Quels intérêts du marketing papier à l’ère du numérique ?

Embarqué dans l’aventure numérique, notre mode de vie actuel connaît un bouleversement certain. En termes de marketing, le digital offre des possibilités immenses et encore inimaginables il y a peu. Mais le marketing papier est-il poussé vers la sortie pour autant ?

Les avantages du marketing papier

Le marketing direct, dont l’outil principal est le mailing, c’est-à-dire le courrier papier adressé, possède un certain nombre d’avantages indéniables. Tout d’abord, le papier offre un contact physique avec le client, qui perçoit l’offre commerciale avec ses sens, vue, toucher, et même odorat. Trivial, sans doute, mais très important. Une étude de Seprem Etudes et Conseil pour le Syndicat de la presse sociale indique d’ailleurs que le papier est largement préféré à l’écran en ce qui concerne lecture approfondie et conservation de l’information.
De plus, submergé d’e-mails, le prospect client a aujourd’hui une meilleure perception du courrier papier, qui d’une certaine manière met en valeur le destinataire. Le papier crée également un lien plus fort entre lui et la marque.
Le marketing papier utilise donc un support physique non éphémère, qui prolonge l’existence de la communication, et qui autorise en outre une convergence avec le web, en proposant par exemple un coupon à utiliser en ligne ou un QR code pour pousser l’utilisateur vers internet. Même Amazon, géant du e-commerce en ligne, se met à diffuser des catalogues dans les boîtes à lettres, c’est dire.

Les avantages du marketing digital

Notre monde est désormais hyper connecté, ultra rapide, et nous sommes environnés de réseaux sociaux numériques. L’information en ligne est instantanée et le marketing digital a les moyens de toucher aisément un nombre phénoménal de prospects, une cible très large ou au contraire extrêmement précise. Les données numériques permettent de récolter un maximum d’informations et de mesurer à peu près tout. Ce suivi des performances est une bénédiction pour affiner les campagnes et relancer les clients. L’interactivité offerte permet aussi de diffuser les informations sur plusieurs niveaux et de capter aisément l’attention des visiteurs. L’étude citée précédemment révèle que l’écran est nettement préféré au papier en ce qui concerne le partage de l’information avec son entourage ou pour trouver rapidement une réponse à une question précise.

L’union fait la force

Aucun nouveau média n’a jusqu’à présent enterré un média précédent, et le digital n’enterrera pas le papier. Au contraire, après la déferlante numérique, il semble bien qu’un mariage entre les deux formes de marketing soit aujourd’hui mis en œuvre. Une double utilisation offre une synergie puissante pour toucher le maximum de prospects et clients, qui ont tous des goûts et des habitudes différentes. C’est bien connu, un client multicanal a définitivement plus de valeur.

Source : Siecledigital.fr

2018-06-11T11:30:18+02:0011 juin 2018|Catégories : Communication, Digital, ETI, GE, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , , |0 commentaire

Développer son entreprise avec l’Inbound Marketing

Aujourd’hui, les entreprises sont confrontées à de nombreux défis sur la façon de commercialiser leurs produits/services. Pour être véritablement efficace au niveau marketing, il faut arrêter de travailler avec une stratégie traditionnelle, mais adopter plutôt une approche digitale innovante, globale et intégrée. L’Inbound Marketing répond à ce besoin.

Qu’est-ce que l’Inbound Marketing?

L’Inbound Marketing est une stratégie marketing qui utilise une approche différente de celle du marketing traditionnel et qui consiste à aller chercher des clients de la manière suivante:

Créer un contenu de grande qualité sur vos différentes plateformes et les rendre visibles pour attirer naturellement des prospects et les convertir ensuite en clients potentiels sans avoir à les démarcher. En général, l’Inbound Marketing nécessite un investissement plus élevé et apporte des résultats plus lents durant les premiers mois. C’est un passage obligé pour construire une stratégie de marketing digitale réussie.

L’Inbound Marketing rassemble les différentes techniques qui consistent à attirer les clients, plutôt que d’aller les chercher.

Entreprises: Comment utiliser l’Inbound Marketing?

La stratégie de l’Inbound Marketing construit une certaine relation entre votre marque et vos prospects. Ces derniers doivent être attirés vers votre marque au bon moment. L’idée est de ne pas intervenir tant que le prospect n’est pas intéressé par le produit/service que vous lui proposez. Cette méthodologie repose sur quatre étapes:

1. Offrez du contenu véritablement intéressant : Le but de cette première étape est de générer du trafic qualifié sur votre site web pour obtenir des leads. Pour cela, vous devez attirer les consommateurs en leur proposant des contenus pertinents, informatifs et réguliers ainsi que des solutions claires aux problèmes qu’ils rencontrent. Montrez-leur que votre entreprise vit et fait bouger les choses dans son domaine d’activité.

2. Convertir vos visiteurs : Une fois que ces prospects arrivent sur votre site web, il est important qu’ils aient une bonne raison d’y rester et que vous ayez tous les éléments en place pour qu’ils deviennent prospects qualifiés en proposant des offres de contenus.

3. Accompagnez vos prospects : Quand on dit d’un prospect qu’il est qualifié, on estime en fait qu’il est suffisamment mûr pour passer à l’achat. Cette étape consiste à engager et nourrir la relation pour accompagner le prospect dans son parcours d’achat et le convertir en client.

4. Fidéliser vos clients : Au lieu d’abandonner vos clients après la vente, l’Inbound Marketing poursuit la relation en proposant du contenu et des conseils pour aider vos clients à tirer le meilleur parti possible de votre solution. Les réseaux sociaux vous permettront de fidéliser vos clients existants et séduire vos prospects à l’aide d’ambassadeurs.

Toutes ces actions et étapes sont minutieuses. Elles nécessitent de la méthode et de la récurrence.

L’Inbound Marketing: plus qu’une approche marketing, un propulseur commercial!

L’Inbound Marketing est une vraie nécessité:

L’Inbound Marketing est une stratégie personnalisée qui répond directement aux questions de votre public cible. Contrairement aux campagnes marketing traditionnelles, l’Inbound Marketing vise d’abord à créer un lien avec vos clients potentiels avant de leur proposer vos produits ou services. Ils ont ainsi l’occasion de développer une relation avec votre marque et de la découvrir à leur propre rythme avant d’acheter.

