Les métaverse vont réinventer l’expérience client

Apparu dans les romans de science-fiction à la fin des années 60, le concept de métaverse a refait surface à l’annonce de la transformation de Facebook en Meta en octobre dernier. Depuis, les conversations ne font que s’intensifier autour du potentiel de ces nouveaux mondes virtuels. A quel point les métavers vont-ils bouleverser notre rapport aux jeux, aux marques, au travail, ou tout simplement changer nos vies ?

Les métavers offrent la possibilité de se connecter virtuellement avec des personnes physiques du monde entier, dans des représentations de n’importe quel univers, de manière beaucoup plus disruptive et immersive qu’une visioconférence Zoom. Les opportunités commerciales pour les marques sont très vite apparues évidentes.

Actuellement, ce sont les développeurs qui mènent encore le jeu. Ils construisent les mondes virtuels qui vont offrir tout ce que l’on peut désirer, où les marques s’entrechoquent et où les moyens de divertissement fusionnent. Attirés par un potentiel commercial à priori illimité, des entreprises de tous bords s’empressent d’annoncer leur intention de rejoindre ces métavers.

Et ce n’est probablement qu’un début. Car d’un point de vue marketing, les métavers apportent aux marques une occasion intéressante d’entrer en contact avec des consommateurs auxquels elles avaient auparavant accès (ou pas) par des canaux plus traditionnels.

Métavers et big data : pour le meilleur ou pour le pire ?

A mesure que les métavers se développent, les volumes de données qui peuvent être générés semblent considérables. Et les types de données qui peuvent être collectés à partir des technologies de réalité virtuelle ou augmentée plus vastes qu’avec les cookies. À l’avenir, il ne sera donc pas si surprenant d’imaginer les marques opérant dans le métavers être en mesure d’examiner notre tension artérielle, notre rythme respiratoire ou d’autres aspects de notre santé.*

L’accélération de notre rythme cardiaque pourrait par exemple permettre de mesurer le succès d’un programme. Et les éditeurs pourraient alors vendre ces données aux annonceurs, qui utiliseraient ces informations pour créer des publicités encore plus personnalisées. Ces données pourraient également alimenter les algorithmes des entreprises afin de nous garder plus longtemps sur leur plateforme.

Si le fait de générer davantage de données n’est pas nécessairement une mauvaise chose, il faut tout de même considérer la protection de la vie privée – comment les données vont-elles être traitées, qui y a accès, à qui profitent-elles ?

Dans quel monde voulons-nous vivre ?

L’avènement des métavers questionne sur le type de société dans laquelle nous voulons vivre. Mais les réponses arrivent à un rythme plus lent que celui de la conception même de ces nouveaux univers. Fin d’année dernière, l’application de réalité virtuelle Oculus de Meta était déjà l’application la plus téléchargée dans l’App Store d’Apple.

Les métavers pourraient fournir l’évasion de la vie réelle à laquelle de nombreuses personnes aspirent. On peut évidemment se demander si c’est sain ou non, comme les personnes qui fuient les engagements sociaux pour jouer à des jeux vidéo pendant des heures, ou celles qui se créent une vitrine parfaite sur Instagram, ne montrant en réalité que 5 % de leur vie réelle.

Les métavers offrent à ces âmes la possibilité d’échapper à la réalité et de créer une vie qu’elles n’ont pas. Immanquablement, chaque nouveau cycle technologique présente des avantages et des inconvénients potentiels. Tout est question d’équilibre.

Créer des expériences qui ont du sens

Toutes les marques n’ont pas forcément de raison de se lancer dans les métavers. Les audiences vont-elles passer du temps dans les métavers ? Quels partenaires de l’écosystème d’une marque ambitionnent d’y aller et pour quoi faire ? S’engager dans les métavers n’est pas anodin, notamment en termes d’investissement, et peut même être risqué si l’expérience n’est pas à la hauteur des attentes du public.

L’important, en réalité, est l’histoire que les marques ont à raconter, la qualité de l’expérience qu’elles vont être capables de proposer, et surtout, la cohérence avec ce qu’elles sont dans le monde réel. Dans un objectif marketing, et au-delà du simple fait de s’immiscer dans la tendance pour être suiveur, comment les entreprises peuvent-elles s’emparer du phénomène pour se rapprocher encore plus du consommateur ?

Souvent, les entreprises prennent le problème à l’envers : elles pensent à leur stratégie et cherchent des canaux pour faire passer leur message. Les métavers ne sont pas réels mais tendent à créer une autre réalité avec plus de sincérité.

Les marques doivent donc s’insérer dans ce monde et proposer des expériences nouvelles, ne pas s’en servir à des fins marketing mais pour améliorer l’expérience utilisateur, proposer une extension de leur ADN dans le nouveau monde virtuel. Cela aidera à créer l’adhésion, puis la fidélité des consommateurs. Nous passons à l’ère de la confiance, de la communauté autour de la marque. Il faut donc revoir en profondeur les stratégies marketing pour y arriver.

