Apprendre à améliorer sa visibilité sur Internet avec une formation SEO

Toute entreprise, qu’elle soit TPE, PME ou grand groupe qui vise à optimiser sa visibilité sur le web doit référencer son site internet selon une méthodologie stricte répondant aux règles de l’art.

Pour ce faire, il s’avère indispensable de suivre une formation SEO pour apprendre à optimiser son site web via le référencement naturel ou le référencement payant. Cela permet au site de gagner efficacement en classement sur les résultats des moteurs de recherche.

Les raisons de suivre une formation SEO

Face à l’importance croissante du webmarketing, nombreuses sociétés ont tendance à investir dans l’optimisation de leur présence sur internet. Ainsi, le recours à des professionnels qui maîtrisent les techniques SEO ou Search Engine Optimization est bien utile. Avec un formateur SEO expérimenté, il est possible de suivre une formation qui permet d’apprendre les bonnes pratiques du SEO pour garantir un référencement à long terme conforme aux règles de bonne pratique imposées par Google et en conséquence éviter les pénalités à cause de mauvaises pratiques. La formation SEO permet aussi d’enrichir les compétences générales en matière de webmarketing pour attirer les internautes à s’intéresser à un produit ou un service.

Les principaux modules à apprendre lors de la formation SEO

La formation doit inclure la plupart des volets de base ci-après :

  • Les moteurs de recherche et les outils SEO : le fonctionnement des moteurs de recherche et leurs objectifs ; les outils SEO pour la recherche de mots clés, pour faire de l’audit et de l’analyse.
  • Les mots clés : l’identification et le choix des mots clés les plus utilisés dans les requêtes afin d’avoir un trafic qualifié. Les règles et les zones d’application des mots clés sur le site, à savoir : urls, title, contenu, description, liens internes, balise alt, etc.
  • Les liens internes, entrants et sortants : l’élaboration du maillage de liens internes d’un site web dont les ancres de texte, les zones où les liens seront inclus, la structure et l’architecture du site, etc ; les consignes à propos des liens sortants, la construction des liens entrants et l’intérêt de la qualité des sources ; l’importance des réseaux sociaux.
  • Les Urls et la maîtrise du site : comprendre le nom du domaine et les noms des pages, la localisation des fichiers, l’accessibilité des fichiers, le temps de réponse du serveur, les Urls dynamiques, les redirections, les plagiats, etc.
  • La stratégie SEO : quel type mettre en place, la stratégie content marketing SEO Friendly pour améliorer sa présence en ligne.
    Voir la formation sur notre site : ICI

La formation SEO, pour quels profils ?

Tout public, sans nécessairement avoir une connaissance particulière préalable peut bénéficier de l’apprentissage de référencement naturel pour promouvoir son site, à savoir : chefs d’entreprise, entrepreneurs indépendants, marketeurs, community manager, chargés de communication, bloggeurs ou encore journalistes. La formation offre la possibilité de poser des questions directement au formateur avec des exercices pratiques sur son propre site internet.

Source : etidoweb

2019-05-11T08:20:31+02:0010 mai 2019|Catégories : Digital, ETI, Formation, GE, Marketing, PME, TPE|0 commentaire

8 tendances marketing à explorer en 2019

Pratiques et usages évoluant, l’année 2019 devrait être propice à explorer de nouvelles tendances et les professionnels du marketing devraient se pencher sur ces derniers leviers.

Pour toucher un prospect et l’amener à la conversion, une marque doit être présente là où se trouve son audience, multiplier les points de contact et adapter sa stratégie de contenu aux spécificités des différentes plateformes.

Il existe aujourd’hui de nombreux outils à intégrer à une stratégie inbound marketing. Certains, bien implantés, s’enrichissent en fonctionnalités (Facebook, Instagram) ; d’autres dévoilent leur plein potentiel (intelligence artificielle), ou émergent et se développent rapidement (podcasts).

Voici les tendances marketing sur lesquelles les marketeurs devraient se pencher en 2019.

1- La vidéo est partout, et surtout sur les réseaux sociaux

Vidéos en live, IGTV, les pages Watch de Facebook : les nouveaux formats de contenu vidéo ne cessent de se développer pour satisfaire les nouveaux usages des internautes et répondre aux différents besoins des créateurs de contenu.

IGTV et Facebook Watch permettent de créer des contenus long format, éducatifs ou divertissants, de type reportages ou émissions, tandis que les vidéos live sont un format idéal pour créer du contenu spontané ou encore donner accès à distance à des interviews, des formations et sessions de questions/réponses.

Il est aujourd’hui impensable de ne pas s’intéresser aux vidéos en tant que marque :

  • Sur Facebook, les vidéos reçoivent ainsi 59 % d’engagement en plus par rapport aux autres publications, selon Buzzsumo.
  • Les vidéos live battent des records d’engagement et de temps de visionnage.
  • 72 % des marketeurs déclarent que la vidéo permet d’améliorer les taux de conversion, selon Impact Bnd.
  • Le contenu vidéo est également un outil de référencement pour une marque.

Face aux possibilités infinies qu’elle offre, la vidéo est définitivement une stratégie marketing à mettre en place.

2- L’éphémère pour plus de liberté

Le contenu éphémère est une tendance qui prend de l’ampleur en 2019, avec l’essor des stories Instagram et le développement des stories sur Facebook et Whatsapp.

Sur Instagram, alors que les posts d’une marque sont souvent réfléchis et travaillés afin de proposer un fil de publication cohérent, les stories donnent la possibilité d’être plus spontanés grâce à l’aspect éphémère (une story n’est visible que pendant 24h) et la simplicité de création graphique.

Le format ne cesse d’ailleurs de s’enrichir en fonctionnalités avec l’intégration de gifs, de stickers, de sondages, de posts d’utilisateurs, de liens renvoyant vers du contenu extérieur à la plateforme et même de solutions de e-commerce intégrées.

Les stories sont un moyen rapide, efficace et économe d’offrir une immersion plus authentique et fréquente dans l’univers d’une entreprise. Un format sur lequel il serait dommage de faire l’impasse.

3- Une intelligence artificielle de plus en plus réelle

Alors que l’intelligence artificielle pouvait être considérée comme trop avant-garde, ses applications marketing sont aujourd’hui multiples et incontournables.

Le machine learning est particulièrement efficace pour développer l’automatisation et dans le même temps humaniser les interactions, que ce soit pour la mise en place de chatbots, pour l’utilisation de la publicité programmatique (qui permet d’automatiser l’achat d’espaces publicitaires, la diffusion et l’optimisation de campagnes) ou encore pour le perfectionnement des assistants personnels, des résultats de recherche vocale ou visuelle.

Les améliorations en termes d’intelligence artificielle vont nécessairement accélérer l’utilisation des chatbots ou encore de la recherche vocale et visuelle. S’y intéresser dès maintenant constituera sans aucun doute un avantage compétitif pour une entreprise.

4- Les chatbots deviennent plus humains

Répondeurs automatiques et instantanés disponibles 24h/24, les chatbots ont révolutionné les échanges transactionnels entre les prospects et la marque.

Les applications sont multiples : les chatbots permettent de passer une commande, de faire une réservation, de bénéficier d’un support client immédiat, de se renseigner sur un produit ou service avant achat, ou encore d’obtenir des conseils.

Cependant, avec le perfectionnement de l’intelligence artificielle et du machine learning et notamment le traitement automatique du langage naturel, les chatbots auront la capacité de répondre de façon plus fine et pertinente aux utilisateurs, par la détection des nuances de langage.

Plus qu’un répondeur automatique, le chatbot devient alors un réel outil de conversation qui permet aux marques d’interagir avec leurs prospects et de les convertir, tout en gagnant en efficacité.

5- Personnalisation = conversion

Les consommateurs apprécient d’autant plus les marques qui répondent à leurs besoins propres et qui semblent même les anticiper. À l’image d’Amazon et de ces recommandations en fonction des précédentes recherches et des derniers achats, la personnalisation de l’offre est donc indispensable.

Grâce à l’intelligence artificielle, les marketeurs ont la capacité de mettre en place des scénarios d’automatisation toujours plus pertinents, afin de personnaliser le contenu proposé aux prospects.

Que ce soit au niveau des e-mails envoyés, du support client ou des offres commerciales, le machine learning permet d’adapter toutes les interactions en fonction des dernières actions du consommateur (en termes d’achat, de recherche, de navigation ou de prise de contact notamment).

Couplés à l’automatisation, les effets de la personnalisation sont décuplés et permettent de renforcer le lien avec l’entreprise et de mieux répondre aux besoins des contacts.