L’Inbound Marketing a l’avantage de pousser la croissance de votre entreprise. En effet, il vous permet de diminuer la part de vos investissements en publicité classique pour injecter plus de moyens dans l’acquisition de clients plus rentables, écourter vos cycles de ventes, transformer votre site web en machine à prospecter, qualifier votre audience…

Déterminer ce qui convient le mieux à votre Business

L’Inbound Marketing est une stratégie efficace mais elle ne fait pas de miracles. Autrement dit, la réalisation d’une campagne d’Inbound Marketing réussie exige un investissement en temps et en ressources à la hauteur des résultats que vous voulez atteindre.

Source : Paperjam.lu

2018-06-07T11:10:18+02:007 juin 2018|Catégories : Digital, ETI, GE, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , |0 commentaire

Les Français n’apprécient pas le marketing personnalisé

Les Français n’apprécient pas le marketing personnalisé (à 74%) et 81% d’entre eux se déclarent préoccupés par la collecte et l’utilisation de leurs données par des sites de e-commerce. Les jeunes générations (18-24 ans) seraient toutefois plus ouvertes.

Etude Odoxa

C’est ce que montre un sondage réalisé par Odoxa pour le compte de l’agence Emakina et BFM. « Le marketing supposé créer de l’engagement est une machine à exaspérer » affirme Manuel Diaz, président d’Emakina. Il appelle à créer une relation de confiance plutôt que de collecter des données en croyant créer une relation personnalisée.

Les résultats du sondage sont édifiants et vont à contre courant des démarches mises en place par la plupart des entreprises. 64% des Français n’apprécient pas qu’on leur suggère des produits correspondants à leur profil et à leurs goûts. 65% des Français n’aiment pas recevoir de newsletters et promotions de produits par mail. Les publicités ou les promotions qui correspondent à leurs goûts sont rejetées par 72% des Français.

74% n’apprécient pas qu’on les suive en tant que clients pour une expérience continue entre magasins et digital, quant aux fenêtres « pop-up » elles suscitent l’agacement de 9 Français sur 10 ; les jeunes sont toutefois plus ouverts notamment lorsque les suggestions correspondent à leurs goûts.

Clivage générationnel 

Il y a ainsi un clivage générationnel. Plus on est jeune, plus le suivi en tant que client (39% chez les 18-24 ans contre 15% chez les 65 ans et plus), la publicité personnalisée (37% contre 19%) ou les mailings (41% contre 30%) sont appréciés. Les 18-24 ans approuvent même majoritairement les suggestions de produits personnalisées (53% contre 23%).

Les Français ont développé des parades anti-collecte de données. 81% des Français se déclarent préoccupés par la collecte et l’utilisation de leurs données par des sites de e-commerce. Un sur trois se dit même très préoccupé. Les plus âgés sont les plus négatifs : pour 89% d’entre eux, la collecte de leurs données est une préoccupation.

En conséquence, les consommateurs n’hésitent pas à renoncer à un service. Les trois quarts des Français ont déjà renoncé à un service ou à un contenu si on les oblige à fournir des informations personnelles. Et 6 Français sur 10 donnent de fausses informations aux sites de e-commerce. 78% des moins de 25 ans ont déjà utilisé une de ces parades. 67% des Français déclarent ne pas faire confiance aux marques pour appliquer le nouveau Règlement Général sur la Protection des Données entré en vigueur le 25 mai dernier.

Informations et adresse email fausses

43% des Français ont déjà donné des informations inexactes pour éviter qu’une marque utilise leurs données et 29% ont donné de fausses adresses emails. 38% des Français se sont créés une adresse email poubelle pour les publicités. 59% ont utilisé une de ces techniques pour tromper les sites de e-commerce.

L’étude a été menée auprès d’un échantillon de 962 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Source : Larevuedudigital.com

2018-06-05T17:49:52+02:005 juin 2018|Catégories : Communication, Digital, ETI, GE, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , , , , |0 commentaire

Les techniques marketing à réinventer

Le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données), mis en place par l’Union Européenne le 25 mai 2018, va induire de nombreux changements au sein des entreprises. Ce règlement génère une révision du traitement des données personnelles des clients, des prospects et même des salariés. Zoom sur les changements induits.

Les entreprises ont pour contrainte de faire le nécessaire pour sécuriser les données personnelles. Comme tous les domaines, le marketing y est aussi contraint. Nombre de pratiques autrefois utilisées nécessitent d’être revues et réinventées pour répondre aux obligations de ce nouveau règlement européen, qui, s’il n’est pas appliqué, entraînera entre autres de lourdes sanctions financières.

Les techniques marketing à réinventer

En marketing, Internet, devenu un moyen essentiel pour convaincre les futurs clients, facilite notamment la prise de décision d’achat du consommateur. Les pratiques établies n’ont pas dans de nombreux cas prises en compte, il faut le reconnaître, le consentement de la part du client. Avec la réglementation RGPD, les décisions des consommateurs et des internautes devront être sollicitées et respectées sous peine de sanctions financières. La volonté du client à diffuser ses données prime désormais sur les pratiques marketing et commerciales.

A titre d’exemple, les entreprises ont profité de la simplicité d’Internet pour convertir aisément le prospect en consommateur en utilisant notamment l’opt-in, technique par laquelle un individu donne son consentement avant une possible prospection commerciale. Il s’applique généralement à l’aide d’un formulaire avant l’envoi de newsletter. Pour trouver la meilleure solution d’envoi de newsletter, vous pouvez vous référer à des sites spécialisés. L’opt-in demande habituellement un consentement clair et vérifié, mais il existe un opt-in passif qui contourne parfois la volonté de l’individu. Celui-ci ne donne pas de manière explicite son consentement, car il lui demande son consentement par l’intermédiaire de cases pré-cochées et en conséquence la réelle volonté de l’utilisateur est contournée. Le RGPD ne permet plus aux entreprises de proposer des formulaires pré-remplis. Le consentement de l’individu devra désormais être clair et volontaire.

Le marketing actuel se base essentiellement sur l’analyse du comportement des utilisateurs et le nouveau règlement européen devrait complexifier la stratégie des entreprises dans ce domaine. Il n’était pas obligatoire auparavant d’évoquer le profilage réalisé sur les visiteurs d’un site, d’une plateforme ou d’une application. Désormais, ils devront être informés en amont lors de chaque visite. Un éventuel suivi devra être signalé et approuvé par l’utilisateur. Cette nouvelle mesure va engendrer des difficultés d’analyse pour comprendre les souhaits des consommateurs, car ils auront la possibilité de refuser le profilage mis en place par les entreprises. Les professionnels du marketing devront alors revoir entièrement leur technique d’analyse. Les anciennes données stockées avant le 25 mai nécessitent donc une révision. Les utilisateurs dont les données sont détenues par les entreprises devront être consultés afin d’obtenir leur consentement pour toute démarche marketing. Le RGPD demande d’envisager de manière impérative de nouvelles pratiques concernant le consentement des utilisateurs. Les entreprises qui ne soumettraient pas pourraient se voir infliger une amende allant jusqu’à 20 millions d’euros ou 4% du chiffre d’affaires annuel.

