navigation de l’utilisateur, mais aussi sur des données comportementales plus larges, telles que les tendances d’achat dans des catégories similaires ou des préférences exprimées sur les réseaux sociaux.

Technologies d’IA en marketing :

Les technologies d’IA intégrées dans les stratégies marketing en 2024 ne se limitent pas à la personnalisation du contenu. Elles englobent également :

  • Chatbots et assistants virtuels : Ces outils deviennent de plus en plus sophistiqués, capables de mener des conversations naturelles et utiles avec les clients. Ils peuvent répondre aux questions, fournir des recommandations personnalisées et même gérer des transactions complexes.
  • Analyse prédictive : Les outils d’analyse prédictive aident les entreprises à anticiper les tendances du marché, les changements de comportement des consommateurs et les opportunités de vente. En utilisant des modèles prédictifs, les entreprises peuvent ajuster leurs stratégies en temps réel pour maximiser l’efficacité.
  • Personnalisation en temps réel : Les systèmes d’IA peuvent ajuster dynamiquement le contenu affiché sur un site web ou dans une application en fonction du comportement en temps réel de l’utilisateur. Cela signifie que chaque interaction est unique et adaptée aux besoins spécifiques de l’utilisateur à ce moment précis.

l’IA révolutionne le marketing personnalisé en 2024, offrant aux entreprises des outils puissants pour engager les consommateurs de manière plus significative. Cette technologie permet non seulement une meilleure compréhension des clients, mais ouvre également la porte à des expériences client hyper-personnalisées et prédictives. Les entreprises qui adoptent et intègrent avec succès ces outils d’IA dans leur stratégie marketing sont bien placées pour se démarquer dans un marché de plus en plus concurrentiel.

2. La montée en puissance du commerce social

L’importance croissante des réseaux sociaux :

En 2024, le commerce social représente un pilier essentiel du marketing digital. Ce phénomène va au-delà de la simple utilisation des réseaux sociaux comme canaux de communication ; il transforme ces plateformes en véritables espaces de commerce électronique. Les réseaux sociaux, tels que Facebook, Instagram, et TikTok, sont devenus des points de vente intégraux, offrant aux utilisateurs la possibilité d’acheter des produits directement via leurs interfaces. Cette évolution marque un changement significatif dans le parcours d’achat du consommateur : la découverte de produits, l’évaluation et l’achat peuvent désormais se produire au sein du même écosystème numérique.

Le commerce social bénéficie de la nature intrinsèquement interactive et engageante des réseaux sociaux, capitalisant sur le pouvoir des recommandations entre pairs et des influences des créateurs de contenu. Les marques utilisent ces plateformes pour créer des expériences d’achat immersives et interactives, en utilisant des fonctionnalités telles que les stories, les livestreams, et les boutiques intégrées. Cela permet non seulement de réduire le parcours d’achat, mais aussi de le rendre plus fluide et agréable pour les consommateurs.

Stratégies de commerce social efficaces :

Les entreprises qui réussissent dans le commerce social en 2024 adoptent des stratégies qui maximisent l’engagement et la conversion sur ces plateformes :

  • Marketing d’influence : Les influenceurs jouent un rôle crucial dans le commerce social. Ils ne se contentent pas de promouvoir des produits ; ils créent des histoires et des expériences autour d’eux, rendant l’acte d’achat plus attrayant et personnel. Les marques collaborent étroitement avec des influenceurs pour toucher des publics ciblés et générer de l’authenticité.
  • Contenu interactif et engageant : Les marques investissent dans la création de contenu interactif – comme les vidéos, les quiz, et les sondages – pour engager les consommateurs. Ce contenu, souvent ludique et informatif, favorise l’interaction directe avec les produits.
  • Intégration de fonctionnalités d’achat direct : L’utilisation de fonctionnalités telles que les boutons « Acheter maintenant » ou les tags de produits dans les publications permet aux consommateurs d’effectuer des achats en quelques clics. Cette simplicité et cette rapidité d’achat améliorent l’expérience utilisateur et augmentent les taux de conversion.

Le commerce social en 2024 est bien plus qu’une simple tendance ; il est devenu un composant essentiel de toute stratégie de marketing digital. Avec son approche intégrée et centrée sur l’utilisateur, il offre aux marques de nouvelles opportunités passionnantes pour se connecter avec leur public et générer des ventes. Les entreprises qui comprennent et exploitent efficacement les nuances du commerce social sont mieux positionnées pour prospérer dans l’écosystème digital en constante évolution.

3. La réalité augmentée (RA) et l’expérience utilisateur

L’impact de la RA sur le shopping en ligne :

En 2024, la réalité augmentée (RA) s’est imposée comme un outil révolutionnaire dans le domaine du marketing digital, en particulier dans l’amélioration de l’expérience de shopping en ligne. La RA offre aux consommateurs une expérience d’achat plus immersive et interactive, leur permettant de visualiser les produits dans un contexte réel avant de prendre une décision d’achat. Cette technologie a éliminé de nombreuses incertitudes associées au shopping en ligne, comme l’ajustement ou l’apparence des produits, en permettant aux clients de voir virtuellement comment ces produits s’intègrent dans leur vie.

Les marques utilisent la RA pour offrir des visualisations de produits en 3D, des essais virtuels, et des simulations interactives. Par exemple, dans le secteur de la mode, les consommateurs peuvent essayer des vêtements virtuellement pour voir comment ils leur vont, tandis que dans le domaine de l’ameublement, ils peuvent placer des produits virtuellement dans leur espace de vie pour évaluer l’ajustement et le style. Ces expériences améliorent non seulement l’engagement des clients mais augmentent également la confiance dans les produits, ce qui peut conduire à une réduction significative des retours et à une augmentation de la satisfaction client.

Cas d’utilisation innovants de la RA :

La RA en 2024 n’est pas limitée à quelques secteurs ; elle s’étend à une multitude d’industries et d’applications :

  • Essais virtuels dans la beauté et la mode : Les marques de beauté et de mode utilisent la RA pour proposer des essais virtuels de maquillage, de coiffures ou de vêtements, permettant aux clients de voir comment ces produits leur conviennent avant d’effectuer un achat.
  • Visualisation de produits dans le secteur du meuble : Les entreprises d’ameublement et de décoration intérieure utilisent la RA pour aider les clients à visualiser comment les meubles et les accessoires s’intégreront dans leur espace personnel.
  • Éducation et démonstration de produits : Dans des secteurs comme l’électronique et les appareils ménagers, la RA est utilisée pour montrer comment les produits fonctionnent et pour fournir des informations interactives sur leurs caractéristiques et avantages.

La RA transforme l’expérience d’achat en ligne en rendant le processus plus interactif, informatif et engageant. Elle permet non seulement de surmonter les barrières traditionnelles du commerce électronique, mais ouvre également la voie à des expériences client plus riches et personnalisées. En 2024, les marques qui intègrent efficacement la RA dans leur stratégie de marketing digital se positionnent comme des leaders innovants, capables de répondre aux attentes croissantes des consommateurs pour des expériences d’achat plus immersives et interactives.

4. La durabilité et le marketing éthique

L’évolution vers un marketing plus responsable :

En 2024, la durabilité et l’éthique sont devenues des piliers centraux du marketing digital. Les consommateurs, de plus en plus conscients des enjeux environnementaux et sociaux, exigent des marques non seulement des produits de qualité, mais aussi un engagement envers des pratiques éthiques et durables. Cette tendance a conduit les entreprises à repenser leurs stratégies de marketing pour intégrer la transparence, la responsabilité et l’engagement social comme éléments fondamentaux.

Le marketing éthique en 2024 ne se limite pas à la promotion de produits écologiques ; il englobe une communication honnête, des pratiques commerciales équitables et un soutien actif aux causes sociales et environnementales. Les entreprises qui réussissent dans ce domaine vont au-delà des déclarations superficielles de durabilité pour intégrer des pratiques éthiques dans tous les aspects de leur fonctionnement, de la chaîne d’approvisionnement à la publicité.

Pratiques de marketing vert :

Les stratégies de marketing vert en 2024 sont diversifiées et innovantes, allant de l’utilisation de matériaux durables dans les emballages à la mise en œuvre de campagnes de sensibilisation environnementale :

Transparence et authenticité : Les consommateurs recherchent l’authenticité et la transparence dans les messages marketing. Les marques prospères communiquent ouvertement sur leurs pratiques durables, y compris les défis et les progrès réalisés.
Collaborations et partenariats durables : De nombreuses entreprises collaborent avec des organisations environnementales ou des initiatives sociales pour développer des produits durables ou soutenir des causes éthiques. Ces partenariats renforcent la crédibilité et l’engagement envers la durabilité.
Campagnes engagées : Les campagnes marketing mettent en avant des messages axés sur la durabilité et l’éthique. Elles ne se contentent pas de vendre un produit, mais racontent une histoire sur l’impact positif des choix de consommation.
Innovation dans les produits et les services : Les entreprises investissent dans la recherche et le développement pour créer des produits qui non seulement respectent l’environnement mais offrent également une valeur ajoutée en termes de durabilité et de performance.

En 2024, le marketing éthique et durable n’est pas un simple argument de vente ; il s’agit d’une exigence fondamentale pour gagner et maintenir la confiance des consommateurs. Les marques qui adoptent sincèrement ces principes et les intègrent dans leurs stratégies marketing se positionnent non seulement comme leaders dans leurs industries, mais contribuent également de manière significative à un avenir plus durable et responsable.

5. Le marketing prédictif

La révolution du marketing prédictif :

Le marketing prédictif a pris une place centrale dans les stratégies digitales des entreprises en 2024. Cette approche utilise des données, des algorithmes et des techniques d’apprentissage automatique pour anticiper les besoins, les préférences et les comportements futurs des consommateurs. Au lieu de réagir aux tendances, les marques peuvent désormais les prévoir et agir proactivement, créant des campagnes marketing plus efficaces et personnalisées.

Cette évolution marque un changement significatif dans la manière dont les entreprises interagissent avec leur public. En analysant des ensembles de données complexes, allant des interactions en ligne aux tendances d’achat et aux feedbacks des clients, le marketing prédictif permet aux entreprises de comprendre non seulement ce que les consommateurs veulent aujourd’hui, mais aussi ce qu’ils désireront demain. Cette approche aide à optimiser les inventaires, à personnaliser les messages marketing et à augmenter les taux de conversion en anticipant les besoins des clients avant qu’ils ne soient explicitement exprimés.

Le futur du marketing prédictif :

En 2024, le marketing prédictif s’est développé pour inclure diverses techniques et outils innovants :

  • Segmentation avancée : Les entreprises utilisent des modèles prédictifs pour segmenter leur audience de manière plus précise, en se basant sur des comportements et des préférences anticipés, plutôt que sur des actions passées.
  • Personnalisation basée sur les prédictions : Au lieu de personnaliser le contenu basé sur les actions passées, le marketing prédictif permet aux marques de personnaliser les expériences en temps réel, en utilisant des prédictions sur ce que les clients voudront ensuite.
  • Optimisation des prix et des promotions : Les entreprises utilisent des modèles prédictifs pour déterminer les prix et les promotions les plus efficaces pour différents segments de clients, maximisant ainsi les revenus tout en satisfaisant les attentes des consommateurs.
  • Prévision des tendances : Les outils prédictifs analysent les données de marché pour identifier les tendances émergentes, permettant aux entreprises de rester en avance sur la concurrence.

Le marketing prédictif en 2024 n’est pas seulement une question de prédire les ventes ou les comportements des consommateurs ; il s’agit d’une transformation complète dans la manière dont les entreprises planifient et exécutent leurs stratégies marketing. En anticipant les besoins et les désirs des consommateurs, les entreprises peuvent créer des expériences plus engageantes, pertinentes et satisfaisantes, conduisant à une fidélisation accrue de la clientèle et à une croissance commerciale durable.

