Définition : SEM = SEO + SEA + SMO

Kesako SEO, SEA, SMO, SEM ? Vous devez voir passer ces différents sigles régulièrement sur internet aujourd’hui. Si vous êtes néophyte, leurs sens vous sont probablement inconnus. Si vous êtes un habitué du web, vous en savez certainement un peu plus, mais il subsiste peut-être encore quelques hésitations. Il faut dire que beaucoup de personnes les mélangent toujours et diffusent des informations pas toujours très justes. Nous sommes aujourd’hui ici pour mettre un terme à cela et comprendre une bonne fois pour toutes les relations qu’entretiennent ces différents termes.

Qu’est-ce que le SEO ?

Le SEO (pour Search Engine Optimization – Optimization pour les Moteurs de Recherche) n’est rien d’autre que le référencement sur internet dit « naturel ». C’est à dire toutes les techniques qui visent à améliorer le positionnement d’un site internet dans un moteur de recherche tel que Google par exemple. Le SEO porte son action sur trois piliers : la technique, le contenu et la popularité. Il est nécessaire d’agir sur ces 3 piliers afin d’améliorer la visibilité d’un site sur internet. La technique concerne tout ce qui est en rapport avec les performances d’un site (serveur, technologies utilisées, langages de programmation utilisés, etc). Le contenu concerne lui le cœur du site : ses textes, ses images et ses vidéos.

C’est la matière du site et ce qui est directement proposé aux internautes. Un bon contenu est exhaustif, unique et original. Enfin la popularité concerne les mentions que font des sites tiers vers un autre site internet. Pour illustrer, un bon contenu sera probablement repris sur d’autres sites internet et partagé. Cela est un indicateur fort de popularité et donc de qualité pour un moteur de recherche. Un site obtenant beaucoup de liens entrants pertinents sera perçu comme un site de qualité.

Qu’est-ce que le SEA ?

Le SEA (pour Search Engine Advertising – Publicité sur les Moteurs de Recherche) définit ce que l’on appelle couramment le référencement « payant ». Il concerne en réalité la publicité diffusée sur un moteur de recherche. Google en est le meilleur exemple avec sa célèbre régie publicitaire Google Ads. Vous remarquerez en effet que pour certaines requêtes, des résultats dit sponsorisés (« annonces ») apparaissent sur le moteur de recherche. Ce sont des emplacements publicitaires achetés. Dans le cas de Google Ads, on achète par exemple aux enchères des mots clés. Si notre enchère est suffisamment haute, notre annonce apparaîtra lorsqu’un internaute recherchera spécifiquement les mots clés en question.

Qu’est-ce que le SMO ?

Le SMO (pour Social Media Optimization – Optimisation des Médias Sociaux) comprend toutes les activités visant à développer la visibilité d’une entreprise au travers des médias sociaux. Le poids de ces derniers n’est pas toujours évident à appréhender lorsque l’on se concentre sur les moteurs de recherche. En effet, si Youtube et Google+ (les deux bébés de Google) ont un poids certain, celui d’autres médias sociaux tels que Facebook, Twitter, LinkedIn, Viadeo et Dailymotion est plus relatif. Youtube et Google+ sont aujourd’hui indispensables dans une stratégie de « search ». Il est en effet fréquent de voir remonter des vidéos Youtube dans les résultats de recherche (et les vidéos Youtube remontent bien plus majoritairement que les vidéos Dailymotion ou Vimeo par exemple) et il ne faut pas oublier que Youtube est lui même le deuxième moteur de recherche au monde en terme de volume de recherches. Il en va de même pour Google+ qui, en plus de personnaliser les SERPs en fonction du profil utilisateur connecté, offre de nombreuses options liées à la visibilité sur les pages de résultats : Rich Snippet entreprise, vignette d’Authorship, fiche Google+ Local, etc.

Le poids des autres médias sociaux est plus relatif (toujours dans l’optique de la stratégie de search que nous traitons dans cet article). Les profils remontent bien de temps à autre, mais c’est essentiellement par leur pouvoir de communication, de viralité, de fédération et de fidélisation qu’ils se distinguent très largement.

Qu’est-ce que le SEM au final ?

Le SEM (pour Search Engine Marketing – Marketing sur les Moteurs de Recherche) est un terme global prenant en compte toutes les techniques visant à améliorer la visibilité d’une entité (site, entreprise, personne..) sur les moteurs de recherche. Par conséquent, le SEM est un regroupement de techniques marketing et non une technique marketing en soi.

Si vous observez les 3 premiers points de cet article, vous remarquerez une complémentarité évidente entre les 3 techniques (SEO, SEA et SMO). Ainsi, toutes les techniques que nous avons observés précédemment composent tout simplement ce que l’on appel le SEM.

Traditionnellement, et comme le titre de cet article le précise d’entrée de jeu, on résume cet écosystème marketing par une courte formule : SEO + SEA + SMO = SEM.

Source : seo.fr

2021-10-10T11:31:30+02:0010 octobre 2021|Catégories : Digital, ETI, GE, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , , , , |0 commentaire

Le SEA, du court terme mieux ciblé

On les oppose souvent, mais associer référencement naturel (SEO) et référencement payant (SEA) est pourtant une stratégie efficace pour toutes les entreprises souhaitant augmenter leur visibilité sur les moteurs de recherche.

Pour être performant, tout site web, qu’il soit e-commerce ou non, doit être visible sur les moteurs de recherche, Google en tête. Autrement dit “référencé”. Pour ce faire, il existe deux méthodes, à la fois opposées et complémentaires : le référencement payant, aussi appelé SEA, et le référencement naturel ou SEO.

Qu’est-ce c’est ? Comment ça marche ? Quel est l’intérêt d’associer ces deux stratégies ? Forte de ses 13 ans d’expérience auprès de PME et de grands groupes en France et à l’international, l’agence de référencement ORIXA MEDIA nous explique tout.

Le SEO, de la qualité sur le long terme

Le SEO, pour Search Engine Optimization, ou référencement naturel, consiste à améliorer le classement d’un site web dans les résultats naturels – comprendre sans publicité – des moteurs de recherche, ou SERP pour Search Engine Results Page.

C’est indispensable, car les trois premiers résultats de recherche organique sur Google récoltent en moyenne à eux seuls 75 % des clics effectués par les internautes.

Le référencement naturel passe par plusieurs étapes, à commencer par établir un état des lieux de la situation pour déterminer la meilleure stratégie à mettre en place. Il y a trois axes à prendre en compte : l’optimisation technique (architecture, vitesse de chargement et navigabilité, notamment), la stratégie de contenu (via la création de contenu et l’utilisation de mots-clés) et le “netlinking”, qui consiste à travailler la présence de liens entrants vers le site web depuis des sources de qualité.

Si cela exige du temps et de l’expertise, le SEO est une stratégie de contenus et d’expérience utilisateur très efficace et rentable pour s’assurer de la visibilité sur le long terme.

Le SEA, du court terme mieux ciblé

A l’inverse, le SEA, pour Search Engine Advertising, ou référencement payant, est une stratégie à court terme qui permet de gagner en visibilité rapidement. Il s’agit de louer des espaces publicitaires par l’intermédiaire des régies des moteurs de recherche (Google Ads, Bing Ads…) sur les pages de résultats, en payant pour être référencé dans les premières positions sur une recherche donnée.

En plus de résultats très rapides, le SEA permet de mieux cibler le public désiré. En revanche, cela reste du temporaire : dès que la publicité est retirée, la visibilité se perd.

