Étudiants retardataires dans la recherche d’alternance ? Pas de panique, voici comment réagir

La rentrée scolaire approche à grands pas et vous n’avez pas encore décroché d’alternance. Pas de stress ! Même si le temps presse, il existe des stratégies pour vous aider à trouver une opportunité qui correspond à vos aspirations. Voici quelques conseils pour les retardataires comme vous.

I. Trouver rapidement une entreprise pour votre alternance

● Restez calme et positif

Tout d’abord, gardez votre calme. Il est normal de se sentir anxieux, mais la panique ne fera que compliquer les choses. Restez positif et confiant en vos compétences. Rappelez-vous que des opportunités peuvent surgir à tout moment.

● Réévaluez vos options

Prenez du recul et réévaluez vos options. Si vous avez été très spécifique dans vos recherches, envisagez d’élargir votre champ d’application. Pensez aux domaines connexes où vos compétences pourraient être transférables. Cela peut ouvrir de nouvelles portes.

● Utilisez intensément les ressources en ligne

Les plateformes d’emploi, les réseaux sociaux professionnels et les sites web des entreprises sont vos alliés. Utilisez-les intensément pour rechercher et postulez aux opportunités d’alternance.

  1. Optimisez votre profil en ligne : Assurez-vous que vos profils sur les réseaux professionnels tels que LinkedIn sont complets et à jour. Mettez en avant vos compétences, expériences et objectifs liés à l’alternance.
  2. Recherche de postes : Utilisez les moteurs de recherche d’emploi spécialisés dans les alternances tels que LinkedIn Jobs, Indeed, Glassdoor, RegionsJob, etc. Utilisez des mots-clés pertinents pour votre domaine d’alternance.
  3. Réseau sur les réseaux sociaux : N’hésitez pas à suivre des entreprises, des groupes ou des personnes influentes dans votre domaine sur des plateformes telles que LinkedIn, Twitter, ou même Instagram si cela est pertinent.
  4. Participez à des groupes et forums : Rejoignez des groupes et forums en ligne liés à votre domaine d’alternance. Participez à des discussions, posez des questions pertinentes et partagez vos connaissances. Cela vous permettra de vous faire remarquer et d’agrandir votre réseau.
  5. Établissez des connexions : Lorsque vous trouvez des personnes travaillant dans les entreprises qui vous intéressent, envoyez-leur des invitations personnalisées à se connecter. Mentionnez brièvement vos objectifs et expliquez pourquoi vous aimeriez vous connecter avec elles.
  6. Messages personnalisés : Plutôt que d’envoyer des messages génériques, personnalisez vos messages en fonction de chaque personne à qui vous écrivez. Expliquez clairement votre intérêt pour l’alternance au sein de leur entreprise.
  7. Utilisez les hashtags : Sur les plateformes comme Twitter ou Instagram, utilisez des hashtags pertinents pour augmenter la visibilité de vos publications liées à votre recherche d’alternance.
  8. Partagez vos réalisations : Publiez régulièrement du contenu pertinent lié à votre domaine d’études ou d’alternance. Cela montre votre passion et votre expertise, attirant ainsi l’attention des recruteurs potentiels.
  9. Informez votre réseau actuel : Faites savoir à votre réseau actuel (amis, famille, anciens collègues/professeurs) que vous êtes à la recherche d’une alternance. Ils pourraient connaître des opportunités ou vous mettre en relation avec des personnes qui le font.
  10. Soignez votre présence en ligne : Gardez à l’esprit que les recruteurs peuvent consulter vos profils en ligne. Assurez-vous que vos publications publiques sont professionnelles et positives.
  11. Suivez les entreprises cibles : Abonnez-vous aux pages d’entreprises qui vous intéressent sur les réseaux sociaux. Cela vous permettra de rester au courant de leurs actualités et de leurs offres d’alternance.
  12. Utilisez les fonctionnalités de recherche avancée : Sur LinkedIn, par exemple, utilisez les filtres de recherche avancée pour affiner votre recherche en fonction de critères spécifiques tels que le lieu, le secteur d’activité, etc.

En combinant ces stratégies, vous augmenterez vos chances d’être efficace dans votre recherche d’alternance en ligne et de vous connecter avec les bonnes personnes et opportunités.

● Contactez directement les entreprises

Ne sous-estimez pas le pouvoir de l’initiative personnelle. Identifiez des entreprises qui pourraient bénéficier de vos compétences et contactez-les directement. Rédigez des e-mails de candidature percutants en expliquant ce que vous pouvez apporter à l’entreprise.

● Réseautage accéléré

Le réseautage accéléré consiste à établir rapidement des connexions et à maximiser l’efficacité de vos interactions pour atteindre vos objectifs. Voici quelques conseils pour y parvenir :

  1. Identifiez vos objectifs : Avant de commencer à réseauter, définissez clairement ce que vous recherchez dans une alternance. Cela vous aidera à cibler les bonnes personnes et opportunités.
  2. Mettez à jour vos profils en ligne : Assurez-vous que vos profils sur les plateformes professionnelles comme LinkedIn sont complets et reflètent vos compétences, expériences et objectifs de carrière.
  3. Recherchez les entreprises et professionnels pertinents : Identifiez les entreprises qui proposent des alternances dans votre domaine d’études. Recherchez également les professionnels qui travaillent dans ces entreprises ou dans des postes similaires.
  4. Participez à des événements professionnels : Assistez à des salons de l’emploi, des conférences, des ateliers et des webinaires dans votre secteur. C’est une excellente occasion de rencontrer des professionnels et de nouer des contacts.
  5. Réseau auprès de vos pairs : Ne négligez pas vos camarades de classe et vos collègues. Ils peuvent avoir des informations sur des opportunités d’alternance ou être en contact avec des personnes qui le sont.
  6. Personnalisez vos approches : Lorsque vous contactez des professionnels ou des recruteurs, personnalisez vos messages pour montrer que vous avez fait des recherches sur leur entreprise ou leur parcours. Montrez votre intérêt spécifique pour ce qu’ils font.
  7. Demandez des informations plutôt que des emplois : Lors de vos échanges, demandez des conseils et des informations sur l’industrie, le métier et les opportunités d’alternance. Cela peut ouvrir des discussions plus naturelles.
  8. Préparez un pitch efficace : Ayez un discours concis et convaincant sur qui vous êtes, ce que vous recherchez et ce que vous pouvez offrir en tant qu’alternant.
  9. Suivez et entretenez les relations : Après vos rencontres, envoyez des messages de remerciement et restez en contact. Vous pourriez partager des articles ou des informations pertinentes pour maintenir l’engagement.
  10. Soignez votre présence en ligne : Votre présence en ligne en dit beaucoup sur vous. Assurez-vous que vos publications, commentaires et interactions reflètent positivement votre professionnalisme et vos intérêts.
  11. Explorez les groupes et forums en ligne : Rejoignez des groupes professionnels en ligne liés à votre secteur. C’est un excellent moyen de participer à des discussions, de poser des questions et de rencontrer des personnes influentes.
  12. Utilisez vos anciens contacts : Reconnectez-vous avec d’anciens professeurs, collègues de stage ou employeurs. Ils peuvent vous aider à trouver des opportunités ou à vous recommander.
  13. Soyez persévérant : Le réseautage peut prendre du temps. Continuez à établir des connexions et à suivre les opportunités, même si les résultats ne sont pas immédiats.
  14. Utilisez les événements de réseautage en ligne : Participez à des événements virtuels de réseautage, des webinaires et des discussions en ligne pour élargir votre réseau.

Le temps étant limité, concentrez-vous sur un réseautage accéléré. Contactez vos amis, anciens camarades de classe, enseignants et membres de votre réseau professionnel. Ils pourraient être au courant d’opportunités ou être en mesure de vous mettre en relation.

● Préparez-vous à court terme

Si la rentrée est imminente, considérez des options temporaires. Vous pourriez envisager un stage à court terme ou une mission freelance pour acquérir de l’expérience et gagner du temps pour trouver une alternance plus adaptée.

● Soyez ouvert à l’apprentissage

Soyez prêt à apprendre rapidement et à vous adapter. Même si vous rejoignez une entreprise tardivement, soyez enthousiaste à l’idée d’apprendre rapidement et de contribuer positivement.

Être en retard dans la recherche d’alternance n’est pas une situation insurmontable. Gardez votre sang-froid, explorez toutes les options, soyez proactif et démontrez votre motivation. La clé est d’utiliser judicieusement le temps qu’il vous reste et de rester ouvert à toutes les opportunités. Avec la bonne approche, vous pourrez encore décrocher une alternance qui vous permettra de commencer votre parcours académique et professionnel avec succès.

