Entendez-vous le marketing vocal ?

Si le marketing vocal s’est fait une place dans le cœur de certaines marques et de leurs clients pour des usages relationnels, ce n’est pas encore gagné pour le transactionnel ! État des lieux.

Paroles, paroles … On entend (attend ?) beaucoup de choses sur le marketing conver­sationnel. En 2019, le client est-il vraiment en mesure de réaliser une commande rien qu’en guidant un robot par la voix ? « Pas encore, selon Renaud Ménérat, président de la Mobile Marketing Association France. Pour le moment, les expériences sont assez déceptives… Les cas d’usage restent encore très proches de ceux que les serveurs vocaux offraient dans les années 1990 ! » Voilà qui est dit. Il est vrai que le marketing vocal semble avoir de la peine à décoller. « On constate, par exemple, que seule la moitié des skills d’Amazon recueillent une note d’une étoile sur cinq… », regrette Renaud Ménérat. Mais s’agit-il d’un début qui cherche à s’émanciper ou d’un véritable flop ? « Il manque encore la maîtrise de l’intelligence artificielle et le temps d’apprentissage des outils développés. Mais on peut affirmer qu’après le toucher en 2005 (smartphones, tablettes), le vocal s’impose comme un vrai mouvement de fond, une nouvelle étape dans les interactions entre les humains et les machines. »

Search & service clients en avant

Le premier usage de la voix, que ce soit par le biais de bots vocaux depuis un smartphone, une tablette ou un PC, ou via des applications sur enceintes connectées, se concentre sur le search. Les marques sont de plus en plus nombreuses à proposer à leurs clients d’effectuer des recherches simples au son de leur voix : un horaire de train, une recommandation d’hôtel ou encore la composition d’un produit. Mais, même lorsque c’est le cas – 25 à 40 % des recherches effectuées le sont vocalement -, les résultats sont souvent délivrés et consultés sur écran ! À tel point qu’Amazon et Google s’orientent désormais vers des terminaux vocaux avec des déclinaisons écran…

Seconde utilisation fréquente du marketing vocal : étoffer la relation client. Les acheteurs peuvent donner de la voix pour suivre l’état de leur commande ou consulter leur compte en banque. « Ces usages fonctionnent bien car, là encore, il s’agit d’une relation entre la marque et son client à un seul aller-retour. Des requêtes simples à réponse unique », explique Renaud Ménérat.

Mais quel intérêt y a-t-il à passer par le vocal plutôt que par Internet, par exemple ? Pour Oui.SNCF, qui s’est engagé sur le marketing relationnel depuis plus de 10 ans maintenant, « proposer l’usage de la voix à [ses] clients est cohérent, selon Béatrice Tourvieille, directrice marketing e-voyageurs de la SNCF/Oui.SNCF. C’est plus simple pour eux de s’exprimer naturellement à l’oral, mais aussi plus rapide, puisqu’ils peuvent énoncer plus de 160 mots à la minute, contre seulement une cinquantaine via un clavier. » Cette innovation semble séduire : Oui.SNCF enregistre quotidiennement 10 000 utilisateurs sur ses bots, dont la moitié sur OuiBot. « Cela commence à devenir significatif », commente la directrice marketing.

L’aide à l’achat

À l’été 2017, Monoprix fut le premier distributeur alimentaire français à lancer un service de « wish list ». « Nous sommes partis d’un insight client pour suivre cet objectif : l’aide à la réalisation de la liste de courses », indique Pierre-Marie Desbazeille, directeur marketing client de Monoprix. Le client titulaire de la carte de fidélité de l’enseigne peut dialoguer avec son enceinte Google ou, depuis janvier dernier, Amazon pour ajouter à sa liste les produits qu’il prévoit d’acheter. Farine, oeufs, chocolat, la technologie enregistre ses desiderata et les restitue dans une liste de courses, accessible depuis son smartphone ou son compte Monoprix.fr. « À ce jour, le client partage le produit générique qu’il souhaite et, sur sa liste, apparaîtra soit le produit de la marque qu’il a l’habitude d’acheter, soit, si l’historique de ses commandes ne le renseigne pas, l’article le plus populaire de la catégorie », précise Pierre-Marie Desbazeille.

Est-ce que cela pourrait ouvrir la voie vers des accords stratégiques commerciaux entre le distributeur et les marques de grande consommation ? « Pour l’heure, non, répond Pierre-Marie Desbazeille. Nous ne faisons pas de push marketing sur le vocal. Nous souhaitons avant tout perfectionner et stabiliser le dispositif vocal serviciel à nos clients avant d’imaginer tout partenariat de marque. » Fin 2018, le distributeur s’est néanmoins autorisé un partenariat avec Playmobil, dans lequel les clients Monoprix utilisateurs du vocal se voyaient recommander l’achat d’un calendrier de l’avent de la marque de jouets.

Le voice shopping, mission impossible?

Voix et transaction seraient-elles incompatibles ? Le marketing vocal peut aller jusqu’à l’achat, mais dans un périmètre bien particulier. « En 2019, seules les transactions one click’, courtes dans l’échange et avec un seul aller-retour entre l’utilisateur et la marque, sont envisageables », constate Renaud Ménérat. Et de citer les exemples de Domino’s Pizza au Royaume-Uni ou encore d’Uber. « Cela fonctionne aussi car, lorsque le consommateur télécharge la skill, il renseigne un identifiant, un moyen de paiement, une adresse et des préférences (pizzas ou trajets). Cela se limite donc à des environnements d’achat très réduits et extrêmement maîtrisés… », ajoute Renaud Ménérat. Marco Tinelli, président fondateur du start-up studio RedPill, juge, pour sa part, que la liste des achats concernés pourrait s’allonger : « Aujourd’hui, les pizzas et les Uber, mais demain, les piles, la lessive, l’eau, les tickets de cinéma, les livres… Comme à chaque lancement d’un nouveau canal d’interaction, le pouvoir est à l’imagination. La voix est une interaction formidable si elle offre une expérience simple, pratique, rapide et fiable. »

Amazon, à la fois précurseur des enceintes connectées et e-commerçant de poids, devrait être aux premières loges du marketing vocal transactionnel. Or, seuls 2 % des utilisateurs d’Alexa ont passé commande sur Prime via leur enceinte, et la moitié de ces 2 % n’ont pas commandé à nouveau par la suite… Ce qui rend sans doute frileuses les marques à l’idée de se lancer. Pourtant, chez Monoprix, pousser l’expérience client vocale jusqu’à l’achat reste envisagée : « Nous y pensons, notamment pour les commandes de type re-order’, ou alors dans une logique d’abonnement… Nous explorons différentes pistes, mais le marketing vocal est pour nous une course de fond », analyse Pierre-Marie Desbazeille. De son côté, Oui.Sncf permet déjà de booker des trajets via la voix, sans aller jusqu’à la transaction : « Les clients de l’offre d’abonnement TGVmax, dédiée aux 16-27 ans, peuvent réserver des trains via Messenger ou Google », note Béatrice Tourvieille. Pour autant, à ce stade, la SNCF ne se fixe pas d’objectifs volumétriques sur ces réservations réalisées vocalement. « Il ne faut pas que les marques espèrent en faire un canal de vente qui pourrait compenser une baisse de leur activité commerciale e-commerce, par exemple… », avertit Renaud Ménérat. Pour Marco Tinelli, « le marketing vocal deviendra un formidable vecteur de développement du commerce de proximité pour des objets simples et récurrents du quotidien, très proche dans l’idée du concept de commerce de quartier ou encore du commerce culturel. Il s’agira d’un canal additif vertical pour des applications spécialisées à transaction simple ».