Deux stratégies opposées mais complémentaires

Alors que faut-il choisir ? SEO ou SEA ? Le mieux reste de combiner les deux. En effet, en optimisant le contenu du site web et son ergonomie avec la stratégie SEO on augmente le Quality Score des campagnes dans Google Ads et on obtient donc une meilleure visibilité.

L’AB testing des campagnes SEA permet par ailleurs d’identifier les sujets qui génèrent le plus de conversions et ainsi d’identifier les mots-clés les plus pertinents et performants afin d’alimenter la stratégie SEO.

Les deux stratégies combinées entraînent également une multiplication des positionnements de la campagne et diminue la couverture des concurrents sur les moteurs de recherche.

Autant de synergies qui permettent d’obtenir des résultats à court et long termes, en profitant des avantages des deux stratégies et en neutralisant les inconvénients, avec pour objectif final d’augmenter le trafic organique et de réduire les dépenses publicitaires.

Source : LePoint

2021-10-10T11:17:44+02:0010 octobre 2021|Catégories : Digital, ETI, GE, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , , , |0 commentaire

10 tendances e-commerce en 2022 à surveiller

Vous souhaitez créer et améliorer votre site e-commerce ? Souhaitez-vous connaître les tendances clés en e-commerce en 2022 ? Voici les 10 tendances à surveiller de près…

1. LES ACHETEURS PONCTUELS, LE NOUVEAU DÉFI DES E-COMMERÇANTS

L’impact de la pandémie sur les consommateurs démontre un virage massif vers le e-commerce. Bien qu’il s’agisse d’une bonne nouvelle pour les marques, elles doivent être attentives aux nouveaux défis qui se présentent à elles.

L’un d’eux est le fléau des acheteurs ponctuels. Il s’agit de clients que les marques ont réussi à attirer une fois, mais qu’elles n’ont pas pu retenir ou attirer pour d’autres achats. Il est donc devenu impératif pour les entreprises et les marques en ligne d’être plus féroces et plus stratégiques pour attirer et fidéliser ce type de consommateur.

2. LA VENTE EN LIGNE DEVIENDRA PLUS IMPORTANTE

Le e-commerce est l’activité en ligne la plus populaire en ce moment et qui connaît une croissance exponentielle. Cette popularité découle de la facilité et du confort offerts par les achats en ligne, incitant de plus en plus de personnes à réduire leurs visites en magasin et à acheter sur place.

Les sites Web d’aujourd’hui sont plus conviviaux, offrant aux clients une meilleure expérience d’achat en ligne. Les processus impliqués dans les achats en ligne se sont également améliorés, permettant aux prospects et clients de trouver et de choisir facilement les articles qu’ils souhaitent et de payer en utilisant une variété d’options de paiement sécurisé.

De plus, en raison de la pandémie, de plus en plus de consommateurs préfèrent acheter des articles en ligne.

3. L’EMBALLAGE PERSONNALISÉ

Avouons-le, en tant que consommateurs, nous assimilons l’emballage à la marque elle-même. Plus l’emballage est joli, plus nous avons de chances de faire un achat. C’est également un fait que la plupart des consommateurs sont plus enthousiasmés par les produits présentés dans un emballage unique. Il est donc évident pour les e-commerçants de personnaliser l’emballage de leurs produits.

Pour ceux d’entre vous qui envisagent de personnaliser l’emballage de votre produit, vous pouvez mettre en évidence la durabilité, l’esthétique de l’emballage et même indiquer à vos clients que votre emballage est respectueux de l’environnement.

4. LA MONTÉE DU SHOPPING MOBILE

L’augmentation des achats sur mobile est une autre tendance notable du e-commerce. Les ventes du commerce mobile devraient augmenter de 15% d’ici la fin de 2021. De plus, les ventes mobiles représenteront 73% de toutes les ventes de e-commerce.

Rien qu’en regardant ces statistiques, il est facile de voir à quel point les achats mobiles seront importants pour les entreprises de e-commerce dans les années à venir.

5. LA PERSONNALISATION MULTICANAL

La personnalisation de l’interaction client fait désormais partie intégrante de la vente. Cependant, il existe de nombreuses façons de tirer parti de la personnalisation. Imaginez intégrer ce concept à la vente multicanale.

Nous savons que la vente multicanale crée une variété d’opportunités pour établir des liens avec les clients. Mais si vous pouviez l’améliorer en proposant des interactions personnalisées ? Les résultats ne peuvent être qu’une fidélisation accrue de la clientèle et, par conséquent, une fidélisation des clients.

6. LE TRAITEMENT DES PAIEMENTS EN LIGNE

Qu’on le veuille ou non, le traitement des paiements fait partie du parcours de chaque client et joue un rôle essentiel dans le processus de conversion. En effet, les clients peuvent décider d’annuler un achat à la dernière minute.

En termes simples, un accord n’est pas un accord jusqu’à ce que la cloche de votre caisse enregistreuse sonne. Donc, peu importe si vous avez convaincu un prospect de faire cet achat, cette conversion potentielle peut toujours être supprimée si un client estime que votre processus de paiement ne lui convient pas.

L’abandon de panier d’achats est bien réel, l’une des principales raisons étant un processus de paiement complexe.

Si vous souhaitez que votre boutique en ligne devienne plus compétitive, vous devez mettre en place un processus de paiement simple qui implique des options de paiement faciles.

7. LE VOICE SHOPPING

Le nombre d’acheteurs vocaux devrait augmenter de 55 % d’ici 2022. La croissance des achats vocaux découle du lancement par Amazon de son haut-parleur intelligent Echo. Maintenant, dissociez les achats en visitant des sites Web, les achats vocaux peuvent être un peu délicats pour certains. Aucun visuel n’est impliqué dans ce canal, les clients décrivant uniquement par leur voix le produit qu’ils souhaitent acheter.

Les produits populaires achetés via ce processus d’achat comprennent les articles ménagers, les produits alimentaires et les appareils électroniques à faible coût. Les e-commerçants sont donc encouragés à prendre en compte cette tendance et à chercher à offrir aux clients le confort dont ils ont besoin lors de leurs achats vocaux.

8. LE CONSUMÉRISME VERT

Les marques devraient surfer sur la vague du consumérisme vert, de nombreux consommateurs admettant être influencés par des préoccupations environnementales lorsqu’ils décident d’un achat.

L’accent renouvelé sur la durabilité environnementale est un signe clair que les e-commerçants doivent intensifier leurs efforts en observant des pratiques respectueuses de l’environnement. Les entreprises peuvent le faire en veillant à ce qu’un environnement de vente en ligne plus écologique soit établi en s’approvisionnant en produits uniquement auprès d’organisations de commerce équitable.

9. LES RÉSEAUX SOCIAUX ET LES ACHATS EN LIGNE

Les réseaux sociaux ne sont plus ce qu’ils étaient. Ce n’est plus un canal par lequel les gens se connectent entre eux. Ils ont évolué en tant qu’outil marketing, permettant aux marques d’élargir leurs publics cibles. Des plateformes comme Instagram et Facebook ont ​​été équipées de « boutons d’achat » qui permettent aux détaillants de vendre leurs produits.

Les magasins en ligne ont également établi des liens avec les réseaux sociaux, permettant aux clients d’y effectuer des achats. La plupart de ces plateformes se sont concentrées sur la restauration des acheteurs en ligne.