Source: ZDNet

2022-05-04T14:04:12+02:005 mars 2022|Catégories : Commerce, Digital, eCommerce, ETI, GE, Metaverse, PME, TPE|Mots-clés : , , |0 commentaire

Qu’est-ce que le Metaverse ?

Metaverse, métavers… C’est le concept à la mode, poussé par Facebook qui en a fait sa nouvelle mission et même son identité. L’entreprise le définit comme un ensemble d’espaces virtuels interconnectés dans lesquels des utilisateurs peuvent partager des expériences immersives en 3D temps réel. Elle y voit « le prochain Internet ». D’autres entreprises comme Nvidia, Roblox ou Epic Games avec Fortnite en parlent aussi comme du futur. De même que les partisans de la blockchain et des NFT, qui n’en ont pas forcément tout à fait la même définition. Alors de quoi parle-t-on exactement ?

C’est le buzzword du moment : le « metaverse », ou « métavers » en bon français. Facebook contribue fortement à la résurgence du terme, non seulement en réarticulant sa mission autour de ce concept, mais aussi en changeant de nom pour refléter cet objectif, devenant Meta.

Cette annonce n’est pas vraiment surprenante : Meta investit massivement dans le domaine de la réalité virtuelle et augmentée depuis maintenant sept ans. L’entreprise emploie plus de 10 000 personnes sur ces thématiques et aura dépensé plus de 10 milliards de dollars sur le sujet rien qu’en 2021.

Elle compte recruter 10 000 personnes supplémentaires en Europe pour y travailler et s’est bâti un solide écosystème de développeurs. Cela fait longtemps que Mark Zuckerberg a parié son avenir sur cette vision. En revanche, c’est la décision d’adopter et de mettre en avant ce terme spécifique, dont le concept même n’est pas très bien défini, qui peut interroger.

Meta-quoi ?!

Le terme est un néologisme inventé par le romancier Neal Stephenson pour son livre Le Samouraï Virtuel (Snow Crash), publié en 1992, à partir du mot univers modifié par le préfixe « méta- » emprunté au grec. Inutile de rentrer dans des considérations étymologiques sans importance : le terme sert d’alternative au « cyberspace » popularisé par William Gibson, l’un des créateurs du genre cyberpunk.

Stephenson le décrit comme le successeur de l’Internet, qui prend la forme d’un monde numérique en 3D dans lequel les utilisateurs évoluent sous forme d’avatars. L’équivalent d’un jeu de rôle massivement multijoueurs (MMORPG), en quelque sorte, mais utilisé globalement comme unique source de divertissement ou presque dans un monde dystopique. L’auteur imagine une immense avenue faisant des dizaines de milliers de kilomètres de long et dans laquelle se trouvent divers espaces publics ou privés.

Le reste n’a que peu d’importance, car l’usage du mot n’a aujourd’hui pas grand chose à voir avec son origine, de l’aveu même de Mark Zuckerberg et des dirigeants de Meta. Il s’inspire autant de ce roman que du plus récent (et bien moins bon) Ready Player One, dans lequel se côtoient une foultitude de personnages et environnements tirés de la pop culture des années 1980 et 1990 (le droit de la propriété intellectuelle ayant apparemment cessé d’y être revendiqué par les ayants-droits).

En résumé, la vision de Facebook et des autres acteurs de la réalité virtuelle et augmentée est celle d’un ensemble d’espaces virtuels qui sont interconnectés et dans lesquels différents utilisateurs peuvent partager des expériences immersives en 3D temps réel. En gros, c’est comme si on pouvait passer d’un jeu vidéo à un autre en conservant le même avatar et la même interface, avec la même simplicité que pour traverser une pièce dans la vraie vie. On pourrait s’y divertir, travailler, apprendre.

Un concept inspiré par les jeux vidéo

Comme évoqué plus haut, l’idée d’un monde virtuel permanent et massivement multi-utilisateurs n’est évidemment pas sans rappeler les jeux en ligne massivement multijoueurs (MMO), et c’est la comparaison vers laquelle tout le monde s’est tourné après l’annonce de Meta. Beaucoup de journalistes et observateurs ont évoqué Second Life, application sortie en 2003 qui proposait un monde virtuel dans lequel n’importe qui pouvait se construire un espace, créer des objets, personnaliser son avatar et même acheter et vendre des services.

La comparaison n’est pas dénuée de sens en ce que l’aspect mercantile était très mis en avant par Second Life et que son éditeur le décrivait comme une réalité alternative et pas un jeu. On rappellera néanmoins que Second Life n’a jamais été particulièrement bien optimisé et ne fut pas commercialement un succès. Il était éclipsé avant même sa sortie par des jeux comme EverQuest, sorti en 1999 et dont la 28è extension, Terror of Luclin, sortira en décembre 2021, puis World of Warcraft, lancé fin 2004.