6- Le (bon) contenu est roi

Un bon contenu est un contenu qui réponde au besoin précis d’une audience tout aussi précise. Qu’il soit inspirant, éducatif ou divertissant ; sous forme d’article, de vidéo ou d’e-mail, un bon contenu est contenu pertinent pour son audience.

Dans un monde en besoin croissant de transparence et d’honnêteté, il est essentiel pour une marque de proposer du contenu de qualité et particulièrement sur le fond (une forme moins travaillée pouvant être perçue comme étant plus authentique).

En 2019, face à tous les scandales qui ont émergé ces dernières années, un bon contenu est également un contenu engagé.

7- Les micro-influenceurs en ligne de mire

Le marketing d’influence repose sur la recommandation (rémunérée) de produits par des créateurs de contenus, auprès de leurs audiences.
Avec un retour sur investissement 11 fois plus élevé que celui de la publicité traditionnelle, faire appel à des influenceurs est une stratégie marketing qui fonctionne incontestablement.

Aujourd’hui, les marques auront tout intérêt à travailler avec des micro-influenceurs, des créateurs de contenus bénéficiant de communautés de quelques milliers d’abonnés, particulièrement engagés et réceptifs aux recommandations et produits proposés par la personne qu’ils suivent. Il faut noter qu’en France, il est nécessaire de signaler la véritable intention commerciale de ce type de contenu.

8- L’audio, la nouvelle vidéo ?

Cela pourrait en tout cas être le cas, face aux possibilités offertes par ce type de contenu. Le milieu du podcast, ce type d’émissions audios gratuites, accessibles en streaming ou en téléchargement est en pleine ébullition avec des auditeurs toujours plus nombreux et friands de podcasts éducatifs ou divertissants.

Si le podcast se positionne comme le contenu par excellence pour le storytelling, pour toucher une audience et la fidéliser, les différentes possibilités publicitaires offertes par le format (sponsoring d’épisodes, création d’épisodes par la marque, offres de codes promotionnels, publicités personnalisées et localisées selon l’auditeur) sont également autant d’opportunités de conversion.

Personnalisation et automatisation, spontanéité et authenticité, intelligence artificielle et recommandation : telles sont les tendances marketing à explorer en 2019 pour accélérer la génération de leads, augmenter les conversions et améliorer la fidélisation.

Source : Siecledigital.fr

Comment rendre son marketing « atmosphérique » ?

Face à la concurrence de l’e-commerce, les marques cherchent à ramener leurs clients dans les boutiques, en y créant une expérience qui stimule leurs 5 sens… et leur plaisir de consommer.

Qui n’a jamais craqué pour une viennoiserie, après avoir humé l’odeur de pain chaud s’échappant d’une boulangerie ? Ce jour-là, vous avez cédé à une technique éprouvée du marketing sensoriel. Ce marketing expérientiel utilise le langage universel des sens pour stimuler ceux du consommateur, en imaginant, sur le point de vente, une atmosphère propice à l’achat. Mais attention à ne pas réduire le marketing sensoriel à une simple création d’ambiance. Car « si le marketing traditionnel évolue vers le marketing expérientiel, c’est aussi parce que l’époque n’est plus à consommer pour posséder mais à la quête de sens, explique Lazare Ake, fondateur de Max’Sens Innovations, qui déploie des outils de communication basés sur la réalité virtuelle et les neurosciences. Le consommateur veut être acteur et non plus passager de sa consommation. Et le marketing sensoriel répond à cette démarche ».

Pour comprendre le mécanisme psychologique à l’oeuvre dans les stratégies de marketing expérientiel, il suffit de se demander pourquoi le vin a meilleur goût dans un verre à pied que dans un verre à eau. « C’est aussi l’écrin qui fait la beauté du bijou », répondait l’Américaine Aradhna Krishna, papesse du marketing sensoriel dans les colonnes du Journal of Consumer Psychology, en 2014. Cette stratégie vise donc à la fois à enrichir l’image de la marque, à attirer l’attention du consommateur, à lui redonner envie de faire les boutiques – dans un contexte de forte concurrence de l’e-commerce – et « surtout à optimiser son passage sur le point de vente en stimulant son désir d’acheter », insiste Lazare Ake.

L’Empire des sens

Le principal avantage du marketing sensoriel est d’offrir au consommateur ce qu’Internet ne lui permet pas (encore) : toucher le produit, le prendre en mains, découvrir son emballage, s’imprégner de l’atmosphère d’un lieu et s’y forger un souvenir plaisant. La marque de streetwear chic Abercombie & Fitch (ci-contre) l’a bien compris, s’assurant ainsi une longueur d’avance. Pour expérimenter sa stratégie, nous avons visité son shop des Champs-Élysées. Le décorum art-déco est plongé dans une semi-obscurité : la lumière n’est là que pour mettre en valeur les vêtements… que l’on ne peut s’empêcher de caresser. Nous sommes entourés de vendeurs et vendeuses au physique avantageux. Dans l’air flotte l’entêtante fragrance « Fierce n° 8 », qui se marie étrangement bien avec la musique électro, dont le volume nous transporte en pleine « before party ». Bref, nous sommes dans le carré VIP.

À quelques centaines de mètres de là, avenue Franklin-Roosevelt, a été inauguré, en octobre 2018, le premier supermarché Casino 100 % digital, ouvert 24 heures sur 24. Ici, une autre forme de marketing sensoriel est à l’oeuvre pour faire vivre au « consomm/acteur urbain » une expérience qu’il ne pourra pas reproduire devant son écran d’ordinateur ou de smartphone. En effet, le « 4 Casino » casse les codes de la grande surface classique, avec sa terrasse, son bar au centre de l’espace, l’odeur de café, les jeux de lumières sur les produits, les écrans et leurs sons qui façonnent autour de vous une ambiance … techno-cosy. « Nous avons voulu créer un lieu de vie, avec un espace bar-snacking, un coworking et des services particuliers », nous confirme un collaborateur du Groupe Casino.

Ces « théâtralisations du point de vente », que décrivaient les économistes Hirschman et Holbrook en 1982, vont stimuler nos sens au détriment de notre raison. Un phénomène démontré par l’Américain Herbert Simon, honoré du prix Nobel de sociologie en 1976 pour sa théorie de la rationalité limitée : la décision humaine n’est pas un simple calcul, mais est soumise à l’influence de l’environnement. Depuis ces travaux, le marketing « à la Mad Men » a été projeté dans une nouvelle dimension, à la croisée de la psychologie et de la communication.

Une si subtile influence …

L’impact d’un « marketing atmosphérique » est d’autant plus fort sur notre raison que notre cerveau n’a pas encore développé de mécanisme de résistance aux subtiles incitations sensorielles… « alors qu’il est exercé à bloquer les 3 000 messages publicitaires visuels classiques que nous recevons en moyenne chaque jour », indiquait, en septembre dernier, Anne-Marie Gaultier, présidente de la start-up DatakaLab, à propos du lien entre neuro­sciences et communication de marque. Voilà pourquoi le marketing expérientiel s’avère généralement efficace : sans en avoir conscience, nous sommes sous influence. On ne regarde plus le prix, on savoure la soft touch d’un pull semi-grunge… en se lovant dans la musique d’ambiance qui nous guide entre les rayons du citymarket… Dans sa thèse soutenue en 2014 à l’université de Grenoble, Julien Grobert a analysé l’influence de l’environnement sonore et olfactif des agences bancaires sur les décisions des clients. Résultat : la diffusion d’un parfum et d’une musique adaptés – ou « congruents » – conduit à des réponses plus favorables aux offres de placement du banquier, tandis que l’inverse entraîne un taux supérieur de réponses négatives. « Nous savons depuis longtemps que l’on peut influer sur les comportements des consommateurs par la musique, les senteurs, les couleurs, confirme Isabelle Frochot, maître de conférences et auteure du manuel Comment concevoir et stimuler l’expérience client (Dunod, 2014). On ne peut pas parler de messages subliminaux, mais nous notons un impact direct sur leurs comportements, sans qu’ils en aient pleinement conscience. » Elle ajoute, néanmoins, que « cet impact est difficile à quantifier, le marketing expérientiel se vivant plus qu’il ne se décrit ».