10. L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

De plus en plus de marques se tournent vers l’intelligence artificielle (IA) pour améliorer leurs flux de travail et leurs processus. Et les entreprises de e-commerce ne font pas exception.

La force motrice de cette augmentation est la volonté des détaillants d’offrir une expérience client personnalisée. À ce jour, les principales applications d’intelligence artificielle incluent le service client, les ventes et le marketing. Les avantages de l’intelligence artificielle sur le processus de vente sont en effet très prometteurs.

Source : Red Website Design

2021-10-03T10:51:08+02:003 octobre 2021|Catégories : Digital, eCommerce, PME, TPE|Mots-clés : , , , |1 Commentaire

Ces PME qui boostent leur chiffre d’affaires grâce au digital

Le tissu économique européen et français bouge. Les petites entreprises qui avaient peu de projets liés au digital ont désormais l’intention de développer de nouvelles solutions numériques et d’investir dans le travail à distance.

208 milliards de dollars. C’est la prédiction faite par l’étude Cisco en juin 2020 quant à l’augmentation attendue du PIB français grâce à la transformation numérique d’ici 2024. Ceci confirme que les petites structures qui résistaient jusque-là ont finalement décidé qu’elles n’avaient plus d’autre choix que d’aller résolument de l’avant. L’étude mondiale Twilio estime d’ailleurs que la crise sanitaire a fait accélérer de 6,7 années l’univers de la communication digitale et de l’expérience client des entreprises françaises. La preuve avec ces trois fleurons français en pleine croissance grâce à un virage numérique stratégique.

Gants Rostaing : pleins feux sur l’innovation

On ne parle pas ici de gants de couture, mais de gants professionnels et techniques. Excusez du peu, mais l’histoire a en réalité commencé dans une tannerie fondée en une année révolutionnaire, 1789. Jardinage, bricolage, travaux publics, sécurité sont les mamelles de cette entreprise, qui a su mieux que résister face à la multiplication de la concurrence. La raison principale en est la stratégie d’innovation constante qui a été menée depuis des années. Elle a ainsi investi le domaine de la sécurité avec des produits destinés aux policiers et aux pompiers et reçu de nombreuses récompenses pour la technicité de ses produits. Ces prix ont mis en lumière cette société française, installée dans l’Ain et au Maroc. Une division, aujourd’hui totalement indépendante de la société française, a également été créée au Vietnam il y a plusieurs dizaines d’années.

Après 1789, 2021. Nouvelle année révolutionnaire pour Rostaing, celle du numérique. Les ventes sont devenues omnicanales, les produits s’achètent en magasin, en ligne sur son site ou sur des sites de e-commerce. Et cela va prendre une nouvelle tournure grâce à l’achat d’un progiciel dédié qui va largement faciliter cette nouvelle politique. Un demi-million d’euros sera consacré aux nouveaux outils numériques ainsi qu’à la formation indispensable du personnel de l’entreprise. Stéphane Rostaing, le dirigeant 6ème génération n’a pas eu froid aux yeux pour ce virage qui va l’emmener jusqu’à fin 2022. Il faut dire que l’entreprise coche toutes les cases de la croissance, et son PDG est de type hyperactif. Dans le cadre de son mandat de président départemental du Medef, il a également insisté sur le rôle essentiel joué par l’innovation et la communication quelle que soit la taille de l’entreprise.

Stores et Rideaux : l’ère digitale

Stores et Rideaux, entreprise d’Eure-et-Loir, spécialiste du secteur de la décoration maison a pendant des années assis son activité sur une cible professionnelle. Vers la fin des années 90, l’entreprise crée son site internet mais sans que cela ne devienne une voie stratégique. Stéphane Beretti devient propriétaire de l’entreprise en 2006. Ce professionnel des télécoms et de l’électronique qui a démarré chez Hatari ne connaît pas vraiment la fabrication des rideaux, mais dispose d’une solide expérience technologique. Cet atout va rapidement être mis à contribution, car la crise de 2008 vient frapper de plein fouet la PME qui voit sa pérennité engagée. Une réflexion est engagée et à partir de 2011, Stéphane Beretti décide de lancer la société sur une nouvelle cible, celle du grand public. Pour ce faire, une politique internet globale est mise en place, qui a demandé de grands efforts d’adaptation au personnel, déjà échaudé par les difficultés précédentes.

« L’humain avant tout », voici le mantra du dirigeant. Il a fallu passer d’une culture « de la peur » selon ses propres mots, en particulier la peur bien compréhensible de la perte de son emploi, à une culture de la volonté pour aller de l’avant. Pour y parvenir, l’adhésion de tous pour modifier certaines habitudes bien ancrées a été indispensable. En réalité, le site internet n’a pas servi qu’à mettre en avant des produits, il a aussi mis en valeur le travail et les salariés. « Nous sommes dans un pays qui est assez anxiogène, parfois sans raison, mais ici, ce changement a enlevé une inquiétude, ce côté a disparu et l’ambiance est bien meilleure ».

Les Français se sont mis à acheter bien plus que d’habitude pour améliorer leur intérieur, provoquant une belle augmentation du chiffre d’affaires de l’entreprise beauceronne. Une croissance de 18% pour Stores et Rideaux qui a conforté dans sa décision Stéphane Beretti, président du groupe propriétaire Sodiclair, de poursuivre ses choix. Cette progression reflète la croissance des ventes faites auprès des particuliers en France comme à l’étranger, grâce à des investissements annuels réguliers, de l’ordre d’un million d’euros, pour atteindre les 200 000 clients. Le marketing digital a porté ses fruits, et le reste a suivi : prise de commande, stocks, logistiques, fabrications, achats, toute la chaine est automatisée.

Cette année, la suite du programme est la poursuite de la digitalisation de la relation clientèle et l’achat de nouvelles machines. Une modernisation qui va aussi dans le sens de l’emploi avec la création de plus d’une trentaine de postes pour une fabrication made in France représentant 12 millions en 2020, et 22 prévus en 2025.

La Redoute : un beau cas d’école

Lorsque l’on évoque les politiques de digitalisation, difficile de passer à côté de la véritable aventure qu’a connu la Redoute, entreprise en grande difficulté qui a su non seulement s’en sortir par le haut, mais aussi rebondir sur son marché grâce à une politique très volontariste de modernisation. 88 millions de pertes, c’était l’horrible constat des dirigeants de l’entreprise en 2013, une entreprise paquebot qui fuyait de toute part en dépit d’une clientèle fidèle et nombreuse. Elle avait pris un coup de vieux, cette Redoute avec son énorme catalogue de 1000 pages distribué sur tout le territoire. Il y avait pourtant eu la création de l’une des premières boutiques internet en 1999, mais on ne change pas le cœur de métier, ni la culture d’une entreprise d’un coup de baguette magique. La spécialité de La Redoute tenait en trois lettres : VPC, vente par correspondance.

Face à la catastrophe imminente, l’entreprise va trouver son salut : elle est rachetée en 2014 par Nathalie Balla et Eric Courteille. Les nouveaux dirigeants prennent des décisions fortes qui vont produire leur effet en l’espace de quatre ans. Il va falloir modifier ce C, cette correspondance qui va prendre un autre aspect. Site internet, m-commerce, application personnalisable, marketplace revue et corrigée avec vendeurs partenaires, La Redoute entre dans un nouveau monde, sans pour autant abandonner le « dur ». Ainsi elle a tablé sur la création de boutiques sous les enseignes « La Redoute » et « AM.PM ». Cet effort n’a pas été le seul, le bouleversement a été total. L’offre est passée de deux collections annuelles à huit, avec un positionnement plus moderne.