La vision de Meta est d’ailleurs sans doute plus inspirée par les jeux vidéo, en l’occurrence par Fortnite (développé par Epic Games), Minecraft (Mojang), Roblox (Roblox Games) ou VRChat (VRChat Inc). Ces titres, ultra populaires auprès des moins de 20 ans, permettent une expérience communale en ligne dans laquelle le gameplay est souvent facultatif. Ils sont en quelque sorte les héritiers des MMORPG d’antan de par cette utilisation comme « chat room avec une interface graphique ». Et Epic tout comme Roblox disent très clairement vouloir créer ce fameux métavers.

Roblox propose une expérience qui en est d’ailleurs déjà très proche. Il met à disposition des outils de développement simplifiés mais puissants qui permettent à ses utilisateurs (pour beaucoup des enfants) de créer leur propre monde et de le publier gratuitement ou contre monnaie sonnante et trébuchante. Ces expériences vont du jeu très simple à la production premium qu’on croirait sortie d’Unreal, et peuvent gérer les casques de réalité virtuelle. VRChat est aussi très en avance avec des avatars intégralement customisables et complètement interactifs (full body tracking), plus la possibilité de créer presque n’importe quel environnement.

De bien des manières, Horizon Worlds, l’application de réalité virtuelle sociale de Meta (toujours pas sortie en Europe après des années de développement), s’inspire d’ailleurs directement de Roblox. Ce dernier reste pourtant encore assez peu connu du grand public, malgré une valorisation en bourse de plus de 50 milliards de dollars. Il a subi ce week-end une panne globale de presque trois jours sans que cela ne fasse les gros titres.

Cette attirance de la part de Meta n’est pas dure à comprendre : il suffit de regarder ses origines en tant que « social media company ». Sa mission reste d’ailleurs de « connecter les gens », d’après Mark Zuckerberg. Se positionner comme œuvrant à la même chose qu’avant, mais en 3D immersive est donc une façon pour le dirigeant de rassurer ses investisseurs tout en se lançant à plein corps dans le développement de technologies de réalité virtuelle et augmentée, qu’il perçoit comme la prochaine grande plateforme informatique.

On rappellera au passage que Meta cherche désespérément à lutter contre le déclin de l’attractivité de ses réseaux sociaux auprès des jeunes. S’inspirer de Roblox ou Fortnite semble aussi assez logique de ce point de vue.

Après l’Internet mobile… La simulation immersive ?!

Meta parle aussi du métavers comme d’une évolution de « l’Internet mobile », ce qui n’a pas vraiment de sens. C’est déjà un abus de langage : Internet est, comme son nom l’indique, un ensemble de réseaux interconnectés. Il s’agit d’une infrastructure composée de milliers de kilomètres de fibres optiques, d’équipements réseaux et de data centers. Même si cette infrastructure évolue constamment (mais assez lentement), elle ne sera pas remplacée par « le métavers ».

Mais passons. Il est vrai que le smartphone a fait naître un nombre incroyable de nouveaux usages tirant parti d’Internet de par sa nature : toujours connecté, mobile, intégrant une caméra et un capteur GPS. Néanmoins, en quoi « le métavers » serait-il une évolution de ces usages ?

Le smartphone en tant que plateforme informatique est principalement défini par les éléments cités plus haut, par son interface via écran tactile, et par le paradigme des applications aux droits limités, obtensibles par le biais d’une boutique et dont les revenus sont généralement assurés par la publicité.

Leur usage n’est en rien comparable à la notion d’immersion dans une expérience en 3D temps réel sous forme d’avatar. Elle en est en fait presque à l’opposé, les applications mobiles étant généralement limitées dans leur fonctionnalités et optimisées pour un usage simple et souvent intermittent. De nombreuses applications mobiles sont spécifiquement optimisées pour ces usages brefs, pour passer le temps entre deux choses. Le mode de communication le plus en vogue actuellement est d’ailleurs celui des messages asynchrones, pas de l’immersion totale. Cette dernière implique au contraire d’être totalement concentré sur l’expérience que l’on vit, et c’est même d’ailleurs l’une de ses forces.

WebXR prend la poussière

Et le World Wide Web (WWW) dans tout ça ? Espace de liberté et d’interopérabilité par excellence (malgré les efforts de Google ou d’Apple), il a adopté un standard pour la réalité virtuelle et augmentée il y a déjà plusieurs années, baptisé WebXR. Fruit d’un important travail de qualité par l’ensemble de l’écosystème, le WebXR reste malheureusement peu utilisé aujourd’hui. Sa meilleure implémentation dans un navigateur est probablement celle de Meta pour l’Oculus Quest, et son application la plus populaire est sans doute Mozilla Hubs.