Alors, les marques qui se lancent ont-elles raison d’investir ? « C’est une bonne chose pour elles de s’y atteler dès maintenant, car elles auront participé au travail d’apprentissage, auront déjà commencé à engranger de la donnée sur ce canal. Le marketing de la voix doit être considéré comme un marathon. Il ne va pas résoudre les problématiques marketing et commerciales de court terme, mais pourrait développer un fort potentiel à l’avenir ! », prédit Renaud Ménérat, qui entrevoit, lui, un meilleur potentiel au marketing visuel. Déclencher l’achat à partir de ce que l’on voit, en photographiant une paire de baskets repérée aux pieds de son collègue… Une promesse à laquelle des acteurs croient déjà, Amazon ayant récemment noué un partenariat avec Snapchat.

Source : e-marketing.fr

Les 10 pages essentielles pour votre site web professionnel

De quelles pages avez-vous besoin sur votre site web ? Voici une liste de 10 pages importantes que votre site web devrait avoir et comment vous pouvez les créer.

Chaque site web est unique et a besoin de quelque chose de différent. Cependant, les internautes savent les informations qu’ils recherchent. Pour vous aider à déterminer les pages de contenu à produire, voici des questions que vous devez vous poser :

  • De quelles pages ai-je besoin sur mon site Web ?
  • Que dois-je mettre sur la page d’accueil ?
  • Ai-je besoin d’une page de politique de confidentialité ?
  • Devrais-je avoir une page de témoignages ?
  • Ai-je vraiment besoin d’un blog d’entreprise ?
  • Sur la page « à propos », dois-je parler de moi ou de l’entreprise ?

1 Page d’accueil / Homepage

C’est la page que les internautes verront en premier. Elle doit annoncer à tout le monde qui vous êtes et ce que votre entreprise fait. Son contenu doit ainsi être suffisamment intrigant pour attirer l’attention de vos visiteurs en quelques secondes. Une page d’accueil bien conçue est rapide à charger et a l’air professionnelle. Des études montrent que vous avez 0,05 secondes pour convaincre les gens de rester sur votre site Web.

Ce qu’il faut inclure :
Une brève description de qui vous êtes et de ce que vous faites. Une courte explication de vos services et produits. Quelques astuces sur la façon dont vous pouvez aider votre clientèle.

2 La page : « à propos »

Les visiteurs aiment savoir qui sont les personnes derrière un site web. La page « à propos » est souvent l’une des pages les plus visitées d’un site Web. C’est un bref résumé de qui vous êtes, de l’histoire de votre entreprise et de ce qui vous différencie de la concurrence.

Ce qu’il faut inclure :
Un résumé de votre entreprise, des personnes qu’elle emploie, des récompenses particulières que vous avez reçues et de vos différences par rapport aux autres entreprises qui offrent le même produit ou service.

3 La page des services (si vous offrez des services)

Cette page sert à énumérer les détails sur vos services. Commencez la page par un résumé de vos services avant de les décrire. Si vos services sont vastes et que leurs descriptions sont assez détaillées, songez à les diviser en sections. Vous pouvez également ajouter un lien vers une page d’accueil, où les lecteurs peuvent en apprendre davantage sur un service particulier.

Ce qu’il faut inclure :
Un synopsis des services présentés, des puces de services avec de brèves explications, des liens pour en savoir plus sur les services spécialisés, les avantages de vos services.

4. Page des produits (si vous offrez des produits)

Vous devez y glisser les détails sur les produits que vous vendez. Commencez la page par un bref résumé de vos produits avant de les lister. Si vous vendez plusieurs produits et que vous disposez d’informations détaillées sur chacun d’eux, pensez à les diviser en catégories et à ajouter un lien vers leurs pages produits.

Ce qu’il faut inclure :
Un aperçu des produits disponibles, une brève description de chaque produit, des liens vers des pages de produits qui contiennent plus d’informations, ce à quoi le client peut s’attendre en achetant ces produits, et pourquoi les clients devraient acheter ces produits chez vous, plutôt que chez vos concurrents.

5. Page FAQ

La page FAQ répond aux questions les plus fréquentes qui vous sont posées. La page des questions fréquemment posées dira à tous – sur une seule page – ce qu’ils ont besoin de savoir. Vous gagnerez ainsi du temps en répondant à ces mêmes questions sur une base individuelle. Fournir des réponses honnêtes pour chacun d’entre elles. Vos réponses devraient être un appel à l’action et persuader un client potentiel de passer à l’étape suivante et d’acheter ce que vous vendez.

Ce qu’il faut inclure :
Les questions les plus fréquemment posées devraient se trouver sur cette page. De telles questions devraient également dissiper tout doute qu’un client pourrait avoir, afin qu’il se sente suffisamment en sécurité pour faire un achat chez vous.

6. Page de contact

Votre page de contact montre aux internautes comment entrer en contact avec vous. Il est également important que votre numéro de téléphone, votre adresse électronique et votre adresse postale soient inscrits en bas de page dans toutes les pages de votre site web, si possible.

Ce qu’il faut inclure :
Tous vos comptes de médias sociaux, votre adresse postale, vos numéros de téléphone, votre adresse électronique et même vos heures d’ouverture. Certaines entreprises préfèrent utiliser un formulaire de contact au lieu d’indiquer leurs coordonnées.

7. Blog

Un blog est une section d’un site web, composé d’articles liés à un sujet. Les billets de blog sont habituellement apparaissent dans l’ordre chronologique. Pensez au blog comme un outil de marketing important et très abordable. Un blog génère du trafic et des ventes. Un blog donne une voix à votre entreprise, il crée un lieu où vous pouvez raconter l’histoire de votre entreprise, partager votre expertise et vous engager avec vos clients.

Ce qu’il faut inclure :
D’abord et avant tout, vous devez faire un peu de travail de stratégie, vous devez savoir pourquoi vous démarrez un blog et pour qui vous bloguez, votre public cible. Ensuite, vous devez définir le sujet de votre blog, c’est-à-dire ce sur quoi vous devez écrire et les sujets à couvrir. La qualité l’emporte sur la quantité. Des études suggèrent que les blogs longs et profonds surpassent les blogs peu profonds et courts lorsqu’il s’agit d’optimisation pour les moteurs de recherche et de partage sur les médias sociaux.

8. Page de presse

C’est ici que vous pouvez vous adresser aux médias. Ici, affichez des liens vers des articles écrits sur votre entreprise, des communiqués de presse, des publicités, des vidéos présentées sur d’autres plateformes, et tout autre accomplissement commercial reconnaissable.

Ce qu’il faut inclure :
Comment les médias peuvent entrer en contact avec vous, des liens pour télécharger des fichiers PDF et des photos, et des communiqués de presse. Si vous avez un dossier de presse affichez-le, il servira aux médias.

9. Page de la politique de confidentialité

Une politique de confidentialité est nécessaire pour chaque site web. Elle permet aux visiteurs de savoir ce que vous ferez avec les informations personnelles qu’ils vous donnent. Sur cette page, informez le visiteur du site sur l’utilisation de leurs données personnelles. Vous devez vous conformer strictement à votre politique de confidentialité.

Ce qu’il faut inclure :
Quelles données vous recueillez, comment elles sont recueillies, comment les visiteurs peuvent obtenir une copie des informations que vous obtenez, si un tel contenu sera partagé, et si oui, avec qui.

10. Page des termes et conditions

Semblable à la politique de confidentialité, une page de conditions d’utilisation est primordiale pour la plupart des sites Web. Il s’agit d’une page qui décrit les « devoirs » du visiteur lorsqu’il utilise votre site web.