Ce qu’il faut en retenir

Alors que nous clôturons notre exploration des tendances marquantes du marketing digital en 2024, un thème central émerge clairement : l’ère du marketing digital est désormais dominée par des technologies avancées, une personnalisation poussée et une responsabilité sociale croissante. L’intégration de l’intelligence artificielle dans le marketing personnalisé, la montée en puissance du commerce social, l’impact de la réalité augmentée sur l’expérience utilisateur, l’engagement envers la durabilité et le marketing éthique, et la révolution du marketing prédictif ne sont pas seulement des tendances isolées. Ensemble, elles forment une nouvelle réalité dans laquelle les marques doivent opérer pour rester pertinentes, compétitives et prospères.

Ce que ces tendances soulignent, c’est une transition vers un marketing plus intuitif, interactif et intégré. Les entreprises qui embrassent ces évolutions ne se contentent pas de répondre aux attentes actuelles des consommateurs ; elles façonnent activement l’avenir du marketing digital. La clé du succès réside dans la capacité à anticiper et à innover, tout en maintenant un engagement authentique et éthique envers les clients et la société dans son ensemble.

La technologie, bien qu’étant un puissant moteur de cette transformation, n’est qu’un aspect de l’équation. L’humanisation de la technologie, la création de connexions significatives avec les clients et l’adoption de pratiques commerciales responsables sont tout aussi essentielles. Les marques qui réussissent en 2024 sont celles qui comprennent et intègrent ces valeurs dans leur ADN, créant ainsi non seulement des campagnes marketing efficaces mais aussi des relations durables avec leurs clients.

Les tendances de 2024 nous montrent que le marketing digital continue d’évoluer à un rythme rapide, défiant les entreprises à s’adapter, à innover et à adopter une vision holistique. Ceux qui relèvent ce défi en se concentrant non seulement sur les avancées technologiques, mais aussi sur l’éthique, la durabilité et l’expérience client, sont bien placés pour exceller dans cet environnement dynamique et exigeant. Le futur du marketing digital est riche de possibilités pour ceux prêts à embrasser ces changements et à créer des expériences qui résonnent véritablement avec les consommateurs d’aujourd’hui et de demain.

2024-01-08T15:29:39+01:001 janvier 2024|Catégories : ETI, GE, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , |0 commentaire

Le marketing relationnel, la stratégie incontournable pour votre entreprise

Le marketing relationnel est une stratégie marketing qui vise à développer une relation durable avec les clients en se concentrant sur leur satisfaction et leur fidélisation. Contrairement aux approches traditionnelles du marketing, qui se concentrent sur la vente de produits ou de services, le marketing relationnel place le client au centre de la stratégie commerciale de l’entreprise.

Dans cet article, nous allons explorer l’intérêt du marketing relationnel pour les entreprises et les différentes étapes pour le mettre en place efficacement.

I. Les avantages du marketing relationnel pour les entreprises

1. Fidélisation des clients

Le marketing relationnel vise à créer une relation de confiance avec les clients en les considérant comme des partenaires plutôt que comme des acheteurs. En se concentrant sur la satisfaction des clients, l’entreprise peut améliorer la qualité de ses produits et services et s’assurer que les clients sont satisfaits de leur expérience. Cela peut conduire à une plus grande fidélité des clients, qui sont plus susceptibles de revenir et de recommander l’entreprise à d’autres personnes.

2. Coûts de vente réduits

La fidélisation des clients peut également réduire les coûts de vente de l’entreprise. Il est plus coûteux de trouver de nouveaux clients que de conserver les clients existants. Les clients fidèles sont également plus susceptibles d’acheter des produits supplémentaires ou des services supplémentaires de l’entreprise, ce qui peut augmenter le chiffre d’affaires et les marges bénéficiaires.

3. Différenciation de la concurrence

Le marketing relationnel peut également aider les entreprises à se différencier de leurs concurrents. Les entreprises qui offrent une expérience client exceptionnelle ont un avantage concurrentiel sur les entreprises qui se concentrent uniquement sur le prix ou la qualité des produits. Les clients sont plus susceptibles de choisir une entreprise qui offre une expérience globale satisfaisante plutôt qu’une entreprise qui ne se concentre que sur un aspect de leur expérience.

4. Réduction du taux d’attrition

Le taux d’attrition, ou le nombre de clients qui quittent l’entreprise, peut être réduit grâce à une stratégie de marketing relationnel efficace. Les clients qui se sentent valorisés et qui ont une expérience positive avec l’entreprise sont plus susceptibles de rester clients à long terme. Cela peut réduire les coûts de recherche et de recrutement de nouveaux clients, ainsi que les coûts liés à la perte de clients.

II. Les étapes pour un marketing relationnel efficace

1. Connaître son public cible

La première étape pour mettre en place une stratégie de marketing relationnel efficace est de comprendre son public cible. L’entreprise doit identifier les besoins et les préférences de ses clients potentiels et existants. Il est également important de comprendre comment les clients interagissent avec l’entreprise, où ils achètent des produits ou des services et comment ils communiquent avec l’entreprise.

2. Créer une expérience client exceptionnelle

L’expérience client est l’un des éléments clés du marketing relationnel. L’entreprise doit s’assurer que chaque interaction avec le client est exceptionnelle, que ce soit en personne, en ligne ou par téléphone. Les clients doivent se sentir valorisés et importants à chaque étape de leur interaction avec l’entreprise.

3. Utiliser les outils de marketing relationnel

Les outils de marketing relationnel peuvent aider les entreprises à mieux comprendre les clients et à améliorer leur expérience. Les outils comprennent les programmes de fidélité, les enquêtes de satisfaction, les campagnes d’email marketing personnalisées et les réseaux sociaux. Ces outils peuvent aider l’entreprise à communiquer avec les clients, à recueillir leurs commentaires et à leur offrir des avantages exclusifs.

4. Créer une culture d’entreprise axée sur le client

Le marketing relationnel est une approche qui doit être intégrée à la culture de l’entreprise. Les employés doivent être formés pour offrir une expérience client exceptionnelle, être à l’écoute des commentaires des clients et travailler en équipe pour améliorer la satisfaction des clients. L’entreprise doit également encourager les employés à proposer des idées pour améliorer l’expérience client.

5. Mesurer les résultats

Il est important de mesurer les résultats de la stratégie de marketing relationnel pour savoir si elle est efficace. Les indicateurs clés de performance (KPI) peuvent inclure le taux de fidélisation des clients, le taux d’attrition, le chiffre d’affaires par client et le coût d’acquisition d’un nouveau client. Les résultats peuvent aider l’entreprise à identifier les domaines à améliorer et à ajuster sa stratégie en conséquence.

III. Ce qu’il faut retenir

Le marketing relationnel est une stratégie efficace pour développer une relation durable avec les clients et pour améliorer la satisfaction des clients. Les avantages de la fidélisation des clients et de la réduction des coûts de vente peuvent aider les entreprises à se différencier de leurs concurrents et à améliorer leur rentabilité. Les étapes clés pour une stratégie de marketing relationnel efficace comprennent la compréhension du public cible, la création d’une expérience client exceptionnelle, l’utilisation des outils de marketing relationnel, la création d’une culture axée sur le client et la mesure des résultats. Les entreprises qui intègrent une stratégie de marketing relationnel dans leur stratégie commerciale peuvent améliorer la satisfaction des clients et renforcer leur avantage concurrentiel.

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2023-04-07T08:03:53+02:007 avril 2023|Catégories : ETI, GE, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , |0 commentaire

Le marketing d’influence : incontournable en 2023 ?

Le marketing d’influence est sur le bout de la langue de tous les spécialistes du marketing ces temps-ci. Entre 2017 et 2022, il a enregistré une énorme croissance de 355 %.

Selon une étude de Statista, le montant des dépenses des marques et des entreprises en matière de publicités d’influence s’élèverait à environ 5 milliards de dollars en 2023. Aujourd’hui, il fait désormais partie des stratégies incontournables en marketing digital. Pour mieux vous préparer et devancer vos concurrents, découvrez les tendances en matière d’influence marketing en 2023…

La croissance des achats en direct

Cette tendance s’est rapidement répandue en Chine et continue de séduire d’autres marchés dans le monde. Les achats en direct signifient que les prospects peuvent acheter des produits via un flux en direct : les influenceurs se connectent en direct sur une application comme Instagram, Facebook ou Amazon pour décrire et essayer les produits. Les téléspectateurs peuvent ensuite poser des questions concernant le produit qu’ils pourraient avoir. D’ailleurs, Instagram a lancé Live Shopping pour que les utilisateurs puissent acheter des produits directement à partir d’Instagram Live.

Par rapport aux vidéos de produits où les abonnés ne savent pas réellement ce qui est réel et ce qui ne l’est pas, les achats en direct offrent ainsi une vue non éditée par un influenceur a un public qui lui fait confiance.

Réutiliser le contenu généré par les influenceurs

Fini le temps où la réorientation du contenu était une longue série de réflexions. Désormais, la maximisation du contenu généré par les influenceurs devrait faire partie de votre stratégie de marketing d’influence.

La réorientation du contenu prend de l’ampleur, car elle vous permet d’avoir un référentiel de contenu. Vous pouvez republier le contenu généré par les influenceurs sur les réseaux sociaux, l’utiliser pour vos publicités en ligne ou créer une galerie d’images sur votre site Web. Ce qui est génial, c’est que vous n’avez pas à passer du temps et de l’argent à les produire, car les influenceurs peuvent le faire pour vous !

L’influence at Scale

En matière de complexité et de volume, les marketeurs doivent s’attendre à un développement de collaborations entre les Key Opinion Leaders ou KOLs et les annonceurs. C’est l’influence at Scale. Environ des dizaines, voire des centaines KOLs sont activés par les spécialistes du marketing.

Ces volumes de collaboration ne cessent de croître avec l’augmentation des investissements en termes de marketing d’influence. Face à cet essor, les points de contact entre une marque et son KOL vont continuer de croître étant donné le nombre d’échanges nécessaires pour mettre en place chaque collaboration.

En général, les marques et les entreprises, qui recourent au marketing d’influence, augmentent progressivement le nombre d’influenceurs collaborant avec eux. Plus les années passent, plus elles trouvent la méthode la mieux appropriée pour gérer ce grand nombre de relations et collaborent dorénavant sur le long terme avec ces influenceurs.

Avec cette tendance, il est possible que le volume de collaboration entre les entreprises et les influenceurs atteigne les millions.

Transformation des parties prenantes de l’entreprise en influenceurs

Les célébrités ont une importante base d’audience, mais l’impact des micro et macro influenceurs est extrêmement croissant et ont des taux de conversion plus élevés. Ils ciblent un public de niche et sont parfois plus puissants que les mentions de célébrités.

Le public régulier se connecte instantanément avec ces influenceurs. Ces gens ordinaires deviennent des héros, les téléspectateurs se tournent vers eux pour obtenir des suggestions et des conseils. Ils n’ont pas nécessairement besoin d’être des célébrités : ils ont juste besoin d’avoir le bon impact sur le public.

C’est pourquoi toutes les parties prenantes de l’entreprise, notamment les actionnaires, les fournisseurs, les clients et les employés peuvent susceptibles de devenir des influenceurs. En effet, cette démarche consiste à les faire utiliser les services ou produits de la marque ou à leur confier leur promotion.

De nombreuses entreprises utilisent déjà des employés qui sont déjà des influenceurs et des créateurs de contenus. Après avoir été remarqués par l’entreprise, ils sont encouragés à publier régulièrement des contenus en relation avec le travail sur LinkedIn et sur leurs réseaux sociaux personnels.

En B2B, pour améliorer leur visibilité, les marques s’associent habituellement avec leurs clients. En B2C, les entreprises utilisent généralement des outils d’écoute sociale pour identifier les clients qui peuvent potentiellement collaborer avec eux en tant qu’influenceurs. Ainsi, à l’aide d’outils dédiés, les marques réutilisent et mettent en valeur les commentaires des clients ainsi que le CGU ou contenu généré par les utilisateurs.

L’influence ROIste

Étant donné que les enjeux financiers en matière de marketing d’influence sont énormes, il convient de mesurer le retour sur investissement. Bien avant de lancer les campagnes publicitaires, assurez-vous que celles-ci soient performantes.

Actuellement, l’influence est considérée comme un sujet média visant à répondre aussi bien aux enjeux de transformation qu’à ceux de branding. Face aux enjeux financiers déclenchés par cette tendance, le ROI est placé au centre des préoccupations des clients, des prospects, etc. Ces derniers se posent notamment des questions sur la manière de le mesurer, ses indicateurs, les performances des meilleures méthodes, etc.