Les bonnes pratiques à appliquer

Pour éviter les sanctions et respecter le RGPD, les pratiques marketing vont devoir subir un véritable lifting. La transparence devient le maître-mot entre les entreprises et le consommateur. Elles ont pour obligation de pouvoir démontrer le consentement des utilisateurs en cas de contrôle. Il s’agit souvent d’opter pour le double opt-in afin de s’assurer qu’il s’agit d’un choix réfléchi et donc proposer une double confirmation. Sous forme de case à cocher volontairement suivi d’un lien contenu dans un mail, le consentement de l’individu pourra donc être confirmé à deux reprises.

Une fois, celui-ci mis en place, il s’avère préférable de réécrire des textes clairs et concis à propos des données stockées et de l’utilisation de celles-ci. Les CGU (Conditions Générales d’Utilisation) devront désormais être courtes et compréhensibles par tous. Mise en avant, la transparence pourrait générer une certaine confiance auprès de vos visiteurs. Devenus conscients depuis quelques mois de l’importance de leurs données, ils vont privilégier les entreprises qui ont pour principe le respect de leurs données. Évoquer clairement le traitement des données personnelles de vos prospects et clients devient incontournable avec le RGPD. Il se peut que certaines personnes refusent l’idée d’être observées et profilées à des fins marketing, ce qui engendrera éventuellement une perte d’abonnés pour les newsletters, par exemple, mais dans le contexte actuel la transparence sera de toute évidence un argument qui valorise les entreprises et qui procure de la confiance chez les utilisateurs.

L’emailing une pratique à mettre à jour

Parmi toutes les pratiques marketing, l’emailing reste une de celles qui va nécessiter davantage de changements. Les e-mails automatisés et le profilage restent encore possibles, mais ils seront plus largement encadrés. Un travail approfondi de renseignements sur votre base de données s’avère nécessaire avant l’application du règlement. Il s’agit de réaliser un audit pour connaître si dans celle-ci, les utilisateurs ont fait part de leur consentement pour recevoir des e-mails. Si tel n’est pas le cas, vous aurez pour interdiction de les utiliser dans votre campagne. L’emailing, très utilisé par les marketeux, peut s’utiliser simplement à l’aide de logiciel emailing qui s’occupe de tout. MailPro, par exemple, est un logiciel qui accompagne les petites et moyennes entreprises dans la réalisation de leur emailing. Il permet de créer aisément des newsletters automatiques et des campagnes simplifiées. Bien que les entreprises nécessitent de revoir leur stratégie en fonction du RGPD, l’e-mail reste un moyen de communication incontournable. Les logiciels du type MailPro s’avèrent faciles d’utilisation pour les envois et la création newsletter, ce qui permet de fidéliser ou même parfois de convertir un prospect, tout en respectant les règles du RGPD.

Pour ceux dont le consentement a été approuvé, vous avez pour obligation de conserver ces informations dans une base de données en cas de litige car les utilisateurs devront avoir accès à toutes les informations concernant leurs données personnelles. Dans vos conditions, n’oubliez pas de préciser les personnes auxquelles il faut s’adresser en cas de problème, la manière dont seront conservées leurs données et la possibilité d’une utilisation par un pays non-membre de l’Union Européenne.

Source : Dynamique-mag.com

2018-06-05T17:31:12+02:005 juin 2018|Catégories : Commercial, Digital, ETI, GE, Lois, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , , , , , |0 commentaire

Quel management à l’ère digitale?

A l’heure de la transformation numérique, les nouveaux modes de travail, cristallisent l’attention du top management. Pour autant, adopter une approche tech-centrée serait tomber dans un piège. Le point avec Gilles Ascione, Directeur de la practice Change Enablement chez Avanade.

A l’heure de la transformation numérique accélérée et de la mobilité pour tous, les nouveaux modes de travail, vecteurs de gains de productivité, cristallisent l’attention du top management. Pour autant, adopter une approche techno-centrée serait tomber dans un piège. Le vrai enjeu consiste à faire évoluer le management de l’entreprise pour ancrer les nouvelles fonctionnalités offertes par la technologie dans les méthodes de travail des équipes.

Ainsi, la transformation digitale de l’entreprise n’est pas une question technique. Son succès à long terme tiendra à la capacité de tous les métiers à travailler plus efficacement ensemble grâce aux nouveaux outils. La nouveauté réside dans les méthodes et pratiques du management à réinventer.

Plus coach que chef

Le rôle des managers est double : ils doivent changer eux-mêmes et accompagner leurs équipes dans le changement. Déjà aujourd’hui, les managers gèrent et à l’avenir vont devoir gérer des collaborateurs de plus en plus autonomes, qui échangent des informations en temps réel, progressent et acquièrent des compétences sans passer par le manager. Le travail à distance étant aussi en progression, les membres d’une équipe se trouvent parfois dans des pays différents et les managers doivent être à l’aise pour suivre leur activité via des outils digitaux, partager les documents sur Sharepoint, échanger via Skype ou le réseau social de l’entreprise, etc.

Quand les collaborateurs créent des groupes de travail dans des outils collaboratifs, tels que Teams ou Yammer, ils peuvent y inviter leur manager, mais ce n’est pas une obligation. Le rôle du manager est de savoir que ce groupe de travail existe. Son devoir est de s’interroger sur son rôle et ses responsabilités, sur l’usage de ces outils dans un but managérial, sur les marges de manoeuvre qu’il serait prêt à laisser à ses collaborateurs.

Ramener la technologie à l’humain

Le vrai challenge du changement des pratiques managériales consiste à être à l’aise avec les nouveaux modes de fonctionnement. Les managers de demain devront savoir lâcher prise et exercer leur soft power pour trouver d’autres façons de motiver et de récompenser. En même temps, ils devront être capables d’orienter, de déléguer au-delà de déléguer, de déléguer à travers un outil virtuel, agir plus en coach qu’en chef.

En effet, de nouvelles façons de travailler à distance, plus digitales, plus virtuelles poussent vers une prise de conscience de l’humain. Ce qui est demandé aux nouveaux managers digitaux relève probablement plus que jamais d’ordre relationnel : la capacité d’anticiper et d’initier le changement, de bâtir des réseaux et des partenariats, de fonctionner en équipe, la volonté de responsabiliser davantage ses collaborateurs et trouver d’autres façons de les motiver. Le digital pose aussi une question de confiance et de discernement : le manager devra savoir comment, jusqu’où et dans quelles conditions utiliser le virtuel et le collaboratif pour que cela soit gagnant pour l’entreprise et le collaborateur, par exemple, privilégier la rencontre pour les entretiens annuels.