Ce qu’il faut inclure :
Vous voulez inclure les règles et les lignes directrices et la façon dont votre site web fonctionne. Par exemple, les lois de quel pays régissent l’accord, une divulgation de propriété intellectuelle qui stipule que votre site web est votre propriété et qu’il est protégé par les lois sur le droit d’auteur, et une clause sur les liens vers d’autres sites dont vous n’êtes pas responsable ou dont vous avez le contrôle sur les liens de tiers sur votre site.

Source : Planethoster

2019-05-10T15:57:28+02:0010 mai 2019|Catégories : Commercial, Communication, Digital, PME, TPE|Mots-clés : , , , , |0 commentaire

Apprendre à améliorer sa visibilité sur Internet avec une formation SEO

Toute entreprise, qu’elle soit TPE, PME ou grand groupe qui vise à optimiser sa visibilité sur le web doit référencer son site internet selon une méthodologie stricte répondant aux règles de l’art.

Pour ce faire, il s’avère indispensable de suivre une formation SEO pour apprendre à optimiser son site web via le référencement naturel ou le référencement payant. Cela permet au site de gagner efficacement en classement sur les résultats des moteurs de recherche.

Les raisons de suivre une formation SEO

Face à l’importance croissante du webmarketing, nombreuses sociétés ont tendance à investir dans l’optimisation de leur présence sur internet. Ainsi, le recours à des professionnels qui maîtrisent les techniques SEO ou Search Engine Optimization est bien utile. Avec un formateur SEO expérimenté, il est possible de suivre une formation qui permet d’apprendre les bonnes pratiques du SEO pour garantir un référencement à long terme conforme aux règles de bonne pratique imposées par Google et en conséquence éviter les pénalités à cause de mauvaises pratiques. La formation SEO permet aussi d’enrichir les compétences générales en matière de webmarketing pour attirer les internautes à s’intéresser à un produit ou un service.

Les principaux modules à apprendre lors de la formation SEO

La formation doit inclure la plupart des volets de base ci-après :

  • Les moteurs de recherche et les outils SEO : le fonctionnement des moteurs de recherche et leurs objectifs ; les outils SEO pour la recherche de mots clés, pour faire de l’audit et de l’analyse.
  • Les mots clés : l’identification et le choix des mots clés les plus utilisés dans les requêtes afin d’avoir un trafic qualifié. Les règles et les zones d’application des mots clés sur le site, à savoir : urls, title, contenu, description, liens internes, balise alt, etc.
  • Les liens internes, entrants et sortants : l’élaboration du maillage de liens internes d’un site web dont les ancres de texte, les zones où les liens seront inclus, la structure et l’architecture du site, etc ; les consignes à propos des liens sortants, la construction des liens entrants et l’intérêt de la qualité des sources ; l’importance des réseaux sociaux.
  • Les Urls et la maîtrise du site : comprendre le nom du domaine et les noms des pages, la localisation des fichiers, l’accessibilité des fichiers, le temps de réponse du serveur, les Urls dynamiques, les redirections, les plagiats, etc.
  • La stratégie SEO : quel type mettre en place, la stratégie content marketing SEO Friendly pour améliorer sa présence en ligne.
    Voir la formation sur notre site : ICI

La formation SEO, pour quels profils ?

Tout public, sans nécessairement avoir une connaissance particulière préalable peut bénéficier de l’apprentissage de référencement naturel pour promouvoir son site, à savoir : chefs d’entreprise, entrepreneurs indépendants, marketeurs, community manager, chargés de communication, bloggeurs ou encore journalistes. La formation offre la possibilité de poser des questions directement au formateur avec des exercices pratiques sur son propre site internet.

Source : etidoweb

2019-05-11T08:20:31+02:0010 mai 2019|Catégories : Digital, ETI, Formation, GE, Marketing, PME, TPE|0 commentaire

8 tendances marketing à explorer en 2019

Pratiques et usages évoluant, l’année 2019 devrait être propice à explorer de nouvelles tendances et les professionnels du marketing devraient se pencher sur ces derniers leviers.

Pour toucher un prospect et l’amener à la conversion, une marque doit être présente là où se trouve son audience, multiplier les points de contact et adapter sa stratégie de contenu aux spécificités des différentes plateformes.

Il existe aujourd’hui de nombreux outils à intégrer à une stratégie inbound marketing. Certains, bien implantés, s’enrichissent en fonctionnalités (Facebook, Instagram) ; d’autres dévoilent leur plein potentiel (intelligence artificielle), ou émergent et se développent rapidement (podcasts).

Voici les tendances marketing sur lesquelles les marketeurs devraient se pencher en 2019.

1- La vidéo est partout, et surtout sur les réseaux sociaux

Vidéos en live, IGTV, les pages Watch de Facebook : les nouveaux formats de contenu vidéo ne cessent de se développer pour satisfaire les nouveaux usages des internautes et répondre aux différents besoins des créateurs de contenu.

IGTV et Facebook Watch permettent de créer des contenus long format, éducatifs ou divertissants, de type reportages ou émissions, tandis que les vidéos live sont un format idéal pour créer du contenu spontané ou encore donner accès à distance à des interviews, des formations et sessions de questions/réponses.

Il est aujourd’hui impensable de ne pas s’intéresser aux vidéos en tant que marque :

  • Sur Facebook, les vidéos reçoivent ainsi 59 % d’engagement en plus par rapport aux autres publications, selon Buzzsumo.
  • Les vidéos live battent des records d’engagement et de temps de visionnage.
  • 72 % des marketeurs déclarent que la vidéo permet d’améliorer les taux de conversion, selon Impact Bnd.
  • Le contenu vidéo est également un outil de référencement pour une marque.

Face aux possibilités infinies qu’elle offre, la vidéo est définitivement une stratégie marketing à mettre en place.

2- L’éphémère pour plus de liberté

Le contenu éphémère est une tendance qui prend de l’ampleur en 2019, avec l’essor des stories Instagram et le développement des stories sur Facebook et Whatsapp.

Sur Instagram, alors que les posts d’une marque sont souvent réfléchis et travaillés afin de proposer un fil de publication cohérent, les stories donnent la possibilité d’être plus spontanés grâce à l’aspect éphémère (une story n’est visible que pendant 24h) et la simplicité de création graphique.

Le format ne cesse d’ailleurs de s’enrichir en fonctionnalités avec l’intégration de gifs, de stickers, de sondages, de posts d’utilisateurs, de liens renvoyant vers du contenu extérieur à la plateforme et même de solutions de e-commerce intégrées.

Les stories sont un moyen rapide, efficace et économe d’offrir une immersion plus authentique et fréquente dans l’univers d’une entreprise. Un format sur lequel il serait dommage de faire l’impasse.

3- Une intelligence artificielle de plus en plus réelle

Alors que l’intelligence artificielle pouvait être considérée comme trop avant-garde, ses applications marketing sont aujourd’hui multiples et incontournables.

Le machine learning est particulièrement efficace pour développer l’automatisation et dans le même temps humaniser les interactions, que ce soit pour la mise en place de chatbots, pour l’utilisation de la publicité programmatique (qui permet d’automatiser l’achat d’espaces publicitaires, la diffusion et l’optimisation de campagnes) ou encore pour le perfectionnement des assistants personnels, des résultats de recherche vocale ou visuelle.

Les améliorations en termes d’intelligence artificielle vont nécessairement accélérer l’utilisation des chatbots ou encore de la recherche vocale et visuelle. S’y intéresser dès maintenant constituera sans aucun doute un avantage compétitif pour une entreprise.

4- Les chatbots deviennent plus humains

Répondeurs automatiques et instantanés disponibles 24h/24, les chatbots ont révolutionné les échanges transactionnels entre les prospects et la marque.

Les applications sont multiples : les chatbots permettent de passer une commande, de faire une réservation, de bénéficier d’un support client immédiat, de se renseigner sur un produit ou service avant achat, ou encore d’obtenir des conseils.