Pourrait-il servir de fondement au « métavers » tel qu’envisagé ici ? Possiblement. Le Web est en tout cas ce qui s’en rapproche le plus sur le plan conceptuel. Mais le mettre en pratique est une autre paire de manches. Il faudrait y adjoindre des avatars transposables d’une expérience à une autre, s’assurer d’une compatibilité entre des myriades d’appareils aux capacités très différentes, et obtenir des performances qui ne sont aujourd’hui atteignables que par des applications natives. Il serait aussi, pour rester pragmatique, sans doute plus difficile à monétiser pour une entreprise comme Meta.

Gloubi Boulga

Lors de la conférence récente de Meta, Mark Zuckerberg a aussi évoqué la réalité augmentée, qui peut également rentrer selon lui sous ce dénominatif de métavers. D’ailleurs, même les smartphones et ordinateurs pourront s’y connecter d’après lui, bien que n’offrant pas la meilleure expérience. Difficile dans ce cas de parler d’immersion au même sens que pour la VR. Au passage, bien que souvent groupées ensemble, la réalité virtuelle et la réalité augmentée n’ont pas les mêmes usages, ni les mêmes forces et faiblesses.

Alors de quoi parle-t-on en fait ? D’un jumeau numérique du monde réel agrémenté d’applications localisées ou pas ? D’une série de MMORPGs déguisés dont les gameplays iraient de l’hyper casual au hardcore gamer et qui seraient connectés et interopérables malgré des mondes, personnages, styles de jeu très différents ? D’un canal supplémentaire pour le commerce qui n’offrirait ni la rapidité et la praticité de l’achat en ligne existant, ni le plaisir de vraiment faire les magasins ? C’est apparemment un amalgame de tout ça, sorte de gloubi-boulga dans lequel on peut tout mettre et qui fonctionnera parce que… parce que… « Heu, faites-nous confiance ! » On a du mal à comprendre l’intérêt d’un tel concept, et surtout sa mise en pratique effective.

Décalage entre le réel et le virtuel

Andrew Bosworth, VP de Reality Labs et CTO en devenir de Meta, a évoqué ces problématiques lors d’une présentation réservée à la presse en amont de l’évènement. Selon lui, il faudra moins de 10 ans pour que le métavers n’émerge, même s’il sera très limité au départ. Il a cependant reconnu que l’infrastructure actuelle des réseaux télécoms n’est pas adaptée à la transmission en temps réel des quantités d’information que nécessiterait le métavers tel que l’envisage Meta.

Quiconque a joué dans sa vie à un jeu en ligne pourra témoigner de l’importance cruciale d’avoir une faible latence (le plus petit « ping » possible), et c’est encore plus important en réalité virtuelle. Les adeptes d’expériences massivement multijoueurs connaissent aussi les limites de la coexistence d’avatars dans un même environnement. Représenter de façon qualitative un évènement virtuel dans lequel 100 personnes sont visibles avec leur avatar hautement personnalisé tiendrait déjà de la prouesse technique.

Pas de discussions entre les prêcheurs du métavers pour le moment

L’Usine Digitale a pu poser quelques questions à Andrew Bosworth. Est-ce que Meta s’est rapproché d’autres acteurs voulant « créer le métavers », comme Epic Games avec Fortnite ou Roblox avec le produit du même nom ? La réponse est non. Mais il pense que ces entreprises et d’autres comme Microsoft ont une vision proche de celle de Meta. Il voit Fortnite ou Minecraft comme des « univers » qui pourraient selon lui être connectés pour former un embryon de métavers.

Il reconnaît cependant que de nombreux développeurs (notamment pour des titres AAA, c’est-à-dire à très gros budget) préféreront continuer à créer des mondes isolés. A ses yeux, pour motiver ces différentes entreprises à faire cause commune et rendre leurs produits interopérables, il faut prouver qu’il y a une opportunité de marché et donc créer ce désir d’un écosystème unifié.

Pas de réflexion sur la standardisation technique nécessaire

Autre question : les expériences en 3D temps réel peuvent être créées de façon très différentes de nos jours. Fortnite a évidemment été conçu avec l’Unreal Engine, le moteur 3D d’Epic Games. Horizon Worlds, l’expérience « proto-métavers » de Facebook, est développée avec Unity, le principal concurrent d’Unreal.

Ces deux moteurs, des middlewares qui facilitent considérablement la conception d’une application en 3D temps réel, ne sont absolument pas compatibles entre eux. Recréer un jeu d’un moteur à l’autre équivaut à le redévelopper presque de zéro. Et il en existe évidemment bien d’autres, dont bon nombre de moteurs développés en interne. Meta a-t-il un plan spécifique pour résoudre ce problème majeur ? Pas vraiment.