Parce qu’il s’adresse à notre subconscient, le marketing sensoriel doit être utilisé avec précaution. Chaque stratégie exige d’être conçue sur mesure et préalablement testée afin d’éviter de subir un échec façon « Got Milk ». La marque de biscuits éponyme ne s’est toujours pas remise de sa campagne de diffusion d’odeurs de cookies dans cinq abribus de San Francisco en 2006… stoppée au bout de 48 heures à la suite des plaintes des passants. Jusqu’à présent, tout le monde ou presque faisait du marketing sensoriel sans le savoir, et surtout sans le prévoir : la plupart des commerçants diffusent de la musique ou accrochent un grand écran plat au mur. Certains, comme les salons d’esthétique ou de coiffure, ou les boutiques de luxe, offrent à leurs clients café, bonbons et chocolats… Mais ce type de marketing sensoriel spontané tend à disparaître et est remplacé par des « stratégies globales d’identités de marque », selon Isabelle Frochot. Ainsi, le géant de l’électroménager Philips s’est-il doté, en novembre 2018, d’un logo sonore inspiré « du son des ampoules électriques ». Une façon d’engager un nouveau dialogue avec ses clients.

Sentir les tendances

Désormais, parce que nos yeux et nos oreilles sont sans cesse bombardés de messages publicitaires, le marché s’intéresse davantage à l’odorat et au toucher, nouveaux terrains de jeu des experts du marketing. L’odorat est connu pour sa capacité à provoquer des émotions intenses qui ont tendance à rester gravées dans la mémoire. « Il est facile de jouer avec les souvenirs olfactifs et affectifs de l’enfance, comme l’odeur du talc, du savon ou du parfum d’un parent », confirme Richard Seff, P-dg de l’agence Midiscom, conceptrice des univers sensoriels d’Aubade, Audi, BMW, Korian ou encore de la Juventus de Turin. Aujourd’hui, les marques regardent donc le marketing olfactif comme un puissant levier de différenciation. La compagnie aérienne Singapore Airliness’est dotée d’un parfum sur mesure qu’elle diffuse sur tous ses points de contact avec la clientèle. De son côté, Samsung répand une odeur fraîche et vive dans ses boutiques pour inciter ses clients à y rester plus longtemps.

Cependant, même s’il semble aisé d’élaborer une ambiance à partir de senteurs (vivifier l’air à coups d’arômes d’agrumes, engendrer une sensation de confort grâce aux effluves de vanille), mettre en place un marketing olfactif s’avère un processus complexe. Comme le souligne Richard Seff de Midiscom : « La priorité, c’est l’impact à l’entrée du magasin. Mais, dans un petit espace, les senteurs peuvent demeurer vives longtemps, et incommoder consommateurs et vendeurs. Il faut aussi tester la diffusion sur place : selon l’orientation de la ventilation, l’odeur peut se concentrer dans certains endroits ou être aspirée ». Aussi le marketing olfactif fait-il l’objet d’une R & D intensive, qui a permis de développer une nouvelle génération de diffuseurs d’ambiances, comme l’uBox d’Exhalia, capables de lier odeurs, images et musiques. Autre innovation : la nébulisation, qui transforme une fragrance liquide en un parfum d’ambiance gazeux et sec à durée de vie prolongée. Enfin, le toucher, jusqu’ici délaissé par le marketing, est depuis peu l’objet d’intenses recherches visant à (re)donner envie au client de manipuler et d’essayer le produit en boutique. L’une des rares expériences que les géants de l’e-commerce n’offrent pas (encore).

Une belle lumière, une petite mise en scène, du parfum, des vendeurs attentionnés, quelques mignardises permettent de créer une ambiance dans sa boutique et de donner envie au client de s’y promener et, peut-être, d’acheter. De quoi contrer la farouche concurrence du commerce en ligne ? Chercheurs et marques manquent encore de recul pour répondre à cette question. Néanmoins, plusieurs signaux faibles semblent indiquer un retour progressif des consommateurs vers les points de vente. Début décembre 2018, Amazon a même installé un showroom de 350 m² au coeur du quartier des Halles à Paris. Dans ce « pop-up store », les badauds ont pu goûter à l’atmosphère de Noël et découvrir les produits vendus par Amazon… mais pas les acheter. Une stratégie étonnante, qui démontre l’importance grandissante de l’approche sensorielle du marketing. « Les marques ont besoin de se rapprocher de leurs clients pour construire avec eux une relation durable, un lien unique et étroit, confirme Thierry Payet, directeur de la création de l’agence Mood Media France, qui a accompagné le déploiement de « 4 Casino ». Et la boutique reste le meilleur endroit pour tisser ce lien. » Le lèche-vitrines semble donc avoir encore de beaux jours devant lui… et ce quel que soit le goût de la vitrine !

Source : e-marketing.fr

2019-04-30T14:03:12+02:0030 avril 2019|Catégories : Commercial, Communication, Digital, ETI, GE, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , , , , |0 commentaire

Courrier papier et digital : comment les associer ?

Le média courrier s’utilise rarement comme seul outil d’une relation client : pour être efficace, il doit s’articuler avec le canal numérique, de façon ciblée.

Courrier papier ou communication numérique, pourquoi choisir ? Dans le marketing et la relation client, ces deux canaux ont leurs avantages, et peuvent être complémentaires. Si le numérique domine, le papier, auquel les Français restent attachés, peut être un bon allié pour se démarquer, renforcer la relation, capter l’attention – un enjeu de plus en plus fort pour les marques. Voici quelques pistes pour associer papier et numérique dans une même stratégie.

Cibler les clients en ligne, puis leur adresser un courrier

C’est l’idée du retargeting ou « reciblage » publicitaire, qui fait que nous voyons s’afficher des bannières promotionnelles sur Internet (pour une chambre d’hôtel, un vêtement…) en fonction des pages e-commerce que nous avons consultées. Sauf qu’ici, les bannières sont remplacées par… un vrai courrier reçu dans la boîte à lettres. Une méthode qui, pour le client, peut-être perçue comme moins invasive et plus « qualitative ». Evidemment, l’annonceur n’enverra pas de courrier à tous les internautes qui ont consulté son site : il concentrera ses envois sur des clients sélectionnés en fonction de critères définis à l’avance, par exemple leur attitude de navigation, l’intérêt qu’ils ont manifesté pour certains produits, leur historique en tant que client… Il pourra aussi choisir de concevoir des courriers particulièrement marquants, comme par exemple l’office de tourisme de la Réunion, qui a envoyé en 2018 à 2000 visiteurs choisis de son site un colis aux couleurs de l’île, contenant des offres promotionnelles et un vrai ananas ! Le même ciblage peut s’effectuer grâce à la data récoltée par d’autres biais, comme lors des passages en caisse (pour, par exemple, envoyer à un client des coupons de réduction en fonction des produits qu’il a l’habitude d’acheter). Le but reste le même : concentrer ses envois de courrier sur les clients a priori les plus réceptifs. Ce genre d’opération de mailing (envoi de courrier) ciblé peut aussi s’accompagner, par la suite, de relances par e-mail, par téléphone, etc.

Utiliser le courrier pour attirer les clients sur un site

Utiliser le papier pour attirer des clients sur son site web ? L’idée peut sembler paradoxale… mais pas tant que ça, si l’on considère les catalogues papier édités par des enseignes comme La Redoute, l’e-commerçant du meuble Made.com ou même Amazon, dont les ventes se font pourtant essentiellement, voire exclusivement en ligne ! L’effet drive-to-web (générant des visites en ligne) du courrier papier a été en mis en évidence par la dernière étude BALmétrie de Médiapost : par exemple, 23,8% des lecteurs d’un courrier adressé par une marque de vente à distance se sont rendus ou ont eu l’intention de se rendre sur son site Internet. Cet effet peut se faire naturellement : la lecture du courrier papier suscite la curiosité et donne envie au client d’aller chercher lui-même un complément d’information en ligne, sur le site de la marque ou un moteur de recherche. Il peut aussi passer par des outils incitatifs, comme un coupon à utiliser en ligne, une webkey (clé USB qui lance la connexion à un contenu en ligne) ou encore un courrier « connecté » qui renvoie vers un site ou un contenu via le smartphone (grâce à la reconnaissance d’image, à une puce NFC…).

Réserver le papier aux grandes occasions… ou aux bons clients

Recevoir un courrier papier n’est pas anodin : cela peut accentuer le sentiment de considération, l’attention portée au message… En contraste avec le flot quotidien des emails et des notifications. « Le papier soutient tout ce qui est important, solennel, etc. On n’imagine pas un jour remettre un prix Nobel par email ! » remarque Anthony Mahé, du cabinet Eranos, qui a réalisé une étude sur le sujet. Alors, pourquoi ne pas réserver ce média aux occasions spéciales, aux communications importantes, destinées à entretenir un lien privilégié avec les clients ? Invitations à des événements, magazines papier qui incarnent l’expertise de l’entreprise… « On peut segmenter selon le type de communication, mais aussi selon la nature du client : par exemple, on enverra un carton d’invitation physique aux clients VIP qui ont des paniers moyens plus élevés, et un email aux autres », ajoute Eric Trousset, directeur du développement de la BU Media chez La Poste. L’idée générale est ici de recourir au courrier papier de façon sélective, pour souligner un côté rare et exceptionnel, par rapport à une communication digitale plus banalisée.