La transformation digitale passera nécessairement par l’émergence d’une nouvelle famille de managers digitaux, qui, pour la réussir, devront démontrer leur leadership et commencer par devenir acteurs de leur propre transformation.

Source : Actionco.fr

2018-05-30T11:31:41+02:0030 mai 2018|Catégories : Digital, ETI, GE, Management, PME|Mots-clés : , , , , |0 commentaire

Formation des salariés : « une entreprise qui n’apprend pas est une entreprise qui n’évolue pas »

On entend souvent parler de mutation digitale des entreprises, mais quid du rôle de la formation ? Vincent Belliveau, Vice-président exécutif et directeur général EMEA de Cornerstone OnDemand, prend la parole dans notre tribune RH de la semaine. Selon lui, il est grand temps de proposer de nouveaux modèles d’apprentissage, plus proches de la réalité du terrain et des aspirations des salariés. Curation de contenus, MOOC, apprentissage collaboratif, serious games… Autant d’outils innovants qui permettent de répondre plus précisément aux exigences de l’entreprise, comme aux besoins des collaborateurs. Comme dans l’entreprise, la digitalisation de la formation est en marche !

Le plan de formation, tel qu’il est encore traditionnellement construit et mis en œuvre dans les entreprises françaises, a semble-t-il cessé de répondre à l’ensemble des besoins des métiers et des collaborateurs. Pourtant, la transformation digitale touche l’ensemble des secteurs d’activité et des métiers de l’entreprise.

Le plan de formation : « un vrai cauchemar administratif et organisationnel »

Le problème du plan de formation est généralement lié à sa complexité. Si l’intention est bonne, sa matérialisation est souvent un vrai cauchemar administratif et organisationnel. Alors que le présentiel présente quelques avantages, notamment l’expertise du formateur animant la session, l’étude ANDRH / Féfaur / Cornerstone de 2017 consacrée à la gestion des talents a montré que cette modalité de formation pouvait être optimisée.

La digitalisation de la formation non seulement favorise une expérience apprenant intégrée au quotidien, mais elle permet également de former la totalité des effectifs, dont les personnes travaillant en usine, en boutique ou à distance, et qui bénéficiaient auparavant assez peu des dispositifs de formation.

Le digital apporte en outre l’avantage de l’instantanéité : une formation peut être proposée dès que le besoin se fait ressentir. Alors que le principal inconvénient du plan de formation traditionnel, c’est son décalage temporel qui oblige à anticiper des besoins longtemps à l’avance, dans un contexte économique où le changement est quasi permanent.

Quel rôle peut jouer le service formation de l’entreprise ?

La stratégie gagnante est de généraliser l’accès à la formation à l’ensemble des collaborateurs, ce qui va permettre de répondre plus rapidement aux besoins métier, mais aussi de favoriser la diversité dans l’accès aux postes à responsabilités, puisque chacun sera en mesure de développer ses compétences.

« Il est important de donner envie d’apprendre en créant une culture de la curiosité »

La fonction formation va alors se concentrer sur le savoir-faire pédagogique, la sélection de contenus et l’optimisation du temps de formation, en tenant compte des contraintes et des besoins métier de chacun.

Mais comment promouvoir la formation digitale et faire accepter au manager que son collaborateur se forme sur son temps de travail ? Il est important de donner envie d’apprendre en créant une culture de la curiosité. Ce qui passe par la reconnaissance de l’importance de la formation. L’argument est simple : une entreprise qui n’apprend pas est une entreprise qui n’évolue pas, et qui perdra rapidement son avantage concurrentiel.

Transformer la formation pour servir plus étroitement les métiers et le développement RH de l’entreprise

Les métiers attendent que les formations soient adaptées au rythme du business – une capacité à répondre immédiatement aux besoins, voire à les anticiper. Ceci nécessite une vraie créativité au niveau l’organisation du temps : un peu tous les jours, comme chez Danone (« One Learning A Day »), toutes les semaines comme chez Google ou 3M, ou un jour par mois comme chez Cornerstone.

Par ailleurs, les collaborateurs doivent être encouragés à partager leurs propres expertises ; soit en créant des playlists de contenu (comme sur Spotify pour la musique), soit en créant de nouveaux contenus – le tout encadré par le service formation, qui offre les outils et les bonnes pratiques pour y parvenir.

Concilier le développement d’une organisation et d’une culture apprenante et collaborative avec le plan de formation et la GPEC

Pour pouvoir faire le lien entre la planification à moyen ou long terme et sa mise en application au niveau des individus, l’entreprise a besoin d’un outil de gestion RH qui soit réellement unifié et donne une vision globale du collaborateur. Ainsi, la gestion du capital humain peut être planifiée plus efficacement : au niveau de l’individu (adéquation entre les souhaits du collaborateur et les besoins de l’entreprise) et au niveau de l’organisation (prise en compte de besoins larges, par ex. conformité, et anticipation de besoins stratégiques futurs)

Dans les deux cas, la stratégie est définie par le business, plutôt que par une planification théorique, éloignée du terrain.

Concilier les finalités court-termistes de la formation (performance opérationnelle) avec celles à plus long terme de la gestion du capital humain

Il n’existe aucune contradiction entre les finalités à court-terme de la formation et une stratégie de gestion du capital humain de plus longue haleine. L’entreprise peut présenter des besoins à court terme ou immédiats pour une personne ou un groupe (par exemple, une mise à jour réglementaire pour éviter une erreur de conformité).

En revanche, l’anticipation de la vision stratégique de l’entreprise est un sujet à plus long terme. On observe de plus en plus d’entreprises dont le ou la DRH est une personne qui vient du business et non pas des rangs du service de Ressources Humaines. Est-ce à dire que les dirigeants de l’entreprise estiment qu’il faille justement forcer ce rapprochement entre RH et business ? Cet alignement est indispensable et les RH doivent s’en emparer de façon proactive, dans le domaine de la formation notamment.

Source : Blog-emploi.com

2018-05-29T16:52:12+02:0029 mai 2018|Catégories : ETI, Formation, GE, Management, PME, TPE|Mots-clés : , , |0 commentaire

Le non-respect du RGPD ne donnera pas lieu à des sanctions les premiers mois

Le secrétaire général de la Commission nationale de l’informatique et des libertés livre ses conseils suite à l’entrée en vigueur du RGPD.