II. Bravo, vous venez de décrocher votre alternance !

L’alternance, une aventure qui conjugue le monde professionnel et les études, peut être un parcours exigeant, mais hautement gratifiant. Pour réussir brillamment cette équation entre travail en entreprise et obligations scolaires, voici quelques conseils pour mettre toutes les chances de votre côté.

● Communication transparente

Établir une communication ouverte est la première étape cruciale. Partagez vos horaires de travail en entreprise avec vos enseignants et informez votre employeur de vos obligations académiques. Une communication fluide permettra à toutes les parties de s’adapter et de collaborer pour votre réussite.

● Planification stratégique

Planifiez soigneusement votre emploi du temps en intégrant les périodes de travail en entreprise et les heures d’études. Créez un calendrier qui reflète vos engagements professionnels et académiques. Cela vous aidera à visualiser les moments clés et à répartir judicieusement votre temps.

● Fixez des objectifs clairs

Établissez des objectifs concrets pour votre alternance. Qu’il s’agisse d’atteindre des résultats spécifiques en entreprise ou de maintenir un certain niveau de réussite académique, avoir des objectifs clairs vous donnera un cap à suivre et vous aidera à rester motivé.

● Gestion du temps efficace

La gestion du temps est une compétence clé. Identifiez les moments de la journée où vous êtes le plus productif et consacrez-les à des tâches exigeantes. Priorisez les tâches importantes et évitez la procrastination. Soyez discipliné dans l’allocation de votre temps.

● Flexibilité et adaptabilité

L’alternance peut réserver des surprises. Soyez prêt à faire preuve de flexibilité et à vous adapter en cas de changements imprévus dans vos horaires ou vos tâches. Cultivez la résilience pour naviguer avec succès dans des situations changeantes.

● Utilisez des techniques d’apprentissage efficaces

Apprenez des méthodes d’apprentissage efficaces pour maximiser le temps que vous consacrez aux études. Utilisez des techniques de prise de notes, de révision régulière et d’enseignement à d’autres pour renforcer vos compétences et absorber les informations plus rapidement.

● Prenez soin de votre bien-être

Priorisez votre santé physique et mentale. Le surmenage peut nuire à vos performances à la fois en entreprise et à l’école. Accordez-vous des moments de détente, dormez suffisamment et maintenez une alimentation équilibrée. Un esprit sain dans un corps sain est essentiel pour réussir dans les deux domaines.

La réussite de votre alternance dépend de votre capacité à équilibrer habilement le travail en entreprise et les études. En appliquant ces astuces, vous pouvez maximiser vos chances de réussir dans les deux domaines. L’alternance est une opportunité unique pour développer des compétences variées et construire un avenir prometteur. Avec une organisation minutieuse, une communication transparente et une attitude positive, vous pouvez naviguer avec succès à travers cette expérience enrichissante.

2023-08-27T11:36:11+02:0027 août 2023|Catégories : Conseil, ETI, Formation, GE, PME, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

Les 10 choses à faire lorsque vous vous sentez plus bien dans votre travail

Si vous envisagez de changer d’emploi parce que vous vous sentez mal ou sous-estimé au travail, vous n’êtes pas seul. Selon une enquête menée par OnePoll pour le compte de Bonusly, près de 50 % des travailleurs américains ont quitté un poste parce qu’ils ne se sentaient pas appréciés.

Dans le même temps, près des deux tiers (63 %) des personnes interrogées déclarent ne pas se sentir appréciées par leur employeur, tandis que 59 % affirment qu’elles n’ont jamais eu de responsable qui apprécie vraiment leur travail. Une autre enquête réalisée par Workhuman confirme ces résultats. Dans ce rapport, plus de la moitié des personnes interrogées ont déclaré ne se sentir que peu ou pas du tout appréciées par leur entreprise. En outre, les employés de couleur (49,3 %) et les femmes (48,8 %) étaient plus susceptibles de se sentir quelque peu valorisés que la moyenne.

Ces statistiques suggèrent que les employeurs n’en font pas assez pour montrer à quel point ils apprécient leurs équipes. Pourtant, les efforts d’appréciation des employés présentent d’innombrables avantages. Selon une étude menée par Quantum Workplace, lorsque les employés pensent qu’ils seront reconnus, ils sont 2,7 fois plus susceptibles d’être très engagés. Parmi les autres avantages pour les employés, citons la diminution du stress et une plus grande satisfaction. Pour l’employeur, une étude menée par Workhuman et Gallup a révélé que la création d’une culture de la reconnaissance peut permettre à une entreprise de 10 000 employés d’économiser jusqu’à 16 millions de dollars par an en frais de renouvellement du personnel.

Si vous avez l’impression que votre organisation ne reconnaît pas vos contributions, il existe des moyens d’y remédier. Voici dix choses que vous pouvez faire lorsque vous vous sentez mal ou sous-estimé au travail.

1 – Réfléchissez à vos attentes

Même si vous vous sentez sous-estimé au travail, demandez-vous si vos attentes sont réalistes. La période a-t-elle été mouvementée au bureau ? Si c’est le cas, il n’est pas rare que même les meilleurs managers négligent ce que vous faites. Demandez-vous si vos efforts sont allés au-delà de ce que font vos pairs. Vous pouvez même demander l’avis d’un collègue ou d’un mentor en qui vous avez confiance.

2 – Montrez-vous motivé

S’il est bon de se sentir valorisé, il ne faut pas s’attendre à ce que la motivation vienne toujours de sources extérieures. Une auto-motivation efficace est l’un des éléments qui distinguent les employés les plus performants des autres. Essayez donc de réfléchir à vos victoires, même les plus petites. Envisagez de vous récompenser en prenant des vacances ou en vous offrant une journée détente lorsque vous franchissez une étape importante.

3 – Constatez vos réalisations

Il est facile de reprocher à l’organisation de ne pas apprécier vos contributions. Mais il est tout aussi important d’assumer la responsabilité du suivi de vos réalisations. Ainsi, vous serez prêt lorsque le moment sera venu de discuter d’une augmentation ou d’une promotion. Il sera également plus facile de mettre à jour votre CV si vous décidez de chercher un nouveau poste.

4 – Parlez à votre patron

Si vos réalisations ne sont toujours pas reconnues, prévoyez une conversation avec votre supérieur. Faites-lui savoir que vous aimeriez recevoir davantage de retours à l’avenir. Préparez également une liste de vos réalisations les plus récentes. De cette façon, vous rappelez à votre supérieur votre excellent travail tout en renforçant votre confiance en vous.

5 – Appréciez les autres

Une autre façon de faire remarquer votre travail est de reconnaître les contributions de vos collègues.
Voici quelques exemples :

  • Planifier un déjeuner surprise lorsque vous terminez un projet de groupe
  • Reconnaître un membre de l’équipe lors de la prochaine réunion du personnel
  • Mettre en place un programme formel de reconnaissance des pairs
  • Même un simple mot de remerciement peut faire beaucoup.En prenant de telles mesures, vous créez une culture de l’appréciation.

6 – Concentrez-vous sur vos points forts

Pour maximiser votre contribution au travail, cultivez vos compétences et vos talents naturels. En vous concentrant sur vos points forts, vous serez plus enclin à vous accomplir. Ne vous comparez pas aux autres ; reconnaissez que vous ne pouvez pas être un expert en tout. Apprenez plutôt de ceux qui vous entourent. En capitalisant également sur les points forts des autres, vous augmenterez les réalisations de l’ensemble de l’équipe.

7 – Faites-vous remarquer

Si vous vous sentez sous-estimé au travail, il est temps d’accroître votre visibilité. Commencez à demander des missions de premier plan qui ont un impact important sur les résultats de votre organisation. Prenez davantage la parole lors des réunions et portez-vous volontaire pour représenter votre équipe lors d’événements ou de conférences. Et n’oubliez pas de développer votre réseau. En nouant et en entretenant des relations, vous créerez un réseau d’alliés professionnels qui vous garderont à l’esprit pour de futurs projets.

8 – Trouvez un sens à votre travail

Ce n’est pas pour rien que vous avez accepté ce poste. Peut-être êtes-vous passionné par le secteur ou par le fait que votre produit le plus vendu révolutionne le marché. Les employés sont plus satisfaits lorsqu’ils trouvent un sens à leur travail. En vous sentant lié à une raison d’être, vous augmenterez votre productivité, votre engagement et votre motivation.