Les partenariats d’influence à long terme

Maintenant que les approches de marketing d’influence sont de plus en plus courantes dans la stratégie marketing d’une marque, nous voyons émerger des stratégies beaucoup plus méthodiques, telles que les relations à long terme ou l’ambassadeur « toujours actif ». Pourquoi? Voici quelques-uns des avantages que les marques doivent connaître :

  • Accroître la notoriété de la marque ;
  • Accroître la confiance et l’autorité ;
  • Atteindre le public cible ;
  • Augmenter les conversions ;
  • Se connecter à un marché plus vaste.

Les relations à long terme permettent aux influenceurs d’en savoir plus sur la marque à laquelle ils s’associent. Ils auront une meilleure connaissance de la voix, du ton et du style souhaités par la marque.

Plus important encore, les influenceurs auront plus de temps pour produire des idées uniques qui plairont à la fois à la marque et à leur public. Donc, en 2023, si vous voulez vous démarquer grâce au marketing d’influence, concentrez-vous sur des partenariats à long terme plutôt que sur des projets ponctuels.

Source : Webmarketing

2022-11-05T10:10:44+01:005 novembre 2022|Catégories : ETI, GE, Marketing, PME|Mots-clés : , |0 commentaire

Focus sur les tendances du marketing digital en 2022

Le marketing digital est en plein essor, d’autant plus depuis la crise sanitaire de 2020. Ça bouge très vite sur le net, les entreprises s’adaptent en permanence. Comment fonctionne la publicité digitale ? Quelles sont les tendances de l’année et quel sera l’avenir du marketing digital ? 

Qu’est-ce que le marketing digital ?

Entendons par marketing digital, la mise en place de canaux numériques, tels que les sites internet, les réseaux sociaux, les applications mobiles, les vidéos, ainsi que les podcasts, visant à promouvoir des produits ou une marque auprès d’une audience ciblée.

L’objectif est de :

  • attirer le plus de visites sur son site web ;
  • transformer le trafic en prospect d’achat ;
  • fidéliser les clients en développant une communication digitale basée sur la confiance et la transparence.

Quelles sont les tendances 2022-2023 de la publicité digitale ?

Chaque année, de nouvelles tendances viennent améliorer la stratégie de communication sur internet. Il n’y a qu’à voir la génération Z qui ne se passe plus du réseau social TikTok. Les entreprises l’ont bien compris et utilisent ce canal pour promouvoir leurs produits. Voyons de plus près les 17 stratégies marketing déjà en place et suivons leur évolution.

1. Responsabilité sociétale des entreprises

Aujourd’hui, le plus dur est de se démarquer des concurrents sur le net. Quand on sait que 3 sites web se créent chaque seconde dans le monde, il est important de sortir du lot pour être visible. La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est en vogue, car elle permet de développer son activité en touchant une cible large et compatible avec ses propres valeurs environnementales et humaines.

Les moins de 30 ans, par exemple, sont les plus sensibles aux mouvements qui dénoncent les inégalités sociales et luttent pour les minorités, tels que “Me too.” ou la culture “Woke”.

2. Marketing d’influence

Les marketeurs d’influence sont persuadés que ce type de tendance augmente considérablement le ROI (retour sur investissement). Les influenceurs sont partout, ils nous accompagnent dans notre quotidien, sur les réseaux sociaux notamment. Ces leaders d’opinion élèvent l’image de marque d’une entreprise de manière fulgurante.

Investir dans le marketing d’influence, c’est avoir la garantie d’une visibilité rapide, efficace avec une conversion des leads importante.

3. Vidéos courtes et audios (podcasts)

Pour générer des résultats, les entreprises diffusent de plus en plus de vidéos courtes mettant en avant leur marque. Tout doit être dit en quelques secondes, l’image et le son doivent être percutants et donner envie au prospect d’interagir avec l’enseigne. Cette stratégie est adoptée aujourd’hui par 89 % des marketeurs du globe. Ils ont constaté en 2021 son efficacité, notamment sur Snapchat, Instagram et TikTok.

De la même manière, les contenus audios ou les podcasts ont pris de l’importance dans la communication digitale des entreprises. Initiés par ClubHouse en 2021, les réseaux sociaux, comme Facebook, LinkedIn et Twitter, ont développé le contenu audio pour augmenter leur notoriété et interagir avec leurs auditeurs. D’après les marketeurs, le retour sur investissement devrait se faire ressentir dans les mois et années à venir.

4. Inbound marketing : Storytelling et Blogging

Les consommateurs sont trop sollicités et pour les attirer naturellement, il faut s’adresser à eux et répondre clairement à leurs problématiques. Le storytelling est l’art de raconter une histoire qui va toucher le lecteur. Ils veulent de l’authentique, du vrai et en ont assez du blabla commercial. Les internautes sont de plus en plus nombreux à consulter les :

  • témoignages ;
  • avis ;
  • pages À propos ;
  • articles de blog ;
  • newsletters, etc.

La stratégie de contenu est incontournable puisqu’elle permet de faire de l’inbound marketing, soit du marketing entrant. C’est une méthode efficace et souvent rentable pour faire vivre votre site internet tout en apportant de l’information pertinente aux lecteurs. Avec du contenu bien ciblé, vous convertissez vos visiteurs en leads, puis en clients.
D’où l’importance de tenir un blog à jour, de préférence par des rédacteurs qualifiés qui sauront apporter leur technicité en optimisant les mots-clés et en développant le champ sémantique des requêtes cibles.

5. Backlinks

Proposer des liens vers un autre site fiable (d’autorité ou pas) est ce qu’on appelle les backlinks. Cette technique permet à un site web de gagner en notoriété et en positionnement auprès des algorithmes de Google. L’échange de backlinks se fait régulièrement dans le milieu digital. Attention toutefois de bien les choisir, car Google sait détecter ce qui est pertinent ou pas. Les marketeurs estiment que cette stratégie du web est efficace à 63 %.

6. Évènements en ligne : stratégie hybride

Les événements en ligne permettent aux individus de participer à des rencontres, des salons virtuels, des conférences… Le but est d’interagir avec son public tout en le fidélisant grâce à des rencontres régulières à heure fixe. L’internaute a le choix de s’inscrire ou de se joindre au live quand bon lui semble, sans bouger de chez lui.

Cette tendance marketing s’inscrit dans l’innovation des stratégies de communication des entreprises et devrait connaître de bons résultats en 2022.

7. Posts réguliers & éphémères sur les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux sont incontournables quand on sait que 54 % des personnes dans le monde entier les utilisent plusieurs heures par jour. Pour une stratégie de contenu efficace, la combinaison entre des posts éphémères et des posts permanents est la méthode gagnante. Elle permet de maintenir un contenu visible et d’engager sa notoriété dans la durée.

8. Expérience utilisateur mobile

Impossible de passer à côté de l’expérience utilisateur mobile puisque presque tous les internautes font des recherches essentiellement sur leur téléphone ou tablette (92 % des internautes pour être précis). L’UX design et le web design sont autant importants pour les mobiles que pour les sites web.

9. Réalité virtuelle augmentée pour un marketing expérientiel

Le virtuel est entré dans nos maisons depuis quelques années déjà et ne cesse de s’améliorer pour ressembler de plus en plus au réel. Certaines enseignes n’hésitent pas à consacrer un budget important pour leur communication digitale, en diffusant des images de très haute qualité technologique ou des vidéos à 360°. Cela permet de plonger l’internaute au cœur de l’image de marque de l’entreprise en le captivant avec des supports hybrides et percutants.

Vous pouvez, par exemple, visiter des appartements en 3D, feuilleter des catalogues en ligne de fabricants de meubles comme si vous étiez sur place, et même humer les parfums de vos friandises préférées de manière virtuelle !

Le marketing expérientiel digital revient en force en 2022 après la période Covid-19 avec la réouverture physique des magasins et enseignes.

10. Référencement naturel (SEO)

Le référencement naturel d’un site web s’adapte en permanence aux nouvelles techniques SEO et aux mises à jour des algorithmes de Google. Les experts SEO sont de plus en plus recherchés par les entreprises afin de leur permettre d’attirer plus de trafic après une bonne analyse de leur site web.

Aujourd’hui, outre la stratégie de contenu qui est primordiale pour être visible sur la première page des résultats de recherche (SERP), les images et les contenus multimédia doivent aussi être pertinents et bien optimisés pour le référencement.

11. Recherche vocale

Les assistants vocaux se démocratisent avec l’apparition de Siri, Alexa ou encore Ok Google. Ils répondent habituellement à des questions courtes. Certaines entreprises mettent en place leur propre système de recherche vocale afin de répondre immédiatement aux questions de leurs clients. Cette tendance a émergé en 2021 et promet de se développer de plus en plus.

12. Réduction des cookies : RGPD renforcé

Le renforcement de la protection des données informatiques répond aussi à l’évolution ultra rapide de la technologie liée à l’intelligence artificielle. Toute entreprise qui détient un site web et collecte des données personnelles affiche de manière transparente le choix de l’internaute de collecter ou pas ces informations.

De plus, Google compte réduire ses cookies d’ici 2023, ce qui va demander aux entreprises de revoir leur stratégie publicitaire. Google Analytics est déjà dans le collimateur de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) à cause du transfert des données confidentielles vers les États-Unis.

13. Cible personnalisée et segmentation du contenu

L’importance d’une cible personnalisée prend de plus en plus de place dans la stratégie digitale d’une entreprise. Les internautes ne réagissent plus aux publicités fourre-tout. En s’adressant de manière personnalisée à l’audience cible, vous aurez plus d’impact pour attirer l’attention sur vos services ou produits.

La segmentation du contenu, quant à elle, permet de cibler les éventuels clients en fonction de la situation géographique et des intérêts proches de l’enseigne. Ainsi, en s’abonnant à votre newsletter, par exemple, l’internaute peut sélectionner les domaines qui l’intéressent et refuser les autres. L’opt-in et l’opt-out sont importants au vu d’une stratégie digitale de plus en plus affinée.

14. Marketing conversationnel : Chatbot

Les petits robots créés par l’IA sont partout, même dans l’administration ! Le Chatbot est entré dans les mœurs des entreprises et des institutions, comme si on parlait à un ami. Il humanise le site web et les réseaux sociaux permettant de répondre à une problématique ou en donnant des conseils en live.

L’expérience utilisateur est améliorée grâce au marketing conversationnel qui s’adapte aux nouveaux comportements des internautes via la messagerie instantanée.

15. Automatisation des tâches de marketing grâce à l’intelligence artificielle

En automatisant les tâches de marketing (marketing automation), l’entreprise a un suivi en temps réel sur :

  • l’évolution du trafic de son site web ;
  • l’analyse du comportement et des besoins des internautes dans le cadre du parcours utilisateur ;
  • le lancement automatique des campagnes publicitaires ;
  • l’analyse de l’histoire des achats pour les sites e-commerces.

L’IA permet de collecter et d’analyser toutes ces données, mais va plus loin encore, en générant une offre publicitaire personnalisée. Attention toutefois aux contenus générés automatiquement, ils sont désormais pénalisés par Google !

16. UGC (User generated content)

Ne dit-on pas que les clients sont les mieux placés pour parler d’un produit ou d’un service ? Les avis sur une entreprise, les témoignages, les commentaires sont de plus en plus utilisés comme stratégie marketing. C’est ce qu’on appelle l’User Generated Content (UGC).

En partageant leur retour d’expérience sur une enseigne, les internautes contribuent à la bonne (ou mauvaise) image de l’entreprise. Cette publicité gratuite va considérablement impacter les achats en ligne, puisque 90 % des internautes disent avoir été influencés dans leur décision après avoir lu les avis sur les produits ou services.

Ainsi, de plus en plus d’entreprises demandent à leurs clients satisfaits de mettre en scène leurs produits dans des photos ou vidéos courtes. De grandes marques ont adopté cette stratégie la poussant parfois à l’extrême pour une personnalisation ciblée et attirante.