Des chats en ligne sont créés, l’intelligence artificielle analyse les données clients, un nouvel entrepôt voit le jour, en bref, l’entreprise est définitivement passée dans le XXIe siècle. Résultats de ces efforts colossaux : 90% du chiffre d’affaires sont générés en ligne, notamment via les smartphones. Le catalogue n’a pas complètement disparu même s’il a perdu du poids. Plus encore que la technologie, ce sont les transformations en matière d’organisation, les nouvelles fonctions et les nouvelles compétences en matière digitale qui transforment en profondeur La Redoute. Un challenge dans une entreprise où de nombreux salariés sont aussi actionnaires.

Le 31 août 2017, le groupe Galeries Lafayette a racheté La Redoute, un nom redevenu attrayant économiquement. De quoi voir l’avenir sous des auspices plus sereins, même si le travail continue face aux mastodontes étrangers. Une réussite dont le groupe dans son ensemble peut s’enorgueillir.

Source : Entreprendre

2021-10-03T10:12:09+02:003 octobre 2021|Catégories : Commerce, Digital, PME|Mots-clés : , |0 commentaire

Comment réussir sa stratégie de marketing digital en 2021 sans risque de se tromper ?

Depuis près d’une décennie déjà, on assiste au développement exponentiel du commerce en ligne. Que l’on soit un géant du secteur ou un tout petit artisan, il est crucial de bien définir sa stratégie de marketing pour espérer s’imposer sur internet. Dans la suite, découvrez nos conseils pour y parvenir.

L’importance de savoir qui sont vos cibles

Si l’entreprise sait quelles sont ses cibles (ex. tous les hommes âgés de 35 à 40 ans), elle doit également savoir qui elles sont (ex. Marc, 43 ans, agent commercial, etc.). L’objectif ? Concevoir des messages percutants afin d’inciter le buyer personas (client idéal) à faire confiance à la marque, puis à acheter les produits et/ou les services proposés par cette dernière. En exploitant intelligemment les buyer personas, l’entreprise pourra rentabiliser son investissement grâce à une stratégie digitale efficace. De plus, elle pourra durablement augmenter leur chiffre d’affaires.

Faire de l’inbound marketing pour attirer des clients

À partir du moment où l’entreprise a clairement identifié le client parfait, elle peut désormais lui proposer du contenu sur mesure, adapté à ses préoccupations et qui répond naturellement à ses problématiques. C’est ce que l’on appelle de l’inbound marketing, une discipline du marketing, destiné à attirer le client plutôt que d’aller vers lui. Les articles de blog, les infographies ou encore les avis d’experts sont tant de formats à exploiter pour s’adresser à sa cible au bon moment et au bon endroit.

Mettre au point la bonne stratégie de référencement naturel (SEO)

En 2021, le SEO reste la clé pour rester visible sur les moteurs de recherche. Cela consiste à optimiser son site internet afin de répondre aux exigences de Bing, Yahoo, mais plus spécifiquement de Google. Ce dernier est utilisé par plus de 90 % des Français. Et lorsque l’on sait que 80 % des internautes effectuent une recherche sur Google avant de faire un achat, il convient de rester parfaitement visible sur ce dernier. Pour cela, il faut rédiger du contenu avec les bons mots-clés, mettre en ligne du contenu original et à forte valeur ajoutée, mais aussi travailler les aspects techniques de son site internet.

Miser sur l’incroyable puissance des réseaux sociaux

Les réseaux sociaux comptent des millions d’utilisateurs. À coup sûr, vos clients et prospects s’y trouvent. Alors, qu’est-ce que vous attendez pour aller les chercher ? Sur Twitter, Instagram ou encore Facebook, créez des contenus engageants et originaux, utilisez les bons hashtags et multipliez les partenariats avec d’autres marques ou des influenceurs afin de renforcer votre présence. Vous pouvez également sponsoriser vos publications afin d’augmenter votre portée. Le trafic généré sur les réseaux sociaux est la clé pour augmenter le nombre de prospects transformés en clients.

Le mail pour communiquer intelligemment avec ces cibles

Après avoir identifié vos cibles, vous pouvez désormais leur adresser des messages capables de susciter leur intérêt. Au lieu d’opter pour une campagne SMS, faites plutôt le choix de l’emailing. En plus d’être moins onéreuse, cette solution permet de mieux évaluer la portée de sa campagne grâce à de nombreux indicateurs de performance (KPI). Le taux d’ouverture, le taux de rebond, le taux de délivrance, etc., sont tant de KPI pour mesurer la portée de vos actions.

Source : Les connectés

2022-05-18T18:55:19+02:002 octobre 2021|Catégories : Digital, Marketing, PME|Mots-clés : , , , , , |0 commentaire

Marketing digital : Stratégies efficaces pour faire connaitre son entreprise

La visibilité sur Internet est un objectif que tout entrepreneur doit se fixer pour perdurer. En effet, lorsque vous êtes bien visibles sur Internet, vous aurez assez une bonne réputation. Cela contribue fortement à la bonne marche de vos activités. Retenez qu’aujourd’hui pratiquement tout se fait sur Internet et vous avez besoin d’un site web pour vous faire connaitre. Une fois que vous avez votre site web, vous devez adopter les stratégies suivantes pour mieux faire connaitre votre entreprise.

Créer son site web et bien le promouvoir

La réussite de toute entreprise est toujours tributaire de sa visibilité. Cela est aussi le cas sur Internet. Dans le cas d’espèce, vous devez vous afficher dans les premières pages des moteurs de recherches comme Google. Mais avant, il est essentiel de créer votre site web. Le site web est une vitrine où vous vous révélerez à vos clients tout en profitant des nombreux avantages qu’offre le marketing digital. Une fois que la création du site est faite, vous allez optimiser ce dernier. Vous devez alors faire en sorte que ledit site soit accessible depuis un appareil mobile. Outre cela, vous devez également vous assurer que votre site Internet est conforme aux exigences des moteurs de recherche. En outre, il est important d’optimiser le référencement naturel de votre site web. Il y va en effet de la visibilité de votre site sur Internet. En optimisant votre SEO, vous vous afficherez plus facilement en haut des pages des moteurs de recherches. Ainsi, vous atteindrez plus aisément votre cible sans quasiment rien dépenser. En outre, vous devez également faire du SEA pour vite atteindre l’objectif.

Le SEA, une stratégie efficace pour réussir au XXIe siècle

Le SEA (Search Engine Advertising ) est un référencement payant qui vous permettra d’avoir du trafic sur votre page web. Toutefois, sachez qu’il complète le SEO. En effet, l’achat des campagnes AdWords ne servirait à rien si votre contenu n’est pas pertinent ni de qualité. Néanmoins, retenez que le SEA vous permettra d’économiser plus de temps. Pour réussir votre SEA, vous devez obligatoirement définir les mots clés sur lesquels vous voulez vous positionner. En effet, c’est à base de ces mots clés que vous pouvez créer vos annonces publicitaires. Les biens et les services dont vous faites mention dans votre annonce publicitaire doivent aussi répondre aux attentes de ces mots clés. L’objectif ici est que ladite annonce publicitaire puisse se retrouver en bonne position dans les moteurs de recherches. Il faut noter qu’avec le référencement payant, votre site sera rapidement visible sur Internet. Aussi, vous aurez la possibilité de contrôler instantanément votre annonce en faisant les modifications nécessaires. Enfin, il vous permet d’amorcerer davantage votre SEO pour des résultats plus satisfaisants. Au nombre des stratégies SEA, il y a le netlinking, car il peut être payant. En outre, il y a le marketing programmatique.