9 – Recadrez les pensées négatives

Certaines personnes ont tendance à se concentrer sur le négatif et se plaindre, parfois par jalousie ou autre sentiment. Afin d’éviter les pensées négatives non justifiées, posez-vous les bonnes questions :

  • Remarquer la pensée
  • Se demander si elle est vraie
  • La remplacer par une pensée positive

10 – Envisagez un autre emploi

Si vous avez essayé ces stratégies et que vous continuez à vous sentir sous-estimé au travail, envisagez de changer d’emploi ou de carrière. Un mauvais patron ou une culture de travail toxique peuvent être difficiles à surmonter. Et si votre supérieur refuse de reconnaître vos réalisations, il ne sera pas facile de progresser professionnellement. Réfléchissez à ce que vous risquez de perdre en restant au travail et envisagez d’autres possibilités. Un changement pourrait s’avérer bénéfique pour votre bien-être à long terme.

Même si vous vous sentez sous-estimé au travail, vous n’êtes pas impuissant. Il y a des choses que vous pouvez faire pour vous assurer que les gens remarquent vos réalisations et reconnaissent votre travail acharné. Si vous avez pris ces mesures et que vous vous sentez toujours frustré, il est peut-être temps de passer à une organisation qui correspond mieux à votre culture.

Source : Forbes

2023-08-25T10:15:04+02:0025 août 2023|Catégories : Conseil, ETI, GE, PME, RH, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

Comment vont les managers en 2023 ?

Quels sont les principaux défis que doivent relever les managers, aujourd’hui ? Sont-ils soutenus et appréciés par leurs équipes et par leurs directions ? Et comment les aider à évoluer ?

Des managers parfois isolés, qui réclament plus de soutien

Lancé en février 2022, le baromètre de la santé mentale en entreprise décrypte l’évolution du bien-être mental en entreprise. À l’occasion de la publication de sa troisième édition, Alan x Toluna Harris Interactive ont de nouveau exploré le sujet, en abordant cette fois-ci les difficultés et aspirations des managers.

On y apprend que 1 Français sur 2 trouve que la fonction managériale est plus difficile à exercer aujourd’hui que par le passé. Et, effectivement, 41% des managers déclarent se sentir isolés actuellement.

Un bon manager, c’est quoi en 2023 ?

Lorsque les Français sont interrogés sur les qualités d’un bon manager, ils mettent en avant principalement des attributs liés au bien-être, tels que la disponibilité, l’écoute et l’attention morale.

Les Français ont conscience des difficultés des managers. Résultat : 69% des non-encadrants et trois quarts des femmes ne souhaitent pas manager à l’avenir.

Au fil des années, les attentes envers les managers se sont accumulées. En plus d’atteindre des objectifs de performance, ils sont également chargés d’encourager leurs collaborateurs et de veiller à leur bien-être, ce qui peut engendrer du stress.

L’isolement représente la face sombre de la fonction de manager. Plus d’un manager sur quatre éprouve des difficultés à concilier les attentes de sa hiérarchie et les besoins de son équipe. Des attentes contradictoires qui finissent par les isoler.

Les managers identifient aussi des problèmes d’ordre structurel lorsqu’ils sont interrogés sur les difficultés rencontrées. 28% d’entre eux ont du mal à recruter, et 27% soulignent un manque de soutien dans leur rôle de superviseur.

La QVT et les RPS, au centre de la nouvelle fonction managériale

Les managers regrettent de recevoir si peu de formation pour accompagner leur équipe et prévenir les risques psychosociaux. En effet, 30% des managers réclament davantage de formations sur les RPS, au même titre qu’une augmentation de salaire.

Parmi les managers de moins de 35 ans, cette demande de formation arrive même en première position, avant la revalorisation salariale souhaitée par 28% d’entre eux.

Seulement 16% des managers déclarent être “très bien informés” sur les difficultés psychologiques au travail et les symptômes du mal-être professionnel. Certains managers sont pourtant particulièrement touchés par ces difficultés psychologiques.

Difficultés psychologiques

Les besoins de soutien pour lutter contre les risques de mal-être au travail semblent de plus en plus importants pour les managers. D’autant que les symptômes du mal-être au travail sont toujours bien présents dans les entreprises et les attentes des salariés restent très fortes.

Comment les entreprises peuvent-elles soutenir leurs managers ?

S’interrogeant sur la surcharge de travail des managers, les chiffres soulèvent des questions : comment soulager et valoriser ces managers ?

Afin de remédier à ces difficultés, l’employeur doit réattribuer du sens à la fonction du manager, en la recentrant sur sa mission fondamentale : favoriser le bien-être, encourager l’acquisition de compétences et promouvoir le développement des collaborateurs. Pour cela, différentes solutions peuvent être envisagées.

Une redistribution des responsabilités pourrait être mise en place pour alléger la charge des managers. En effet, 19% d’entre eux éprouvent des difficultés à concilier leur rôle de manager avec leur propre travail.

La formation des collaborateurs par leurs pairs représente une autre piste intéressante. Ainsi, Les managers pourraient déléguer cette responsabilité tout en permettant aux collaborateurs de bénéficier d’un apprentissage enrichissant.

Il est également important de distinguer clairement le rôle du “manager” de celui du “coach”. En effet, 17% des managers rencontrent des difficultés lorsqu’il s’agit d’accompagner les membres de leur équipe dans leur évolution professionnelle. En définissant clairement ces deux fonctions et en fournissant un soutien adéquat, les managers pourraient se concentrer davantage sur le coaching et offrir un accompagnement plus efficace à leurs collaborateurs.

Source : CultureRH

2023-06-02T10:40:51+02:002 juin 2023|Catégories : ETI, GE, PME, RH, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

L’apprentissage en mode projet : format idéal pour la génération Z ?

L‘enseignement en mode projet est une méthode qui consiste à permettre aux étudiants de travailler sur des projets concrets, souvent en groupe, pour résoudre des problèmes ou atteindre des objectifs spécifiques. Cette méthode d’enseignement, proposée dans certaines écoles et que nous privilégions au sein du cabinet Possibility lorsque nous intervenons dans des écoles de commerce, offre de nombreux avantages par rapport à l’enseignement traditionnel, en particulier pour la génération Z, qui représente actuellement la majorité des étudiants dans l’enseignement supérieur.

La génération Z est née entre la fin des années 90 et le début des années 2010, et elle a grandi dans un monde où la technologie est omniprésente. Cette génération est souvent décrite comme étant technologiquement avancée, curieuse et désireuse de faire une différence dans le monde. L’enseignement en mode projet est particulièrement adapté à cette génération, car il offre une expérience d’apprentissage pratique, interactive et collaborative qui correspond à leur mode de pensée et de travail.

Dans cet article, nous allons examiner les avantages de l’enseignement en mode projet dans l’enseignement supérieur, en mettant l’accent sur la façon dont cette méthode d’enseignement est particulièrement adaptée à la génération Z.

Apprentissage pratique

L’enseignement en mode projet est centré sur l’apprentissage pratique, ce qui signifie que les étudiants sont encouragés à appliquer les concepts théoriques qu’ils ont appris en classe à des projets réels. Cette approche permet aux étudiants de voir directement comment leurs connaissances peuvent être appliquées dans le monde réel, ce qui peut renforcer leur compréhension et leur engagement dans le processus d’apprentissage.

Pour la génération Z, qui a grandi en utilisant des technologies avancées, l’apprentissage pratique est souvent plus efficace que l’apprentissage théorique traditionnel. Les étudiants de cette génération sont souvent plus enclins à apprendre en faisant plutôt qu’en écoutant des conférences ou en lisant des manuels scolaires. L’enseignement en mode projet offre donc une expérience d’apprentissage plus immersive et interactive qui correspond à leur façon de travailler et d’apprendre.

Collaboration et travail d’équipe

L’enseignement en mode projet encourage la collaboration et le travail d’équipe, ce qui peut être bénéfique pour la génération Z, qui a grandi en étant constamment connectée à d’autres personnes via les réseaux sociaux et la technologie en général. Les projets en mode projet nécessitent souvent que les étudiants travaillent ensemble pour atteindre des objectifs communs, ce qui peut aider à renforcer leurs compétences en matière de communication, de collaboration et de résolution de problèmes.

De plus, la collaboration et le travail d’équipe peuvent aider les étudiants de la génération Z à se sentir plus connectés et engagés dans leur expérience d’apprentissage. Les projets en mode projet offrent souvent une occasion pour les étudiants de travailler avec des personnes ayant des antécédents différents, des compétences et des points de vue différents, ce qui peut aider à développer leur tolérance, leur empathie et leur sensibilité aux cultures différentes.