Source : lexpress.fr

2019-04-22T13:10:41+02:0022 avril 2019|Catégories : Communication, Digital, ETI, GE, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , , , |0 commentaire

Quelles sont les innovations à inclure dans votre dispositif marketing ?

Au salon Emarketing Paris, Air France, le Parc Astérix, Allianz et la Société Générale ont exposé à tour de rôle leurs dernières innovations au service du marketing. Tour d’horizon.

Face au déluge d’innovations technologiques, les marques doivent redoubler d’imagination pour répondre aux attentes des clients et garantir la fluidité de leur parcours. Tandis que le Parc Astérix et Air France ont mis le cap sur les chatbots, que la Société Générale mise sur la biométrie pour acquérir de nouveaux clients, Allianz quant à lui fait de l’habitat connecté sa nouvelle ligne de conduite.

Combinaison IA et humain chez Air France

Air France est à la pointe de la technologie, et pas seulement en matière d’aviation. Face à une attente forte des clients, la compagnie aérienne française fait de l’innovation son rouage essentiel et permanent : « L’innovation est partout aussi bien à la maintenance par les drones par exemple, qu’au digital. Les innovations nourrissent notre stratégie client, nous devons être là où sont nos clients », soulève Florence Estra, directrice marketing et digitale d’Air France. Alors que les ventes en ligne correspondent à 4,2 milliards d’euros du chiffre d’affaires, qu’un billet est vendu chaque seconde, Air France a placé le conversationnel au plus haut de sa stratégie.

En plus d’une application qui fait tout pour faciliter la vie de ses clients (géolocalisation, temps estimé pour atteindre sa porte d’embarquement, etc.), la campagne est présente sur 13 plateformes conversationnelles. La combinaison IA et humain n’est plus à justifier : « Nous avons développé deux chatbots qui sont « Louis » et sa petite soeur « Lucie ». Le premier nommé lancé en novembre 2017 répond à un premier niveau d’intention autour des questions de bagages, d’un compte Fly Blue. « Lucie » est quant à elle plutôt un guide de voyage virtuel, qui souffle les meilleures destinations selon vos envies », explique Florence Estra. Cette stratégie est gagnante à plus d’un titre : « Nous avons gagné en taux de réponse sur les réseaux sociaux et notre NPS a gagné +10 points sur la relation client sur les réseaux sociaux », conclut-elle.

Homogénéisation des parcours clients au Parc Astérix

Au Parc Astérix, la mise en place d’un chatbot en juin 2018 a bouleversé le parcours client, le rendant davantage homogénéisé : « L’innovation doit-être avant tout au service de l’expérience client : avant, pendant et après sa visite. Avant, c’est le site web qui sert les visiteurs. Puis, interviennent l’application mobile et le chatbot au cours de la visite. Enfin lors de la post-visite, c’est davantage la gestion du partage du contenu que nous essayons de viraliser au maximum pour gagner ainsi en engagement », témoigne Karine Moral, directrice marketing Parc Astérix. Le lancement du chatbot « Atonservix » a permis d’établir un nouveau point de contact avec leurs utilisateurs pour être le nouveau compagnon loisir du Parc : « Notre objectif repose sur deux briques : le parcours et l’optimisation sur le site. Via le chatbot permet de connaître l’attente en temps réel et le chemin d’accès pour aller à une attraction, etc. », assure-t-elle.

La Société Générale utilise la biométrie

Après le lancement d’un chatbot appelé SoBot, qui offre aux clients la gestion de leur situation bancaire, la Société Générale a offert depuis fin 2018 une nouvelle arme digitale, avec la création d’un compte Société Générale sans passer par le point de vente. « La biométrie a permis de gagner du temps et d’acquérir de nouveaux clients. Pour ouvrir un compte à distance, nous avons introduit un élément de biométrie. Il est alors possible de comparer la photo de la carte d’identité au visage du prospect et ainsi de faire un matching des deux pour ouvrir le compte. Un challenge relevé et considérable pour fluidifier le parcours et il faut que technologie soit la plus transparente possible », assure Bertrand Cozzarolo, directeur adjoint clients distribution et marketing chez Société Générale.

L’habitat connecté pour Allianz

Dans un marché où les assurances n’ont que peu d’interactions avec les clients, se servir de l’expérience client est prédominant. Dans ce sens, Allianz a souhaité devenir un acteur majeur de l’habitat connecté : « Ce que recherchent les Français, c’est la sécurité avant tout. Nous cherchons à réduire la sinistralité en engageant nos clients dans la prévention. La convergence de ces constats nous a conduit à créer une plateforme Allianz Safe Home. Cette plateforme permet de générer plusieurs parcours : la détection, l’alerte, la vérification, l’intervention et au bout du tunnel l’assistance », détaille Rodolphe Pachot, directeur e-marketing d’Allianz.

Source : e-marketing.fr

2022-03-16T04:36:57+01:0017 avril 2019|Catégories : Communication, Digital, GE, IA, Marketing, PME, Réseaux sociaux|Mots-clés : , , , , , |0 commentaire

Inbound marketing : 10 étapes pour concevoir une stratégie de marketing digital

La stratégie de marketing numérique fait partie intégrante de la croissance de nombreuses entreprises, car elle décrit les tâches et actions nécessaires pour atteindre les objectifs de marketing. Certaines personnes sont souvent intimidées par le mot « stratégie », mais sa conception peut en réalité être relativement facile. Le secret de l’élaboration d’une stratégie de marketing digital efficace réside dans la préparation et la prise en compte des dernières tendances. Pour vous aider à créer une stratégie de marketing digital pour votre entreprise, nous vous proposons un guide en 10 étapes qui impliquent à la fois des fondamentaux et des innovations.

Étape 1 : définissez votre client d’une nouvelle manière

Auparavant, les spécialistes du marketing digital collectaient des informations qualitatives et quantitatives sur le public cible, notamment l’âge, le sexe, la profession, les intérêts et le lieu. La définition du client potentiel a été portée à un autre niveau récemment, les personnalités du client prenant le relais. Maintenant, les stratégies marketing les plus efficaces sont incomplètes sans elles.

Le persona de l’acheteur est un terme utilisé pour décrire le client idéal qui peut être défini en sondant et en contactant le groupe cible prédéfini. Pour définir votre propre profil d’acheteur, vous pouvez utiliser des outils et des plateformes en ligne qui sont dédiés à cet effet ; la plupart étant gratuits.

Voici en quelques lignes comment vous pouvez définir des persona utiles :

  • Commencez par les bases et notez toutes les informations démographiques que vous connaissez sur votre consommateur cible telles que l’âge, le sexe et l’emplacement.
  • Creusez par la suite un peu plus profondément et identifiez les problèmes que vous pouvez aider votre consommateur cible à résoudre.
  • Plongez dans leurs désirs émotionnels, leurs objectifs, leurs aspirations et leurs peurs et documentez tous les facteurs qui pourraient les motiver (pensez à leurs désirs conscients et inconscients).
  • Vous pouvez également vous servir des « Rapports d’audience » de votre compte Google Analytics pour identifier les principales caractéristiques de votre personnage cible, telles que l’âge, le sexe, la carrière, etc.

Lors de la création de vos personnages, le moment est idéal pour identifier les personnes qui auront une influence sur eux, ce sont ceux qui sont susceptibles d’influencer et que votre stratégie marketing doit cibler.

Étape 2 : identifiez les objectifs et les outils

Chaque professionnel du marketing sait à quel point cette étape est importante. Sans fixer des objectifs clairs, la stratégie ne fonctionnera tout simplement pas. Vous devez donc les définir. Vous devez vous assurer que les objectifs que vous avez définis sont appropriés et qu’ils soient mesurables.

Exemple d’objectif marketing faible :

  • Augmentez le nombre de conversions sur le site Web l’année prochaine et créez deux offres promotionnelles.
  • Quel est le problème avec cet objectif ? Évidemment, c’est non-mesurable ! Comment peut-on donc mesurer les progrès en utilisant cet objectif ?