Cependant, avec le perfectionnement de l’intelligence artificielle et du machine learning et notamment le traitement automatique du langage naturel, les chatbots auront la capacité de répondre de façon plus fine et pertinente aux utilisateurs, par la détection des nuances de langage.

Plus qu’un répondeur automatique, le chatbot devient alors un réel outil de conversation qui permet aux marques d’interagir avec leurs prospects et de les convertir, tout en gagnant en efficacité.

5- Personnalisation = conversion

Les consommateurs apprécient d’autant plus les marques qui répondent à leurs besoins propres et qui semblent même les anticiper. À l’image d’Amazon et de ces recommandations en fonction des précédentes recherches et des derniers achats, la personnalisation de l’offre est donc indispensable.

Grâce à l’intelligence artificielle, les marketeurs ont la capacité de mettre en place des scénarios d’automatisation toujours plus pertinents, afin de personnaliser le contenu proposé aux prospects.

Que ce soit au niveau des e-mails envoyés, du support client ou des offres commerciales, le machine learning permet d’adapter toutes les interactions en fonction des dernières actions du consommateur (en termes d’achat, de recherche, de navigation ou de prise de contact notamment).

Couplés à l’automatisation, les effets de la personnalisation sont décuplés et permettent de renforcer le lien avec l’entreprise et de mieux répondre aux besoins des contacts.

6- Le (bon) contenu est roi

Un bon contenu est un contenu qui réponde au besoin précis d’une audience tout aussi précise. Qu’il soit inspirant, éducatif ou divertissant ; sous forme d’article, de vidéo ou d’e-mail, un bon contenu est contenu pertinent pour son audience.

Dans un monde en besoin croissant de transparence et d’honnêteté, il est essentiel pour une marque de proposer du contenu de qualité et particulièrement sur le fond (une forme moins travaillée pouvant être perçue comme étant plus authentique).

En 2019, face à tous les scandales qui ont émergé ces dernières années, un bon contenu est également un contenu engagé.

7- Les micro-influenceurs en ligne de mire

Le marketing d’influence repose sur la recommandation (rémunérée) de produits par des créateurs de contenus, auprès de leurs audiences.
Avec un retour sur investissement 11 fois plus élevé que celui de la publicité traditionnelle, faire appel à des influenceurs est une stratégie marketing qui fonctionne incontestablement.

Aujourd’hui, les marques auront tout intérêt à travailler avec des micro-influenceurs, des créateurs de contenus bénéficiant de communautés de quelques milliers d’abonnés, particulièrement engagés et réceptifs aux recommandations et produits proposés par la personne qu’ils suivent. Il faut noter qu’en France, il est nécessaire de signaler la véritable intention commerciale de ce type de contenu.

8- L’audio, la nouvelle vidéo ?

Cela pourrait en tout cas être le cas, face aux possibilités offertes par ce type de contenu. Le milieu du podcast, ce type d’émissions audios gratuites, accessibles en streaming ou en téléchargement est en pleine ébullition avec des auditeurs toujours plus nombreux et friands de podcasts éducatifs ou divertissants.

Si le podcast se positionne comme le contenu par excellence pour le storytelling, pour toucher une audience et la fidéliser, les différentes possibilités publicitaires offertes par le format (sponsoring d’épisodes, création d’épisodes par la marque, offres de codes promotionnels, publicités personnalisées et localisées selon l’auditeur) sont également autant d’opportunités de conversion.

Personnalisation et automatisation, spontanéité et authenticité, intelligence artificielle et recommandation : telles sont les tendances marketing à explorer en 2019 pour accélérer la génération de leads, augmenter les conversions et améliorer la fidélisation.

Source : Siecledigital.fr

Comment rendre son marketing « atmosphérique » ?

Face à la concurrence de l’e-commerce, les marques cherchent à ramener leurs clients dans les boutiques, en y créant une expérience qui stimule leurs 5 sens… et leur plaisir de consommer.

Qui n’a jamais craqué pour une viennoiserie, après avoir humé l’odeur de pain chaud s’échappant d’une boulangerie ? Ce jour-là, vous avez cédé à une technique éprouvée du marketing sensoriel. Ce marketing expérientiel utilise le langage universel des sens pour stimuler ceux du consommateur, en imaginant, sur le point de vente, une atmosphère propice à l’achat. Mais attention à ne pas réduire le marketing sensoriel à une simple création d’ambiance. Car « si le marketing traditionnel évolue vers le marketing expérientiel, c’est aussi parce que l’époque n’est plus à consommer pour posséder mais à la quête de sens, explique Lazare Ake, fondateur de Max’Sens Innovations, qui déploie des outils de communication basés sur la réalité virtuelle et les neurosciences. Le consommateur veut être acteur et non plus passager de sa consommation. Et le marketing sensoriel répond à cette démarche ».

Pour comprendre le mécanisme psychologique à l’oeuvre dans les stratégies de marketing expérientiel, il suffit de se demander pourquoi le vin a meilleur goût dans un verre à pied que dans un verre à eau. « C’est aussi l’écrin qui fait la beauté du bijou », répondait l’Américaine Aradhna Krishna, papesse du marketing sensoriel dans les colonnes du Journal of Consumer Psychology, en 2014. Cette stratégie vise donc à la fois à enrichir l’image de la marque, à attirer l’attention du consommateur, à lui redonner envie de faire les boutiques – dans un contexte de forte concurrence de l’e-commerce – et « surtout à optimiser son passage sur le point de vente en stimulant son désir d’acheter », insiste Lazare Ake.

L’Empire des sens

Le principal avantage du marketing sensoriel est d’offrir au consommateur ce qu’Internet ne lui permet pas (encore) : toucher le produit, le prendre en mains, découvrir son emballage, s’imprégner de l’atmosphère d’un lieu et s’y forger un souvenir plaisant. La marque de streetwear chic Abercombie & Fitch (ci-contre) l’a bien compris, s’assurant ainsi une longueur d’avance. Pour expérimenter sa stratégie, nous avons visité son shop des Champs-Élysées. Le décorum art-déco est plongé dans une semi-obscurité : la lumière n’est là que pour mettre en valeur les vêtements… que l’on ne peut s’empêcher de caresser. Nous sommes entourés de vendeurs et vendeuses au physique avantageux. Dans l’air flotte l’entêtante fragrance « Fierce n° 8 », qui se marie étrangement bien avec la musique électro, dont le volume nous transporte en pleine « before party ». Bref, nous sommes dans le carré VIP.

À quelques centaines de mètres de là, avenue Franklin-Roosevelt, a été inauguré, en octobre 2018, le premier supermarché Casino 100 % digital, ouvert 24 heures sur 24. Ici, une autre forme de marketing sensoriel est à l’oeuvre pour faire vivre au « consomm/acteur urbain » une expérience qu’il ne pourra pas reproduire devant son écran d’ordinateur ou de smartphone. En effet, le « 4 Casino » casse les codes de la grande surface classique, avec sa terrasse, son bar au centre de l’espace, l’odeur de café, les jeux de lumières sur les produits, les écrans et leurs sons qui façonnent autour de vous une ambiance … techno-cosy. « Nous avons voulu créer un lieu de vie, avec un espace bar-snacking, un coworking et des services particuliers », nous confirme un collaborateur du Groupe Casino.

Ces « théâtralisations du point de vente », que décrivaient les économistes Hirschman et Holbrook en 1982, vont stimuler nos sens au détriment de notre raison. Un phénomène démontré par l’Américain Herbert Simon, honoré du prix Nobel de sociologie en 1976 pour sa théorie de la rationalité limitée : la décision humaine n’est pas un simple calcul, mais est soumise à l’influence de l’environnement. Depuis ces travaux, le marketing « à la Mad Men » a été projeté dans une nouvelle dimension, à la croisée de la psychologie et de la communication.