Pensée critique et résolution de problèmes

L’enseignement en mode projet encourage les étudiants à penser de manière critique et à résoudre des problèmes de manière créative. Les projets en mode projet nécessitent souvent que les étudiants travaillent sur des problèmes complexes qui n’ont pas de solution simple. Cela les oblige à développer leur capacité à analyser les données, à comprendre les problèmes complexes, à poser des questions pertinentes et à chercher des solutions innovantes.

Pour la génération Z, qui est souvent décrite comme étant curieuse et désireuse de faire une différence dans le monde, l’enseignement en mode projet peut aider à développer leur pensée critique et leur capacité à résoudre des problèmes complexes. Les étudiants de cette génération sont souvent plus intéressés à travailler sur des projets qui ont un impact réel sur la société, plutôt que de simplement étudier des concepts théoriques. L’enseignement en mode projet offre donc une occasion pour eux de travailler sur des projets concrets qui ont un impact réel sur leur communauté ou leur environnement.

Autonomie et responsabilité

L’enseignement en mode projet encourage les étudiants à prendre en charge leur propre apprentissage, ce qui peut aider à développer leur autonomie et leur responsabilité. Les projets en mode projet nécessitent souvent que les étudiants travaillent de manière autonome, en planifiant et en gérant leur propre temps et en prenant des décisions autonomes. Cela peut aider les étudiants à développer leur capacité à travailler de manière indépendante, à gérer leur temps de manière efficace et à prendre des décisions autonomes.

Pour la génération Z, qui a grandi avec des technologies avancées et est souvent habituée à prendre des décisions autonomes, l’enseignement en mode projet peut aider à développer leur autonomie et leur responsabilité. Les étudiants de cette génération ont souvent un désir d’autonomie et de liberté, et l’enseignement en mode projet peut leur offrir une occasion de travailler de manière autonome tout en étant encadrés par des enseignants compétents.

Préparation pour le monde réel

Enfin, l’enseignement en mode projet peut aider à préparer les étudiants de la génération Z pour le monde réel. Les projets en mode projet sont souvent conçus pour refléter des situations réelles que les étudiants pourraient rencontrer dans leur future carrière. Cela peut aider à préparer les étudiants à travailler dans des environnements complexes et changeants, où ils doivent être capables de collaborer, de penser de manière critique, de résoudre des problèmes et de prendre des décisions autonomes.

Pour la génération Z, qui est souvent décrite comme étant préoccupée par l’avenir et désireuse de faire une différence dans le monde, l’enseignement en mode projet peut offrir une occasion de se préparer pour l’avenir en travaillant sur des projets concrets qui ont un impact réel. Les projets en mode projet peuvent également offrir une occasion pour les étudiants de se connecter avec des professionnels de leur domaine d’intérêt, ce qui peut les aider à se constituer un réseau professionnel solide et à acquérir des compétences pertinentes pour leur future carrière.

Ce qu’il faut retenir

En conclusion, l’enseignement en mode projet offre de nombreux avantages par rapport au mode d’enseignement classique dans l’enseignement supérieur. Pour la génération Z en particulier, qui a des caractéristiques et des préférences d’apprentissage distinctes, l’enseignement en mode projet peut offrir une occasion de développer leur pensée critique, leur créativité, leur collaboration, leur autonomie et leur préparation pour le monde réel.

Cependant, il est important de noter que l’enseignement en mode projet ne convient pas à tous les étudiants. Certains étudiants préfèrent un environnement d’apprentissage plus structuré et plus directif, tandis que d’autres peuvent avoir des difficultés à travailler de manière autonome ou à collaborer avec leurs pairs. Les enseignants doivent donc être conscients des besoins individuels de chaque étudiant et être capables d’ajuster leur approche d’enseignement en conséquence. Il est également important que ces derniers sachent s’intégrer dans les groupes d’étudiants, afin de s’assurer de la bonne direction du travail effectué, et, le cas échéant, apporter le savoir qui va leur permettre d’atteindre leurs objectifs et maitriser les compétences recherchées par le module d’enseignement.

En fin de compte, l’enseignement en mode projet est une approche d’enseignement efficace qui peut offrir de nombreux avantages pour les étudiants de l’enseignement supérieur, en particulier pour la génération Z. En encourageant la collaboration, la créativité, l’autonomie et la préparation pour le monde réel, l’enseignement en mode projet peut aider les étudiants à acquérir les compétences et les connaissances dont ils ont besoin pour réussir dans leur future carrière et pour contribuer à la société de manière significative.

2023-04-16T09:35:12+02:0016 avril 2023|Catégories : ETI, Formation, GE, PME, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

Communication interne : le point faible de trop d’entreprises

Selon une étude de l’Observatoire de la vie au travail, environ 25% des employés français estiment que la communication interne est insuffisante dans leur entreprise. Cette étude a également révélé que les employés considèrent la communication interne comme un facteur important pour leur bien-être et leur engagement au travail.

De plus, une enquête menée par OpinionWay pour l’Association française de la communication interne (ACI)  a révélé que seulement 54% des entreprises françaises avaient une stratégie de communication interne formelle en place, et que seulement 36% des employés avaient l’impression de recevoir des informations suffisantes de leur entreprise.

Ces chiffres suggèrent qu’il existe un certain déficit de communication interne dans certaines entreprises françaises, ce qui peut avoir un impact négatif sur la satisfaction et l’engagement des employés. Cela peut également nuire à la performance de l’entreprise, car une communication interne inefficace peut entraîner des erreurs, des malentendus et une perte de temps.

La communication interne est un élément essentiel de la réussite d’une entreprise. Il s’agit de la communication entre les membres de l’organisation, tels que les employés, les gestionnaires et les cadres. La communication interne est importante pour plusieurs raisons, notamment pour favoriser la cohésion et la collaboration, pour améliorer la productivité, pour maintenir la motivation des employés et pour renforcer la culture de l’entreprise.

Cohésion et collaboration

La communication interne est importante pour favoriser la cohésion et la collaboration au sein de l’entreprise. Les membres de l’organisation ont besoin de communiquer pour travailler ensemble efficacement, partager des idées et des informations et prendre des décisions. Sans communication interne adéquate, il peut y avoir des malentendus, des erreurs et des conflits, ce qui peut nuire à la productivité et à la qualité du travail.

La communication interne peut aider à renforcer la confiance et la compréhension entre les membres de l’organisation, ce qui peut encourager la collaboration et le travail d’équipe. Les employés peuvent également se sentir plus impliqués dans l’entreprise s’ils se sentent écoutés et inclus dans la communication.

Productivité

La communication interne est également importante pour améliorer la productivité de l’entreprise. Les membres de l’organisation ont besoin d’accéder rapidement et facilement aux informations dont ils ont besoin pour effectuer leur travail. Si la communication est inefficace, les employés peuvent perdre du temps à chercher des informations ou à attendre des réponses, ce qui peut ralentir les processus de travail et nuire à la productivité.

La communication interne efficace peut également aider à résoudre rapidement les problèmes et à prendre des décisions informées. Les employés peuvent partager des idées et des suggestions pour améliorer les processus de travail ou résoudre les problèmes, ce qui peut aider à augmenter l’efficacité et la qualité du travail.

Motivation des employés

La communication interne est également importante pour maintenir la motivation des employés. Les employés ont besoin de se sentir informés et impliqués dans les décisions de l’entreprise pour se sentir valorisés et motivés. Si les employés ne sont pas impliqués dans la communication, ils peuvent se sentir exclus ou ignorés, ce qui peut entraîner une baisse de motivation et une perte d’engagement envers l’entreprise.

La communication interne peut aider à renforcer l’engagement des employés en les informant des réalisations de l’entreprise, des objectifs à long terme et des opportunités de développement professionnel. Les employés peuvent également se sentir plus valorisés s’ils sont consultés sur les décisions importantes de l’entreprise.

Culture de l’entreprise

Enfin, la communication interne est importante pour renforcer la culture de l’entreprise. La culture d’entreprise est l’ensemble des valeurs, des croyances et des comportements qui définissent l’entreprise. La communication interne peut aider à renforcer la culture en permettant aux membres de l’organisation de partager leurs idées, leurs opinions et leurs expériences.

La communication interne peut également aider à transmettre les valeurs et la vision de l’entreprise à tous les niveaux de l’organisation. Les employés peuvent se sentir plus connectés à l’entreprise s’ils comprennent la vision et les objectifs de l’entreprise et s’ils partagent les mêmes valeurs. Cela peut renforcer le sentiment d’appartenance et l’engagement des employés envers l’entreprise.

Comment mettre en place une communication interne efficace ?