Voici comment cela aurait dû être formulé :

Augmentez les conversions sur le site Web de 20 % au quatrième trimestre de 2019 et créez deux offres promotionnelles : rapport de marketing gratuit et livre marketing. Demandez-les en ligne avant novembre et octobre respectivement.

Voici un modèle d’indicateur de performance clé à utiliser : (insérer l’objectif, par exemple « Augmenter le trafic ») de (insérer le chiffre) % dans (insérer le nombre de mois).

Étape 3 : définissez et mesurez vos objectifs

Voici comment vous pouvez définir et mesurer vos objectifs.

  • Soyez précis en identifiant les chiffres pour lesquels vous serez tenu responsable.
  • Soyez réaliste avec vos indicateurs de performance clé en analysant d’abord vos efforts de marketing digital antérieurs si possible. Cela vous permettra de viser une augmentation positive de vos résultats actuels tout en vous évitant de placer vos attentes trop haut.
  • Identifiez une méthode pour vous aider à mesurer chacun de vos indicateurs de performance. Par exemple, vous pouvez utiliser Google Analytics pour mesurer vos conversions, votre analyse de médias sociaux individuelle pour suivre l’engagement ou un outil tel que BuzzSumo pour évaluer le succès de votre marketing de contenu.

Avant de commencer à planifier vos indicateurs de performance clé, déterminez les indicateurs qui importent le plus.

Étape 4 : concentrez-vous sur les blogs

Les blogs sont très importants pour le marketing en ligne. Cet aspect clé de la stratégie remplit certaines fonctions essentielles, notamment :

  • Augmenter le trafic sur votre site Web ;
  • Renforcer la présence sur les réseaux sociaux ;
  • Vous positionner par rapport à d’autres sociétés ;
  • Classer tous ces requêtes et mots clés de recherche à long terme.

Si vous avez un blog régulièrement mis à jour et que les visiteurs trouvent utile, cela signifie que votre site Web sera facilement trouvé via les moteurs de recherche et peut être utilisé comme plate-forme pour votre campagne marketing. Il suffira d’appliquer quelques astuces et conseils pour optimiser le référencement de votre page web.

Étape 5 : évaluez les canaux de marketing digital

Analysez les ressources et les canaux digitaux qui existent ou que vous utilisez déjà :

  • Le site Web ;
  • Le contenu de blog ;
  • Le compte de médias sociaux ;
  • Le bouche-à-oreille ;
  • La publicité native ;
  • Google Adwords ;
  • La publicité payée.

Demandez-vous : quelle a été leur efficacité et comment peuvent-ils être utilisés cette fois-ci ?

Si votre stratégie de marketing numérique future n’intègre pas tous ces éléments, vous pouvez utiliser ceux qui étaient les plus efficaces dans les années antérieures. Par exemple, si une page de destination que vous avez récemment créée a été efficace pour générer des prospects, utilisez-la encore de nouveau, mais améliorez-la autant que possible. La même chose s’applique aux autres actifs et canaux.

Étape 6 : utilisez la bonne technologie

Un effort de marketing est gaspillé si une technologie inefficace ou inappropriée est utilisée. Par exemple, le marketing par courriel ne devrait pas être fait manuellement, mais plutôt à l’aide d’outils tels que Vendasta, qui le font progresser en fournissant des fonctions sophistiquées. Il existe bien d’autres bonnes pratiques à observer lors de campagnes de marketing par courriel.

Les business en ligne consistent essentiellement à vous connecter avec des clients potentiels. Le trafic sur votre site Web doit donc être élevé pour garantir des résultats positifs. Votre stratégie de marketing numérique doit par suite vous assurer que vos prospects et vos visiteurs n’exercent pas des efforts inutiles pour vous contacter.

Comme l’a abordé Adam Fridman, « Il y a beaucoup à apprendre de votre public en ligne. Vous obtiendrez des commentaires honnêtes sur les campagnes et la messagerie, entre autres. En intégrant l’interprétation et l’opinion de vos fans sur votre marque, vous obtiendrez à la fois un contenu nouveau et des fans fidèles ».

Il est donc clair que nous ne sommes plus à l’époque où le client est roi, mais nous sommes à une époque où le client est acteur.

Pour éliminer les efforts inutiles, vous devez vous assurer que la page de destination ne demande pas de données non pertinentes. Rendez les « appels à l’action » clairement visibles sur la page de destination et les autres pages du site Web.

Étape 7 : identifiez vos moyens (et respectez votre budget)

Trois choses sont importantes pour identifier vos moyens : ce sont votre budget, vos canaux de diffusion et votre équipe (ou vos collaborateurs). Il est important de faire le bilan de toutes vos ressources dont vous aurez besoin pour la prochaine période.

Par exemple, vous pouvez créer un audit de vos chaînes digitales existantes et décider si vous souhaitez externaliser des sections spécifiques de votre marketing numérique. Vous pouvez aussi décider si vous devez réserver un budget pour une ou deux recrues.

Comment identifier vos moyens ?

Le budget :

  • Définissez votre budget global de marketing numérique.
  • Examinez les données historiques de ce qui a fonctionné auparavant (par exemple, des canaux spécifiques vous ont-ils apporté des prospects de qualité à faible coût ?)
  • Décidez si vous utiliserez une promotion payante (par exemple, Adwords ou des annonces payées sur les médias sociaux).
  • Allouez une partie spécifique du budget pour chaque canal numérique que vous souhaitez utiliser pour une promotion payée (mettez un accent sur les canaux numériques les plus rentables avec la plus grande portée et les plus grandes conversions avec le plus bas coût par clic).
  • Si un élément de votre stratégie de promotion payée ne vous donne pas les résultats escomptés, revoyez-le et investissez le montant du budget alloué dans un canal qui vous donnera les meilleurs résultats.

L’équipe :

  • Examinez votre équipe actuelle et évaluez ce que vous êtes capable de réaliser (soyez réaliste et veillez à ce que personne ne soit débordé ni trop sollicité).
  • Déterminez si vous devez embaucher plus de personnes et si vous avez les moyens de le faire.
    Décidez si toute votre activité de marketing numérique se déroulera en interne ou si vous aurez besoin de sous-traiter avec une agence tierce.
  • Demandez à chacun des membres de votre équipe de passer en revue leur activité de marketing numérique et de réfléchir à quelques idées pour leur stratégie de marketing future (plus votre employé aura d’autonomie, plus il sera associé à votre nouveau plan).

Les canaux :

  • Passez en revue vos canaux de marketing numérique actuels et choisissez les canaux à conserver et indiquez si vous souhaitez investir dans de nouveaux canaux (cela dépend de l’emplacement de vos clients et du temps dont vous disposez).
  • Énoncez clairement ce que chaque chaîne numérique tente de réaliser.
  • Assurez-vous qu’au moins un indicateur de performance clé est associé à chacun de vos canaux numériques.
  • Examinez votre modèle responsif mobile et vos modèles de courrier électronique pour vous assurer que vous utilisez les méthodes les plus récentes et ne fournissez que les données pertinentes et les plus récentes.

Étape 8 : définissez un calendrier de marketing digital

Le calendrier de marketing est très important surtout quand il s’agit d’un marketing digital. Voici quelques points qui vous aideront à le concevoir :

  • Essayez de créer votre calendrier à l’aide de Google Calendriers. Ainsi, vous pourrez le partager avec les membres de votre équipe et leur permettre de le modifier si nécessaire.
  • Mettez en surbrillance les campagnes clés que vous allez créer et promouvoir tout au long de l’année.
    Documentez-le des canaux numériques nécessaires pour assurer le succès de chaque campagne.

Étape 9 : passez en revue la stratégie

Pour passer en revue votre stratégie marketing et identifier les changements nécessaires, il existe des aspects importants que vous devez prendre en compte. Les voici en quelques points :

  • Créez un plan de mesure et de surveillance.
  • Vérifiez le succès des éléments individuels de votre stratégie de marketing digital à intervalles continus.
  • Si quelque chose ne fonctionne pas (c’est-à-dire que vous n’atteignez pas les indicateurs de performance clé que vous avez définis), isolez les différents éléments et essayez d’identifier ce qui ne fonctionne pas (par exemple, est-ce l’heure d’affichage du contenu ou les slogans que vous utilisez pour vos annonces ?).
  • Revenez sur vos analyses précédentes, vos persona et votre budget, et essayez quelque chose de nouveau.
  • Créez un indicateur de performance clé clairement défini pour votre nouvelle entreprise.