17. La cryptomonnaie ou NFT : futur du marketing digital ?

Les blockchains ou cryptomonnaies se démocratisent elles aussi et pourraient entrer dans le cadre de la stratégie digitale des entreprises d’ici 2023. La NFT (ou jeton cryptographique stocké sur une blockchain) est une monnaie virtuelle basée sur la spéculation.

Twitter, racheté par le milliardaire Elon Musk, pourrait se lancer dans les cryptomonnaies d’après la Presse digitale. Des publicités en ligne, des produits ou des services payés en monnaie virtuelle ? Des spéculations sur les réseaux sociaux ? Tout est envisageable d’autant plus que Facebook semble aussi s’y intéresser.

Ce qu’il faut retenir, c’est que :

Le marketing en ligne s’inscrit dans l’ère d’une révolution digitale défendant des valeurs communes et permettant de répondre de manière ciblée aux attentes des clients.
En alliant l’intelligence artificielle à la monnaie virtuelle, le marketing digital augmente ses chances de réussir tout en s’adaptant sans cesse à l’évolution technologique, ainsi qu’à celle des comportements et des besoins de l’internaute.
La stratégie de contenu, qu’elle passe par un blog vivant, des vidéos courtes, un Chatbot, ou une communication en ligne ciblée, demande à être affinée pour toucher ses prospects.
L’ère numérique n’a pas fini de séduire les entreprises qui s’intéressent à leurs clients de manière personnalisée et en développant sans cesse de nouvelles stratégies !

Source : beavers agency

2022-10-27T05:22:20+02:0027 octobre 2022|Catégories : Digital, ETI, GE, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : |0 commentaire

Comment être à jour et suivre les tendances du marketing digital ?

Le monde du digital évolue sans cesse et très rapidement ! Il est de ce fait important de se former sur les pratiques, les outils et les différents leviers liés au marketing digital notamment. Découvrez comment être à jour.

Avec l’accroissement des outils d’automatisation et l’évolution des algorithmes, la digitalisation des entreprises a connu une ascension fulgurante ces dernières années.

D’après une étude menée par Infosys Knowledge Institute (IKI), plus de 90 % des entreprises ont adopté des outils digitaux pour atteindre leurs objectifs.

Pour tirer profit des tendances du digital et des technologies émergentes, les entreprises doivent repenser et mettre à jour leurs stratégies marketing en temps réel.

Découvrez ci-dessous quelques recommandations pratiques à mettre en place pour améliorer votre stratégie digitale en fonction des nouvelles tendances.

Suivez une formation qualifiée en marketing digital

Le marketing digital représente aujourd’hui un véritable levier qui permet aux entreprises d’améliorer leur image et de rester compétitives. Cependant, cette tâche implique notamment la maîtrise d’un certain nombre de compétences et des connaissances sur le plan numérique. Face à cette situation, il est recommandé de suivre une formation en marketing digital pour mieux s’adapter aux nouvelles tendances.

Formation
Avec une telle formation, l’adoption des nouvelles tendances en rapport avec les logiciels d’automatisation ou les algorithmes intègre votre stratégie marketing de façon continue. Pour ce faire, il est conseillé d’opter pour un organisme de formation de référence qui pourra vous permettre d’avoir les connaissances nécessaires sur les thématiques digitales.

Les modules de formation en marketing digital conviennent aux personnes désireuses de gérer ou d’accroître la visibilité de leur marque, de leurs services ou de leurs produits en ligne. En ce qui concerne les profils éligibles à ce type d’apprentissage, nous avons notamment :

  • les directeurs et les responsables marketing et communication,
  • les chefs de produits et de projets marketing et communication,
  • les chargés de clientèle de design ou de clientèle dans une agence de communication…

En suivant ce type de formation auprès d’un organisme qualifié, vous pouvez intégrer de façon efficace le digital dans votre stratégie marketing-communication tout en le mettant à jour en temps réel. Elle comprend des modules axés sur les enjeux du digital pour les entreprises, l’élaboration d’un plan e-marketing, les leviers d’acquisition et de fidélisation de la clientèle…

À l’issue de ce type de formation, vous pouvez maîtriser les connaissances fondamentales en matière de webmarketing, ce qui vous permettra de bien choisir vos prestataires et les outils d’automatisation en fonction des nouvelles tendances digitales. Vous pouvez également assurer efficacement le pilotage opérationnel de vos actions sans aucune complaisance.

L’autre particularité de ce type d’apprentissage est liée à la possibilité de suivre votre formation en ligne via une plateforme dédiée depuis votre ordinateur ou votre smartphone. Cette option permet d’adapter votre formation à votre emploi du temps et à votre rythme d’assimilation de connaissances.

Optimisez votre présence web avec des contenus interactifs

Au fil des années, les contenus interactifs occupent de plus en plus une place prépondérante dans le marketing digital. Il s’agit notamment de l’une des tendances digitales ayant plus de chances de devenir virales et de convertir les prospects en clients qu’un contenu classique. Au nombre des contenus interactifs qui peuvent vous permettre de garder une longueur d’avance sur vos concurrents, nous avons les vidéos de réalité virtuelle, les images 3D, les infographies, les sondages, les questionnaires…

Ces différents contenus sont incitatifs et vous permettent d’améliorer efficacement votre taux de conversion. Le caractère interactif de ces types de contenus participe au renforcement du lien entre les prospects ou les clients et la marque concernée. Il permet également à vos internautes de bien cerner le message que vous voulez véhiculer ou le produit à présenter. C’est la raison pour laquelle il est conseillé de proposer des contenus très originaux et qualitatifs pour mieux vous démarquer.

Pour créer des contenus interactifs, il est important de bien identifier en amont les besoins de vos cibles. Prenez en compte les inquiétudes et les préoccupations les plus courantes de vos internautes et de vos clients. Lorsque vous optez pour un contenu interactif, n’oubliez pas de diversifier votre stratégie digitale. Dans la création de vos contenus, utilisez des mots clés pertinents et insérez des liens de redirections vers les pages de vos réseaux sociaux. Vous devez encourager également les avis de vos lecteurs de façon régulière.

Optez pour la publicité vidéo sur les réseaux sociaux

Avec l’essor des plateformes comme Facebook, Instagram, TikTok et même YouTube, le format vidéo devient plus ou moins populaire et efficace pour attirer l’attention des internautes.

D’après une étude récente menée par eMarketer, la plupart des internautes optent pour des services d’une entreprise ou achètent un produit après avoir visionné une vidéo.

À titre d’information, les plateformes qui étaient principalement axées sur les images sont devenues aujourd’hui un flux rempli de vidéos.

La publicité vidéo influence sur le pouvoir d’achat des internautes et favorise efficacement la conversion de vos prospects en clients. Elle permet aux entreprises de mettre en avant les fonctionnalités et les avantages de leurs marques ou de leurs produits. Les particuliers peuvent se servir des publicités vidéo pour mettre en avant leurs compétences respectives.

Pour faire de la publicité vidéo une partie substantielle de votre stratégie digitale, vous pouvez combiner les publications traditionnelles avec les « stories » (histoires). La plupart des canaux sociaux sont dotés d’une fonctionnalité qui permet aux entreprises et aux particuliers de partager des publications disponibles seulement pendant 24 heures. Avec une telle fonctionnalité, il est possible de partager régulièrement des messages plus authentiques et plus bruts pour accroître votre taux de conversion.

Ajoutez un chatbot à votre site internet

Chatbot
Les nouvelles tendances liées à l’intelligence artificielle (IA) ont donné un coup de pouce considérable au marketing conversationnel. Il s’agit notamment d’un style de communication basé sur le dialogue en vue de stimuler l’engagement des prospects.

L’intelligence artificielle aide les entreprises à se concentrer sur des tâches importantes au détriment des processus marketing répétitifs.

Au-delà des méthodes traditionnelles telles que les échanges d’emails et des médias personnalisés, les chatbots automatisés sont efficaces pour améliorer votre stratégie de communication en entreprise. Les chatbots se révèlent plus rentables sur le plan économique et ont la capacité de traiter près de 90 % des requêtes des clients.

Outre ces aspects, les chatbots peuvent être synchronisés sur plusieurs plateformes, à la fois Facebook, Twitter… Toutefois, il est important d’opter pour un chatbot qui convient aux préférences de vos clients pour des résultats probants.

Intégrez la recherche vocale dans votre campagne marketing

La recherche vocale est une fonctionnalité pratique qui permet aux utilisateurs de formuler des requêtes relatives à certaines informations à mains libres. Avec la création des produits tels que Google Home, Alexa ou Google Assistant, plus d’un tiers des recherches sur le web sont des recherches vocales. La plupart des internautes utilisent cette fonctionnalité pour trouver des informations sur des marques, des produits, des entreprises…

Avec l’émergence de cette fonctionnalité, il est important d’optimiser vos contenus pour la recherche vocale. Cette tâche diffère notamment de l’optimisation pour la recherche de texte.

Elle consiste à repenser votre stratégie d’optimisation des moteurs de recherche en adoptant un style conversationnel et des mots clés bien ciblés. Pour ce faire, n’hésitez pas à mettre à jour votre compte « Google My Business » de façon régulière.

Privilégiez un marketing respectueux de l’environnement

Environnement et digital
Pour rester en phase avec les tendances sociales, il est important de proposer des offres et des produits respectueux de l’environnement. Les consommateurs modernes optent notamment pour des produits durables provenant des entreprises certifiées. Pour cela, il est recommandé d’intégrer des idées vertes dans votre culture d’entreprise.

À travers vos flux de médias sociaux ou vos supports marketing, vous devez montrer que votre structure soutient les initiatives écologiques. Restez transparent autant que possible avec vos clients en ce qui concerne les informations relatives à vos produits ou à vos services.

En revanche, lorsque vous déployez une nouvelle stratégie digitale, n’hésitez pas à analyser vos performances web avec des indicateurs précis. Il peut notamment s’agir du taux de trafic de votre site, du taux de conversion, le Retour sur Investissement (ROI), du ranking SEO… Cela vous permet de réajuster votre stratégie digitale et de vous adapter aux nouvelles tendances au fur et à mesure.

Source : journal du CM

2022-03-05T13:50:47+01:005 mars 2022|Catégories : Digital, ETI, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , , |0 commentaire

Qu’est-ce que le Metaverse ?

Metaverse, métavers… C’est le concept à la mode, poussé par Facebook qui en a fait sa nouvelle mission et même son identité. L’entreprise le définit comme un ensemble d’espaces virtuels interconnectés dans lesquels des utilisateurs peuvent partager des expériences immersives en 3D temps réel. Elle y voit « le prochain Internet ». D’autres entreprises comme Nvidia, Roblox ou Epic Games avec Fortnite en parlent aussi comme du futur. De même que les partisans de la blockchain et des NFT, qui n’en ont pas forcément tout à fait la même définition. Alors de quoi parle-t-on exactement ?

C’est le buzzword du moment : le « metaverse », ou « métavers » en bon français. Facebook contribue fortement à la résurgence du terme, non seulement en réarticulant sa mission autour de ce concept, mais aussi en changeant de nom pour refléter cet objectif, devenant Meta.

Cette annonce n’est pas vraiment surprenante : Meta investit massivement dans le domaine de la réalité virtuelle et augmentée depuis maintenant sept ans. L’entreprise emploie plus de 10 000 personnes sur ces thématiques et aura dépensé plus de 10 milliards de dollars sur le sujet rien qu’en 2021.

Elle compte recruter 10 000 personnes supplémentaires en Europe pour y travailler et s’est bâti un solide écosystème de développeurs. Cela fait longtemps que Mark Zuckerberg a parié son avenir sur cette vision. En revanche, c’est la décision d’adopter et de mettre en avant ce terme spécifique, dont le concept même n’est pas très bien défini, qui peut interroger.

Meta-quoi ?!

Le terme est un néologisme inventé par le romancier Neal Stephenson pour son livre Le Samouraï Virtuel (Snow Crash), publié en 1992, à partir du mot univers modifié par le préfixe « méta- » emprunté au grec. Inutile de rentrer dans des considérations étymologiques sans importance : le terme sert d’alternative au « cyberspace » popularisé par William Gibson, l’un des créateurs du genre cyberpunk.