Maintenant que nous avons vu l’importance de la communication interne pour une entreprise, il est important de mettre en place des stratégies pour assurer une communication interne efficace. Voici quelques conseils pour améliorer la communication interne dans votre entreprise :

  1. Utiliser plusieurs canaux de communication : il est important de varier les canaux de communication pour s’assurer que tout le monde reçoit les informations nécessaires. Par exemple, les courriels peuvent être utilisés pour les mises à jour importantes, les bulletins peuvent être affichés dans les zones communes, les réunions peuvent être organisées pour discuter des projets et des objectifs.
  2. Impliquer les employés : impliquer les employés dans la communication interne peut les aider à se sentir valorisés et engagés. Organisez des réunions d’équipe pour discuter des projets et des idées, créez un forum en ligne pour encourager la discussion, ou organisez des sessions de questions-réponses avec la direction.
  3. Établir des objectifs clairs : il est important d’établir des objectifs clairs pour la communication interne et de s’assurer que tous les membres de l’organisation sont au courant de ces objectifs. Cela peut aider à guider les efforts de communication et à s’assurer que tout le monde est sur la même longueur d’onde.
  4. Encourager la rétroaction : encourager la rétroaction des employés peut aider à améliorer la communication interne en identifiant les problèmes et les lacunes dans la communication. Organisez des sondages ou des groupes de discussion pour recueillir les commentaires des employés et prendre en compte leurs suggestions pour améliorer la communication.

Ce qu’il faut en retenir

Investir dans la communication interne est essentiel pour le succès à long terme d’une entreprise. La communication interne peut aider à maintenir la cohésion et la collaboration au sein de l’organisation, améliorer la productivité et la qualité du travail, renforcer la culture d’entreprise et maintenir la motivation des employés. Cela peut également contribuer à une meilleure image de marque de l’entreprise auprès des employés et des clients.

Les entreprises qui n’investissent pas dans la communication interne risquent de voir leur productivité et leur image de marque affectées, ainsi que l’engagement et la satisfaction de leurs employés. C’est pourquoi il est important de mettre en place des stratégies efficaces de communication interne, de considérer la communication interne comme un investissement à long terme et de la placer au cœur de la culture d’entreprise.

2024-01-28T10:11:47+01:0010 avril 2023|Catégories : Communication, ETI, GE, PME|Mots-clés : , |0 commentaire

Conseil : Bien-être au travail et prévention des risques psychosociaux

Le bien-être au travail, celui des employés,  sont des préoccupations importantes pour toutes les entreprises. Des employés heureux et satisfaits sont plus productifs, créatifs et motivés, ce qui se traduit par une augmentation de la rentabilité de l’entreprise.

Cependant, les risques psychosociaux peuvent nuire à la santé et au bien-être des employés, ce qui peut entraîner une baisse de la productivité et une augmentation de l’absentéisme. Dans cet article, nous examinerons pourquoi les entreprises doivent être vigilantes sur le bien-être de leurs employés et comment elles peuvent se prémunir contre les risques psychosociaux.

I. Les risques psychosociaux en milieu de travail

Les risques psychosociaux sont des facteurs qui peuvent affecter la santé mentale, le bien-être et la motivation des employés. Ils peuvent être causés par des facteurs externes tels que le stress au travail, le manque de soutien social et les conflits au travail, ainsi que des facteurs internes tels que les troubles émotionnels et les problèmes de santé mentale. Les risques psychosociaux peuvent se manifester de différentes manières, notamment par une augmentation de l’absentéisme, une baisse de la productivité et de la qualité du travail, ainsi que des problèmes de santé mentale tels que le stress, l’anxiété et la dépression.

II. Les conséquences des risques psychosociaux pour l’entreprise

Les risques psychosociaux peuvent avoir des conséquences néfastes pour l’entreprise. Les employés qui souffrent de stress et de problèmes de santé mentale sont moins productifs et moins motivés, ce qui peut entraîner une baisse de la qualité du travail et une augmentation de l’absentéisme. Cela peut également entraîner des coûts supplémentaires pour l’entreprise, tels que le recrutement et la formation de nouveaux employés pour remplacer ceux qui sont absents ou qui quittent l’entreprise en raison de problèmes de santé mentale.

III. Comment détecter des troubles psychosociaux chez ses employés ?

Les troubles psychosociaux peuvent être difficiles à détecter chez les employés, car ils peuvent être cachés ou masqués par des comportements ou des symptômes physiques. Cependant, il existe des signes qui peuvent indiquer la présence de troubles psychosociaux chez les employés. Voici quelques-uns des signes les plus courants :

  • Changements de comportement ou d’humeur : Les employés qui souffrent de troubles psychosociaux peuvent avoir des changements d’humeur ou de comportement soudains ou inexplicables. Ils peuvent sembler agités, anxieux, déprimés ou irritable, ou encore se retirer et éviter les interactions sociales.
  • Augmentation de l’absentéisme : Les employés qui souffrent de troubles psychosociaux peuvent prendre plus de jours de congé que d’habitude ou arriver en retard ou partir plus tôt sans raison apparente.
  • Diminution de la productivité : Les employés qui souffrent de troubles psychosociaux peuvent être moins efficaces dans leur travail, produire moins et avoir du mal à respecter les délais.
  • Augmentation des erreurs : Les employés qui souffrent de troubles psychosociaux peuvent commettre plus d’erreurs dans leur travail qu’ils ne le font habituellement.
  • Changements physiques : Les employés qui souffrent de troubles psychosociaux peuvent avoir des changements physiques tels que des douleurs, des maux de tête ou des problèmes de sommeil.
  • Problèmes relationnels : Les employés qui souffrent de troubles psychosociaux peuvent avoir des problèmes relationnels avec leurs collègues, leur supérieur hiérarchique ou leur famille.

Si vous remarquez un ou plusieurs de ces signes chez vos employés, cela peut indiquer la présence de troubles psychosociaux. Il est important de prendre ces signes au sérieux et d’agir rapidement pour aider les employés concernés.

Il est également important de rappeler que la détection des troubles psychosociaux chez les employés ne doit pas être considérée comme une intrusion dans leur vie privée. Les employés ont droit à la confidentialité et à la protection de leur vie privée, et il est important de respecter ces droits tout en prenant les mesures nécessaires pour assurer leur bien-être au travail.

Enfin, il est recommandé aux entreprises de former leurs gestionnaires et leurs ressources humaines pour les aider à détecter les signes de troubles psychosociaux chez les employés et à prendre les mesures nécessaires pour les aider.

IV. Comment prévenir les risques psychosociaux

Il est important que les entreprises prennent des mesures pour prévenir les risques psychosociaux et pour promouvoir le bien-être de leurs employés. Voici quelques mesures que les entreprises peuvent prendre :

1. Sensibiliser les employés aux risques psychosociaux

Les entreprises peuvent organiser des séances de formation pour sensibiliser les employés aux risques psychosociaux. Les employés doivent être informés des facteurs de risque, des signes et des symptômes de stress et de problèmes de santé mentale. Cela peut aider les employés à identifier les signes avant-coureurs et à chercher de l’aide avant que les problèmes ne deviennent plus graves.

2. Créer un environnement de travail positif

Il est important que les employeurs créent un environnement de travail positif et encourageant. Cela peut inclure des programmes de reconnaissance des employés, des possibilités de développement professionnel et personnel et une culture d’entreprise qui valorise l’équilibre travail-vie personnelle.

3. Établir une politique de gestion du stress

Les entreprises peuvent mettre en place une politique de gestion du stress pour aider les employés à gérer le stress et à prévenir les problèmes de santé mentale. Cela peut inclure des séances de formation sur la gestion du stress, des programmes de soutien aux employés et des mesures pour réduire les facteurs de stress au travail.

4. Favoriser la communication

Il est important de favoriser la communication entre les employés et les supérieurs hiérarchiques. Les employés doivent se sentir à l’aise pour partager leurs préoccupations et leurs idées avec leurs supérieurs hiérarchiques, et les supérieurs hiérarchiques doivent être ouverts à l’écoute et à la prise en compte des préoccupations de leurs employés.

5. Offrir des avantages en matière de santé mentale

Les entreprises peuvent offrir des avantages en matière de santé mentale, tels que des programmes d’aide aux employés, des congés de maladie mentale et des soins de santé mentale. Cela peut aider les employés à recevoir le soutien dont ils ont besoin en cas de problèmes de santé mentale.