Une si subtile influence …

L’impact d’un « marketing atmosphérique » est d’autant plus fort sur notre raison que notre cerveau n’a pas encore développé de mécanisme de résistance aux subtiles incitations sensorielles… « alors qu’il est exercé à bloquer les 3 000 messages publicitaires visuels classiques que nous recevons en moyenne chaque jour », indiquait, en septembre dernier, Anne-Marie Gaultier, présidente de la start-up DatakaLab, à propos du lien entre neuro­sciences et communication de marque. Voilà pourquoi le marketing expérientiel s’avère généralement efficace : sans en avoir conscience, nous sommes sous influence. On ne regarde plus le prix, on savoure la soft touch d’un pull semi-grunge… en se lovant dans la musique d’ambiance qui nous guide entre les rayons du citymarket… Dans sa thèse soutenue en 2014 à l’université de Grenoble, Julien Grobert a analysé l’influence de l’environnement sonore et olfactif des agences bancaires sur les décisions des clients. Résultat : la diffusion d’un parfum et d’une musique adaptés – ou « congruents » – conduit à des réponses plus favorables aux offres de placement du banquier, tandis que l’inverse entraîne un taux supérieur de réponses négatives. « Nous savons depuis longtemps que l’on peut influer sur les comportements des consommateurs par la musique, les senteurs, les couleurs, confirme Isabelle Frochot, maître de conférences et auteure du manuel Comment concevoir et stimuler l’expérience client (Dunod, 2014). On ne peut pas parler de messages subliminaux, mais nous notons un impact direct sur leurs comportements, sans qu’ils en aient pleinement conscience. » Elle ajoute, néanmoins, que « cet impact est difficile à quantifier, le marketing expérientiel se vivant plus qu’il ne se décrit ».

Parce qu’il s’adresse à notre subconscient, le marketing sensoriel doit être utilisé avec précaution. Chaque stratégie exige d’être conçue sur mesure et préalablement testée afin d’éviter de subir un échec façon « Got Milk ». La marque de biscuits éponyme ne s’est toujours pas remise de sa campagne de diffusion d’odeurs de cookies dans cinq abribus de San Francisco en 2006… stoppée au bout de 48 heures à la suite des plaintes des passants. Jusqu’à présent, tout le monde ou presque faisait du marketing sensoriel sans le savoir, et surtout sans le prévoir : la plupart des commerçants diffusent de la musique ou accrochent un grand écran plat au mur. Certains, comme les salons d’esthétique ou de coiffure, ou les boutiques de luxe, offrent à leurs clients café, bonbons et chocolats… Mais ce type de marketing sensoriel spontané tend à disparaître et est remplacé par des « stratégies globales d’identités de marque », selon Isabelle Frochot. Ainsi, le géant de l’électroménager Philips s’est-il doté, en novembre 2018, d’un logo sonore inspiré « du son des ampoules électriques ». Une façon d’engager un nouveau dialogue avec ses clients.

Sentir les tendances

Désormais, parce que nos yeux et nos oreilles sont sans cesse bombardés de messages publicitaires, le marché s’intéresse davantage à l’odorat et au toucher, nouveaux terrains de jeu des experts du marketing. L’odorat est connu pour sa capacité à provoquer des émotions intenses qui ont tendance à rester gravées dans la mémoire. « Il est facile de jouer avec les souvenirs olfactifs et affectifs de l’enfance, comme l’odeur du talc, du savon ou du parfum d’un parent », confirme Richard Seff, P-dg de l’agence Midiscom, conceptrice des univers sensoriels d’Aubade, Audi, BMW, Korian ou encore de la Juventus de Turin. Aujourd’hui, les marques regardent donc le marketing olfactif comme un puissant levier de différenciation. La compagnie aérienne Singapore Airliness’est dotée d’un parfum sur mesure qu’elle diffuse sur tous ses points de contact avec la clientèle. De son côté, Samsung répand une odeur fraîche et vive dans ses boutiques pour inciter ses clients à y rester plus longtemps.

Cependant, même s’il semble aisé d’élaborer une ambiance à partir de senteurs (vivifier l’air à coups d’arômes d’agrumes, engendrer une sensation de confort grâce aux effluves de vanille), mettre en place un marketing olfactif s’avère un processus complexe. Comme le souligne Richard Seff de Midiscom : « La priorité, c’est l’impact à l’entrée du magasin. Mais, dans un petit espace, les senteurs peuvent demeurer vives longtemps, et incommoder consommateurs et vendeurs. Il faut aussi tester la diffusion sur place : selon l’orientation de la ventilation, l’odeur peut se concentrer dans certains endroits ou être aspirée ». Aussi le marketing olfactif fait-il l’objet d’une R & D intensive, qui a permis de développer une nouvelle génération de diffuseurs d’ambiances, comme l’uBox d’Exhalia, capables de lier odeurs, images et musiques. Autre innovation : la nébulisation, qui transforme une fragrance liquide en un parfum d’ambiance gazeux et sec à durée de vie prolongée. Enfin, le toucher, jusqu’ici délaissé par le marketing, est depuis peu l’objet d’intenses recherches visant à (re)donner envie au client de manipuler et d’essayer le produit en boutique. L’une des rares expériences que les géants de l’e-commerce n’offrent pas (encore).

Une belle lumière, une petite mise en scène, du parfum, des vendeurs attentionnés, quelques mignardises permettent de créer une ambiance dans sa boutique et de donner envie au client de s’y promener et, peut-être, d’acheter. De quoi contrer la farouche concurrence du commerce en ligne ? Chercheurs et marques manquent encore de recul pour répondre à cette question. Néanmoins, plusieurs signaux faibles semblent indiquer un retour progressif des consommateurs vers les points de vente. Début décembre 2018, Amazon a même installé un showroom de 350 m² au coeur du quartier des Halles à Paris. Dans ce « pop-up store », les badauds ont pu goûter à l’atmosphère de Noël et découvrir les produits vendus par Amazon… mais pas les acheter. Une stratégie étonnante, qui démontre l’importance grandissante de l’approche sensorielle du marketing. « Les marques ont besoin de se rapprocher de leurs clients pour construire avec eux une relation durable, un lien unique et étroit, confirme Thierry Payet, directeur de la création de l’agence Mood Media France, qui a accompagné le déploiement de « 4 Casino ». Et la boutique reste le meilleur endroit pour tisser ce lien. » Le lèche-vitrines semble donc avoir encore de beaux jours devant lui… et ce quel que soit le goût de la vitrine !

Source : e-marketing.fr

2019-04-30T14:03:12+02:0030 avril 2019|Catégories : Commercial, Communication, Digital, ETI, GE, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , , , , |0 commentaire

Cybersécurité : plus de neuf entreprises françaises sur dix pas prêtes en cas d’attaque

Selon un rapport de la compagnie d’assurances Hiscox, les cyberattaques ciblant les entreprises ont augmenté en 2018 dans plusieurs pays dont la France. Un problème pour les sociétés hexagonales : seules 6% d’entre elles sont considérées comme « expertes » en sécurité informatique.

Les cyberattaques ont franchi un nouveau degré d’intensité l’année dernière selon un rapport de la compagnie d’assurance Hiscox. Plus de trois entreprises sur cinq ont été la cible d’une ou plusieurs attaques lors de ces 12 derniers mois. Un chiffre en augmentation, tout comme la fréquence de ces attaques. Problème : peu de sociétés sont considérées comme étant « préparées », bien qu’elles commencent à s’organiser face à une menace sans cesse croissante.