Andrew Bosworth reconnaît qu’il y a beaucoup de travail à faire, et que des efforts conséquents devront être fournis par chaque acteur pour réaliser cette vision. Meta n’en est pour le moment « qu’au commencement ». A noter au passage que pour l’instant, Horizon Worlds (uniquement disponible en Amérique du Nord) n’est pas compatible avec d’autres casques que ceux de Meta, et que cela ne changera pas dans l’immédiat. Autant dire que la route sera longue pour atteindre le métavers.

Enfin, nous lui avons demandé si Meta travaille à l’élaboration d’un standard pour clairement définir la façon dont ce « World Wide Web » en 3D temps réel fonctionnera. Ce n’est pas le cas. Il juge qu’il est encore trop tôt pour ces questions, et qu’elles devront être soupesées avec la nécessité de placer la sécurité, le respect de la vie privée et l’intégrité au cœur de ce métavers. Ce qui est certes le cas, mais qui nous semblerait bénéficier d’autant plus de l’élaboration d’un standard par un consortium regroupant à la fois des entreprises technologiques et des acteurs de la société civile, sans oublier les gouvernements.

On comprend donc que ce projet, si ambitieux soit-il, n’en est qu’à ses balbutiements. Meta est certes un leader incontesté dans le domaine de la réalité virtuelle, et peut s’appuyer sur l’expertise gagnée avec ses autres produits pour les aspects liés à la communication ou au commerce. Mais créer un monde massivement multi-utilisateurs permanent en 3D temps réel à la latence ultra basse est une autre paire de manches. Et mettre au point une infrastructure permettant à une multitude de ces mondes d’être interconnectés entre eux est encore plusieurs ordres de grandeur au-dessus.

John Carmack, le franc-tireur

John Carmack, développeur légendaire qui a joué un rôle majeur dans l’émergence des jeux en 3D et qui officie aujourd’hui comme « Consulting CTO pour Oculus », n’a d’ailleurs pas caché son dédain pour cette notion dans sa traditionnelle keynote non scriptée (il prépare seulement les thèmes à aborder et se lance ensuite sans discours préplanifié).

Il décrit le métavers comme un appât pour les « architecture astronauts », un terme jargoneux désignant des ingénieurs ou concepteurs qui ne s’intéressent qu’à la vision au niveau le plus abstrait (i.e. vu de l’espace) d’un problème, sans s’intéresser aux détails de sa réalisation concrète. Il s’inquiète de la possibilité que Meta ne passe des années à travailler sur le sujet sans rien produire de très utile au final. Il faut saluer le fait que Meta le laisse dire ce genre de choses. Mais il faut surtout souhaiter qu’il soit écouté, et que l’entreprise reste focalisée sur des choses concrètes.

Quid du business model ?

Quant à la monétisation de cette initiative… « Nous ne nous concentrons pas là-dessus pour le moment », explique Andrew Bosworth. Cependant, lui comme Mark Zuckerberg voient dans le métavers un potentiel de revenus énorme. « Il s’agira d’une économie à l’échelle de l’humanité, avec des échanges de biens et services numériques qui seront bien plus importants que ce que représente l’Internet aujourd’hui ».

Meta y voit en particulier un fort potentiel pour les créateurs de contenus, qui pourront en faire un job à temps plein. Ce genre de choses existe déjà dans des applications comme Roblox ou Rec Room, et certains créateurs gagnent en effet très bien leur vie de cette manière. Pour autant, pas sûr que ce modèle puisse passer à l’échelle supérieure, et que des millions de personnes soient capables d’en vivre.

Il serait en effet dangereux de croire que la valeur peut être créée virtuellement. A un moment donné, quelqu’un devra bien générer de l’argent dans le monde réel pour le dépenser dans le virtuel. Et si le nombre d’emplois dans le monde réel diminue, cette manne à dépenser diminuera d’autant plus. L’idée d’une économie virtuelle parallèle palliant les insuffisances de l’économie réelle, voire la supplantant, est donc à récuser.

Encore une fois, la vision décrite par Meta semble en fait plus proche de celle déjà en place dans le milieu du jeu vidéo. Micro-transactions dans les jeux pour personnaliser son avatar, contenus additionnels donnant accès à de nouvelles zones, capacités ou expériences, accès à des contenus réguliers par abonnement, sans parler des jeux mobile freemium qui versent carrément dans le « pay-to-win ». Toutes les pratiques du métavers sont déjà là, avec les dérives associées comme les « loot boxes » ou « gachas », qui représentent une forme de jeu de hasard et peuvent créer une addiction.