Le marketing programmatique, une bonne manière de faire du SEA

Pour faire réellement connaitre votre entreprise, vous aurez à adopter un certain nombre de stratégies. Déjà, sachez que toutes les stratégies ne s’équivalent pas, mais vous trouverez toujours votre satisfaction. Le marketing programmatique est un ensemble d’action qui est réalisé automatiquement. Avec cette technique, dites-vous que c’est le consommateur que vous mettez au cœur de votre stratégie marketing. Il s’agit ici d’une efficace stratégie.

En effet, marketing programmatique vous donne la possibilité d’automatiser vos campagnes publicitaires tout en les rendant plus intelligentes. Aussi, la présente stratégie prend appui sur la scénarisation et l’automatisation pour vous satisfaire et satisfaire vos cibles. Cette stratégie est beaucoup plus axée sur les centres d’intérêt de la cible.

Cela dit, elle permet de cibler directement l’internaute en collectant et en analysant au préalable ses données comportementales. L’internaute sera alors constamment en face des publicités ciblées et aura à coup sûr, la réaction qu’il faut.

Les avantages notables du marketing programmatique

La stratégie du marketing programmatique est plus efficace en ce sens où elle vous permet de gagner du temps et d’avoir plus vite le résultat escompté. En employant ladite stratégie, vous avez de plus grandes chances de vendre vos biens et services, car vous êtes en face d’internautes plus réceptifs. Ladite stratégie vous fait également gagner du temps. Il faut noter que cette technique prend en compte les achats en temps réel de bannières publicitaires ou encore le Real Time Bidding (RTB). Toutefois, le programmatique va au-delà de ça puisqu’elle prend aussi en compte des modes d’achat à l’exemple des PMP (Private Market Places). Le programmatique permet alors de mettre en face du prospect, son besoin au meilleur moment. C’est ici, l’une des meilleures manières pour convertir un internaute en prospect. Avec le programmatique, vous ne dépendrez plus du temps long que peut prendre un chaînon humain avant qu’une vente n’aboutisse. Enfin, en définissant de manière précise votre cible, vous n’aurez plus à dépenser grand-chose avant de voir le prospect réagir à votre offre comme vous l’auriez souhaité. Cela dit, le programmatique vous aide aussi à réduire votre budget de communication.

Le display, un levier important du programmatique

Le display est un levier sur lequel s’appuie le programmatique pour qu’une entreprise se fasse bien connaitre. Le display prend en compte ici, tous les formats publicitaires graphiques comme les pop-up, les bannières publicitaires, etc. Dans le display marketing, vous pouvez investir en tant qu’entrepreneur dans une campagne de publicité afin de faire connaitre vos biens et services. Plusieurs techniques permettent de réussir sa campagne display programmatique. Le display programmatique permet de soumettre à l’audience la publicité dont elle a besoin au bon moment. La publicité display vous permet d’atteindre ainsi une bonne audience. Cela est une réalité, car le réseau Google Display permet à lui seul d’atteindre 90% du web mondial. Avec cette publicité, vous avez aussi un meilleur retour sur investissement grâce par exemple au processus d’achat automatisé. Pour réussir ici, vous devez construire une bannière pour chaque objectif que vous vous définirez. Il peut s’agir ici d’objectif de notoriété ou encore vous pouvez viser la génération de leads. Enfin, avant de vous lancer dans cette forme publicitaire, vous devez être conscient des visuels à utiliser. Aussi, vous devez garder à l’esprit ce que vous désirez promouvoir sans oublier le respect des dimensions des bannières publicitaires.

Réussir son référencement naturel, pour mieux se faire connaitre

Pour réussir votre SEO, vous êtes tenu de faire usage de mots clés stratégiques. Il s’agit ici des mots que votre cible emploie pour faire ses recherches sur Internet. Vous pouvez par exemple classer ces mots pertinents dans un classeur Excel. Dans ce classeur, vous prendrez une colonne pour les mots clés vitaux. Il s’agit là des mots clés qui vous permettront de mieux faire la description de votre activité. Ensuite, vous classerez les mots importants qui vous aideront à apporter la bonne information à votre cible. Enfin, vous allez utiliser des mots secondaires pour finir une demande. Ce faisant, lorsque l’internaute lance sa requête, vous avez plus de chance que votre page soit mise en avant par les moteurs de recherches. Ensuite, vous devez tenir compte du fait que ces mots clés sont fréquemment utilisés sur Internet avant de les employer. Cependant, n’utilisez pas des mots clés qui sont très concurrencés sur Internet.

S’assurer de la qualité de votre contenu

Vous devez aussi avoir un contenu pertinent et de qualité afin d’espérer occuper une bonne position dans les moteurs de recherche. Ici, vous êtes invité à utiliser vos mots clés dans les titres et même l’adresse URL de vos pages web. En outre, il ne faudrait pas bourrer votre contenu de mots clés, mais il faut les utiliser de façon stratégique. Aussi, ne faites pas du plagiat, car cela est beaucoup plus sanctionné sur la toile. Par ailleurs, vous devez obtenir des liens vers votre site Internet. Ainsi, vous gagnerez en réputation et les moteurs de recherches vous considéreront davantage. Dès lors, vous serez mieux référencés par ces derniers. Alors, mettez en jeu vos relations pour que plusieurs sites de qualités intègrent dans leurs contenus des liens vers votre site. La SEO est une technique moins onéreuse, mais demande que vous y mettiez réellement de l’énergie. En dehors du SEO et du SEA, vous avez également le SMO qui est aussi une stratégie efficace pour révéler votre entreprise sur Internet.

Le social média optimization, pour une visibilité certaine de votre entreprise

Le Social Media Optimization (SMO) est également une bonne stratégie pour faire connaitre convenablement votre entreprise. Vous ne pourrez pas réellement réussir votre marketing aujourd’hui sans profiter du potentiel qu’offrent les réseaux sociaux comme Facebook, Instagram, Twitter et autres. Il faut aussi noter que ce moyen de communiquer avec les internautes n’est pas onéreux comparativement à une campagne publicitaire. De plus, sur ces réseaux sociaux, vous avez de plus grandes chances d’avoir plusieurs prospects. En effet, sur ces réseaux, vos publications peuvent être aimées par ceux qui vous suivent ou même partagées. Il vous suffit de publier régulièrement des contenus pertinents et de qualité et la magie pourra s’opérer. En publiant fréquemment aussi, votre entreprise sera encore plus visible. Il est alors important de bien animer vos pages sur ces réseaux. Votre présence sur ces réseaux rassure également vos prospects, car ils vous sentiront plus proches d’eux. Vous paraîtrez alors plus crédible et votre site aura du trafic comme vous l’auriez souhaité.

Source : IndiceRH

2020-07-17T16:49:13+02:0017 juillet 2020|Catégories : Digital, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , , , , , |1 Commentaire

Marketing digital nouvelle génération : les clefs de la réussite 2019

Le marketing est un enjeu pour toutes les entreprises. Il est depuis longtemps l’objet de techniques abouties, dont l’efficacité dans la décision d’achat n’est plus à démontrer. Avec l’essor d’Internet, qui a chamboulé les modes de consommation, le marketing a su se réinventer pour coller aux nouvelles technologies. C’est le marketing digital nouvelle génération qui est désormais utilisé par les communicants. Le marketing digital des années précédentes est déjà obsolète.