Le Règlement européen sur la protection des données personnelles (RGPD) entre en vigueur ce vendredi 25 mai 2018. Que fait la Cnil ?

Jean Lessi, secrétaire général de la Cnil. © CNIL

Jean Lessi. Le RGPD n’est pas un couperet. C’est une journée qui marque un cap mais qui est dans la continuité. La Cnil poursuit donc le travail entrepris depuis plusieurs mois. Cependant, trois événements sont à noter.Tout d’abord, nous intervenons ce 25 mai à Station F car nous avons une stratégie de communication dédiée aux start-up. Notre présidente Isabelle Falque-Pierrotin s’exprime le même jour sur la scène de Viva Technology devant plus de 1 500 personnes. Enfin, le comité européen de la protection des données, dont la Cnil est membre, va siéger pour la première fois. C’est un nouveau réseau de régulateurs européens. Concrètement, nous pourrons désormais être saisis de dossiers transfrontaliers et appliquer des règles de procédures de coopération européenne.

La Cnil peut donc être saisie dès le 25 mai 2018 ?
Nous recevons déjà des dossiers tels que des réclamations et des plaintes, mais sur des problématiques qui existaient avant le RGPD. A partir du 25 mai, nous allons être saisis de dossiers complètement nouveaux comme par exemple les nouvelles études d’impact, les notifications de violation de données ou les projets de code de conduite. Il y a un gros point d’interrogation quant au volume de dossiers que nous allons recevoir, mais je suis certain que nous en aurons.

Allez-vous sanctionner des organisations dès le 26 mai 2018 ?
Il y a des obligations qui existaient avant le 25 mai et qui existeront toujours après, comme la sécurité des données, la proportionnalité… Tout ce qui est dans la continuité de la loi informatique et libertés actuelles ne change pas l’attitude de la Cnil. En revanche, le non-respect des nouveautés apportées par le RGPD ne donnera pas lieu à des sanctions. Nous donnons une priorité à l’accompagnement dans les premiers mois, sauf manquement grave ou mauvaise foi délibérée. Nous attendons des opérateurs qu’ils s’engagent résolument dans la conformité RGPD. Ne pas être prêt à 100% le 25 mai 2018 n’est donc pas grave pour la Cnil.

Comment allez-vous continuer à accompagner les organisations pour être conformes à ce règlement ?
Nous menons trois types d’actions. Tout d’abord, nous continuons à faire de la pédagogie du nouveau cadre juridique, c’est-à-dire faire des fiches concrètes sur les droits, publier des guides sur la sécurité ou encore l’analyse d’impact. Deuxième action : mettre des outils pratiques à disposition des organismes, notamment des TPE-PME. Nous avons récemment sorti avec Bpifrance un guide qui leur est dédié. Ces derniers jours, nous avons également mis en ligne un nouveau modèle de registre de traitements plus didactique et des modèles de mentions d’informations.

« Nous donnons une priorité à l’accompagnement, sauf manquement grave ou mauvaise foi délibérée »

Quand vous collectez des données, vous devez informer les personnes et avec le RGPD il faut les adapter. Par exemple, il y a des modèles pour l’accès aux locaux professionnels, pour la géolocalisation… Nous en ajouterons de nouveaux au fil de l’eau. Les entreprises et administrations doivent ensuite adapter ces modèles à leur situation mais au moins elles ont une base de départ. Enfin, nous allons amplifier la sensibilisation au RGPD dans les différents secteurs d’activité, via des têtes de réseau (syndicats professionnels, associations de collectivités territoriales, confédérations interprofessionnelles…). Cela nous permet de démultiplier le message et de faire remonter les interrogations de leurs adhérents.

Dans quel état d’esprit sont les PME ?
Nous recevons beaucoup de questions de sensibilisation ou de questions pointues et pratiques du type « que dois-je mettre dans mon registre ? » On ressent une méconnaissance du sujet ainsi qu’une inquiétude car les obligations semblent importantes. Il existe une forme de marketing de la peur de certains acteurs autour du RGPD. Les PME doivent se rassurer car notre priorité est pour l’instant de les accompagner dans leurs démarches. Elles ne sont pas seules, leurs réseaux professionnels et interprofessionnels sont mobilisés. Le Medef et la CPME ont également mis des outils à disposition. L’essentiel est de se lancer dans la démarche et de se poser les bonnes questions. Pour les petits acteurs en général, le RGPD n’est pas une montagne. La plupart des mesures ne les concerne pas. Il peut y avoir des obligations très compliquées avec le RGPD mais quand on fait des transferts internationaux, quand on traite des données très sensibles…

Quelle est votre attitude vis-à-vis des grands acteurs du numérique ?
Le RGPD ne change pas l’attention que la Cnil porte à tous les acteurs et notamment les grandes entreprises. Il change en revanche la boîte à outils et le niveau d’actions en le faisant passer au niveau européen. Dans les relations avec les grands acteurs du numérique, européens ou non, le contrôleur européen de la protection des données (CEPD) peut être une crédibilité supplémentaire pour les Cnils européennes et peut aussi donner de la sécurité juridique à ces grands acteurs transnationaux.

Quels conseils pourriez-vous donner aux entreprises qui appréhendent ce texte ?
Saisissez-vous du sujet de manière constructive. Ne voyez pas ça uniquement comme une contrainte. Bien sûr ce sont des exigences, de nouvelles contraintes comme tenir le registre des traitements. Certaines structures doivent même nommer un DPO (data protection officer, ndlr). Mais il faut aussi voir le RGPD comme l’occasion de faire un peu le ménage dans ses données, de s’interroger sur ses pratiques et de faire des progrès, qui, au-delà du droit, sont de plus en plus demandées par les consommateurs. Ceux-ci attendent que leur vie privée soit respectée.

Autre conseil : échangez dans votre secteur d’activité. Les questions que vous vous posez sont celles que se pose votre voisin. Enfin, consultez tous les outils fournis et vous verrez que vous avez déjà une mine d’informations qui répond à beaucoup de besoins avant de demander une prestation de conseils. Enfin, posez-vous régulièrement des questions : est-ce que mes pratiques sont bonnes, est-ce que je peux les améliorer, ai-je vraiment besoin de collecter ces données ? Car le RGPD est vivant. Il ne suffit pas de s’y mettre une fois et de ne plus s’en préoccuper. Il faut être dans une optique de conformité dynamique.

Source: Journaldunet

2018-05-25T10:50:13+02:0025 mai 2018|Catégories : Digital, ETI, GE, Lois, PME, TPE|Mots-clés : , , |0 commentaire

La formation professionnelle, un enjeu stratégique pour la France

La récente réforme du Compte Personnel de Formation (CPF) et l’investissement du gouvernement dans l’Intelligence Artificielle représentent une avancée réelle. Mais, au vu de la complexité et de l’ampleur des défis à relever, le chemin vers le changement reste encore long. 