V. Ce qu’il faut retenir

Le bien-être des employés est essentiel pour la réussite de toute entreprise. Les risques psychosociaux peuvent nuire à la santé mentale, au bien-être et à la productivité des employés, ce qui peut avoir des conséquences néfastes pour l’entreprise et pour eux-mêmes
Il est donc important que les entreprises prennent des mesures pour prévenir les risques psychosociaux et pour promouvoir le bien-être de leurs employés. Les mesures incluent la sensibilisation des employés aux risques psychosociaux, la création d’un environnement de travail positif, l’établissement d’une politique de gestion du stress, la promotion de la communication entre les employés et les supérieurs hiérarchiques et l’offre d’avantages en matière de santé mentale. En prenant ces mesures, les entreprises peuvent améliorer la santé mentale, le bien-être et la productivité de leurs employés, ce qui peut avoir un impact positif sur leur activité globale.

2023-04-07T08:41:05+02:008 avril 2023|Catégories : Conseil, ETI, GE, PME, RH, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

Le marketing relationnel, la stratégie incontournable pour votre entreprise

Le marketing relationnel est une stratégie marketing qui vise à développer une relation durable avec les clients en se concentrant sur leur satisfaction et leur fidélisation. Contrairement aux approches traditionnelles du marketing, qui se concentrent sur la vente de produits ou de services, le marketing relationnel place le client au centre de la stratégie commerciale de l’entreprise.

Dans cet article, nous allons explorer l’intérêt du marketing relationnel pour les entreprises et les différentes étapes pour le mettre en place efficacement.

I. Les avantages du marketing relationnel pour les entreprises

1. Fidélisation des clients

Le marketing relationnel vise à créer une relation de confiance avec les clients en les considérant comme des partenaires plutôt que comme des acheteurs. En se concentrant sur la satisfaction des clients, l’entreprise peut améliorer la qualité de ses produits et services et s’assurer que les clients sont satisfaits de leur expérience. Cela peut conduire à une plus grande fidélité des clients, qui sont plus susceptibles de revenir et de recommander l’entreprise à d’autres personnes.

2. Coûts de vente réduits

La fidélisation des clients peut également réduire les coûts de vente de l’entreprise. Il est plus coûteux de trouver de nouveaux clients que de conserver les clients existants. Les clients fidèles sont également plus susceptibles d’acheter des produits supplémentaires ou des services supplémentaires de l’entreprise, ce qui peut augmenter le chiffre d’affaires et les marges bénéficiaires.

3. Différenciation de la concurrence

Le marketing relationnel peut également aider les entreprises à se différencier de leurs concurrents. Les entreprises qui offrent une expérience client exceptionnelle ont un avantage concurrentiel sur les entreprises qui se concentrent uniquement sur le prix ou la qualité des produits. Les clients sont plus susceptibles de choisir une entreprise qui offre une expérience globale satisfaisante plutôt qu’une entreprise qui ne se concentre que sur un aspect de leur expérience.

4. Réduction du taux d’attrition

Le taux d’attrition, ou le nombre de clients qui quittent l’entreprise, peut être réduit grâce à une stratégie de marketing relationnel efficace. Les clients qui se sentent valorisés et qui ont une expérience positive avec l’entreprise sont plus susceptibles de rester clients à long terme. Cela peut réduire les coûts de recherche et de recrutement de nouveaux clients, ainsi que les coûts liés à la perte de clients.

II. Les étapes pour un marketing relationnel efficace

1. Connaître son public cible

La première étape pour mettre en place une stratégie de marketing relationnel efficace est de comprendre son public cible. L’entreprise doit identifier les besoins et les préférences de ses clients potentiels et existants. Il est également important de comprendre comment les clients interagissent avec l’entreprise, où ils achètent des produits ou des services et comment ils communiquent avec l’entreprise.

2. Créer une expérience client exceptionnelle

L’expérience client est l’un des éléments clés du marketing relationnel. L’entreprise doit s’assurer que chaque interaction avec le client est exceptionnelle, que ce soit en personne, en ligne ou par téléphone. Les clients doivent se sentir valorisés et importants à chaque étape de leur interaction avec l’entreprise.

3. Utiliser les outils de marketing relationnel

Les outils de marketing relationnel peuvent aider les entreprises à mieux comprendre les clients et à améliorer leur expérience. Les outils comprennent les programmes de fidélité, les enquêtes de satisfaction, les campagnes d’email marketing personnalisées et les réseaux sociaux. Ces outils peuvent aider l’entreprise à communiquer avec les clients, à recueillir leurs commentaires et à leur offrir des avantages exclusifs.

4. Créer une culture d’entreprise axée sur le client

Le marketing relationnel est une approche qui doit être intégrée à la culture de l’entreprise. Les employés doivent être formés pour offrir une expérience client exceptionnelle, être à l’écoute des commentaires des clients et travailler en équipe pour améliorer la satisfaction des clients. L’entreprise doit également encourager les employés à proposer des idées pour améliorer l’expérience client.

5. Mesurer les résultats

Il est important de mesurer les résultats de la stratégie de marketing relationnel pour savoir si elle est efficace. Les indicateurs clés de performance (KPI) peuvent inclure le taux de fidélisation des clients, le taux d’attrition, le chiffre d’affaires par client et le coût d’acquisition d’un nouveau client. Les résultats peuvent aider l’entreprise à identifier les domaines à améliorer et à ajuster sa stratégie en conséquence.

III. Ce qu’il faut retenir

Le marketing relationnel est une stratégie efficace pour développer une relation durable avec les clients et pour améliorer la satisfaction des clients. Les avantages de la fidélisation des clients et de la réduction des coûts de vente peuvent aider les entreprises à se différencier de leurs concurrents et à améliorer leur rentabilité. Les étapes clés pour une stratégie de marketing relationnel efficace comprennent la compréhension du public cible, la création d’une expérience client exceptionnelle, l’utilisation des outils de marketing relationnel, la création d’une culture axée sur le client et la mesure des résultats. Les entreprises qui intègrent une stratégie de marketing relationnel dans leur stratégie commerciale peuvent améliorer la satisfaction des clients et renforcer leur avantage concurrentiel.

Faites-vous accompagner, consultez nos formations ou demandez-nous conseil !

2023-04-07T08:03:53+02:007 avril 2023|Catégories : ETI, GE, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , |0 commentaire

Comment identifier un bon manager dans son entreprise, grâce à l’intelligence émotionnelle

En entreprise, le leadership correspond à l’aptitude d’un manager, entre autres, à fédérer son équipe autour d’un objectif commun. Ses compétences managériales et théoriques, associées à une influence positive et motivante sur son équipe, l’amènent à constituer un groupe uni.

Etre manager ne signifie donc pas forcément être un bon leader. De la même manière qu’un leader n’est pas forcément manager. La question est la suivante : comment faire pour déterminer, au sein d’une organisation, la personne apte à fédérer une équipe ? Qui peut devenir manager ET leader d’une équipe ? C’est là qu’intervient l’intelligence émotionnelle, cette capacité qu’ont certaines personnes à percevoir, comprendre, maîtriser et exprimer une émotion en soi et à faire de même avec les émotions des collaborateurs. Il apparaît que bons leaders développent une certaine intelligence émotionnelle, concept créé par Daniel Goleman et fondé sur 6 piliers clés. Explications.

Pilier n°1 de l’intelligence émotionnelle chez un bon leader : la conscience de soi

Avoir la conscience de soi, c’est tout simplement se connaître. Un leader est une personne capable d’identifier ses émotions. Il s’agit alors de pouvoir les identifier lorsqu’elles surviennent, mais aussi de les anticiper. Le leader est en mesure de reconnaître les émotions qui lui font du bien, celles qui le boostent, et celles qui ont plutôt tendance à le faire douter, à l’angoisser.

Comment faire, alors pour détecter ses propres émotions ? L’introspection se présente comme la solution. Chaque personne doit alors pouvoir s’analyser elle-même. Lorsqu’une émotion surgit, il faut pouvoir comprendre pourquoi ? A quel moment est-elle apparue ? Dans quel contexte ?

Cette conscience de soi est très utile pour un manager en quête de leadership, car elle lui permet d’affirmer son rôle de meneur, en connaissant ses forces et ses faiblesses. Cette conscience est aussi importante pour gérer ses émotions face à une équipe.

Pilier n°2 de l’intelligence émotionnelle pour le leadership : la gestion des émotions

L’intelligence émotionnelle repose sur la gestion des émotions. En effet, un leader est un meneur. C’est-à-dire qu’il prend la responsabilité d’une équipe sur ses épaules. Il accepte d’être le repère de ses collaborateurs, contre vents et marées. L’intelligence émotionnelle dont il dispose lui permet de gérer ses émotions lorsqu’elles surviennent, pour son bien d’abord, mais également pour le bien de l’équipe.