L’étude a été menée sur un échantillon de 5400 entreprises dans sept pays différents. Chacune a été évaluée sur leur stratégie en matière de cybersécurité et sur l’exécution de cette stratégie. Le résultat est alarmant : au niveau mondial, seulement 10% de ces sociétés ont des scores suffisamment élevées pour être considérées comme prêtes à faire face à une cyberattaque. Et la France fait figure de mauvaise élève : plus de huit entreprises hexagonales sur dix (81%) ont obtenu le niveau « novice » et 13% le niveau « intermédiaire ». Seules 6% d’entre elles sont ainsi qualifiées d' »expertes ».

« Les PME sont tout aussi vulnérables que les grandes entreprises »
Astrid-Marie Pirson, Hiscox France

Cette menace est devenu un enjeu majeur pour toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, assure Astrid-Marie Pirson, directrice technique de la souscription chez Hiscox France : « Les résultats de cette année montrent bien que les PME sont tout aussi vulnérables que les grandes entreprises. » Ces dernières restent cependant très touchées en termes de préjudice financier consécutif aux attaques.

Si le coût a augmenté de manière générale, les chiffres sont particulièrement impressionnants chez les grandes sociétés avec une moyenne des pertes qui culminent à 621.838 euros. Toujours d’après le rapport, les entreprises allemandes sont celles qui ont le plus souffert, l’une d’elles a par exemple déclaré une perte totale de 42 millions d’euros sur l’année.

De plus en plus de moyens alloués

La compagnie d’assurance estime qu’il y a tout de même de bonnes raisons d’être optimiste pour le futur : « Nous voyons plus d’entreprises avoir une approche un peu mieux structurée pour lutter contre cette menace. Elles mettent en place une stratégie de cybersécurité et se préparent mieux aux attaques, avec la volonté notamment de s’équiper d’une véritable police cyber autonome. »

Et de fait, l’étude indique que les dépenses en matière de cybersécurité augmentent. Elles s’élèvent désormais à 1,28 millions d’euros en moyenne dans l’ensemble des entreprises interrogées, soit une hausse de 24% par rapport à l’année précédente. Un chiffre destiné à évoluer, puisque deux tiers des sociétés interrogées ont indiqué qu’elles envisageaient d’augmenter leur budget en la matière pour l’année à venir.

Dans le même temps, la part des entreprises sans service dédié a, elle, diminué de moitié, celles qui ont subi une attaque ayant tendance à changer leur stratégie après l’incident. Sans compter l’entrée en vigueur en Europe du règlement général sur la protection des données – le fameux RGPD – en mai 2018, qui a également poussé 84% d’entre elles à s’adapter aux nouvelles contraintes de sécurité.

Source : LCI

2019-04-27T07:30:26+02:0027 avril 2019|Catégories : Digital, ETI, GE, PME, TPE|Mots-clés : , , , |0 commentaire

Showrooming, webrooming… Mais c’est quoi exactement, et comment s’en servir ?

Notions antinomiques ? Pas vraiment, le webrooming et le showrooming sont avant tout deux phénomènes complémentaires bien installés dans le comportement des consommateurs.

Showrooming et webrooming : derrière ces deux anglicismes, se cache surtout « un phénomène bien installé », tranche Christophe Léon, directeur général de l’agence Pure Agency, spécialisée dans les stratégies cross-canal et le développement de services mobiles pour de grandes marques du retail. Parmi les nouveaux termes du jargon de la distribution, ces concepts sont souvent considérés comme un fléau pour les magasins physiques. Pourtant, d’après Christophe Léon, lorsqu’on sait qu’un Français sur deux se rend sur Internet avant un achat, mieux vaut ne pas faire « la politique de l’autruche, le phénomène existe, il faut le prendre en compte », et au contraire s’adapter à « un nouveau consommateur qui devient consom’acteur », estime le directeur général de Pure Agency. Loin d’être deux opposés, webrooming et showrooming sont au contraire complémentaires. Le point sur ces deux notions.

Le showrooming

1. La définition
Le showrooming, c’est se rendre en magasin pour regarder des produits, les comparer, puis les acheter immédiatement en ligne via son smartphone ou repartir chez soi pour les acheter sur Internet, Les nouvelles fonctionnalités sur les applications mobiles, telles que le scan de codes-barres, facilitent le showrooming.

2. Qui le pratique ?
L’étude de l’Ifop pour Wincor Nixdorf d’avril 2014 a fait le point sur ce phénomène. Si près de la moitié des Français se rendent sur Internet avant un achat, ils sont 38% à pratiquer le showrooming. Majoritairement des personnes âgées de 65 ans et plus (40%), les catégories socio-professionnelles inférieures (35%) et les femmes (34%).

3. Ce qu’ils achètent
On apprend dans l’étude Ifop Wincor Nixdorf que les Français s’adonnent au showrooming principalement pour l’achat de vêtements (58%), d’équipements maison et déco (52%) et d’électroménager (38%).

4. Pourquoi ils le pratiquent
La motivation principale qui incite le consommateur à se tourner vers Internet, c’est le prix pour 53% des personnes, loin devant la file d’attente (30%) et l’indisponibilité du personnel (24%). Le personnel, qui est l’un des atouts du magasin physique, n’est pas à prendre à la légère. Pour être performant, « le vendeur doit avoir accès au même niveau d’information que le client, explique Christophe Léon, on est face à des consom’acteurs, ils posent des questions afin de tester le vendeur, ils vont vérifier que celui-ci connait bien son sujet ». Le prix étant le principal attrait d’Internet, Christophe Léon conseille de s’aligner sur ceux proposés sur le web, « il faut une stratégie de prix homogène pour ne pas pousser le client sur Internet ».

Le webrooming

1. La définition
Le webrooming, c’est aller sur internet pour rechercher des informations sur un produit ou pour comparer les produits (prix, attributs, avis clients…) avant d’aller en magasin pour les acheter (dans un magasin appartenant ou non à la même enseigne).

2. Qui le pratique ?
D’après l’étude Ifop Wincor Nixdorf d’avril 2014, le webrooming est pratiqué par 62% des Français. Surtout des jeunes (28% des moins de 35 ans, et 43% des 18-24ans), mais aussi les catégories socio-professionnelles supérieures (35%), les Franciliens (35%) et les possesseurs de smartphones ou de tablettes (34%).

3. Ce qu’ils achètent
Le high-tech entraîne 43% des Français à pratiquer le webrooming, tandis que 38% d’entre eux l’utilisent avant d’acheter des produits de loisirs et culturels.

4. Pourquoi ils le pratiquent
La livraison est clairement le point noir d’Internet. Elle pousse 72% des personnes vers les boutiques physiques en raison des frais de livraison, et 39% en raison des délais de livraison. L’indisponibilité du produit est aussi une raison pour se rendre en enseigne physique, pour 37% des personnes interrogées.

Le showrooming et le webrooming sont complémentaires

Si showrooming et webrooming impliquent l’utilisation d’Internet au cours du parcours d’achat, les phénomènes ne sont pas opposés mais plutôt complémentaires. Une même personne pourra user de l’un comme de l’autre à sa guise. Tout va surtout dépendre du produit acheté. Christophe Léon de l’agence Pure Agency conseille de les prendre en compte. L’idée va être de fournir le même niveau d’information au consommateur, quel que soit le moment où il souhaite se renseigner. « Il n’y a pas de stratégie ici, explique-t-il, il faut accepter que le client débute son expérience où il le veut et il doit recevoir le même niveau d’informations ». Il faut d’ailleurs noter que lorsqu’un Français ne trouve pas un produit en magasin, il ne se rend pas chez un concurrent, mais va sur le site de l’enseigne. Au contraire, lorsqu’il achète sur le web, le client ira directement chez un concurrent en cas de rupture.