La France connaît une période de transition économique, et prépare un avenir marqué par de profondes mutations. L’informatique de pointe, la data-science, la robotique et les médias sociaux impactent progressivement la nature des emplois. Un point notable qui amène les entreprises à faire appel à une nouvelle main-d’œuvre qualifiée pour dynamiser l’économie française. La récente réforme du Compte Personnel de Formation (CPF) et l’investissement du gouvernement dans l’Intelligence Artificielle représentent déjà une avancée réelle. Mais, au vu de la complexité et de l’ampleur des défis à relever, le chemin vers le changement reste encore long.

Selon le rapport établi par le Forum Économique Mondial sur le « capital humain », la France arrive seulement à la 25e position, derrière l’Amérique du Nord et ses homologues d’Europe de l’Ouest comme la Norvège, la Finlande et l’Allemagne. Un classement qui montre que l’hexagone n’a pas suffisamment tiré profit de son capital humain pour réaliser pleinement le potentiel économique de sa population. Le constat est d’autant plus inquiétant si l’on s’intéresse à la formation. Là encore, le pays prend du retard : seulement 45,1 % de la main-d’œuvre au total est formée en France. La Finlande, le Danemark et les Pays-Bas atteignent les 75 %, devant l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Israël avec 60 %, d’après un classement OCDE.

Bien que le chômage connaisse une baisse de 0,9 % à l’heure actuelle selon les derniers chiffres publiés par le Ministère du Travail, le fossé des compétences numériques s’élargit, avec pas moins de 200 000 à 330 000 emplois non pourvus l’année dernière. La plupart des secteurs se montrent frileux face à l’automatisation. Selon une étude réalisée par le cabinet McKinsey, 43 % des emplois qualifiés français peuvent être automatisables en déployant les technologies dont l’on dispose — ce qui impacterait 9,7 millions d’employés.

Les secteurs de l’éducation et du travail sont en pleine convergence, et leurs avenirs respectifs dépendent de transformations majeures. La technologie évolue rapidement, aussi, le développement des compétences doit faire partie intégrante du mode de vie de chacun. Avec la réforme du CPF, le gouvernement français permet aux salariés de bénéficier d’un apprentissage personnalisé et flexible tout au long de leurs carrières. La suppression des 24 heures de formation par an et la mise en place d’une allocation de 500 et 800 euros (pour les salariés non qualifiés) pour la formation pourraient inévitablement changer la donne, en permettant aux employés de faire leurs propres choix d’évolution.

Former les talents de demain

Dans le cadre des 150 heures de formation requises par la réforme du CFP, la formation en ligne apparaît comme une solution efficace pour aider les employés à développer leurs compétences.
La flexibilité arrive en tête de liste des avantages qu’offrent les cours en ligne : en effet, les employés peuvent visionner des conférences et faire leurs exercices pendant leur temps libre, plutôt que de prendre des semaines de congés. Ces apprenants peuvent dorénavant accéder à des contenus en ligne de qualité liés à des secteurs porteurs comme l’Intelligence Artificielle et la data-science, ce qui leur permet de faire bon usage de leur allocation CPF.

L’évolution des compétences : un enjeu stratégique pour les entreprises

La transformation digitale impacte des secteurs clés de l’économie française comme la banque, la finance, l’assurance et les télécommunications. Conscients des changements en cours, ces domaines s’intéressent de près à la reconversion via la formation pour préparer les salariés aux nouveaux enjeux.

Repenser la conception et la mise en place des programmes universitaires

L’année dernière, HEC a lancé le Master « Innovation et Entrepreneurship », un programme international développé spécifiquement pour les apprenants en ligne. Bien que le programme soit entièrement disponible en ligne, et non sur le campus, il conserve les mêmes avantages que les programmes traditionnels d’HEC, où les étudiants sont encadrés par des chefs d’entreprise et formés par les meilleurs professionnels. Ils reçoivent un diplôme reconnu à l’échelle internationale. Aujourd’hui, les étudiants souhaitent des unités d’apprentissage plus générales et pertinentes, mais avec une certaine souplesse. De quoi inspirer les universités françaises dans leur conception et mise en œuvre des programmes.

L’Intelligence Artificielle dans la formation

L’intelligence artificielle est au cœur des débats sur les transformations économiques et sociales en France, notamment suite à la publication du rapport Viliani. Face à la montée en puissance de cette technologie, le pays doit se munir d’un vivier de talents qualifiés pour appréhender son insertion dans l’économie.

Bien que l’IA dans la formation soit une priorité pour le gouvernement, une approche supplémentaire combinant la formation en présentiel et la formation en ligne serait un excellent moyen d’accélérer la recherche de talents en IA. Dans les cours traditionnels en groupe, une plateforme d’apprentissage personnalisée regroupant des cours de chercheurs français spécialisés en IA et reconnus mondialement, comme Yann Le Cun, peut être mise en place. La constitution de cette communauté française d’experts en Intelligence Artificielle pourrait considérablement développer l’essor de la formation en IA.

Promesse de campagne d’Emmanuel Macron, la France comme « start-up nation » fait son chemin. Les récents plans exposés par le gouvernement dressent déjà le tableau d’une France audacieuse, innovante et à la pointe de la technologie. Dans un contexte de transformation numérique, le succès des entreprises et du changement réside dans la mise en place d’un bassin de talents qualifiés et réactifs.

Source: LaTribune.fr

2018-05-22T10:28:30+02:0022 mai 2018|Catégories : Digital, ETI, Formation, GE, PME, TPE|Mots-clés : , , , , , |0 commentaire

Le manager d’aujourd’hui n’est plus celui qui sait tout

Les changements économiques et technologiques bouleversent aussi la fonction de manager. Résultat des courses, N+1 et N-1 ne sont pas toujours sur la même longueur d’ondes. Qu’attend-on vraiment du manager d’aujourd’hui ?

Avec la révolution numérique, le rôle des managers a beaucoup évolué ces dernières années. Tel est le constat du cabinet de recrutement Hays dans une étude parue le 26 avril qui se penche sur le rôle du manager au sein de l’entreprise. 1.400 candidats (dont 64% de managers) ont été interrogés sur les missions et compétences clés des managers d’aujourd’hui.