Il ne s’agit pas seulement de faire semblant de ne pas ressentir de stress lorsqu’apparaît une urgence ou une contrariété, il est question de mettre le doigt sur l’origine de cette émotion. Plus encore, il faut pouvoir savoir comment apaiser ce stress. En ayant conscience de soi, le bon leader connaît donc ses failles et est en mesure de trouver des solutions adaptées à chaque situation. Dans le cas d’une urgence très stressante, un bon leader prendra le temps par exemple d’aller marcher quelques minutes pour évacuer les tensions, s’il sait que cette action jouera en sa faveur. Pour un autre leader, il peut s’agir d’en parler directement à quelqu’un.

La gestion des émotions réside alors dans l’acceptation de ces dernières :

  • je me sens heureux/triste.
  • j’identifie la cause de ce bonheur ou de cette tristesse.
  • je trouve la solution pour l’exprimer ou l’apaiser.

Pilier n°3 de l’intelligence émotionnelle chez manager-leader : la motivation

Les émotions ressenties tout au long d’une vie sont nombreuses. Elles évoluent en même temps que les individus, elles dépendent d’une multitude de facteurs. En agissant en toute conscience de soi, toute personne saisit alors l’importance des émotions positives et aura l’envie de déployer toutes ses forces pour faire perdurer cette sensation de bien-être.

Un bon leader dispose de cette capacité. Il est animé par l’envie profonde de mener à bien une équipe vers un objectif qui lui tient à cœur. La passion est alors une vertu partagée par les bons leaders : le goût du travail, la réalisation du rêve d’une vie, l’ambition. Ce sont des valeurs humaines et morales qui prennent le dessus sur l’atteinte d’une objectif terre-à-terre. En incarnant et en assumant ses émotions, le leader transforme cette force en moteur dans sa vie professionnelle. Cette connaissance donne du sens à chacune de ses actions. Il est capable de se motiver seul, car il sait pourquoi il le fait. Plus encore, il est en mesure de motiver ses collaborateurs car il fera appel à ses propres émotions, apparaîtra comme authentique, sincère, impliqué. Cette persuasion dont il fait preuve, se propage chez chaque collaborateur.

Pilier n°4 de l’intelligence émotionnelle chez un leader doué : l’empathie

Le leadership, lorsqu’il est efficace, repose sur l’empathie. Une personne empathique parvient à saisir les sentiments, les ressentis, chez les personnes qu’elle côtoie, qu’elle les connaisse parfaitement ou peu. Le leader est un observateur de l’environnement qui l’entoure. Il se focalise sur :

  • La communication verbale : le ton employé, les termes utilisés pour exprimer un ressenti, la voix, le souffle, la respiration, les soufflements
  • La communication non-verbale : les micro-gestes, les mouvements du regard, la mâchoire, le positionnement des bras…

Ces détails sont importants aux yeux d’une personne dotée d’une intelligence émotionnelle. En analysant chaque détail, elle parvient à identifier si une personne semble inquiète, stressée, contente, ou totalement perdue. Et c’est avec bienveillance et écoute qu’elle va à la rencontre de son collaborateur pour en parler. Le manager-leader est en capacité d’ouvrir la conversation, de créer un cocon sécurisant pour permettre à l’autre de libérer sa parole, de mettre des mots sur ce qu’il ressent. Le leader a vraiment envie de comprendre ce qu’il se passe, pour aider l’autre à trouver une solution.

Pilier n°5 de l’intelligence émotionnelle en management : l’aisance dans le relationnel

En management, le bon leader est un chef d’équipe qui se sent en phase avec lui-même, et avec les autres. Forcément, s’il met en pratique, souvent sans s’en rendre compte, les piliers précédents de l’intelligence émotionnelle, le leader sera plutôt à l’aise dans son rôle de manager. Il se sentira légitime de donner son avis, d’émettre une remarque. Il aura beaucoup de facilité à demander l’opinion des uns et des autres car ces dernières comptent pour lui.

Il parviendra aisément à apaiser des tensions, à ouvrir le dialogue dans une situation complexe, car il sait s’adapter à son interlocuteur. Son empathie lui permet de cerner rapidement les gens, de savoir quel ton employer avec chacun pour montrer son contentement, ou au contraire, sa déception. Il saura rassurer, motiver, encadrer, faire preuve d’autorité avec maîtrise et bienveillance.

Pilier n°6 de l’intelligence émotionnelle pour incarner le leadership : l’envie de transmettre

Enfin, le manager, lorsqu’il incarne un leadership authentique et fort, souhaite finalement la réussite de chaque collaborateur. Il a à cœur de rayonner sur son équipe pour que les valeurs morales qui l’habitent soient partagées par le plus grand nombre. En invitant son équipe à développer la conscience de soi, leur empathie envers les autres, à trouver les mots pour se motiver en toutes circonstances, le leader initie un cercle vertueux au sein de son organisation.

Il ne veut pas réussir seul, il veut réussir avec son équipe, mettre en lumière les qualités de chacun, révéler le potentiel de chaque personne. Cette intelligence émotionnelle collective doit être travaillée quotidiennement pour qu’elle soit incarnée sincèrement par chaque partie prenante.

Source : Les Échos

2023-03-20T08:50:58+01:0020 mars 2023|Catégories : ETI, GE, Management, PME, RH, TPE|Mots-clés : , , |0 commentaire

Soft Skills, de quoi parle-t-on ? Pourquoi sont-elles désormais incontournables ?

Dans le monde du management et des ressources humaines, on entend beaucoup parler depuis quelques années des “soft skills”. La traduction littérale en français serait “compétences douces”. Elles se différencient des compétences techniques ou métier (“hard skills”) qui ont longtemps été privilégiées.

72% des actifs estiment que les “soft skills” sont des compétences importantes pour évoluer professionnellement. Ce chiffre est issu d’une étude réalisée par Harris Interactive en partenariat avec Epoka pour Centre Inffo, publiée en Janvier 2020 (enquête réalisée sur un échantillon national représentatif de 1559 actifs français, âgés de 18 ans et plus).

Côté entreprises, elles sont 80% à penser que les “soft skills” ont un rôle de plus en plus important à jouer dans leur succès et qu’il faut les prendre en considération dans le recrutement (enquête LinkedIn de 2019 auprès de 5 000 professionnels dans 35 pays). Même si cette étude est globale et moins récente, il y a fort à parier que cette tendance s’est confirmée après les crises récentes vécues et encore en cours.

Ces deux chiffres convergent pour souligner la dimension indispensable des “soft skills” aujourd’hui.

Quelle est la distinction entre ces différents types de compétences ? Quelles compétences sont regroupées sous l’appellation “soft skills” ? Et pourquoi sont-elles si importantes aujourd’hui ?

“Hard skills”, “soft skills”, “mad skills”… Comment s’y retrouver?

Et si nous repartions des bases ? Comment définir la compétence ?

Il s’agit d’une capacité (savoir, savoir-faire ou savoir-être) que l’on mobilise, dans un contexte professionnel, afin d’atteindre un résultat. La compétence peut donc relever de la connaissance, d’une maîtrise technique ou encore d’un comportement.

“Hard skills”

Les “hard skills”, ou “compétences dures” littéralement, vont regrouper les capacités techniques ou métier de l’individu : savoir utiliser une machine-outil, produire un tableau Excel ou établir un bilan comptable par exemple.

Ce sont les compétences de base, indispensables et spécifiques à chaque métier. Ce sont souvent des capacités qui sont développées en formation initiale ou continue, puis perfectionnées sur le terrain.

“Soft skills”

Les “soft skills” sont plus transversales et une même “soft skill” peut s’appliquer à différents métiers. On parle plus ici de savoir-être ou de comportement.

Elles sont définies comme des “compétences comportementales, transversales et humaines” par Fabrice Mauléon, Jérôme Hoarau et Julien Bouret, dans leur ouvrage “Le Réflexe Soft Skills”, paru aux éditions Dunod en Janvier 2014.

Il s’agit de capacités d’ordre conceptuel, cognitif, émotionnel, relationnel, organisationnel. Par exemple, la capacité d’adaptation, la créativité, l’intelligence émotionnelle, la bonne gestion du stress…

“Mad skills”

Depuis quelques années, les “mad skills” viennent enrichir le paysage des compétences. On peut les traduire par “compétences originales” ou “compétences atypiques”. Elles ne sont pas indispensables, mais permettent d’aller un cran plus loin et de se réinventer.

Elles sont souvent spécifiques à l’individu et liées à son parcours. On peut prendre l’exemple d’un ancien sportif de haut niveau qui se reconvertirait dans les affaires en s’appuyant sur son apprentissage de la compétition ou de la préparation physique et mentale.

Pourquoi les “soft skills” sont-elles si importantes aujourd’hui?

Zoom sur les “soft skills”

Les “soft skills” relèvent du comportemental.