Comment générer du trafic en magasin ?
Les enseignes physiques peuvent tirer leur épingle du jeu, les conditions de livraison jouant contre Internet, le vendeur et le service après-vente étant de vrais plus pour les magasins en dur. Christophe Léon prodigue quelques conseils :

1. Le vendeur doit être bien informé
Au minimum, le vendeur doit avoir accès au même niveau d’information que le client. Souvent, le client consom’acteur va tester le vendeur, vérifier qu’il connait son sujet.

2. Une politique de prix déterminée
Christophe Léon conseille « une stratégie de prix homogène entre Internet et le boutique physique ». L’idée est de ne pas pousser le client vers Internet. Dans les cas où ce n’est pas possible, le magasin doit au moins pouvoir s’aligner sur Internet lors de la négociation.

3. Utiliser le digital
« La boutique ne doit pas ressembler à un blockhaus sans Internet, explique Christophe Léon, le wi-finest un minimum à fournir, il permet de rassurer le client sur le produit, mais aussi au vendeur de se concentrer sur son rôle ». Les stratégies de m-couponing sont intéressantes, quand elles se réveillent à proximité du point de vente, et sont personnalisées, tandis que « l’e-mailing est érodé » pour le directeur général de Pure Agency. Les applis des magasins doivent aussi s’adapter, et se mettre en contexte magasin pour être efficaces.
Loin d’être périmé, le magasin physique doit s’adapter à ces nouveaux concepts, et en tirer le meilleur pour générer du trafic in-store.

Source : LSA

2019-04-23T09:57:14+02:0023 avril 2019|Catégories : Digital, ETI, GE, PME, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

Courrier papier et digital : comment les associer ?

Le média courrier s’utilise rarement comme seul outil d’une relation client : pour être efficace, il doit s’articuler avec le canal numérique, de façon ciblée.

Courrier papier ou communication numérique, pourquoi choisir ? Dans le marketing et la relation client, ces deux canaux ont leurs avantages, et peuvent être complémentaires. Si le numérique domine, le papier, auquel les Français restent attachés, peut être un bon allié pour se démarquer, renforcer la relation, capter l’attention – un enjeu de plus en plus fort pour les marques. Voici quelques pistes pour associer papier et numérique dans une même stratégie.

Cibler les clients en ligne, puis leur adresser un courrier

C’est l’idée du retargeting ou « reciblage » publicitaire, qui fait que nous voyons s’afficher des bannières promotionnelles sur Internet (pour une chambre d’hôtel, un vêtement…) en fonction des pages e-commerce que nous avons consultées. Sauf qu’ici, les bannières sont remplacées par… un vrai courrier reçu dans la boîte à lettres. Une méthode qui, pour le client, peut-être perçue comme moins invasive et plus « qualitative ». Evidemment, l’annonceur n’enverra pas de courrier à tous les internautes qui ont consulté son site : il concentrera ses envois sur des clients sélectionnés en fonction de critères définis à l’avance, par exemple leur attitude de navigation, l’intérêt qu’ils ont manifesté pour certains produits, leur historique en tant que client… Il pourra aussi choisir de concevoir des courriers particulièrement marquants, comme par exemple l’office de tourisme de la Réunion, qui a envoyé en 2018 à 2000 visiteurs choisis de son site un colis aux couleurs de l’île, contenant des offres promotionnelles et un vrai ananas ! Le même ciblage peut s’effectuer grâce à la data récoltée par d’autres biais, comme lors des passages en caisse (pour, par exemple, envoyer à un client des coupons de réduction en fonction des produits qu’il a l’habitude d’acheter). Le but reste le même : concentrer ses envois de courrier sur les clients a priori les plus réceptifs. Ce genre d’opération de mailing (envoi de courrier) ciblé peut aussi s’accompagner, par la suite, de relances par e-mail, par téléphone, etc.

Utiliser le courrier pour attirer les clients sur un site

Utiliser le papier pour attirer des clients sur son site web ? L’idée peut sembler paradoxale… mais pas tant que ça, si l’on considère les catalogues papier édités par des enseignes comme La Redoute, l’e-commerçant du meuble Made.com ou même Amazon, dont les ventes se font pourtant essentiellement, voire exclusivement en ligne ! L’effet drive-to-web (générant des visites en ligne) du courrier papier a été en mis en évidence par la dernière étude BALmétrie de Médiapost : par exemple, 23,8% des lecteurs d’un courrier adressé par une marque de vente à distance se sont rendus ou ont eu l’intention de se rendre sur son site Internet. Cet effet peut se faire naturellement : la lecture du courrier papier suscite la curiosité et donne envie au client d’aller chercher lui-même un complément d’information en ligne, sur le site de la marque ou un moteur de recherche. Il peut aussi passer par des outils incitatifs, comme un coupon à utiliser en ligne, une webkey (clé USB qui lance la connexion à un contenu en ligne) ou encore un courrier « connecté » qui renvoie vers un site ou un contenu via le smartphone (grâce à la reconnaissance d’image, à une puce NFC…).

Réserver le papier aux grandes occasions… ou aux bons clients

Recevoir un courrier papier n’est pas anodin : cela peut accentuer le sentiment de considération, l’attention portée au message… En contraste avec le flot quotidien des emails et des notifications. « Le papier soutient tout ce qui est important, solennel, etc. On n’imagine pas un jour remettre un prix Nobel par email ! » remarque Anthony Mahé, du cabinet Eranos, qui a réalisé une étude sur le sujet. Alors, pourquoi ne pas réserver ce média aux occasions spéciales, aux communications importantes, destinées à entretenir un lien privilégié avec les clients ? Invitations à des événements, magazines papier qui incarnent l’expertise de l’entreprise… « On peut segmenter selon le type de communication, mais aussi selon la nature du client : par exemple, on enverra un carton d’invitation physique aux clients VIP qui ont des paniers moyens plus élevés, et un email aux autres », ajoute Eric Trousset, directeur du développement de la BU Media chez La Poste. L’idée générale est ici de recourir au courrier papier de façon sélective, pour souligner un côté rare et exceptionnel, par rapport à une communication digitale plus banalisée.

Source : lexpress.fr

2019-04-22T13:10:41+02:0022 avril 2019|Catégories : Communication, Digital, ETI, GE, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , , , |0 commentaire

Quand la digitalisation des ressources humaines gagne du terrain

Le premier acte est enclenché avec la mise en place d’outils pour automatiser les tâches les plus fastidieuses. Prochaine étape, utiliser ces solutions numériques pour apporter davantage de valeur ajoutée.

Cest une affaire de sensibilité. Les plus impatients trouveront que cela ne va pas assez vite, quand les plus prudents jugeront la vitesse trop importante. Toujours est-il que l’édition 2018 du baromètre « digital et RH », réalisée pour Sopra HR Software et L’Usine Digitale, montre une progression sensible des entreprises qui considèrent qu’elles ont un bon, voire un très bon, niveau de maturité digitale de leur service des ressources humaines. Elles sont 21 % dans ce cas. La part de celles mettant une note de 4 (sur 5) atteint 20 %, en progression de 7 points. L’étude par taille d’entreprise révèle quelques surprises. Ainsi, les TPE et les PME sont celles où l’on trouve le plus de professionnels estimant la maturité digitale bonne ou très bonne (27 %, contre 18 % d’ETI et 23 % de grands groupes). C’est dans les grands groupes que la part de personnes jugeant le niveau de maturité digitale ­mauvais est la plus élevée : près d’une sur deux se désole des résultats obtenus. Quoi qu’il en soit, on ne pourra pas (trop) blâmer la direction des systèmes d’information (DSI) : 34 % des répondants de l’étude estiment que la synergie entre DRH et DSI s’est ­améliorée au cours des douze derniers mois. Pour 41 % d’entre eux, elle est restée stable et 10 % disent qu’elle s’est détériorée.