Plongée dans l’enfer des NFT

Sur le plan des dérives, on ne fait sans doute pas pire que le milieu de la blockchain. Royaume des charlatans, pas une semaine ne passe sans qu’une nouvelle arnaque n’y soit révélée. L’enthousiasme forcené des partisans des cryptomonnaies et des non-fungible tokens (NFT) pour le métavers n’est donc pas particulièrement rassurant quant à la viabilité du concept. Mark Zuckerberg y a pourtant fait allusion dans sa keynote comme un élément important du métavers. L’entreprise travaille sur les monnaies numériques au travers de sa division Novi.

Leur vision s’articule comme évoqué plus haut autour de l’échange de biens virtuels, la différence étant que cette technologie permet d’intégrer le contrat directement à l’objet. Le système est en théorie décentralisé, et la propriété des objets est garantie (sur le plan technique) indépendamment d’une plateforme centrale. Sauf que dans les faits et malgré l’insistance sur la décentralisation, les NFT sont en général fortement tributaires d’un seul acteur qui garantit leur validité. D’où la quantité astronomique d’arnaques et de projets douteux qu’on y voit fleurir.

On est aussi en droit de douter du bien-fondé de vouloir raréfier le fichier informatique, une ressource abondante par sa nature même grâce à sa capacité inhérente à être parfaitement dupliquée. Cette incompréhension des fondements de l’informatique provoque régulièrement une grande frustration auprès des collectionneurs de NFT qui ne saisissent pas pourquoi les internautes sont capables de faire un « clic droit, enregistrer sous » de leurs précieuses images achetées à prix d’or. Ce qu’ils achètent n’est en fait qu’un certificat de propriété hébergé sur un site web qui n’a de valeur qu’auprès de son émetteur. Un peu comme la vieille arnaque consistant à « acheter une étoile » à un être cher, qui n’a aucune validité quelle qu’elle soit. A noter aussi que les œuvres vendues le sont souvent sans l’accord de leur véritable auteur.

Intégrer un contrat aux biens numériques

Cela étant dit, le principe à la base des NFT n’est pas dénué d’intérêt. Il pourrait par exemple permettre d’intégrer la licence d’utilisation d’une application directement dans cette dernière plutôt que de la rattacher à une boutique en ligne. L’application pourrait alors être prêtée ou revendue par son propriétaire, comme un bien physique. L’utilisation d’un registre décentralisé permettrait à de nombreux acteurs, aussi bien les éditeurs de logiciels que les exploitants de plateformes, d’utiliser une base commune et de garantir une interopérabilité. Soulignons néanmoins que ce n’est pas dans l’intérêt des éditeurs et que ça n’a donc que peu de chances de se produire.

Même chose en théorie pour des objets virtuels auxquels seraient rattachés un droit d’exploitation. Plus question ici de rareté artificielle mais bien d’intégration du contrat commercial au bien virtuel de façon à le rendre interopérable. Evidemment, tout cela n’est que théorique. Rien ne garantit que tous les acteurs concernés se mettent d’accord autour d’une telle solution. Et rien n’empêche une plateforme de proposer les mêmes fonctionnalités par le biais de sa boutique, ni plusieurs plateformes de créer une interopérabilité entre elles qui resterait centralisée par elles-mêmes. D’autant que les performances techniques pour faire tourner une blockchain à grande échelle restent aujourd’hui bien en-dessous de celles des technologies « classiques ». La mise en pratique de la technologie NFT à grande échelle est donc tout sauf évidente et sa pertinence à long terme n’est pas du tout assurée.

Ne pas sous-estimer Mark Zuckerberg

Il peut être tentant de balayer de la main les annonces de Meta, rejetant en bloc tous ses projets comme un fantasme puéril. Ce serait une erreur. On peut penser ce qu’on veut de Mark Zuckerberg, mais il est indéniable que l’homme est un entrepreneur avisé. Il a refusé de vendre sa start-up à Yahoo à ses débuts, puis a su faire de Facebook un géant alors que Google cherchait à le tuer dans l’œuf. Il a eu le nez creux en rachetant Instagram et WhatsApp – et a surtout réussi ensuite à faire exploser leur croissance – alors que de nombreux observateurs y voyaient des erreurs stratégiques. Son rachat d’Oculus en 2014 a aussi eu droit à son lot de sceptiques, et les grandes déclarations sur l’échec, voire la bêtise de ses investissements dans la réalité virtuelle n’ont pas manqué depuis.

Et pourtant. L’Oculus Quest 2 – qui sera bientôt le Meta Quest 2 – passera sans mal la barre des 10 millions d’appareils vendus d’ici à ce que sa commercialisation prenne fin. Il la passera même peut-être déjà en cette fin d’année, les fêtes étant une période clé pour la vente de jeux vidéo. En moins de cinq ans, depuis la sortie de l’Oculus Rift, Meta a diminué la taille de ses casques par deux, multiplié leur qualité d’affichage par trois, divisé leur coût par trois, et s’est affranchi de la nécessité d’un ordinateur pour en tirer parti. Un tour de force.