De quoi s’agit-il et sur quels leviers de marketing digital s’appuyer en 2019 pour connaître assurément le succès ? Éléments de réponse.

Marketing digital nouvelle génération : c’est quoi exactement ?

Le marketing digital nouvelle génération va plus loin que les techniques de marketing digital utilisées depuis l’essor d’Internet et des technologies mobiles. Il s’agit de proposer une communication personnalisée au prospect, ce qui nécessite de bien connaître ses habitudes et de savoir anticiper ses besoins et ses réactions.

Les nouveaux enjeux à intégrer dans sa stratégie

Pour toucher les clients et prospects, il est désormais plus percutant de s’adresser à chacun d’entre eux. Finie donc la communication de masse et unique. Il s’agit désormais de cibler au maximum pour une communication personnalisée. Pour déclencher la décision de consommer, il s’agit donc d’utiliser un message adapté, sur le support adéquat.

Story et contenu éphémère

Le contenu éphémère est le mode de communication qui connait une croissance fulgurante en 2019. Simples et rapides à mettre en place, il s’agit de deux ou trois posts visuels qui ont un lien entre eux, qui racontent une histoire. Leur rapport qualité-prix est souvent imbattable, car ils assurent une grande audience en un minimum de temps, puisque la story créée disparaît après un certain délai, le plus souvent 24h. Voir le début de l’histoire donne envie de découvrir la suite, le storytelling contribue à fidéliser et joue sur l’impatience. Ce dernier sentiment est par ailleurs renforcé par l’urgence à visualiser le post et à répondre au call to action qui accompagne souvent le spot de communication.

La vidéo

La vidéo est un média de plus en plus sollicité via les nouvelles technologies, c’est donc un levier de marketing digital légitime sur lequel jouer pour être visible de vos clients et prospects. Les taux de notoriété et de retour sont plus qu’encourageants.

La recherche vocale

Les appareils mobiles, de plus en plus utilisés pour surfer sur le net, sont dotés d’outils permettant la recherche vocale. Il s’agit de commander une recherche à l’appareil oralement, par la voix, tout simplement en lui parlant. Cela vient impacter notamment les mots clés à inclure dans ses publications et qui sont scrutés par les moteurs de recherche pour le référencement web. En effet, la recherche est souvent dictée par une phrase complète et non pas par quelques mots comme sur une recherche au clavier.
Pas étonnant de voir en parallèle l’augmentation de l’utilisation du QR Code, rapide et efficace.

Le direct (vidéo en direct)

Les vidéos en direct permettent de créer facilement des événementiels. Ils sont toujours un succès, car les clients et prospects de la génération Z se veulent être des acteurs de la société. Ils attendent de l’interaction avec les entreprises, souhaitent en savoir plus avant de leur accorder leur confiance. Ils aiment avoir le sentiment d’influencer leurs décisions et leurs stratégies.

La crédibilité des influenceurs et micro-influenceurs

Les influenceurs ont une grande communauté qui ne jurent que par eux. Un partenariat avec l’une de ses stars du net peut rapporter gros, en termes de notoriété et de chiffre d’affaires. Mais travailler avec les micro-influenceurs est tout aussi intéressant. Un tel partenariat présente l’avantage d’affiner la cible, et donc les taux de transformation.

Le contenu interactif

Les internautes appréciant d’être impliqués pleinement, et le recueil d’information permettant de mieux cibler (on parle de longue traine), le contenu interactif s’avère être extrêmement intéressant d’un point de vue marketing. C’est un moyen simple et efficace de recueillir des données qualifiées sur les prospects. Les jeux en ligne, comme les quizz ou les concours, mais aussi les sondages sont très prolifiques.

Les facteurs clés du succès

Communiquer sur le net ne suffit pas pour connaître le succès. Il s’agit d’avoir une stratégie digitale pour pouvoir en tirer tous les bénéfices possibles.

Se faire accompagner d’experts spécialisés dans chaque domaine

Le marketing digital nouvelle génération est complet et complexe. Les interactions sont instantanées et souvent sans filtres. Le travail est chronophage et le bad buzz peut vite survenir. Il est donc préférable de confier les différentes tâches requises à plusieurs professionnels, chacun ayant son domaine de prédilection. Un rédacteur pourra produire du contenu récurrent et de qualité. Un spécialiste du SEO validera les mots clés utiles au référencement, qu’il surveillera par ailleurs. Un community manager se chargera de l’animation de la communauté sur les réseaux sociaux… Toute une équipe de professionnels accompagne la mise en place de la stratégie digitale.

Créer du contenu de qualité

Tenir et animer un blog permet de diffuser de l’information à sa cible. Celle-ci sera d’autant plus fidèle et impliqué qu’elle pourra trouver des informations utiles et régulières. Il ne s’agit donc pas de publier pour publier, mais d’informer et de raccrocher son domaine d’activité, ses produits et/ou ses services à l’actualité du moment.

Prioriser ses objectifs

Le marketing digital nouvelle génération est si étendu qu’il peut permettre de répondre à plusieurs objectifs, parfois en simultané. Pour ne pas se perdre, optimiser sa présence et donc les retombées attendues, il est important de prioriser ses objectifs lors de la mise en œuvre de la stratégie digitale : notoriété, nouvelles cibles, lancement de produit, chiffre d’affaires, redorer son image…

Un objectif idéal est réalisable, flexible et daté.

Collecter, évaluer à tout prix vos données statistiques

Le marketing digital repose sur la connaissance de ses cibles. La collecte et l’analyse des informations transmises par les clients et prospects est donc essentielle. Il convient de récupérer le plus d’informations exploitables possibles pour affiner sa stratégie de communication digitale et atteindre ses objectifs. Notons que la récupération des données personnelles doit se faire en accord avec la RGPD.

Être en phase avec les nouveaux canaux de communication

Pour être efficace, le marketing digital nouvelle génération multiplie sa présence sur plusieurs types de supports, notamment les réseaux sociaux. Il faut donc maîtriser les codes de chaque canal de communication, car ils peuvent varier d’un support à l’autre. En d’autres termes il faut être à la page, surtout quand on voit la rapidité des avancées technologiques des géants comme Facebook qui sont en phase de finalisation de leur crypocurrency Libra. Tout va très vite et rien ne doit vous échapper.

Faire de la pub sur Internet, réseaux sociaux mais ciblée

Le public passe énormément de temps sur les réseaux sociaux. Par conséquent, votre cible aussi. Il est donc important de faire sa pub sur les réseaux sociaux. Toutefois, là aussi, il faudra affiner au maximum sa cible et déterminer le meilleur moyen de la toucher sans gaspiller un précieux budget comme le détaille cet article. Car la pub sur les réseaux sociaux peut prendre plusieurs formes, avec des commentaires, des posts, des vidéos live, l’animation de sa propre communauté, des posts sur son actualité…

Soyez curieux, créatif, ne cessez jamais d’apprendre

Le monde virtuel ne s’arrête jamais. Les nouveautés y sont quotidiennes. La révolution de la consommation d’Internet et de manière plus générale du digital est permanente. Il est donc essentiel de ne pas rester sur ses acquis. Opérer à une veille des nouvelles technologies, des nouvelles applis en vogue, de l’actualité de ses concurrents bien-sûr, des influenceurs en devenir… est incontournable pour assurer sa pérennité. Il faut aussi oser, faire preuve d’audace, quitte à parfois bousculer ses certitudes, ses habitudes et celles de sa cible pour continuer à progresser.