Stephenson le décrit comme le successeur de l’Internet, qui prend la forme d’un monde numérique en 3D dans lequel les utilisateurs évoluent sous forme d’avatars. L’équivalent d’un jeu de rôle massivement multijoueurs (MMORPG), en quelque sorte, mais utilisé globalement comme unique source de divertissement ou presque dans un monde dystopique. L’auteur imagine une immense avenue faisant des dizaines de milliers de kilomètres de long et dans laquelle se trouvent divers espaces publics ou privés.

Le reste n’a que peu d’importance, car l’usage du mot n’a aujourd’hui pas grand chose à voir avec son origine, de l’aveu même de Mark Zuckerberg et des dirigeants de Meta. Il s’inspire autant de ce roman que du plus récent (et bien moins bon) Ready Player One, dans lequel se côtoient une foultitude de personnages et environnements tirés de la pop culture des années 1980 et 1990 (le droit de la propriété intellectuelle ayant apparemment cessé d’y être revendiqué par les ayants-droits).

En résumé, la vision de Facebook et des autres acteurs de la réalité virtuelle et augmentée est celle d’un ensemble d’espaces virtuels qui sont interconnectés et dans lesquels différents utilisateurs peuvent partager des expériences immersives en 3D temps réel. En gros, c’est comme si on pouvait passer d’un jeu vidéo à un autre en conservant le même avatar et la même interface, avec la même simplicité que pour traverser une pièce dans la vraie vie. On pourrait s’y divertir, travailler, apprendre.

Un concept inspiré par les jeux vidéo

Comme évoqué plus haut, l’idée d’un monde virtuel permanent et massivement multi-utilisateurs n’est évidemment pas sans rappeler les jeux en ligne massivement multijoueurs (MMO), et c’est la comparaison vers laquelle tout le monde s’est tourné après l’annonce de Meta. Beaucoup de journalistes et observateurs ont évoqué Second Life, application sortie en 2003 qui proposait un monde virtuel dans lequel n’importe qui pouvait se construire un espace, créer des objets, personnaliser son avatar et même acheter et vendre des services.

La comparaison n’est pas dénuée de sens en ce que l’aspect mercantile était très mis en avant par Second Life et que son éditeur le décrivait comme une réalité alternative et pas un jeu. On rappellera néanmoins que Second Life n’a jamais été particulièrement bien optimisé et ne fut pas commercialement un succès. Il était éclipsé avant même sa sortie par des jeux comme EverQuest, sorti en 1999 et dont la 28è extension, Terror of Luclin, sortira en décembre 2021, puis World of Warcraft, lancé fin 2004.

La vision de Meta est d’ailleurs sans doute plus inspirée par les jeux vidéo, en l’occurrence par Fortnite (développé par Epic Games), Minecraft (Mojang), Roblox (Roblox Games) ou VRChat (VRChat Inc). Ces titres, ultra populaires auprès des moins de 20 ans, permettent une expérience communale en ligne dans laquelle le gameplay est souvent facultatif. Ils sont en quelque sorte les héritiers des MMORPG d’antan de par cette utilisation comme « chat room avec une interface graphique ». Et Epic tout comme Roblox disent très clairement vouloir créer ce fameux métavers.

Roblox propose une expérience qui en est d’ailleurs déjà très proche. Il met à disposition des outils de développement simplifiés mais puissants qui permettent à ses utilisateurs (pour beaucoup des enfants) de créer leur propre monde et de le publier gratuitement ou contre monnaie sonnante et trébuchante. Ces expériences vont du jeu très simple à la production premium qu’on croirait sortie d’Unreal, et peuvent gérer les casques de réalité virtuelle. VRChat est aussi très en avance avec des avatars intégralement customisables et complètement interactifs (full body tracking), plus la possibilité de créer presque n’importe quel environnement.

De bien des manières, Horizon Worlds, l’application de réalité virtuelle sociale de Meta (toujours pas sortie en Europe après des années de développement), s’inspire d’ailleurs directement de Roblox. Ce dernier reste pourtant encore assez peu connu du grand public, malgré une valorisation en bourse de plus de 50 milliards de dollars. Il a subi ce week-end une panne globale de presque trois jours sans que cela ne fasse les gros titres.

Cette attirance de la part de Meta n’est pas dure à comprendre : il suffit de regarder ses origines en tant que « social media company ». Sa mission reste d’ailleurs de « connecter les gens », d’après Mark Zuckerberg. Se positionner comme œuvrant à la même chose qu’avant, mais en 3D immersive est donc une façon pour le dirigeant de rassurer ses investisseurs tout en se lançant à plein corps dans le développement de technologies de réalité virtuelle et augmentée, qu’il perçoit comme la prochaine grande plateforme informatique.

On rappellera au passage que Meta cherche désespérément à lutter contre le déclin de l’attractivité de ses réseaux sociaux auprès des jeunes. S’inspirer de Roblox ou Fortnite semble aussi assez logique de ce point de vue.

Après l’Internet mobile… La simulation immersive ?!

Meta parle aussi du métavers comme d’une évolution de « l’Internet mobile », ce qui n’a pas vraiment de sens. C’est déjà un abus de langage : Internet est, comme son nom l’indique, un ensemble de réseaux interconnectés. Il s’agit d’une infrastructure composée de milliers de kilomètres de fibres optiques, d’équipements réseaux et de data centers. Même si cette infrastructure évolue constamment (mais assez lentement), elle ne sera pas remplacée par « le métavers ».

Mais passons. Il est vrai que le smartphone a fait naître un nombre incroyable de nouveaux usages tirant parti d’Internet de par sa nature : toujours connecté, mobile, intégrant une caméra et un capteur GPS. Néanmoins, en quoi « le métavers » serait-il une évolution de ces usages ?

Le smartphone en tant que plateforme informatique est principalement défini par les éléments cités plus haut, par son interface via écran tactile, et par le paradigme des applications aux droits limités, obtensibles par le biais d’une boutique et dont les revenus sont généralement assurés par la publicité.

Leur usage n’est en rien comparable à la notion d’immersion dans une expérience en 3D temps réel sous forme d’avatar. Elle en est en fait presque à l’opposé, les applications mobiles étant généralement limitées dans leur fonctionnalités et optimisées pour un usage simple et souvent intermittent. De nombreuses applications mobiles sont spécifiquement optimisées pour ces usages brefs, pour passer le temps entre deux choses. Le mode de communication le plus en vogue actuellement est d’ailleurs celui des messages asynchrones, pas de l’immersion totale. Cette dernière implique au contraire d’être totalement concentré sur l’expérience que l’on vit, et c’est même d’ailleurs l’une de ses forces.

WebXR prend la poussière

Et le World Wide Web (WWW) dans tout ça ? Espace de liberté et d’interopérabilité par excellence (malgré les efforts de Google ou d’Apple), il a adopté un standard pour la réalité virtuelle et augmentée il y a déjà plusieurs années, baptisé WebXR. Fruit d’un important travail de qualité par l’ensemble de l’écosystème, le WebXR reste malheureusement peu utilisé aujourd’hui. Sa meilleure implémentation dans un navigateur est probablement celle de Meta pour l’Oculus Quest, et son application la plus populaire est sans doute Mozilla Hubs.

Pourrait-il servir de fondement au « métavers » tel qu’envisagé ici ? Possiblement. Le Web est en tout cas ce qui s’en rapproche le plus sur le plan conceptuel. Mais le mettre en pratique est une autre paire de manches. Il faudrait y adjoindre des avatars transposables d’une expérience à une autre, s’assurer d’une compatibilité entre des myriades d’appareils aux capacités très différentes, et obtenir des performances qui ne sont aujourd’hui atteignables que par des applications natives. Il serait aussi, pour rester pragmatique, sans doute plus difficile à monétiser pour une entreprise comme Meta.

Gloubi Boulga

Lors de la conférence récente de Meta, Mark Zuckerberg a aussi évoqué la réalité augmentée, qui peut également rentrer selon lui sous ce dénominatif de métavers. D’ailleurs, même les smartphones et ordinateurs pourront s’y connecter d’après lui, bien que n’offrant pas la meilleure expérience. Difficile dans ce cas de parler d’immersion au même sens que pour la VR. Au passage, bien que souvent groupées ensemble, la réalité virtuelle et la réalité augmentée n’ont pas les mêmes usages, ni les mêmes forces et faiblesses.

Alors de quoi parle-t-on en fait ? D’un jumeau numérique du monde réel agrémenté d’applications localisées ou pas ? D’une série de MMORPGs déguisés dont les gameplays iraient de l’hyper casual au hardcore gamer et qui seraient connectés et interopérables malgré des mondes, personnages, styles de jeu très différents ? D’un canal supplémentaire pour le commerce qui n’offrirait ni la rapidité et la praticité de l’achat en ligne existant, ni le plaisir de vraiment faire les magasins ? C’est apparemment un amalgame de tout ça, sorte de gloubi-boulga dans lequel on peut tout mettre et qui fonctionnera parce que… parce que… « Heu, faites-nous confiance ! » On a du mal à comprendre l’intérêt d’un tel concept, et surtout sa mise en pratique effective.

Décalage entre le réel et le virtuel

Andrew Bosworth, VP de Reality Labs et CTO en devenir de Meta, a évoqué ces problématiques lors d’une présentation réservée à la presse en amont de l’évènement. Selon lui, il faudra moins de 10 ans pour que le métavers n’émerge, même s’il sera très limité au départ. Il a cependant reconnu que l’infrastructure actuelle des réseaux télécoms n’est pas adaptée à la transmission en temps réel des quantités d’information que nécessiterait le métavers tel que l’envisage Meta.

Quiconque a joué dans sa vie à un jeu en ligne pourra témoigner de l’importance cruciale d’avoir une faible latence (le plus petit « ping » possible), et c’est encore plus important en réalité virtuelle. Les adeptes d’expériences massivement multijoueurs connaissent aussi les limites de la coexistence d’avatars dans un même environnement. Représenter de façon qualitative un évènement virtuel dans lequel 100 personnes sont visibles avec leur avatar hautement personnalisé tiendrait déjà de la prouesse technique.

Pas de discussions entre les prêcheurs du métavers pour le moment

L’Usine Digitale a pu poser quelques questions à Andrew Bosworth. Est-ce que Meta s’est rapproché d’autres acteurs voulant « créer le métavers », comme Epic Games avec Fortnite ou Roblox avec le produit du même nom ? La réponse est non. Mais il pense que ces entreprises et d’autres comme Microsoft ont une vision proche de celle de Meta. Il voit Fortnite ou Minecraft comme des « univers » qui pourraient selon lui être connectés pour former un embryon de métavers.

Il reconnaît cependant que de nombreux développeurs (notamment pour des titres AAA, c’est-à-dire à très gros budget) préféreront continuer à créer des mondes isolés. A ses yeux, pour motiver ces différentes entreprises à faire cause commune et rendre leurs produits interopérables, il faut prouver qu’il y a une opportunité de marché et donc créer ce désir d’un écosystème unifié.

Pas de réflexion sur la standardisation technique nécessaire

Autre question : les expériences en 3D temps réel peuvent être créées de façon très différentes de nos jours. Fortnite a évidemment été conçu avec l’Unreal Engine, le moteur 3D d’Epic Games. Horizon Worlds, l’expérience « proto-métavers » de Facebook, est développée avec Unity, le principal concurrent d’Unreal.

Ces deux moteurs, des middlewares qui facilitent considérablement la conception d’une application en 3D temps réel, ne sont absolument pas compatibles entre eux. Recréer un jeu d’un moteur à l’autre équivaut à le redévelopper presque de zéro. Et il en existe évidemment bien d’autres, dont bon nombre de moteurs développés en interne. Meta a-t-il un plan spécifique pour résoudre ce problème majeur ? Pas vraiment.

Andrew Bosworth reconnaît qu’il y a beaucoup de travail à faire, et que des efforts conséquents devront être fournis par chaque acteur pour réaliser cette vision. Meta n’en est pour le moment « qu’au commencement ». A noter au passage que pour l’instant, Horizon Worlds (uniquement disponible en Amérique du Nord) n’est pas compatible avec d’autres casques que ceux de Meta, et que cela ne changera pas dans l’immédiat. Autant dire que la route sera longue pour atteindre le métavers.