L’entreprise, qui ne faisait que du logiciel, est désormais un fabricant de matériel reconnu. Elle pivote avec une agilité remarquable pour une corporation de sa taille. Au passage, Meta a évincé les efforts de Google et Microsoft en matière de réalité virtuelle, et reste hors de portée de concurrents comme Valve ou HTC. Seul Sony fait figure de poids lourd grâce à la force de PlayStation, mais il se limite au marché du jeu vidéo. Or Mark Zuckerberg voit plus loin.

Aujourd’hui, peu de grandes entreprises technologiques remettent en cause cette vision. Apple investit lourdement dans la réalité virtuelle et augmentée, et Tim Cook ne cache pas qu’il voit cette dernière comme la clé du potentiel successeur de l’iPhone lors de la prochaine décennie. Google y travaille aussi discrètement, tandis que Microsoft s’est taillé une belle niche de marché avec les HoloLens. Magic Leap continue de récolter des centaines de millions de dollars de fonds de la part d’investisseurs, et ByteDance, l’éditeur de l’application TikTok, vient de racheter le fabricant de casques VR Pico Interactive pour une somme comprise entre 500 millions et 1 milliard d’euros. Les concepteurs de puces Qualcomm et Nvidia misent aussi beaucoup dessus.

Sans même prendre en compte l’idée d’un métavers, il ne fait donc aucun doute que toutes les grandes entreprises technologiques voient aujourd’hui la réalité virtuelle et augmentée comme des technologies stratégiques pour leur avenir.

Une simple histoire de marketing ?

Au final, on peut se demander si l’un des principaux objectifs de cette annonce de Meta n’est pas qu’une affaire de marketing. En effet, la notion de métavers a beau être floue (Meta l’utilise ouvertement comme un terme générique fourre-tout), elle provoque clairement plus d’engouement que « la réalité virtuelle et augmentée » auprès des médias généralistes et d’une partie du public. Jason Rubin, VP en charge du contenu chez Meta, avait d’ailleurs dépeint la chose en ce sens dans une note interne confidentielle en 2018, récemment obtenue par CNBC.

La réalité virtuelle peinant à l’époque à convaincre le grand public, il recommandait de frapper fort avec ce concept de « métavers » pour prendre d’avance toute la concurrence. De ce point de vue, c’est donc un pari réussi… Mais c’est aussi à double tranchant. Les médias qui titrent aujourd’hui sur le métavers comme étant une révolution pour Internet seront ceux qui pointeront du doigt dans trois ans les promesses non tenues de Meta.

On peut aussi légitimement se demander si c’était encore nécessaire. Certes, la dénomination « AR/VR » (pour « augmented reality and virtual reality ») n’est pas la plus élégante qui soit, mais le concept de réalité virtuelle est désormais assez clair et a progressivement gagné en popularité auprès des gamers. On en revient donc à la réputation de Facebook en lui-même, qui a été sévèrement entachée depuis 5 ans par des scandales à répétition.

Si ce cap vers le métavers n’est clairement pas qu’une simple manœuvre de diversion, étant donné les ressources engagées en ce sens depuis plus de sept ans, ce rebranding est certainement en partie une stratégie de communication devant bénéficier à la fois à Meta et plus généralement aux technologies sur lesquelles elle parie. Il est une manière pour Mark Zuckerberg de montrer qu’il ne s’agit pas d’une lubie mais bien d’une décision stratégique majeure et qu’elle doit être prise très au sérieux.

Meta se prépare à l’entrée en jeu d’Apple

La volonté affichée de construire ce grand réseau à plusieurs sonne de son côté comme une frappe préventive contre Apple. L’entreprise de Tim Cook n’aime en effet pas jouer collectif et n’accepterait sans doute jamais un écosystème ouvert. Si c’est bien le raisonnement de Meta, il est intelligent. Apple travaille depuis plusieurs années sur la réalité virtuelle et augmentée. Les dernières rumeurs tablent sur une annonce fin 2022 pour son premier casque.

Il s’agira d’un appareil haut de gamme conçu pour la réalité mixte. Le projet Cambria s’y opposera frontalement. L’arrivée d’Apple sur ce marché sera le plus grand défi auquel aura fait face Meta jusqu’ici. La firme à la pomme a beau vendre ses produits à prix d’or et régner sans pitié sur son écosystème, elle conserve une image de marque immaculée et peut compter sur la fidélité de dizaines de milliers de développeurs au bas mot. Pas étonnant donc que Meta ait tenu à réaffirmer sa mission et soit allé jusqu’à redéfinir son identité.