Ce sont des capacités que l’individu peut avoir de manière innée, pour certaines, ou qu’il peut développer à l’aide de formations et avec l’expérience.

Avec l’évolution voire la disparition de certains métiers, certaines compétences techniques sont susceptibles de devenir obsolètes. Ainsi, dans une publication de 2020, le cabinet McKinsey estimait que 60% des postes dans le monde verront au moins 30% de leurs tâches automatisées d’ici 2030.

Les “soft skills” sont basées sur notre personnalité, nos capacités cognitives, nos émotions. En résumé, sur notre condition d’humain. Et a priori, ChatGPT n’est pas encore en mesure de les supplanter, au contraire de certaines “hard skills”.

Pourquoi miser sur les “soft skills”?

Un mot : agilité.

Les “soft skills” sont transversales. Plus le collaborateur en développe, plus il est capable de les transposer d’une mission à l’autre et plus il est susceptible d’évoluer dans l’entreprise et d’augmenter son employabilité.

Au sein de l’entreprise, cela peut se traduire par plus de perspectives de mobilité ou par des fiches de postes plus complètes et complexes. L’entreprise peut être ainsi globalement plus agile, car ses salariés le sont. Elle est capable de s’adapter aux crises et évolutions du marché.

Comment développer les “soft skills” ?

D’après les résultats de l’étude réalisée par Harris Interactive en partenariat avec Epoka pour Centre Inffo, publiée en Janvier 2020, “les actifs pensent que les meilleures manières de se former aux “soft skills” sont les mises en situation et le partage de bonnes pratiques, ainsi que le coaching individuel”.

Les compétences sont au cœur des politiques de développement RH des entreprises. Ce n’est pas anodin si le “plan de formation” est devenu le “plan de développement des compétences” depuis le 1er janvier 2019. C’est grâce aux compétences de chaque salarié que l’entreprise accroît sa performance. Et les compétences, y compris les “soft skills”, peuvent se développer notamment par la formation. Mais aussi par d’autres méthodes.

Le modèle 70/20/10

Utilisons le modèle des 70/20/10 pour voir comment il est possible de travailler sur ces “soft skills”.

Cette théorie, qui par définition n’est pas une vérité absolue, est appliquée dans beaucoup d’entreprises pour structurer leur politique de développement des compétences. Elle est issue des travaux des professeurs Morgan McCall, Robert Eichinger et Mickael Lombardo au sein du Centre for Creative Leadership en Caroline du Nord dans les années 1990. Ce modèle indique que l’individu peut se développer et perfectionner ses compétences selon trois canaux:

Pour 70%, en mettant en application ce qu’il a appris sur son poste de travail, donc en se confrontant à des cas concrets.
Pour 20%, au contact de ses pairs et en échangeant avec eux.
Pour 10%, grâce à la formation “formelle”.

Formations et mises en situation (10%)

Dès que l’on parle de développement des compétences, le réflexe est de penser à la formation.
Et en effet, de nombreux modules et curriculum existent pour travailler sur sa gestion du temps, sa capacité d’organisation, sa créativité… Dans une certaine mesure, les formations peuvent aider à activer ces compétences. Pour plus d’efficacité, elles doivent prévoir des mises en situations pratiques.

Tous les organismes de formation proposent aujourd’hui une catégorie “soft skills” dans leur catalogue. C’est un indispensable. Il est aussi possible de mettre en place des modules personnalisés, tenant compte des spécificités de l’entreprise.

Apprentissage au contact des autres (20%)

Cela passe beaucoup par les échanges informels, mais il est aussi possible de les formaliser. Ainsi, les cercles de partage entre pairs via des méthodes telles que le co-développement* permettent de discuter et d’échanger des bonnes pratiques et d’apprendre de l’expérience des autres.

Un accompagnement individuel type coaching ou mentoring est aussi une bonne approche.

Le coaching ou mentoring par une personne qui est reconnue comme “role model” dans la ou les “soft skills” que l’on cherche à développer peut être très efficace. Il permet d’aller en profondeur et de travailler de manière ciblée, de tester des approches sur la durée et d’ajuster si nécessaire.

Mise en application sur le terrain (70%)

L’individu doit, pour parachever l’acquisition d’une compétence, commencer à l’appliquer en situation réelle. Sorti de sa formation, de son cercle de partage ou de son accompagnement, il doit expérimenter sur son poste de travail. Cela lui permet de vérifier si sa compréhension de la théorie était bonne et s’il est capable de l’appliquer ou pas. En testant, analysant ce qui s’est bien passé ou pas et en réajustant, il progresse.

Pour accompagner les collaborateurs, garantir une appropriation des “soft skills” et légitimer l’importance qui leur est accordée dans l’organisation, il faut les intégrer à la culture d’entreprise. Les mettre en avant à travers la marque Employeur, les incorporer aux processus. Par exemple, beaucoup de grands groupes ajoutent l’appréciation des “soft skills” à leurs procédures de recrutement ou d’évaluation de la performance.

Les “soft skills” sont indispensables aujourd’hui.

Pour les individus, les “soft skills” sont un atout différenciant, offrant la possibilité de se démarquer de la concurrence et d’optimiser son employabilité.

Pour les entreprises, les “soft skills” amènent plus d’agilité dans l’organisation et ainsi, permettent d’être plus à même de bien réagir aux changements et aux crises.

Ces capacités peuvent se développer grâce aux formations, aux échanges sociaux et à l’expérimentation sur le terrain au quotidien.

Source : Culture RH

2023-03-13T09:38:50+01:0013 mars 2023|Catégories : ETI, GE, PME, RH, RSE, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

Vos employés en disent beaucoup trop à ChatGPT, et cela peut mettre votre entreprise en danger

De nombreux employés dévoilent des infos confidentielles sur leur entreprise et leurs missions aux chatbot des IA. Ces discussions sont stockées et peuvent ressortir dans d’autres échanges à l’avenir.

Une IA n’est pas tenue par le secret professionnel. Beaucoup trop de personnes ont accordé leur confiance à ChatGPT, oubliant que cet outil conserve aussi les données. Une étude de la société de cybersécurité Cyberhaven, publiée en février et repérée par DarkReading le 7 mars 2023, révèle que plusieurs dizaines de milliers d’employés ont transmis des données d’entreprises au chatbot de la société OpenAI. Sur 1,6 million de postes surveillées par l’entreprise de cybersécurité, 2,6 % des utilisateurs sont allés jusqu’à dévoiler des infos confidentielles à l’IA.

Ce risque est devenu suffisamment important en l’espace de trois mois, depuis la sortie de ChatGPT, pour que plusieurs multinationales interdisent cet outil dans leurs bureaux, à l’instar de JP Morgan ou Vérizon.

Des discussions internes chez Amazon, divulgués au média américain Insider, révèlent que le service juridique s’est saisi de l’affaire. Un avocat du groupe a déclaré aux employés avoir vu des textes générés par ChatGPT, ressemblant « étroitement » aux données internes de l’entreprise. Les salariés d’Amazon doivent désormais éviter de fournir du contenu au modèle de langage.

Microsoft, investisseur et partenaire d’Open AI – au point d’inclure l’outil dans le moteur de recherche Bing – autorise ses employés à converser avec le chatbot à condition de ne pas partager d’infos sensibles de l’entreprise également.

Les cas de figure d’échanges d’infos par des employés avec ChatGPT. // Source : Cyberhaven

Les cas de figure d’échanges d’infos par des employés avec ChatGPT. Source : Cyberhaven

Des conversations privées recyclées par ChatGPT

Concrètement, quel est le danger ? Un cadre a, par exemple, copié et collé un document stratégique pour 2023 de son groupe, lui demandant de fournir une présentation PowerPoint. Or, par définition, une intelligence artificielle travaille à partir d’une base de données pour s’améliorer. Une discussion censée être professionnellement confidentielle pourrait parfaitement être enregistrée et des formules pourraient ressortir lors d’un échange avec un autre utilisateur.

Pire, une attaque sur les serveurs permettrait de récupérer directement des discussions. Rappelons par ailleurs que ces dernières ne sont pas chiffrées. Dans un article publié en juin 2021, une douzaine de chercheurs issus d’une liste d’entreprises et d’universités (dont Apple, Google, l’université de Harvard et l’université de Stanford) ont constaté qu’une attaque sur GPT-2 – la version antérieure du modèle de langage – permettait de récupérer avec succès des séquences de texte. Privilégiez alors une discussion avec vos collègues ou votre partenaire sur vos choix professionnels.

Source : numérama

2023-03-09T09:42:52+01:009 mars 2023|Catégories : Digital, ETI, GE, IA, PME, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire
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