Pour conclure

Le marketing digital nouvelle génération n’a plus grand chose à voir avec le marketing digital. Si les bases sont toujours présentes, le rythme des communications y est effréné et surtout, elles sont ciblées, affinées et personnalisées au maximum. Parce que la recherche, l’imagination et l’innovation n’ont pas de limites, il est nécessaire de rester en veille et de faire preuve d’une grande faculté d’adaptation aux nouveaux profils des consommateurs de la génération Z.

Source : mlactu.fr

2019-07-07T11:54:43+02:008 juillet 2019|Catégories : Digital, ETI, GE, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , |0 commentaire

Plus de 700 millions d’euros par an perdus par les PME françaises à cause des cryptovirus

Une enquête menée par l’Institut de Recherche Technologique (IRT) System X auprès des PME et TPE françaises a évalué le coût des attaques par cryptovirus pour ces entreprises. Si le coût moyen de ces attaques est plus faible que les estimations généralement avancées, le nombre d’attaques réussies est en revanche plus élevé, ce qui se traduit par un coût global non négligeable.

Entre 2016 et 2019, System X a suivi une soixantaine de petites PME françaises victimes de cyberattaques, toutes régions et tous secteurs confondus.

Les attaques les plus souvent rencontrées sont les rançongiciels de type cryptovirus, avec une probabilité de 2 à 5% d’être touchée pour une PME de moins de 50 salariés (ce qui représente entre 100 000 et 250 000 entreprises victimes par an). Viennent ensuite les fraudes au président et les faux ordres de virements. Les autres attaques recensées sont pour la plupart des attaques ciblées : escroquerie au faux support technique, fraude aux sentiments, usurpation d’identité, défaçage d’un site web, prise de contrôle de messagerie, piratage téléphonique, mauvaise protection des caméras, captation de nom de domaine ou vol de compte bancaire. Très peu d’attaques par déni de service (DDos) ont été rencontrées.

1 – Rançonnage par cryptovirus : un coût médian avoisinant le millier d’euros

En termes d’impact financier, le coût moyen pour une TPE s’évalue actuellement en milliers d’euros par attaque réussie, alors que les chiffres communiqués jusqu’à présent laissaient supposer des dizaines, centaines voire millions d’euros. La médiane se situe autour d’un millier d’euros, ce qui montre que beaucoup d’attaques réussies se résolvent pour un coût relativement faible, en particulier quand les sauvegardes ne sont pas touchées. Le montant total pour les entreprises victimes de cryptovirus s’élève néanmoins à 700 millions d’euros par an.

2 – Des préjudices indirects souvent mal estimés

À cela s’ajoute souvent un préjudice au niveau humain fréquemment sous-estimé, comme la fragilisation des collaborateurs ayant introduit le virus dans l’entreprise, ou la perte de cohésion du groupe. En revanche, l’impact sur l’image de l’entreprise reste assez limité, hormis les cas où l’attaque intervient à un moment important pour l’entreprise, comme le lancement d’un nouveau produit.

3 – Les failles de l’écosystème, une porte d’entrée de choix

Fait notable, les déficiences externes font jeu égal avec les déficiences externes pour expliquer pourquoi ces attaques réussissent. Plusieurs d’entre elles proviennent en effet de manquements au niveau de l’écosystème des entreprises, notamment du côté des prestataires ou éditeurs informatiques, des opérateurs télécom, des fournisseurs de messagerie, mais aussi des électriciens et banquiers.

Dans la majorité des cas, ces attaques étaient évitables grâce des mesures de sécurité simples et d’un coût abordable, rappelant l’importance pour toute entreprise de mettre en place un ensemble de bonnes pratiques en termes de cybersécurité.

« Initiée dans le cadre du projet EIC (Environnement pour l’Interopérabilité et l’Intégration en Cybersécurité), cette enquête remet en cause les chiffrages habituels, ce qui modifie la vision à porter sur le cyber-risque », souligne Gilles Desoblin, Responsable de la thématique Défense et Sécurité à l’IRT SystemX. Pour le chercheur Philippe Laurier, spécialiste des questions d’intelligence économique à l’IRT SystemX et chargé de cette enquête, « beaucoup de victimes ont fait part de leur surprise lors d’une attaque car de bonne foi, elles pensaient avoir déployé des protections suffisantes. L’ignorance principale ne tient plus en une sous-estimation des attaques mais en une surestimation des défenses. »

Source : Enquête de l’IRT System X – itsocial

2019-07-03T09:52:17+02:003 juillet 2019|Catégories : Digital, PME, TPE|Mots-clés : , , |0 commentaire

Transformation digitale : les fonctions RH directement concernées

La transformation digitale impacte toute l’entreprise. Elle a d’abord bouleversé le marketing, la relation client, s’est invitée dans les relations avec les partenaires, mais aussi dans la production, la maintenance… La fonction RH n’échappe pas à la vague digitale. Et pour elle aussi les atouts et opportunités sont nombreux : plus de réactivité, une gestion plus performante des talents, des processus plus fluides, une meilleure communication… une bonne façon de fidéliser les collaborateurs.

De nouveaux outils pour les ressources humaines (RH)

La transformation digitale a vu émerger des technologies nouvelles impactant tous les piliers RH (pilotage, planning, gestion des talents, portails collaboratifs) pour les rendre plus efficients et plus réactifs. Mais force est de constater que les DRH affichent une maturité assez basse, évaluée à 4,85 sur 10 par le baromètre de la maturité digitale 2018 de SmartLane*.
Pourtant, l’adoption de ces technologies 2.0 apporte de nombreux bénéfices à la fonction RH : les outils de communication simplifient la diffusion de l’information ; gérer des communautés internes et les doter d’outils de partage et d’échange développent l’intelligence collective ; la gestion optimisée des talents (du recrutement à la gestion de carrière) fidélise les collaborateurs ; l’intelligence artificielle (IA) ouvre de nouvelles perspectives… Et plus simplement, de nombreuses tâches administratives chronophages peuvent être automatisées.

Le cloud au cœur des outils RH

Dans de nombreuses entreprises, la digitalisation des fonctions RH passe d’abord par la gestion administrative et la paie, des services où les tâches sont fastidieuses et sources d’erreurs potentielles.
Obligation mensuelle, la paie est très encadrée sur un plan légal et soumise à de fréquentes évolutions. Adopter une solution mise à jour en temps réel des actualités réglementaires libérera les RH de la veille sociale !

Dans cette optique, pourquoi ne pas choisir des solutions RH dans le cloud ? Un SIRH (système d’information ressources humaines) installé sur un serveur distant, auquel les équipes RH de l’entreprise peuvent accéder à tout moment, offre de nombreux avantages : une sécurité optimale grâce à un hébergement sur des matériels hautement sécurisés, des mises à jour automatiques, une évolutivité à la demande sans avoir besoin d’investir dans de nouveaux équipements, une évolutivité optimale et un gain de temps conséquent grâce aux données centralisées et partagées…

Une communication RH renforcée au sein de l’entreprise

Tous les pans des ressources humaines peuvent aujourd’hui être automatisés (et ainsi optimisés) : la gestion des notes de frais, des temps travaillés, des talents, l’onboarding des nouveaux collaborateurs, le recrutement, mais aussi la formation, ou le suivi du bien-être au travail…

Avec un SIRH en cloud, déployer ces différents outils progressivement se révèle à la fois simple et efficace. Contrairement aux craintes parfois exprimées, cette entrée des technologies dans la fonction RH ne la déshumanise pas, bien au contraire ! En libérant la DRH des tâches automatisables, elles lui accordent du temps pour se concentrer sur les collaborateurs, élaborer des stratégies RH performantes, déployer des plans de formation innovants, accompagner le changement…
Autant de façons d’attirer et de fidéliser les talents de l’entreprise !