Plus de 9 salariés sur 10 estiment que la fonction de manager ne ressemble plus à ce qu’elle était par le passé. Et plus de la moitié des répondants estiment même qu’elle serait devenue plus difficile ! “C’est un peu simpliste comme vision, tranche Etienne Cadre, DRH chez

Amaris, un cabinet de conseil en technologie et management. Aujourd’hui, les enjeux sont plus complexes, mais ce n’est pas plus dur qu’autrefois”. Une chose est sûre, “les méthodes de management traditionnelles ne fonctionnent plus, ajoute Alain Roumilhac, président de Manpower Groupe France, une entreprise spécialisée dans le recrutement. Les attentes sont différentes”.

Leaders charismatiques VS experts

Alors, qu’attend-on du chef de file aujourd’hui ? “Le manager est un coach qui motive ses équipes pour atteindre des résultats”, répondent à l’unanimité les personnes interrogées dans l’étude. En clair, c’est celui qui fait travailler ses équipes : “il oriente les forces humaines vers une finalité commune”, précise-t-on chez Hays.

Ensuite, quand on rentre dans le détail de leur rôle, les managers, se définissent plutôt comme des experts dans leur domaine quand les N-1, eux, les voient davantage comme des leaders charismatiques. Un discours qui résonne avec celui d’Etienne Cadre : “le manager d’aujourd’hui n’est plus celui qui sait tout”.

Fini le management hiérarchique

Quand on les interroge sur les missions du manager, N+1 et N-1 répondent d’abord celle de “fédérer une équipe et la motiver”. Par contre, les managers évoquent ensuite en second ”le contrôle de l’activité et le suivi des équipes”, quand les collaborateurs attendent d’eux qu’ils “pilotent la stratégie de l’entreprise” avec une vraie vision.

Un décalage qui montre l’aspiration à plus de sens au travail chez les salariés. “Fini le management hiérarchique, place au management de l’expérience”, ajoute-t-on chez Amaris. En fait, le manager est attendu sur sa capacité à faire grandir ses équipes. “Un manager ne gère plus les gens avec des objectifs, mais il doit tirer le meilleur de ses équipes en les impliquant dans les projets”. Cela passe donc par plus de feedbacks, plus d’écoute et de bienveillance… Toute une série de soft skills qui sont attendues chez le manager d’aujourd’hui.

Source : Lesechos.fr

2018-05-22T07:28:34+02:0015 mai 2018|Catégories : ETI, GE, Management, PME, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

Transformation digitale et formation sont indissociables pour évoluer

La transformation digitale est souvent vécue comme un profond changement au sein des entreprises et à ce titre, il est indispensable pour les collaborateurs de passer par de la formation. Mais quelles sont les différentes formations nécessaires durant cette transformation numérique ?

La « digitalisation » est présente sur tous les aspects de la vie quotidienne en ce troisième millénaire et le besoin de formation qui en découle, doit permettre à chacun d’y faire face et d’appréhender le changement.

Les objets connectés, l’intelligence artificielle, les outils digitaux, l’avancée technologique au sens large du terme ou encore le big data et le machine learning… des mots qui se connectent sans soucis avec les sphères du digital.

La transformation digitale pourrait tous les englober et c’est l’un des facteurs qui fait aujourd’hui progresser les entreprises. Donc qui dit transformation digitale dit avancée de la technologie numérique.

Bien que l’envoi d’email soit aujourd’hui banalisé, la transformation digitale tend à se propager sur d’autres plans bien plus stratégiques. Cependant derrière tout ce vocabulaire anglophone se cache l’ensemble des mutations qui touchent les entreprises.

La question qui se pose est donc la suivante : Etre dans l’ère du temps équivaut-il à se former ? Si oui, quelles sont les formations à privilégier plus que d’autres ?

Faisons ici le point.

Qu’est-ce que la transformation digitale ?

Les définitions de la transformation digitale sont relativement nombreuses, mais elles ne différent pas énormément quant aux objectifs qui visent à contrer les nouveaux acteurs sur un marché défini. Le point commun entre elles reste le fait qu’elles bouleversent le milieu entrepreneurial. Pour Wikipédia, elle se réfère aux changements associés à l’application de la technologie numérique dans tous les aspects de la société humaine.

C’est une vérité que l’on ne peut réfuter avec notre utilisation massive d’objets connectés au quotidien et à tous les outils digitaux qui sont utilisés massivement en entreprise. Sur le plan professionnel, elle est la technologie menant à une performance à la hauteur des avancées numériques.

Elle est également le reflet d’une vision grandissante d’un dirigeant, le levier pour une amélioration de l’expérience client. La transformation digitale des entreprises est tout cela à la fois, mais est-ce qu’elle peut s’apprendre sur le tas ?

Formation et transformation digitale sont indissociables

Comme toute autre discipline, le digital nécessite indiscutablement d’être formé pour en avoir la vision. On ne peut pas choisir le service de cloud computing adapté à notre entreprise sans connaître en quoi cela consiste réellement.

De la même manière pour les différents logiciels et les limites de chaque Framework pour construire un simple site internet par exemple. Amorcer la transformation digitale au sein d’une entreprise requiert donc de passer nécessairement par de la formation.

En passant par cette étape, chaque personnel peut comprendre l’objectif commun de ce changement. Cette vision d’ensemble permet ainsi à chaque collaborateur d’une structure de se développer dans l’ère numérique, mais aussi de pouvoir profiter d’une connaissance nouvelle.

Ce n’est pas la disparation des métiers dont il est question mais de leur redéfinition face à de nouveaux enjeux et de nouveaux modes de consommation.

Les statistiques ont d’ailleurs remonté que 78 % des salariés français considèrent cette mutation digitale comme une opportunité pour eux et pour leur entreprise.

De toutes les manières, la vie digitale des entreprises dépend énormément de de la formation spécifique à destination des employés.

Les axes digitaux à maîtriser pour la transformation digitale

On a pu constater selon ces dires que la formation se trouve au cœur de la réussite dans le monde digital. La transformation digitale des entreprises se doit cependant de donner plus d’importance à certains axes. Le marketing digital est l’un des premiers facteurs à valoriser si l’on aspire à une réussite de la transformation digitale.

Les outils numériques

Par conséquent, pour une entreprise qui se voue dans le marketing et la vente, avoir une boutique en ligne peut s’avérer indispensable.

Selon une enquête, 7 français sur 10 sont adeptes de la consommation en ligne et paie aussi par ce canal.

Ceci pour dire qu’avoir une présence sur internet est synonyme de transformation de lead en client potentiel et/ou confirmé. Les bénéfices sont donc plus conséquents lorsque l’on connait les outils digitaux adéquats. Ce qui nous amène à la maîtrise de ces solutions digitales afin de pouvoir les piloter en interne.