Enfin, nous lui avons demandé si Meta travaille à l’élaboration d’un standard pour clairement définir la façon dont ce « World Wide Web » en 3D temps réel fonctionnera. Ce n’est pas le cas. Il juge qu’il est encore trop tôt pour ces questions, et qu’elles devront être soupesées avec la nécessité de placer la sécurité, le respect de la vie privée et l’intégrité au cœur de ce métavers. Ce qui est certes le cas, mais qui nous semblerait bénéficier d’autant plus de l’élaboration d’un standard par un consortium regroupant à la fois des entreprises technologiques et des acteurs de la société civile, sans oublier les gouvernements.

On comprend donc que ce projet, si ambitieux soit-il, n’en est qu’à ses balbutiements. Meta est certes un leader incontesté dans le domaine de la réalité virtuelle, et peut s’appuyer sur l’expertise gagnée avec ses autres produits pour les aspects liés à la communication ou au commerce. Mais créer un monde massivement multi-utilisateurs permanent en 3D temps réel à la latence ultra basse est une autre paire de manches. Et mettre au point une infrastructure permettant à une multitude de ces mondes d’être interconnectés entre eux est encore plusieurs ordres de grandeur au-dessus.

John Carmack, le franc-tireur

John Carmack, développeur légendaire qui a joué un rôle majeur dans l’émergence des jeux en 3D et qui officie aujourd’hui comme « Consulting CTO pour Oculus », n’a d’ailleurs pas caché son dédain pour cette notion dans sa traditionnelle keynote non scriptée (il prépare seulement les thèmes à aborder et se lance ensuite sans discours préplanifié).

Il décrit le métavers comme un appât pour les « architecture astronauts », un terme jargoneux désignant des ingénieurs ou concepteurs qui ne s’intéressent qu’à la vision au niveau le plus abstrait (i.e. vu de l’espace) d’un problème, sans s’intéresser aux détails de sa réalisation concrète. Il s’inquiète de la possibilité que Meta ne passe des années à travailler sur le sujet sans rien produire de très utile au final. Il faut saluer le fait que Meta le laisse dire ce genre de choses. Mais il faut surtout souhaiter qu’il soit écouté, et que l’entreprise reste focalisée sur des choses concrètes.

Quid du business model ?

Quant à la monétisation de cette initiative… « Nous ne nous concentrons pas là-dessus pour le moment », explique Andrew Bosworth. Cependant, lui comme Mark Zuckerberg voient dans le métavers un potentiel de revenus énorme. « Il s’agira d’une économie à l’échelle de l’humanité, avec des échanges de biens et services numériques qui seront bien plus importants que ce que représente l’Internet aujourd’hui ».

Meta y voit en particulier un fort potentiel pour les créateurs de contenus, qui pourront en faire un job à temps plein. Ce genre de choses existe déjà dans des applications comme Roblox ou Rec Room, et certains créateurs gagnent en effet très bien leur vie de cette manière. Pour autant, pas sûr que ce modèle puisse passer à l’échelle supérieure, et que des millions de personnes soient capables d’en vivre.

Il serait en effet dangereux de croire que la valeur peut être créée virtuellement. A un moment donné, quelqu’un devra bien générer de l’argent dans le monde réel pour le dépenser dans le virtuel. Et si le nombre d’emplois dans le monde réel diminue, cette manne à dépenser diminuera d’autant plus. L’idée d’une économie virtuelle parallèle palliant les insuffisances de l’économie réelle, voire la supplantant, est donc à récuser.

Encore une fois, la vision décrite par Meta semble en fait plus proche de celle déjà en place dans le milieu du jeu vidéo. Micro-transactions dans les jeux pour personnaliser son avatar, contenus additionnels donnant accès à de nouvelles zones, capacités ou expériences, accès à des contenus réguliers par abonnement, sans parler des jeux mobile freemium qui versent carrément dans le « pay-to-win ». Toutes les pratiques du métavers sont déjà là, avec les dérives associées comme les « loot boxes » ou « gachas », qui représentent une forme de jeu de hasard et peuvent créer une addiction.

Plongée dans l’enfer des NFT

Sur le plan des dérives, on ne fait sans doute pas pire que le milieu de la blockchain. Royaume des charlatans, pas une semaine ne passe sans qu’une nouvelle arnaque n’y soit révélée. L’enthousiasme forcené des partisans des cryptomonnaies et des non-fungible tokens (NFT) pour le métavers n’est donc pas particulièrement rassurant quant à la viabilité du concept. Mark Zuckerberg y a pourtant fait allusion dans sa keynote comme un élément important du métavers. L’entreprise travaille sur les monnaies numériques au travers de sa division Novi.

Leur vision s’articule comme évoqué plus haut autour de l’échange de biens virtuels, la différence étant que cette technologie permet d’intégrer le contrat directement à l’objet. Le système est en théorie décentralisé, et la propriété des objets est garantie (sur le plan technique) indépendamment d’une plateforme centrale. Sauf que dans les faits et malgré l’insistance sur la décentralisation, les NFT sont en général fortement tributaires d’un seul acteur qui garantit leur validité. D’où la quantité astronomique d’arnaques et de projets douteux qu’on y voit fleurir.

On est aussi en droit de douter du bien-fondé de vouloir raréfier le fichier informatique, une ressource abondante par sa nature même grâce à sa capacité inhérente à être parfaitement dupliquée. Cette incompréhension des fondements de l’informatique provoque régulièrement une grande frustration auprès des collectionneurs de NFT qui ne saisissent pas pourquoi les internautes sont capables de faire un « clic droit, enregistrer sous » de leurs précieuses images achetées à prix d’or. Ce qu’ils achètent n’est en fait qu’un certificat de propriété hébergé sur un site web qui n’a de valeur qu’auprès de son émetteur. Un peu comme la vieille arnaque consistant à « acheter une étoile » à un être cher, qui n’a aucune validité quelle qu’elle soit. A noter aussi que les œuvres vendues le sont souvent sans l’accord de leur véritable auteur.

Intégrer un contrat aux biens numériques

Cela étant dit, le principe à la base des NFT n’est pas dénué d’intérêt. Il pourrait par exemple permettre d’intégrer la licence d’utilisation d’une application directement dans cette dernière plutôt que de la rattacher à une boutique en ligne. L’application pourrait alors être prêtée ou revendue par son propriétaire, comme un bien physique. L’utilisation d’un registre décentralisé permettrait à de nombreux acteurs, aussi bien les éditeurs de logiciels que les exploitants de plateformes, d’utiliser une base commune et de garantir une interopérabilité. Soulignons néanmoins que ce n’est pas dans l’intérêt des éditeurs et que ça n’a donc que peu de chances de se produire.

Même chose en théorie pour des objets virtuels auxquels seraient rattachés un droit d’exploitation. Plus question ici de rareté artificielle mais bien d’intégration du contrat commercial au bien virtuel de façon à le rendre interopérable. Evidemment, tout cela n’est que théorique. Rien ne garantit que tous les acteurs concernés se mettent d’accord autour d’une telle solution. Et rien n’empêche une plateforme de proposer les mêmes fonctionnalités par le biais de sa boutique, ni plusieurs plateformes de créer une interopérabilité entre elles qui resterait centralisée par elles-mêmes. D’autant que les performances techniques pour faire tourner une blockchain à grande échelle restent aujourd’hui bien en-dessous de celles des technologies « classiques ». La mise en pratique de la technologie NFT à grande échelle est donc tout sauf évidente et sa pertinence à long terme n’est pas du tout assurée.

Ne pas sous-estimer Mark Zuckerberg

Il peut être tentant de balayer de la main les annonces de Meta, rejetant en bloc tous ses projets comme un fantasme puéril. Ce serait une erreur. On peut penser ce qu’on veut de Mark Zuckerberg, mais il est indéniable que l’homme est un entrepreneur avisé. Il a refusé de vendre sa start-up à Yahoo à ses débuts, puis a su faire de Facebook un géant alors que Google cherchait à le tuer dans l’œuf. Il a eu le nez creux en rachetant Instagram et WhatsApp – et a surtout réussi ensuite à faire exploser leur croissance – alors que de nombreux observateurs y voyaient des erreurs stratégiques. Son rachat d’Oculus en 2014 a aussi eu droit à son lot de sceptiques, et les grandes déclarations sur l’échec, voire la bêtise de ses investissements dans la réalité virtuelle n’ont pas manqué depuis.

Et pourtant. L’Oculus Quest 2 – qui sera bientôt le Meta Quest 2 – passera sans mal la barre des 10 millions d’appareils vendus d’ici à ce que sa commercialisation prenne fin. Il la passera même peut-être déjà en cette fin d’année, les fêtes étant une période clé pour la vente de jeux vidéo. En moins de cinq ans, depuis la sortie de l’Oculus Rift, Meta a diminué la taille de ses casques par deux, multiplié leur qualité d’affichage par trois, divisé leur coût par trois, et s’est affranchi de la nécessité d’un ordinateur pour en tirer parti. Un tour de force.

L’entreprise, qui ne faisait que du logiciel, est désormais un fabricant de matériel reconnu. Elle pivote avec une agilité remarquable pour une corporation de sa taille. Au passage, Meta a évincé les efforts de Google et Microsoft en matière de réalité virtuelle, et reste hors de portée de concurrents comme Valve ou HTC. Seul Sony fait figure de poids lourd grâce à la force de PlayStation, mais il se limite au marché du jeu vidéo. Or Mark Zuckerberg voit plus loin.

Aujourd’hui, peu de grandes entreprises technologiques remettent en cause cette vision. Apple investit lourdement dans la réalité virtuelle et augmentée, et Tim Cook ne cache pas qu’il voit cette dernière comme la clé du potentiel successeur de l’iPhone lors de la prochaine décennie. Google y travaille aussi discrètement, tandis que Microsoft s’est taillé une belle niche de marché avec les HoloLens. Magic Leap continue de récolter des centaines de millions de dollars de fonds de la part d’investisseurs, et ByteDance, l’éditeur de l’application TikTok, vient de racheter le fabricant de casques VR Pico Interactive pour une somme comprise entre 500 millions et 1 milliard d’euros. Les concepteurs de puces Qualcomm et Nvidia misent aussi beaucoup dessus.

Sans même prendre en compte l’idée d’un métavers, il ne fait donc aucun doute que toutes les grandes entreprises technologiques voient aujourd’hui la réalité virtuelle et augmentée comme des technologies stratégiques pour leur avenir.

Une simple histoire de marketing ?

Au final, on peut se demander si l’un des principaux objectifs de cette annonce de Meta n’est pas qu’une affaire de marketing. En effet, la notion de métavers a beau être floue (Meta l’utilise ouvertement comme un terme générique fourre-tout), elle provoque clairement plus d’engouement que « la réalité virtuelle et augmentée » auprès des médias généralistes et d’une partie du public. Jason Rubin, VP en charge du contenu chez Meta, avait d’ailleurs dépeint la chose en ce sens dans une note interne confidentielle en 2018, récemment obtenue par CNBC.

La réalité virtuelle peinant à l’époque à convaincre le grand public, il recommandait de frapper fort avec ce concept de « métavers » pour prendre d’avance toute la concurrence. De ce point de vue, c’est donc un pari réussi… Mais c’est aussi à double tranchant. Les médias qui titrent aujourd’hui sur le métavers comme étant une révolution pour Internet seront ceux qui pointeront du doigt dans trois ans les promesses non tenues de Meta.

On peut aussi légitimement se demander si c’était encore nécessaire. Certes, la dénomination « AR/VR » (pour « augmented reality and virtual reality ») n’est pas la plus élégante qui soit, mais le concept de réalité virtuelle est désormais assez clair et a progressivement gagné en popularité auprès des gamers. On en revient donc à la réputation de Facebook en lui-même, qui a été sévèrement entachée depuis 5 ans par des scandales à répétition.

Si ce cap vers le métavers n’est clairement pas qu’une simple manœuvre de diversion, étant donné les ressources engagées en ce sens depuis plus de sept ans, ce rebranding est certainement en partie une stratégie de communication devant bénéficier à la fois à Meta et plus généralement aux technologies sur lesquelles elle parie. Il est une manière pour Mark Zuckerberg de montrer qu’il ne s’agit pas d’une lubie mais bien d’une décision stratégique majeure et qu’elle doit être prise très au sérieux.