Votre plan ne sera pas parfait au départ. Toutes les hypothèses que vous formulez ne seront pas correctes. Et bien que vous ayez pris le soin de concevoir un plan soigneusement élaboré, fondé sur un ensemble d’hypothèses éclairantes et d’analyses, vous ne pourrez toujours pas prédire exactement le comportement de vos clients. Il est donc essentiel de mesurer et de surveiller en permanence les performances de votre stratégie de marketing numérique et de modifier les éléments le cas échéant.

Étape 10 : se faire accompagner par les agences spécialistes

Chaque entreprise est différente, du point de vue marché, objectifs, moyens ou maturité sur le plan digital. Logiquement, chaque cas mérite d’être étudié individuellement pour proposer les solutions les mieux ciblées. En France , le cabinet Possibility à Strasbourg, à l’instar de plusieurs autres, privilégie une méthode MIXBOUND (Inbound + Outbound) adaptée en fonction des objectifs des clients.

En effet, cette méthode permet d’attirer le client potentiel vers soi plutôt que d’aller le solliciter avec des outils de push marketing agaçants, voilà le concept clé de l’Inbound marketing. L’idée est de générer des prospects qui coûtent de moins en moins cher. Une fois que vous avez réussi à les faire venir sur le site web de l’entreprise, l’objectif est de leur faire vivre une expérience utilisateur unique et personnalisée pour les convertir en client. L’Inbound marketing est le passage de l’ère de la manipulation à celle de l’information.

L’élaboration d’une stratégie de marketing digital nécessite beaucoup de travail, mais un plan efficace et bien conçu facilitera grandement les choses.

Selon une étude de Smart Insights intitulée « Managing Digital Marketing », 46 % des marques n’ont pas de stratégie de marketing digitale définie, tandis que 16 % seulement en ont une, mais ne l’ont pas encore intégrée à leur activité de marketing. Choisissez de faire partie des 16 % afin de profiter des avantages comparatifs qui vous attendent.

Les étapes sous-développées sont loin d’être exhaustives, mais assez directives pour vous orienter dans la conception. Ne vous limitez pas à la lecture seulement. Franchissez cette étape, allez à la mise en application de ces idées. Cela va booster votre entreprise et vous ouvrir d’autres pistes de réflexion. Il est temps de cesser de paniquer au sujet des années prochaines ou des mois prochains et de commencer à élaborer un plan marketing de qualité.

Source : IndiceRH

2019-03-26T10:48:22+01:0027 mars 2019|Catégories : Digital, ETI, GE, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , |0 commentaire

Marketing Digital : 5 Tendances Pour 2019

En ce début d’année 2019, les entreprises cherchent de nouveaux moyens de tisser des liens avec leurs clients pour se démarquer de leurs concurrents. Le marketing digital ne cesse de se développer sur le marché, ce qui pousse les sociétés à le consolider cette année. Voici 5 tendances en marketing numérique que l’on va sûrement voir arriver cette année.

Développer les conversations via les réseaux sociaux

Il est important pour les entreprises de ne plus percevoir les publications sur les réseaux sociaux comme des conversations à sens unique. Bien au contraire, il s’agit en 2019 de se servir des réseaux sociaux pour générer de l’audience, et pour jauger les besoins des consommateurs. Être à l’écoute de ses consommateurs, faire attention à leurs publications et questions, et ainsi qu’à celles de leurs concurrents permettra aux entreprises de comprendre quel type de contenu est le plus susceptible de fonctionner pour le public visé. Par exemple, voici ce qu’une entreprise peut faire pour développer une relation plus personnelle avec un consommateur :

  • Poser des questions, et répondre à celles du consommateur
  • Publier du contenu sur des sujets intéressants et engagés
  • Avoir un temps de réponse rapide de 24 à 48 heures

Il faut bien évidemment continuer à avoir des conversations avec les consommateurs via les publications et les commentaires. Il faut également générer du contenu personnalisé qui intéressera les consommateurs. Ces idées peuvent permettre d’augmenter la visibilité des entreprises, de gagner des clients et de développer leur fidélité.

Ajuster les vidéos pour le SEO

Le SEO (Search Engine Optimization, qui permet d’améliorer le référencement d’un de vos projets sur le web) peut être utilisé afin de mieux comprendre le comportement des utilisateurs. Étant donné que les moteurs de recherche sont constamment mis à jour pour s’assurer que les utilisateurs aient directement accès aux sites les plus intéressants pour eux, les entreprises doivent s’adapter aux changements d’algorithmes pour conserver leur classement. C’est à ce moment précis que les vidéos font leur entrée.

Selon une étude, le partage des vidéos est plus important de 1 200 % que celui des liens et textes combinés. Les vidéos génèrent beaucoup d’engagement et ont la chance de pouvoir toucher un grand nombre d’utilisateurs et de provoquer des émotions.

Cette année, on peut s’attendre à ce que les entreprises se concentrent sur l’optimisation du contenu vidéo pour améliorer leur référencement web. Il faut néanmoins s’assurer que des mots-clés soient ajoutés dans ces trois composantes de la vidéo :

  • Le titre de la vidéo
  • La description de la vidéo
  • Le lien de la vidéo (URL)

Les mots-clés varient en fonction du secteur de l’entreprise. Le titre d’une vidéo peut être une question ou une réponse à une question que les consommateurs se posent. Il faut également optimiser le contenu vidéo pour qu’il soit en lien avec l’actualité, pertinent et intéressant. Quand cela est fait correctement, cela peut permettre de développer l’engagement sur les réseaux sociaux.

Les entreprises doivent aussi améliorer leur SEO pour en connaître davantage sur leur public. Plus votre stratégie de référencement est précise, plus vous avez de chance de toucher le public visé.

Accroître le géomarketing

Cela fait maintenant un moment que les entreprises intègrent le géomarketing à leur stratégie. Mais le besoin de résultats plus précis a entraîné les nouvelles technologies, comme le géorepérage, à permettre aux entreprises de se rapprocher de leurs consommateurs.

On peut notamment se servir du géomarketing en offrant des publicités numériques aux utilisateurs présents dans une zone géographique prédéfinie. Les entreprises peuvent par exemple développer une cartographie dans les environs d’une boutique d’un concurrent. À chaque fois qu’un consommateur se trouve dans cette zone, il recevra une publicité pour votre entreprise. Ces notifications visées sont efficaces pour générer de l’engagement et augmenter la visibilité d’une entreprise.

Personnaliser le marketing dans les e-mails

Les consommateurs sont de plus en plus sensibles à la personnalisation. Lorsqu’il s’agit de tisser des liens avec des marques, les consommateurs se rendent compte que ce sont les petites choses qui comptent vraiment. Personnaliser les e-mails peut donc permettre d’encourager la fidélisation des clients. Lorsque vous créez une campagne d’e-mails personnalisés, veillez à suivre ces indications :

  • Créer des e-mails spécifiques basés sur vos différents segments de marché
  • Choisir de promouvoir des produits et services qui sont intéressants pour les consommateurs visés
  • Envoyer du contenu concis mais qui aura un impact
  • Privilégier un contenu qui est représentatif de votre marque

Les e-mails vont devenir plus personnels, et les entreprises vont faire des efforts pour créer des e-mails qui soient plus accessibles sur les appareils mobiles. La plupart des consommateurs utilisent leur smartphone pour consulter leurs e-mails.

Mettre en avant les nouvelles technologies

En 2019, les entreprises vont commencer à intégrer les nouvelles technologies pour améliorer leur marketing et l’expérience client. L’intelligence artificielle et la réalité augmentée sont deux technologies qui devraient améliorer le service de relation client des entreprises et les stratégies marketing en général.

Pour rester dans la course, il faut comprendre comment fonctionne le paysage numérique, et s’intéresser à son actualité pour voir ce qu’il s’y passe. Lorsque de nouvelles opportunités telles que des plateformes de publicité se présentent, il faut comprendre de quoi elles sont capables. Une des meilleures façons de rester informé de l’actualité est de s’abonner à des contenus RSS et des pages Facebook. Ces sources vous informeront des nouvelles technologies et annonceront les nouvelles tendances.

Incorporer une de ces tendances à son marketing est une très bonne chose, mais les incorporer toutes est encore mieux.

Source : Forbes.fr

2019-02-25T15:44:47+01:0025 février 2019|Catégories : Communication, Digital, GE, Marketing, PME, Réseaux sociaux|Mots-clés : , , , , , |0 commentaire

Et demAIn, quelles perspectives ouvrent l’IA pour le marketing ?

Alors que près de 70% des marques envisagent principalement l’intelligence artificielle pour personnaliser leurs offres et l’expérience client, l’horizon ouvert par l’IA dans le marketing pourrait être plus… troublant.