Automatisation des tâches administratives

Plus d’une entreprise sur deux (53 %) considère que l’essor des solutions digitales a permis de faciliter la collecte d’informations et d’optimiser les processus RH. Elles ne sont en revanche que 16 % à déclarer que cela a amélioré la relation avec les collaborateurs. Ces résultats n’ont rien d’étonnant quand on observe les composantes du métier de RH assistées par des outils digitaux. Pour 67 % des répondants, le tiercé gagnant est constitué par « la gestion de la paie et des déclaratifs », « la gestion administrative des RH » et « la gestion des absences et la planification de la main-d’œuvre ». Juste derrière, on trouve la formation (55 %) et le processus d’évaluation (50 %). Les tâches concernées sont plutôt chronophages et répétitives. Cela explique sûrement en grande partie pourquoi 70 % des entreprises estiment que le digital a eu un effet réducteur sur les effectifs RH, quand seulement 14 % parlent de hausse. Pourtant 62 % (en baisse de 8 points par rapport à l’an passé) estiment que la performance de la fonction RH est améliorée grâce aux outils numériques. Plus de la moitié des répondants y voient une source d’innovation et de déploiement de nouvelles pratiques et un moyen de gagner en fiabilité. Le digital est perçu par 47 % des personnes interrogées comme une occasion de se focaliser sur des missions à forte valeur ajoutée. Automatisation partielle ou totale des tâches administratives pour améliorer la performance du service d’un côté, déploiement des moyens pour des missions à valeur ajoutée de l’autre, tel pourrait être le nouveau paradigme des services RH.

Des résistances encore importantes

Reste que des freins existent pour déployer ces solutions. À commencer par la résistance culturelle citée par une entreprise sur deux, en hausse de 17 points. Elle atteint 60 % dans les TPE et les PME. Dans les ETI, le frein numéro un est le manque de moyens financiers, cité par 50 % des personnes, alors que dans les très grandes entreprises, le manque de ressources et de compétences en interne arrive en tête, à 66 %. Toutes tailles d’entreprise confondues, c’est la troisième cause identifiée (44 %), derrière le manque de ressources et de compétences internes (45 %). Autre enseignement de ce baromètre : le déploiement de solutions de « digital RH » n’est pas sans risque. En tête sont citées la protection des données (65 %) et les questions de cybersécurité (46 %). Les entreprises se disent conscientes du risque de clivage entre les générations (46 % pour l’ensemble des répondants), de la ­déshumanisation des process (44 %) et de l’augmentation du stress lié à l’hyperconnexion.

Source : l’argus de l’assurance

2019-04-18T09:45:15+02:0019 avril 2019|Catégories : Digital, ETI, GE, PME, RH, TPE|Mots-clés : , , , , |0 commentaire

Quelles sont les innovations à inclure dans votre dispositif marketing ?

Au salon Emarketing Paris, Air France, le Parc Astérix, Allianz et la Société Générale ont exposé à tour de rôle leurs dernières innovations au service du marketing. Tour d’horizon.

Face au déluge d’innovations technologiques, les marques doivent redoubler d’imagination pour répondre aux attentes des clients et garantir la fluidité de leur parcours. Tandis que le Parc Astérix et Air France ont mis le cap sur les chatbots, que la Société Générale mise sur la biométrie pour acquérir de nouveaux clients, Allianz quant à lui fait de l’habitat connecté sa nouvelle ligne de conduite.

Combinaison IA et humain chez Air France

Air France est à la pointe de la technologie, et pas seulement en matière d’aviation. Face à une attente forte des clients, la compagnie aérienne française fait de l’innovation son rouage essentiel et permanent : « L’innovation est partout aussi bien à la maintenance par les drones par exemple, qu’au digital. Les innovations nourrissent notre stratégie client, nous devons être là où sont nos clients », soulève Florence Estra, directrice marketing et digitale d’Air France. Alors que les ventes en ligne correspondent à 4,2 milliards d’euros du chiffre d’affaires, qu’un billet est vendu chaque seconde, Air France a placé le conversationnel au plus haut de sa stratégie.

En plus d’une application qui fait tout pour faciliter la vie de ses clients (géolocalisation, temps estimé pour atteindre sa porte d’embarquement, etc.), la campagne est présente sur 13 plateformes conversationnelles. La combinaison IA et humain n’est plus à justifier : « Nous avons développé deux chatbots qui sont « Louis » et sa petite soeur « Lucie ». Le premier nommé lancé en novembre 2017 répond à un premier niveau d’intention autour des questions de bagages, d’un compte Fly Blue. « Lucie » est quant à elle plutôt un guide de voyage virtuel, qui souffle les meilleures destinations selon vos envies », explique Florence Estra. Cette stratégie est gagnante à plus d’un titre : « Nous avons gagné en taux de réponse sur les réseaux sociaux et notre NPS a gagné +10 points sur la relation client sur les réseaux sociaux », conclut-elle.

Homogénéisation des parcours clients au Parc Astérix

Au Parc Astérix, la mise en place d’un chatbot en juin 2018 a bouleversé le parcours client, le rendant davantage homogénéisé : « L’innovation doit-être avant tout au service de l’expérience client : avant, pendant et après sa visite. Avant, c’est le site web qui sert les visiteurs. Puis, interviennent l’application mobile et le chatbot au cours de la visite. Enfin lors de la post-visite, c’est davantage la gestion du partage du contenu que nous essayons de viraliser au maximum pour gagner ainsi en engagement », témoigne Karine Moral, directrice marketing Parc Astérix. Le lancement du chatbot « Atonservix » a permis d’établir un nouveau point de contact avec leurs utilisateurs pour être le nouveau compagnon loisir du Parc : « Notre objectif repose sur deux briques : le parcours et l’optimisation sur le site. Via le chatbot permet de connaître l’attente en temps réel et le chemin d’accès pour aller à une attraction, etc. », assure-t-elle.

La Société Générale utilise la biométrie

Après le lancement d’un chatbot appelé SoBot, qui offre aux clients la gestion de leur situation bancaire, la Société Générale a offert depuis fin 2018 une nouvelle arme digitale, avec la création d’un compte Société Générale sans passer par le point de vente. « La biométrie a permis de gagner du temps et d’acquérir de nouveaux clients. Pour ouvrir un compte à distance, nous avons introduit un élément de biométrie. Il est alors possible de comparer la photo de la carte d’identité au visage du prospect et ainsi de faire un matching des deux pour ouvrir le compte. Un challenge relevé et considérable pour fluidifier le parcours et il faut que technologie soit la plus transparente possible », assure Bertrand Cozzarolo, directeur adjoint clients distribution et marketing chez Société Générale.

L’habitat connecté pour Allianz

Dans un marché où les assurances n’ont que peu d’interactions avec les clients, se servir de l’expérience client est prédominant. Dans ce sens, Allianz a souhaité devenir un acteur majeur de l’habitat connecté : « Ce que recherchent les Français, c’est la sécurité avant tout. Nous cherchons à réduire la sinistralité en engageant nos clients dans la prévention. La convergence de ces constats nous a conduit à créer une plateforme Allianz Safe Home. Cette plateforme permet de générer plusieurs parcours : la détection, l’alerte, la vérification, l’intervention et au bout du tunnel l’assistance », détaille Rodolphe Pachot, directeur e-marketing d’Allianz.

Source : e-marketing.fr

2022-03-16T04:36:57+01:0017 avril 2019|Catégories : Communication, Digital, GE, IA, Marketing, PME, Réseaux sociaux|Mots-clés : , , , , , |0 commentaire
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