Meta se prépare à l’entrée en jeu d’Apple

La volonté affichée de construire ce grand réseau à plusieurs sonne de son côté comme une frappe préventive contre Apple. L’entreprise de Tim Cook n’aime en effet pas jouer collectif et n’accepterait sans doute jamais un écosystème ouvert. Si c’est bien le raisonnement de Meta, il est intelligent. Apple travaille depuis plusieurs années sur la réalité virtuelle et augmentée. Les dernières rumeurs tablent sur une annonce fin 2022 pour son premier casque.

Il s’agira d’un appareil haut de gamme conçu pour la réalité mixte. Le projet Cambria s’y opposera frontalement. L’arrivée d’Apple sur ce marché sera le plus grand défi auquel aura fait face Meta jusqu’ici. La firme à la pomme a beau vendre ses produits à prix d’or et régner sans pitié sur son écosystème, elle conserve une image de marque immaculée et peut compter sur la fidélité de dizaines de milliers de développeurs au bas mot. Pas étonnant donc que Meta ait tenu à réaffirmer sa mission et soit allé jusqu’à redéfinir son identité.

Les deux entreprises s’opposent sur presque tous les plans et à un niveau quasi idéologique. Business model, contrôle des contenus et gestion de l’écosystème… Leurs dirigeants semblent aussi se détester ouvertement. Mark Zuckerberg ne s’est d’ailleurs pas privé de lancer plusieurs tacles contre Apple et Google et leur gestion de leurs écosystèmes mobiles respectifs lors de Connect 2021. En restant pragmatique, ils savent aussi tous les deux depuis au moins quatre ans qu’ils seront des compétiteurs acharnés sur le marché de la réalité augmentée. Les prochains 24 mois seront d’ailleurs déterminants dans l’émergence d’un leader à long terme.

La réalité virtuelle a de nombreux cas d’usage à l’intérêt bien réel

Créer un espace virtuel en 3D temps réel capable d’accueillir un milliard de personnes simultanément qui s’y connecteraient avec pratiquement n’importe quel appareil, de l’ordinateur aux lunettes de réalité augmentée en passant par le smartphone ou le casque VR, et pour y faire n’importe quoi. Voilà qui semble bien irréaliste, même dans 10 ans.

Cependant, la réalité virtuelle a de vrais usages au potentiel incroyable – et tout à fait réalisables. Un certain nombre d’entre eux sont même déjà là. Le premier est le gaming. Pas aussi gros que l’Internet tout entier, certes. Mais massif et en croissance permanente. Il est aussi pour le moment le principal moteur de l’adoption de la réalité virtuelle. S’y ajoutent l’exercice physique, qui gagne en popularité, et le divertissement plus traditionnel, comme regarder des films ou séries sur un « écran géant » virtuel avec ses amis, même quand on n’est pas au même endroit.

Dans le monde professionnel, la VR permet une meilleure formation aux métiers manuels (y compris la chirurgie !), mais aussi des visioconférences qui donnent l’impression d’être vraiment dans la même pièce, et peut servir à créer et jauger des modèles 3D (qu’il s’agisse de design industriel ou d’architecture) de façon beaucoup plus naturelle qu’en 2D, avec un clavier et une souris. En passthrough, on commence aussi à pouvoir remplacer un ordinateur pour le travail de bureau, le casque remplaçant de multiples écrans.

De nombreux autres usages vont émerger dans les années qui viennent. Et des écosystèmes en 3D répondant sur le papier au concept de métavers, comme Roblox ou Rec Room, continueront d’apparaître et de grandir. Remplaceront-ils l’Internet tout entier ? Probablement pas. Représentent-ils malgré tout une opportunité financière colossale en tant que « réseau social » d’un nouveau genre ? Indéniablement. Fortnite en est le parfait exemple. Le jeu a généré plus de 5 milliards de dollars de revenus en 2018. La difficulté sera de faire en sorte que ces revenus soient non seulement durables (ils ont baissé de moitié depuis), mais capables de croître.

La révolution de l’informatique contextuelle

Dans les faits, « la réalité virtuelle et augmentée » est une dénomination imparfaite de ce que représente ces technologies : une évolution de l’informatique personnelle dans laquelle nos appareils perçoivent et comprennent le monde qui nous entoure afin de nous offrir une expérience ultra personnalisée. La visualisation n’est qu’une partie (certes majeure) de l’équation, et doit être couplée à la perception pour être réellement transformative au-delà du cas d’usage vidéoludique (et pour ce dernier, ce sont souvent les méthodes d’interaction qui font la différence).

C’est d’ailleurs ce qui ressort souvent des présentations de Michael Abrash, qui dirige les équipes de recherche de Meta en matière de réalité virtuelle et augmentée. Qu’il s’agisse d’un bracelet avec lequel on peut taper du texte par de minuscules contractions du poignet, de lunettes qui nous rappellent où sont nos clés et atténuent un environnement bruyant pour nous aider à suivre une conversation entre amis, ou d’un casque avec lequel on peut voir et parler à nos proches comme si on était dans la même pièce alors qu’ils ont à des milliers de kilomètres.

Rien de cela n’a vraiment de rapport avec le concept de métavers. On parlera plutôt d’informatique « ambiante » ou « contextuelle », qui s’appuie sur des capteurs et des briques d’intelligence artificielle pour plier encore un peu plus nos appareils électroniques à nos besoins, plutôt que de requérir qu’on s’adapte à eux. C’est là que se situe la vraie promesse de la réalité augmentée. Si des doutes persistent encore sur la faisabilité de mettre autant d’électronique dans un format ultra léger, les cas d’usage sont innombrables. On aurait un assistant personnel à disposition en permanence, capable d’augmenter notre vue et notre ouïe et de nous amener de l’information instantanément.

Se désintéresser, c’est laisser faire

Au final, l’idée d’un « métavers » n’est donc qu’un usage potentiel parmi d’autres pour ces technologies, voire un terme qui sera (à nouveau) relégué d’ici quelques années dans le même placard que « l’autoroute de l’information », expression qui fut un temps utilisée pour désigner l’Internet. Mais pour autant, tout ce qu’il véhicule n’est pas sans intérêt. Les efforts de Meta en la matière sont à surveiller de près, en partie pour s’assurer que ce que l’entreprise met au point respecte bien les principes éthiques qu’elle se plaît à mettre en avant.

Car qui dit immersion dit vulnérabilité. Les cas de harcèlement liés aux réseaux sociaux (de Twitter à TikTok en passant par Snapchat) sont légion et les outils en place pour lutter contre sont peu efficaces. Les abus sont aussi courant sur Roblox, Rec Room et Fortnite. Il serait regrettable que la prochaine évolution de ces plateformes empire les choses au lieu de les arranger. Et aujourd’hui, la seule entreprise qui réfléchit sérieusement à ces questions… est Meta.

Source : L’usineDigitale

2022-04-18T10:36:06+02:0026 février 2022|Catégories : Digital, eCommerce, ETI, GE, IA, Metaverse, PME, TPE|Mots-clés : , , , |0 commentaire

Comment vendre à la génération Z ?

Les Digital natives, génération née à partir de 1996, représenteraient en France un marché de quelque 60 milliards d’euros. Exigeants et engagés, ils sont équipés à 98% de smartphones. Tour d’horizon des bonnes pratiques pour séduire ces nouveaux consommateurs.

A peine a-t-on commencé à cerner les Y qu’il faut déjà se pencher sur les Z… Certes les moins de 25 ans ont un pouvoir d’achat moins important que leurs aînés mais ils représenteraient pour les marques une manne de 3.000 milliards d’euros dans le monde, dont 60 milliards en France, selon une étude d’OC & C Strategy Consultants publiée en 2019. Comprendre la GenZ… La tâche n’est pas si simple. Car, malgré des similitudes, les Digital natives ne partagent pas les mêmes valeurs et pratiques que la génération précédente, les Millenials .

1. Convaincre en huit secondes

Ultraconnectés et zappeurs invétérés, les Z n’auraient que 8 secondes d’intérêt pour un contenu, selon une étude publiée en 2020 par Vivendi Brand Marketing. Soit quatre secondes de moins que les Y. Une marque dispose donc de ce minuscule créneau pour faire passer son message ! Un Z possèdant en moyenne 4,4 comptes, selon OC & C Strategy Consultants, il faut, en toute logique, être présent sur les leurs réseaux sociaux favoris : Snapchat , Instagram , Tiktok ou encore Yubo, outsider tricolore en pleine croissance . Et, bien sur, utiliser sur les formats courts, comme les stories ou les clips vidéos, pour tenir les 8 secondes.

2. Etre relayé par des influenceurs

Plus encore que les aînés, les Digital natives se méfient de la parole institutionnelle. D’après eMarketer, 52 % d’entre eux accordent plus de confiance aux influenceurs du monde entier qu’aux célébrités et aux sportifs. Placer son produit dans le post dans d’un de leurs pairs aux dizaines de milliers de followers est la meilleure manière de convaincre cette cible !

3. Porter haut et fort des valeurs

Tous les Z ne sont pas des Greta Thunberg mais cette génération est indéniablement plus activiste que la précédente. Respect de la diversité, des genres, de l’environnement, les entreprises doivent adopter des comportements éthiques. Et le faire savoir. Gucci n’a pas manqué d’envoyer un signal fort aux Z avec la création d’un poste de « direction monde de la diversité, de l’équité et de l’inclusivité ».

4. Etre sincère

D’après Vivendi Brand Marketing, les Digital natives sont une tribu « sans filtre » qui parle des « vrais problèmes de la vraie vie », contrairement à celle des Y, génération selfie par excellence. Consommateurs avertis, ils consultent trois sources avant un achat et se montrent plus économes que leurs aînés. Simuler la rareté d’un produit pour augmenter la désidérabilité peut provoquer un sérieux retour de bâton. Idem pour les prix. A coup de vidéos sur youTube, les Z se font un plaisir de tirer à boulets rouges sur les marques qui pratiquent des tarifs exorbitants.

5. Offrir du sur-mesure

Les Z adorent suivre les modes… tout en affichant leur singularité. Ils raffolent des collections capsules et des produits personnalisables ou sur-mesure.

6. Etre multicanal

Pour la Gen Z, le shopping en ligne et le retail ne sont pas antinomiques. D’après une étude du chatbot conversationnel Jam et de l’agence de marketing digital Intuiti, les magasins restent ainsi le lieu de prédilection de 47 % d’entre eux pour le shopping plaisir et le repérage. Ensuite, les transactions se font très majoritairement en ligne. Les Z ne boudent pas les sites des marques mais ils achètent prioritairement sur les plateformes multimarques. Amazon étant la marketplace préférée des jeunes hommes et Asos , celle des jeunes femmes.

7. Engranger les bons avis de consommateurs

L’étude de Jam et Intuiti souligne également l’importance des commentaires des internautes : 68 % des Z consultent souvent ou toujours les avis en ligne avant d’acheter un produit. Inciter les consommateurs à évaluer leurs expérience est donc clé. Et ne surtout pas laisser passer un commentaire négatif sans y répondre…

Source : Business.lesechos

Comment réussir sa stratégie de marketing digital en 2021 sans risque de se tromper ?

Depuis près d’une décennie déjà, on assiste au développement exponentiel du commerce en ligne. Que l’on soit un géant du secteur ou un tout petit artisan, il est crucial de bien définir sa stratégie de marketing pour espérer s’imposer sur internet. Dans la suite, découvrez nos conseils pour y parvenir.

L’importance de savoir qui sont vos cibles

Si l’entreprise sait quelles sont ses cibles (ex. tous les hommes âgés de 35 à 40 ans), elle doit également savoir qui elles sont (ex. Marc, 43 ans, agent commercial, etc.). L’objectif ? Concevoir des messages percutants afin d’inciter le buyer personas (client idéal) à faire confiance à la marque, puis à acheter les produits et/ou les services proposés par cette dernière. En exploitant intelligemment les buyer personas, l’entreprise pourra rentabiliser son investissement grâce à une stratégie digitale efficace. De plus, elle pourra durablement augmenter leur chiffre d’affaires.