L’avenir se construit au présent. En 2018, l’intelligence artificielle fascine les professionnels et tous, annonceurs comme prestataires, semblent convaincus – avec plus ou moins de sincérité – d’intégrer l’IA à leurs stratégies et à leurs outils. À ceux qui pensent faire de l’intelligence artificielle, et traiter un volume important de données, dans un minimum de temps, le Dr Laurent Alexandre, fondateur de Doctissimo et futurologue, répond sans détours : « Vous en êtes loin, sauf à être un GAFA ».

Le gourou de l’IA place le curseur du Big Data à 1 To de données par client, un volume que seuls Apple, Google ou Microsoft sont capables de collecter et d’analyser. « J’adorais faire développer mes pellicules et discuter avec les vendeurs Kodak, mais ça n’a pas permis à ce type de marques d’éviter le bouleversement du numérique. Seule l’efficacité compte aujourd’hui, et l’efficacité, elle est du côté des GAFA qui sont en train d’industrialiser le hacking de notre cerveau, livre l’auteur de La Guerre des Intelligences, avec franchise. Ce sont eux qui développent les applicatifs les plus addictifs, et le neuromarketing est au coeur de leur stratégie. C’est ce qui a permis à ces acteurs de truster le marché de la publicité digitale, mais ça ne va pas s’arrêter là. » Pour le futurologue, les GAFA vont, ainsi, phagocyter l’ensemble de la chaîne de valeur de l’économie numérique : « Imaginez le jour où les nouvelles générations de cadres, habitués à utiliser les services des GAFA, se verront proposer par Amazon, via AWS, un bon CRM dopé à l’intelligence artificielle. Les GAFA ont déjà le monopole de la relation client en vente simple BtoC, mais ils vont prendre de plus en plus de poids en ventes complexes BtoB ! Et vous ne pouvez pas lutter avec eux : Google verse jusqu’à 100 millions de dollars de bonus à chacun des talents de l’IA que l’entreprise a attiré ou cherche à attirer… »

L’automatisation des tâches 

« Pour être sûr d’avoir un emploi, ne devenez pas data scientist, au contraire, fuyez la data ! »

Alors, quel avenir s’offre aux responsables du marketing et de la relation client ? « L’intelligence artificielle forte, capable de prendre des décisions dans un environnement complexe, ce n’est pas pour tout de suite, explique Laurent Alexandre. Les cadres et les managers vont être de plus en plus irremplaçables. L’IA aujourd’hui, ce n’est que l’analyse de patterns statistiques à grande échelle. Toutes les avancées de l’IA sont data-driven, or il n’y a pas de données sur un grand nombre de problématiques complexes et transverses. Mais ça ne veut pas dire qu’un très grand nombre de tâches ne vont pas être automatisées ces prochaines années. «Et cela ne concerne pas que les petits métiers manuels : « Pour être sûr d’avoir un emploi, ne devenez pas data scientist, au contraire, fuyez la data ! Il faut aller sur des métiers ou les IA ne pourront pas prendre le dessus faute de matière à exploiter. »

L’automatisation des tâches, tel est d’ailleurs l’un des sujets sur lequel planche Salesforce. « L’intelligence artificielle, et son application dans la voix révolutionne les méthodes de travail et amène les entreprises à s’interroger sur leur façon de travailler », constate ainsi Guillaume Aurine, directeur marketing produit de Salesforce. L’entreprise vient de lancer sa nouvelle offre Einstein Voice composée d’un volet sur la création de chatbots et d’un autre, Voice Assistant, permettant aux conseillers client et aux collaborateurs d’interroger à la voix leur base de données, sur ses trois prochains rendez-vous, la remontée de la fiche d’un client ou un bon de commande précis. Guillaume Aurine précise néanmoins que « ces nouvelles méthodes de travail induisent, en termes d’organisation, une connexion entre plusieurs systèmes de données, mais aussi une qualité importante des données pour être en mesure d’accéder ou de corriger une information en temps réel ».

L’utilisation de l’IA au sein des équipes marketing va également permettre l’automatisation de certaines tâches récurrentes comme la rédaction de documents. « Outre le gain de productivité, les équipes marketing vont pouvoir se concentrer sur des fonctions à valeur ajoutée : la créativité, le relationnel, l’orchestration des campagnes », explique Thomas Husson, tout en mettant en garde contre « l’effet boîte noire » des algorithmes : « On doit être en mesure de comprendre et de justifier les choix faits par les algorithmes, pour ensuite décider ou non de les appliquer ». D’où l’importance d’avoir en interne une équipe chargée d’orchestrer les différentes solutions techniques. Malgré les mises en garde de Laurent Alexandre, 71 % des entreprises prévoient de recruter de nouveaux profils – et 68 % d’en former. La recommandation personnalisée L’intelligence artificielle va se révéler de plus en plus indispensable dans le traitement des données, pour peu que celles-ci soient fiables et mises à jour. « Le volume des données récupérées par les marques et les enseignes dépassent la capacité de traitement humaine », confirme Lionel Lemoine, Head of Solution Consulting, South West Europe chez Adobe. Textes, mais aussi, images et vidéos peuvent être analysés plus rapidement.

Au Canada, Décathlon analyse ainsi, grâce à un logiciel de reconnaissance d’images, les photos postées sur le Web par sa communauté, pour « identifier les sports partagés et pouvoir, ainsi, recommander le bon équipement ou le bon coaching de façon personnalisée », explique Samuel Mercier, Leader Intelligence artificielle pour Décathlon au Canada. Une tendance confirmée par Vanessa Moreno, Research Director chez Dynvibe : « L’écoute du web et des réseaux sociaux par l’intelligence artificielle permet dorénavant aux marques d’identifier l’émergence spontanée de communautés d’individus, et, ainsi de tendances émergentes, sources des innovations de demain et forcément plus proches de la réalité des consommateurs. »

Attendue par les marques pour personnaliser l’expérience client, l’IA oeuvrerait à mixer les données historisées d’un client à celle d’individus ayant un comportement similaire, afin de pousser, par corrélation, des recommandations personnalisées. Netflix ou Amazon font figure de modèles en la matière, « en suggérant d’autres films ou produits que vous seriez susceptibles d’aimer en fonction de ce que vous avez déjà regardé ou acheté, et le tout grâce à des scores qui se mettent à jour en temps réel, là où il fallait auparavant plusieurs jours pour construire des scores de potentiels », confirme Guillaume Bourdon, co-fondateur de Quinten, start-up spécialisée dans l’IA. Romain Lerallut, Engineering Director chez Criteo, met néanmoins en garde : « L’enjeu est de trouver un compromis entre ce que la marque suggère et ce que le client a réellement envie de voir, autrement dit entre la personnalisation et le libre choix. Ce qui soulève également la question : Comment offre-t-on une concurrence libre dans un nouveau monde où ce sont les machines qui prennent de plus en plus de décisions ? »

Source : e-marketing.fr

2022-03-16T04:38:15+01:0022 février 2019|Catégories : Commercial, Digital, GE, Marketing, PME, Réseaux sociaux|Mots-clés : , , , , , |0 commentaire

Pratiques numériques : le paradoxe des « digital natives »

Même si leurs pratiques illicites sont « massives et décomplexées », les 15-24 ans ont une propension à payer supérieure aux autres internautes, relève une étude publiée par Hadopi.

Ils possèdent cinq sens plus un smartphone, sont nés dans un monde où Internet fonctionnait déjà et passent le plus clair de leur temps devant des écrans. Pour désigner cette population, le journaliste Mark Prensky a inventé en 2001 le terme de « Digital Natives ». Dans leurs pratiques de l’offre numérique, les jeunes âgés de 15 à 24 ans sont-ils pour autant davantage tentés de s’affranchir de la légalité que la génération qui les précède ? Le gendarme de l’Internet français s’est posé la question. Sa réponse est plus nuancée qu’on aurait pu le croire.

Pragmatiques, les « digital natives » – également désignés par les termes (à géométrie variable) de « Millenials » ou « Génération Z » – privilégient l’accès aux œuvres… par tous les moyens. « Ainsi, 70 % d’entre eux déclarent avoir recours à des sites illicites », contre 26 % pour les autres internautes, souligne la Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) qui leur consacre une étude.

Qu’il s’agisse du streaming ou du téléchargement (pratiqués respectivement par 96 % et 79 % d’entre eux), ces jeunes consommateurs – de musique, de films et de séries en priorité, utilisent un peu plus, mais surtout plus fréquemment, ces différents protocoles d’accès. 76 % ont recours au streaming au moins une fois par semaine, contre 55 % pour les 25 ans et plus.