Les outils digitaux se comptent néanmoins par centaines, il est donc indispensable d’avoir des réflexions pertinentes en amont sur les besoins, les objectifs et les investissements à prévoir. Selon le cas qui se présente, l’outil marketing à mettre en œuvre sera différent.

Pour une entreprise commerciale par exemple, les logiciels ERP (gestion de projet), CRM (gestion de relation client) ou encore l’automatisation des campagnes emailings seront incontournables pour avoir une certaine productivité. On parle également de solutions de marketing automation pour générer des scénarios automatisés délivrant du contenu selon des cas concrets.

Les réseaux sociaux

Il n’est pas non plus possible de négliger une présence sur les réseaux sociaux. Qu’il s’agisse d’être présent sur Facebook, Linkedin, Twitter, Instagram… il faudra là encore être apte à l’utilisation de ces différents canaux de diffusion de contenu. Ce détail est même crucial pour une entreprise. Sur le plan de la visibilité, aucun autre outil digital ne surpasse les réseaux sociaux.

Il est évident que toute présence sur les réseaux sociaux est à mûrir en amont en développant une stratégie digitale globale pour la communication de l’entreprise et sa visibilité sur internet.

Quel que soit le réseau social, tout peut être mis à profit afin d’aboutir à la finalité : assurer sa promotion. En effet, les personnes qui suivent les actualités de l’entreprise en question deviendront des vecteurs de communication. Tout cela nécessite pourtant un savoir-faire technique.

Le pilotage des projets en transformation digitale

Les postes à responsabilité iront davantage vers le pilotage des projets, pour maîtriser l’ensemble des moyens et des actions mis à contribution lors d’une mutation numérique. Il est question pour eux d’avoir une visibilité sur ce que chaque action engendre et implique dans une transformation digitale.

Certains axes demanderont des connaissances et des compétences bien plus avancées comme le big data, l’analyse de données et/ou le machine learning. Sur ces sujets on évoque des métiers comme le data scientist par exemple, où il sera question d’être formé sur des cursus plus long et plus spécifique selon les besoins de l’entreprise.

Parfois il sera nécessaire de faire appel à des profils externes compétents sur ces nouveaux métiers, pour lesquels de grandes écoles ont déjà travaillé sur des programmes complets.

Les formations à suivre pour la transformation digitale

Pour amorcer sa transformation digitale, il est nécessaire de se former sur les différents axes qui entraînent cette mutation. Il faut par conséquent savoir que chaque formation doit aboutir à un résultat précis.

Il y a plusieurs plateformes qui présentent des formations sur mesure et accompagnent les entreprises dans cette transformation, ceci afin de rapprocher au mieux les solutions aux objectifs. De même de nombreux centres de formations proposent déjà des cursus parfaitement adaptés à certains métiers liés au digital, comme le CFPJ, l’Ifocop, Visiplus, EMWeb etc…

Parmi les écoles spécialisées on relève la formation transformation digitale de l’emlyon business school qui propose un programme complet au travers d’un mastère spécialisé.

Formation pour les Ressources Humaines

Dans le cas du personnel des Ressources Humaines, il faut les considérer en premier lieu car ce sont des acteurs majeurs de la transformation digitale d’une entreprise. Pour être apte à diriger le personnel vers les bonnes formations, ils doivent eux aussi se former et être qualifiés pour les différents besoins rencontrés par le personnel et plus encore, être à l’écoute des salariés lors de cette mutation qui peut amener un stress ou de nombreux questionnements.

Une fois que le personnel des Ressources Humaines maîtrise cet aspect, il peut toujours par le biais de formations complémentaires, partager une vision commune des enjeux du digital et évangéliser sur la question de la mutation numérique au sein des entreprises.

Formation sur les métiers du digital

Si le monde entrepreneurial tend vers la digitalisation, alors les métiers qui en découlent sont également en train de fleurir. Dans cette optique, les formations dans cette catégorie sont relativement nombreuses : responsable digital, responsable e-commerce, community manager, social media manager, content manager, responsable SEO, chargé de communication digitale, chef de projet digital, responsable marketing digital, etc.

Les formations à suivre font ici référence au pilotage de la présence en ligne d’une entreprise, depuis son site internet jusqu’à sa communication via les réseaux sociaux. Ces axes impliquent de nombreuses compétences à acquérir et pour lesquelles il existe plusieurs formations spécifiques.

Il s’agit pour l’entreprise de bien énumérer ses besoins pour une présence en ligne efficace et pertinente. Développer un site internet, développer une stratégie digitale, gérer les principaux réseaux sociaux, construire et développer une communauté ou encore manager une équipe qui travail sur le digital, sont autant de points à travailler selon les besoins de l’entreprise.

Voici quelques-uns des modules que l’on retrouve auprès des différents centres de formations :

  • Comment créer et animer un site sur WordPress ?
  • Comment maîtriser les réseaux sociaux ?
  • Comment créer une stratégie digitale ?
  • Comment piloter des projets en inbound marketing ?
  • Comment animer et gérer une communauté ?
  • Devenir community manager
  • Devenir social media manager
  • Les fondamentaux du community management
  • Les fondamentaux du SEO
  • Savoir rédiger pour le web…

Formation sur les nouveaux métiers

A l’opposé nous avons les formations sur des domaines plus avancés qui visent l’analyse de données, la mise en place de projets autour de l’intelligence artificielle ou encore le pilotage de la transformation digitale en elle-même de l’entreprise.

Parmi les nouveaux métiers liés à l’intelligence artificielle, nous avons le data scientist qui analyse les données, l’egoteller qui scénarise les différentes personnalités de l’intelligence artificielle, le psydesigner qui lui va donner la personnalité à l’IA et encore l’éthicien qui sera en charge de l’éthique liée à l’intelligence artificielle.

Ces postes évolueront encore et d’autres apparaîtront certainement au fil des mois et années.

En conclusion

Si la transformation digitale peut parfois faire peur devant les changements qu’elle implique au sien de l’entreprise, il faut parfois la considérer comme un renouveau, un nouveau départ vers des missions enrichissantes sur le plan personnel comme professionnel.

La formation est alors nécessaire pour acquérir ces compétences que le digital sollicite, mais en même temps une entreprise ne peut pas progresser si elle ne se met pas à niveau sur un univers vers lequel tout le monde tend.

La formation devient de ce fait un des premiers maillons de la transformation digitale à mettre en place, et ça démarre généralement par les ressources humaines.

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Source: Journal du CM

2018-05-09T06:35:47+02:009 mai 2018|Catégories : Digital, ETI, Formation, GE, PME, TPE|Mots-clés : , , |0 commentaire
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