Des outils nouvelle génération et simples à prendre en main… pour relever les défis RH de demain
La digitalisation apporte aux RH des outils innovants, sources de bénéfices en termes de productivité et d’efficacité. Ces nouvelles solutions ouvrent le champ des possibles : partage de l’information fluidifié grâce à des portails collaboratifs, responsabilisation des équipes via la décentralisation, pilotage RH simplifié… Salariés, managers et gestionnaires : tout le monde profite de cette révolution numérique !

* « Baromètre 2018 de la maturité digitale des entreprises françaises » publié par SmartLane le 21 mai 2018 (https://smart-lane.fr/barometre-2018-de-maturite-digitale-des-entreprises-francaises/).

Source : usine-digitale.fr

2019-06-14T11:17:03+02:0015 juin 2019|Catégories : Digital, ETI, GE, IA, PME, RH|Mots-clés : , |0 commentaire

L’entreprise frictionless, la nouvelle donne du monde digital

Qu’il s’agisse d’un client ou d’un fournisseur, l’engagement doit être transparent, car c’est un atout qui joue sur la réputation d’une l’organisation dans un monde digital.

Le terme « frictionless » est apparu comme un concept utilisé pour désigner une action réalisée avec peu de difficulté, un acte sans effort. Ce qualificatif est le plus souvent associé au marketing, à l’expérience client et aux processus de paiements.

Bien que le terme apparaisse dans tous les secteurs d’activités, il n’est pas nouveau en soi. Les accords de Schengen, entrés en vigueur en 1995, visent à créer un espace de libre circulation des personnes et des biens aussi frictionless que possible (sans subir de contrôles transfrontaliers).

Les consommateurs connaissent déjà ce terme sans s’en rendre compte. Le secteur du commerce est l’illustration parfaite de ce que signifie être frictionless. Sous l’impulsion d’entreprises technologiques comme Amazon ou eBay, le parcours d’achat a complètement changé pour les clients.

Dans cette nouvelle ère « zero touch », les consommateurs n’ont plus besoin d’avoir leurs moyens de paiement sur eux. Maintenant, ils peuvent acheter ou accéder à presque tout en un seul clic via leurs smartphones – vêtements, transports, divertissement, etc.

L’idée derrière cette pratique qui est maintenant une seconde nature pour des millions de consommateurs résultent de la faculté de faire une action d’une manière qui ne présente aucun obstacle pour celui qui la réalise. Notre monde devient frictionless et presque toutes les actions deviennent simples. Bien sûr, il reste encore du travail à faire lorsqu’il s’agit d’offrir une expérience omni-canal. Cela étant, les enseignes s’en rapprochent.

Aujourd’hui, notre monde frictionless s’est tellement développé qu’il serait difficile d’imaginer un processus sans cette commodité. Les possibilités de son expansion future sont passionnantes.

La clé du frictionless : les données

Le frictionless a explosé avec l’émergence des nouvelles technologies comme les smartphones, le cloud, le machine learning ou les assistants virtuels, pour n’en citer que quelques-unes. Toutes ces technologies produisent, stockent et analysent de grandes quantités de données, pour offrir de nouvelles expériences.

Les industries du transport, de la finance, de la distribution et bien d’autres encore ont été impactées par ce phénomène qui permet aux consommateurs de vivre une expérience sans effort qu’ils achètent un bien, voyagent ou bien interagissent avec leur banque ou assurance.

Même les administrations publiques embrassent ces nouvelles expériences : déclarations d’impôts en ligne, programmes de dématérialisation et procédures en ligne sont désormais courants et encouragés dans tous les domaines.

Cela a eu des répercussions sur les générations qui ont grandi avec ces technologies. Les générations « data-driven », Millennials et Generation Z, sont heureuses d’embrasser l’idée d’une société pleinement connectée et attendent une expérience frictionless des services qu’ils utilisent. Et les attentes sont élevées. Les consommateurs sont plus engagés et plus autonomes.

Mais qu’est-ce que cela signifie pour les entreprises ?

Ce qui est accepté et attendu dans le monde du consommateur, fait son chemin aujourd’hui dans le monde de l’entreprise. Qu’il s’agisse d’un client ou d’un fournisseur, l’engagement doit être transparent, car c’est un atout qui joue sur la réputation d’une l’organisation dans un monde digital. Les salariés désirent utiliser un logiciel aussi simplement qu’ils regardent une vidéo sur YouTube ou écoutent de la musique sur Spotify.

Dans le cadre de projet de chargement de données, ils veulent démarrer facilement, connecter sans effort des sources issues du cloud dans des entrepôts de données ou des data lake en quelques minutes. Et ils ont besoin que cela soit aussi simple que lorsqu’ils achètent sur Amazon.

Les générations “digital native” encouragent de nouvelles façons de consommer les données au sein d’une organisation. L’une des tendances majeures de cette génération est le modèle » pay-as-you-go » (PAYG), rendu possible par l’explosion des applications cloud.

Selon IDC, les entreprises leaders ont adopté des applications SaaS (solutions de gestion du capital humain, des voyages, de facturation, de notes de frais,…) à un taux supérieur de plus de 20 % par rapport à la moyenne des entreprises.

Le cloud a révolutionné la façon dont les organisations opèrent l’intégration de données. Ces nouveaux utilisateurs de la donnée veulent maintenant utiliser la technologie comme un service et non plus seulement comme un simple produit, tout en se libérant des taches d’installation et d’administration qui ne sont plus gérées en interne, mais par le fournisseur.

Ces spécialistes peuvent ainsi se concentrer sur les avantages réels de leur travail, l’acquisition et l’intégration de données dans le cloud, et fournir ainsi des analyses en temps réel pour améliorer leurs organisations.

L’intégration dans le cloud n’est pas une option pour cette génération, c’est une évidence. Ces nouveaux prescripteurs internes ouvrent la voie à une adoption plus massive du cloud et du self-service dans leurs organisations.

L’impact du RGPD

Plus l’interaction entre le client et le vendeur est frictionless, plus les questions relatives à la confidentialité et à la protection des données sont légitimes.

En effet, les données sont au cœur de la stratégie frictionless d’une organisation. Les volumes et les flux de données explosent, de même que le nombre d’entreprises qui traitent les données personnelles de leurs clients. De plus, en cas d’atteinte à la protection des données, l’intégrité des personnes est compromise, ce qui est l’une des principales préoccupations dans un monde frictionless.

Cependant, tout comme les expériences frictionless donnent plus d’autonomie aux personnes, les nouvelles réglementations en matière de protection des données confèrent aux entreprises des responsabilités en matière de confidentialité des données.

Des réglementations comme le RGPD jouent ainsi un rôle de « facilitateurs » ; les entreprises qui respectent les principes de la réglementation sont davantage perçues positivement par les consommateurs ou partenaires.

La réalité est que, quel que soit le public à adresser (clients, fournisseurs ou employés), les entreprises doivent pleinement adopter le principe de frictionless dans tous les aspects de leurs activités afin de devenir une organisation leader en 2019

Source : sillicon.fr

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