Seule leur pratique du « pair-à- pair » – ou Peer to peer (P2P), l’échange en réseau massivement utilisé au début des années 2000 pour le téléchargement illégal, qui revient à la mode avec la Blockchain et le bitcoin – se compare à celle du reste de la population (35 % pour la musique, les films et les séries TV).

Cette « agilité » des « digital natives » s’illustre dans leur recours aux pratiques illicites émergentes ou plus confidentielles. Près des trois quarts (73 % contre 39 % pour leurs aînés) d’entre eux utilisent ainsi les convertisseurs de vidéos en streaming (musique, films, séries) en fichiers à télécharger. Ils sont également surreprésentés dans l’utilisation de certaines  applications de diffusion de contenus télévisuels telles que Mobdro (10 % contre 5 % pour les 25 ans et plus).

Davantage d’abonnements payants

Plus surprenant, si ces jeunes internautes consomment en priorité ces biens culturels gratuitement, leur propension à payer s’avère supérieure à celle des autres populations d’internautes. Ainsi, « 61 % des 15-24 ans accèdent à au moins un abonnement payant », pointe l’étude, loin devant les 25 ans et plus (42 %). C’est notamment le cas pour les offres de vidéo à la demande par abonnement, 42 % des 15-24 ans y ont accès, contre 19 % des 25 ans et plus. Il faut y voir un effet  du streaming légal à la demande (audio et vidéo) qui s’est largement développé ces dernières années.

Pratiques illicites « massives et décomplexées » mais aussi propension à payer supérieure de l’autre… comment expliquer ce paradoxe ? Pour le gendarme de l’Internet, ces usages illégaux font partie du « logiciel » des « digital natives ». Une moitié d’entre eux pense qu’on ne vole personne en accédant à des biens de manière illégale (52 % contre 44 % pour leurs aînés). Et ils ne sont que 41 % à citer la légalité comme critère avant de choisir telle ou telle plateforme de biens culturels (contre 53 % des internautes de 25 ans et plus).

Consommateurs exigeants

Finalement, entre 2017 et 2018, la part des consommateurs illicites est restée stable à 27 % des internautes. Et si les 15-24 ans demeurent « la classe d’âge la plus concernée par les pratiques illicites, les 25-39 ans n’y sont pas étrangers non plus », montre  le Baromètre 2018 de l’offre légale  que vient de publier Hadopi.

Dans ce contexte, les « digital natives » se comportent en consommateurs exigeants. « Ils évaluent le rapport coût/bénéfice des offres légales et acceptent de payer dès qu’ils en ont les moyens – souvent à partir de 20-22 ans -, pour accéder à des services par abonnement qu’ils estiment facilement accessibles et à forte valeur ajoutée ».

Source : lesechos.fr

2019-01-04T12:06:09+01:004 janvier 2019|Catégories : Commercial, Digital, GE, Marketing, PME, Réseaux sociaux, TPE|Mots-clés : , , , |0 commentaire

Les tendances social media 2019, de l’influence marketing à l’hybridation des formats

2019 sera-t-elle l’année de la responsabilisation et d’une utilisation plus saine des médias sociaux ? Kantar Media publie cette semaine son rapport complet des usages et tendances à venir pour 2019 et au-delà. Des réflexions très intéressantes découpées en différents points, voici ceux que nous avons retenu.

Réinvention du modèle publicitaire

Avec les divers scandales qui ont émaillé l’année 2018, le modèle économique de Facebook reposant sur la publicité ciblée est remis en question. Les données collectées par le géant américain ont fait sa richesse, que bon nombre de concurrents convoitent. Faut-il repenser ce modèle publicitaire où les utilisateurs d’un service gratuit l’alimentent avec leurs données de vie privée ? Depuis l’irruption de ces scandales à répétition, la question d’un modèle d’abonnement sur Facebook, avec un accès sans publicité, s’impose de plus en plus. Elle touche également d’autres réseaux sociaux comme Twitter, mais également les médias qui voient désormais les formules d’abonnements comme une solution contre la défiance générale envers les publicités ciblées.

La désalgorithmisation des plateformes

Les algorithmes des réseaux sociaux ont été également remis en question, face aux divers effets pervers révélés cette année. Kantar Media note par exemple les biais des bulles de filtre ou de chambre d’écho de Facebook. « La remise en cause du modèle économique des plateformes sociales fait que nous allons très probablement avoir des versions payantes qui pourront également renforcer ce phénomène en proposant des versions « non algorithmiques » ».

L’ère du Social by Design

Si la suprématie des réseaux sociaux est encore très loin d’être menacée, la tendance s’oriente désormais vers la création de son propre social media pour les marques. Celles-ci prennent petit à petit du recul sur les géants sociaux pour incorporer des fonctionnalités dans leur propre application. Pour des marques comme Kiabi, Niantic ou encore Amazon, il s’agit selon Kantar Media de « réinvestir dans une autonomie parallèle et de renforcer les liens avec ses audiences privilégiées ». Notamment grâce au « Social by Design », bientôt la nouvelle norme.

Les évolutions du social commerce en 2019

De nombreuses fonctionnalités d’achat in-app ont fait leur apparition chez les plus grandes plateformes sociales. Marketplace de Facebook, Instagram Shopping, Shop the look sur Pinterest, les partenariats entre Snapchat et Amazon etc. S’il est encore tôt pour parvenir à déceler une approche plus efficace qu’une autre, force est de constater que cette tendance s’accélère et quelques outsiders devraient parvenir à tirer leur épingle du jeu dans les prochaines années.

Une diversification et une augmentation des partenariats stratégiques

Kantar Media observe un net ralentissement des rachats par les géants sociaux cette année. Parallèlement, les partenariats stratégiques sont en forte hausse et tendent à se diversifier. Twitch et Amazon, YouTube et Eventbrite, Facebook et l’AFP…  Les associations se multiplient « dans un contexte actuel difficile ». « En 2019, ces partenariats vont continuer à s’accélérer de manière étonnante au fur et à mesure que les géants sociaux investiront de nouveaux secteurs comme la santé, l’éducation, la banque, etc. », note le rapport.

La crise de l’influence marketing

Pour Kantar Media, si le marketing d’influence est devenu une véritable opportunité avec l’essor des réseaux sociaux, marques et influenceurs sont tombés dans divers travers (faux followers, publicités dissimulées, manque de créativité…), oubliant le facteur humain de ce canal marketing. « Certains influenceurs se sont laissés prendre au jeu, multipliant les partenariats payants jusqu’à se perdre et sérieusement entacher leur réputation auprès de leurs audiences. » L’année 2019 doit donc être l’année où le marketing d’influence redore son image pour se donner un nouvel élan. Le travail sera long et fastidieux, mais repartir sur des bases saines devrait permettre à ce marché de retrouver sa crédibilité.

Une course à l’engagement qui s’essouffle

Les mêmes travers de l’influence marketing se retrouvent du côté de l’engagement : les limites ont été franchies avec les démarches de clickbait à outrance, les techniques d’engagement artificiel etc. Les réseaux sociaux comme Facebook cherchent désormais à privilégier des interactions actives, un engagement communautaire à forte valeur ajoutée.

Vers une hybridation des formats

Alors que beaucoup pensaient que la vidéo deviendrait le format ultime de la communication sur Internet, il s’avère que les tendances sont bien plus ouvertes à des formes diverses de discours. L’essor de la Story pour Kantar Media en est la preuve concrète. La question ne réside pas sur l’avènement d’un format spécifique mais sur son potentiel d’engagement. Or, l’expérience participative de la story semble être aujourd’hui plus efficace que la vidéo simple, jusqu’à ce qu’un nouveau format hybride lui emboite le pas.

Une montée en puissance du jeu

L’émergence du gaming devient une véritable opportunité de revenus pour les plateformes. Facebook, YouTube, Snappables… Tous développent leur offre de divertissements avec des initiatives organisées autour du jeu ou de nouvelles expériences interactives. Les médias se lancent également depuis quelques années dans le newsgaming, ces formats d’informations et de reportage dans lesquels le lecteur répond à des quiz, navigue dans des graphiques interactifs pour mieux assimiler l’information… « Le jeu va s’immiscer dans notre quotidien de façon inattendue pour créer de nouvelles écritures, de nouveaux modes d’interaction et bien plus encore. », détaille Kantar Media.

Source : blogdumoderateur.com

2018-12-17T11:36:03+01:0017 décembre 2018|Catégories : Communication, Digital, ETI, GE, Marketing, PME, Réseaux sociaux, TPE|Mots-clés : , , , , |0 commentaire
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