Faire de l’inbound marketing pour attirer des clients

À partir du moment où l’entreprise a clairement identifié le client parfait, elle peut désormais lui proposer du contenu sur mesure, adapté à ses préoccupations et qui répond naturellement à ses problématiques. C’est ce que l’on appelle de l’inbound marketing, une discipline du marketing, destiné à attirer le client plutôt que d’aller vers lui. Les articles de blog, les infographies ou encore les avis d’experts sont tant de formats à exploiter pour s’adresser à sa cible au bon moment et au bon endroit.

Mettre au point la bonne stratégie de référencement naturel (SEO)

En 2021, le SEO reste la clé pour rester visible sur les moteurs de recherche. Cela consiste à optimiser son site internet afin de répondre aux exigences de Bing, Yahoo, mais plus spécifiquement de Google. Ce dernier est utilisé par plus de 90 % des Français. Et lorsque l’on sait que 80 % des internautes effectuent une recherche sur Google avant de faire un achat, il convient de rester parfaitement visible sur ce dernier. Pour cela, il faut rédiger du contenu avec les bons mots-clés, mettre en ligne du contenu original et à forte valeur ajoutée, mais aussi travailler les aspects techniques de son site internet.

Miser sur l’incroyable puissance des réseaux sociaux

Les réseaux sociaux comptent des millions d’utilisateurs. À coup sûr, vos clients et prospects s’y trouvent. Alors, qu’est-ce que vous attendez pour aller les chercher ? Sur Twitter, Instagram ou encore Facebook, créez des contenus engageants et originaux, utilisez les bons hashtags et multipliez les partenariats avec d’autres marques ou des influenceurs afin de renforcer votre présence. Vous pouvez également sponsoriser vos publications afin d’augmenter votre portée. Le trafic généré sur les réseaux sociaux est la clé pour augmenter le nombre de prospects transformés en clients.

Le mail pour communiquer intelligemment avec ces cibles

Après avoir identifié vos cibles, vous pouvez désormais leur adresser des messages capables de susciter leur intérêt. Au lieu d’opter pour une campagne SMS, faites plutôt le choix de l’emailing. En plus d’être moins onéreuse, cette solution permet de mieux évaluer la portée de sa campagne grâce à de nombreux indicateurs de performance (KPI). Le taux d’ouverture, le taux de rebond, le taux de délivrance, etc., sont tant de KPI pour mesurer la portée de vos actions.

Source : Les connectés

2022-05-18T18:55:19+02:002 octobre 2021|Catégories : Digital, Marketing, PME|Mots-clés : , , , , , |0 commentaire

Marketing digital : Stratégies efficaces pour faire connaitre son entreprise

La visibilité sur Internet est un objectif que tout entrepreneur doit se fixer pour perdurer. En effet, lorsque vous êtes bien visibles sur Internet, vous aurez assez une bonne réputation. Cela contribue fortement à la bonne marche de vos activités. Retenez qu’aujourd’hui pratiquement tout se fait sur Internet et vous avez besoin d’un site web pour vous faire connaitre. Une fois que vous avez votre site web, vous devez adopter les stratégies suivantes pour mieux faire connaitre votre entreprise.

Créer son site web et bien le promouvoir

La réussite de toute entreprise est toujours tributaire de sa visibilité. Cela est aussi le cas sur Internet. Dans le cas d’espèce, vous devez vous afficher dans les premières pages des moteurs de recherches comme Google. Mais avant, il est essentiel de créer votre site web. Le site web est une vitrine où vous vous révélerez à vos clients tout en profitant des nombreux avantages qu’offre le marketing digital. Une fois que la création du site est faite, vous allez optimiser ce dernier. Vous devez alors faire en sorte que ledit site soit accessible depuis un appareil mobile. Outre cela, vous devez également vous assurer que votre site Internet est conforme aux exigences des moteurs de recherche. En outre, il est important d’optimiser le référencement naturel de votre site web. Il y va en effet de la visibilité de votre site sur Internet. En optimisant votre SEO, vous vous afficherez plus facilement en haut des pages des moteurs de recherches. Ainsi, vous atteindrez plus aisément votre cible sans quasiment rien dépenser. En outre, vous devez également faire du SEA pour vite atteindre l’objectif.

Le SEA, une stratégie efficace pour réussir au XXIe siècle

Le SEA (Search Engine Advertising ) est un référencement payant qui vous permettra d’avoir du trafic sur votre page web. Toutefois, sachez qu’il complète le SEO. En effet, l’achat des campagnes AdWords ne servirait à rien si votre contenu n’est pas pertinent ni de qualité. Néanmoins, retenez que le SEA vous permettra d’économiser plus de temps. Pour réussir votre SEA, vous devez obligatoirement définir les mots clés sur lesquels vous voulez vous positionner. En effet, c’est à base de ces mots clés que vous pouvez créer vos annonces publicitaires. Les biens et les services dont vous faites mention dans votre annonce publicitaire doivent aussi répondre aux attentes de ces mots clés. L’objectif ici est que ladite annonce publicitaire puisse se retrouver en bonne position dans les moteurs de recherches. Il faut noter qu’avec le référencement payant, votre site sera rapidement visible sur Internet. Aussi, vous aurez la possibilité de contrôler instantanément votre annonce en faisant les modifications nécessaires. Enfin, il vous permet d’amorcerer davantage votre SEO pour des résultats plus satisfaisants. Au nombre des stratégies SEA, il y a le netlinking, car il peut être payant. En outre, il y a le marketing programmatique.

Le marketing programmatique, une bonne manière de faire du SEA

Pour faire réellement connaitre votre entreprise, vous aurez à adopter un certain nombre de stratégies. Déjà, sachez que toutes les stratégies ne s’équivalent pas, mais vous trouverez toujours votre satisfaction. Le marketing programmatique est un ensemble d’action qui est réalisé automatiquement. Avec cette technique, dites-vous que c’est le consommateur que vous mettez au cœur de votre stratégie marketing. Il s’agit ici d’une efficace stratégie.

En effet, marketing programmatique vous donne la possibilité d’automatiser vos campagnes publicitaires tout en les rendant plus intelligentes. Aussi, la présente stratégie prend appui sur la scénarisation et l’automatisation pour vous satisfaire et satisfaire vos cibles. Cette stratégie est beaucoup plus axée sur les centres d’intérêt de la cible.

Cela dit, elle permet de cibler directement l’internaute en collectant et en analysant au préalable ses données comportementales. L’internaute sera alors constamment en face des publicités ciblées et aura à coup sûr, la réaction qu’il faut.

Les avantages notables du marketing programmatique

La stratégie du marketing programmatique est plus efficace en ce sens où elle vous permet de gagner du temps et d’avoir plus vite le résultat escompté. En employant ladite stratégie, vous avez de plus grandes chances de vendre vos biens et services, car vous êtes en face d’internautes plus réceptifs. Ladite stratégie vous fait également gagner du temps. Il faut noter que cette technique prend en compte les achats en temps réel de bannières publicitaires ou encore le Real Time Bidding (RTB). Toutefois, le programmatique va au-delà de ça puisqu’elle prend aussi en compte des modes d’achat à l’exemple des PMP (Private Market Places). Le programmatique permet alors de mettre en face du prospect, son besoin au meilleur moment. C’est ici, l’une des meilleures manières pour convertir un internaute en prospect. Avec le programmatique, vous ne dépendrez plus du temps long que peut prendre un chaînon humain avant qu’une vente n’aboutisse. Enfin, en définissant de manière précise votre cible, vous n’aurez plus à dépenser grand-chose avant de voir le prospect réagir à votre offre comme vous l’auriez souhaité. Cela dit, le programmatique vous aide aussi à réduire votre budget de communication.

Le display, un levier important du programmatique

Le display est un levier sur lequel s’appuie le programmatique pour qu’une entreprise se fasse bien connaitre. Le display prend en compte ici, tous les formats publicitaires graphiques comme les pop-up, les bannières publicitaires, etc. Dans le display marketing, vous pouvez investir en tant qu’entrepreneur dans une campagne de publicité afin de faire connaitre vos biens et services. Plusieurs techniques permettent de réussir sa campagne display programmatique. Le display programmatique permet de soumettre à l’audience la publicité dont elle a besoin au bon moment. La publicité display vous permet d’atteindre ainsi une bonne audience. Cela est une réalité, car le réseau Google Display permet à lui seul d’atteindre 90% du web mondial. Avec cette publicité, vous avez aussi un meilleur retour sur investissement grâce par exemple au processus d’achat automatisé. Pour réussir ici, vous devez construire une bannière pour chaque objectif que vous vous définirez. Il peut s’agir ici d’objectif de notoriété ou encore vous pouvez viser la génération de leads. Enfin, avant de vous lancer dans cette forme publicitaire, vous devez être conscient des visuels à utiliser. Aussi, vous devez garder à l’esprit ce que vous désirez promouvoir sans oublier le respect des dimensions des bannières publicitaires.

Réussir son référencement naturel, pour mieux se faire connaitre

Pour réussir votre SEO, vous êtes tenu de faire usage de mots clés stratégiques. Il s’agit ici des mots que votre cible emploie pour faire ses recherches sur Internet. Vous pouvez par exemple classer ces mots pertinents dans un classeur Excel. Dans ce classeur, vous prendrez une colonne pour les mots clés vitaux. Il s’agit là des mots clés qui vous permettront de mieux faire la description de votre activité. Ensuite, vous classerez les mots importants qui vous aideront à apporter la bonne information à votre cible. Enfin, vous allez utiliser des mots secondaires pour finir une demande. Ce faisant, lorsque l’internaute lance sa requête, vous avez plus de chance que votre page soit mise en avant par les moteurs de recherches. Ensuite, vous devez tenir compte du fait que ces mots clés sont fréquemment utilisés sur Internet avant de les employer. Cependant, n’utilisez pas des mots clés qui sont très concurrencés sur Internet.

S’assurer de la qualité de votre contenu

Vous devez aussi avoir un contenu pertinent et de qualité afin d’espérer occuper une bonne position dans les moteurs de recherche. Ici, vous êtes invité à utiliser vos mots clés dans les titres et même l’adresse URL de vos pages web. En outre, il ne faudrait pas bourrer votre contenu de mots clés, mais il faut les utiliser de façon stratégique. Aussi, ne faites pas du plagiat, car cela est beaucoup plus sanctionné sur la toile. Par ailleurs, vous devez obtenir des liens vers votre site Internet. Ainsi, vous gagnerez en réputation et les moteurs de recherches vous considéreront davantage. Dès lors, vous serez mieux référencés par ces derniers. Alors, mettez en jeu vos relations pour que plusieurs sites de qualités intègrent dans leurs contenus des liens vers votre site. La SEO est une technique moins onéreuse, mais demande que vous y mettiez réellement de l’énergie. En dehors du SEO et du SEA, vous avez également le SMO qui est aussi une stratégie efficace pour révéler votre entreprise sur Internet.

Le social média optimization, pour une visibilité certaine de votre entreprise

Le Social Media Optimization (SMO) est également une bonne stratégie pour faire connaitre convenablement votre entreprise. Vous ne pourrez pas réellement réussir votre marketing aujourd’hui sans profiter du potentiel qu’offrent les réseaux sociaux comme Facebook, Instagram, Twitter et autres. Il faut aussi noter que ce moyen de communiquer avec les internautes n’est pas onéreux comparativement à une campagne publicitaire. De plus, sur ces réseaux sociaux, vous avez de plus grandes chances d’avoir plusieurs prospects. En effet, sur ces réseaux, vos publications peuvent être aimées par ceux qui vous suivent ou même partagées. Il vous suffit de publier régulièrement des contenus pertinents et de qualité et la magie pourra s’opérer. En publiant fréquemment aussi, votre entreprise sera encore plus visible. Il est alors important de bien animer vos pages sur ces réseaux. Votre présence sur ces réseaux rassure également vos prospects, car ils vous sentiront plus proches d’eux. Vous paraîtrez alors plus crédible et votre site aura du trafic comme vous l’auriez souhaité.

Source : IndiceRH

2020-07-17T16:49:13+02:0017 juillet 2020|Catégories : Digital, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , , , , , |1 Commentaire
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