Les deux entreprises s’opposent sur presque tous les plans et à un niveau quasi idéologique. Business model, contrôle des contenus et gestion de l’écosystème… Leurs dirigeants semblent aussi se détester ouvertement. Mark Zuckerberg ne s’est d’ailleurs pas privé de lancer plusieurs tacles contre Apple et Google et leur gestion de leurs écosystèmes mobiles respectifs lors de Connect 2021. En restant pragmatique, ils savent aussi tous les deux depuis au moins quatre ans qu’ils seront des compétiteurs acharnés sur le marché de la réalité augmentée. Les prochains 24 mois seront d’ailleurs déterminants dans l’émergence d’un leader à long terme.

La réalité virtuelle a de nombreux cas d’usage à l’intérêt bien réel

Créer un espace virtuel en 3D temps réel capable d’accueillir un milliard de personnes simultanément qui s’y connecteraient avec pratiquement n’importe quel appareil, de l’ordinateur aux lunettes de réalité augmentée en passant par le smartphone ou le casque VR, et pour y faire n’importe quoi. Voilà qui semble bien irréaliste, même dans 10 ans.

Cependant, la réalité virtuelle a de vrais usages au potentiel incroyable – et tout à fait réalisables. Un certain nombre d’entre eux sont même déjà là. Le premier est le gaming. Pas aussi gros que l’Internet tout entier, certes. Mais massif et en croissance permanente. Il est aussi pour le moment le principal moteur de l’adoption de la réalité virtuelle. S’y ajoutent l’exercice physique, qui gagne en popularité, et le divertissement plus traditionnel, comme regarder des films ou séries sur un « écran géant » virtuel avec ses amis, même quand on n’est pas au même endroit.

Dans le monde professionnel, la VR permet une meilleure formation aux métiers manuels (y compris la chirurgie !), mais aussi des visioconférences qui donnent l’impression d’être vraiment dans la même pièce, et peut servir à créer et jauger des modèles 3D (qu’il s’agisse de design industriel ou d’architecture) de façon beaucoup plus naturelle qu’en 2D, avec un clavier et une souris. En passthrough, on commence aussi à pouvoir remplacer un ordinateur pour le travail de bureau, le casque remplaçant de multiples écrans.

De nombreux autres usages vont émerger dans les années qui viennent. Et des écosystèmes en 3D répondant sur le papier au concept de métavers, comme Roblox ou Rec Room, continueront d’apparaître et de grandir. Remplaceront-ils l’Internet tout entier ? Probablement pas. Représentent-ils malgré tout une opportunité financière colossale en tant que « réseau social » d’un nouveau genre ? Indéniablement. Fortnite en est le parfait exemple. Le jeu a généré plus de 5 milliards de dollars de revenus en 2018. La difficulté sera de faire en sorte que ces revenus soient non seulement durables (ils ont baissé de moitié depuis), mais capables de croître.

La révolution de l’informatique contextuelle

Dans les faits, « la réalité virtuelle et augmentée » est une dénomination imparfaite de ce que représente ces technologies : une évolution de l’informatique personnelle dans laquelle nos appareils perçoivent et comprennent le monde qui nous entoure afin de nous offrir une expérience ultra personnalisée. La visualisation n’est qu’une partie (certes majeure) de l’équation, et doit être couplée à la perception pour être réellement transformative au-delà du cas d’usage vidéoludique (et pour ce dernier, ce sont souvent les méthodes d’interaction qui font la différence).

C’est d’ailleurs ce qui ressort souvent des présentations de Michael Abrash, qui dirige les équipes de recherche de Meta en matière de réalité virtuelle et augmentée. Qu’il s’agisse d’un bracelet avec lequel on peut taper du texte par de minuscules contractions du poignet, de lunettes qui nous rappellent où sont nos clés et atténuent un environnement bruyant pour nous aider à suivre une conversation entre amis, ou d’un casque avec lequel on peut voir et parler à nos proches comme si on était dans la même pièce alors qu’ils ont à des milliers de kilomètres.

Rien de cela n’a vraiment de rapport avec le concept de métavers. On parlera plutôt d’informatique « ambiante » ou « contextuelle », qui s’appuie sur des capteurs et des briques d’intelligence artificielle pour plier encore un peu plus nos appareils électroniques à nos besoins, plutôt que de requérir qu’on s’adapte à eux. C’est là que se situe la vraie promesse de la réalité augmentée. Si des doutes persistent encore sur la faisabilité de mettre autant d’électronique dans un format ultra léger, les cas d’usage sont innombrables. On aurait un assistant personnel à disposition en permanence, capable d’augmenter notre vue et notre ouïe et de nous amener de l’information instantanément.

Se désintéresser, c’est laisser faire

Au final, l’idée d’un « métavers » n’est donc qu’un usage potentiel parmi d’autres pour ces technologies, voire un terme qui sera (à nouveau) relégué d’ici quelques années dans le même placard que « l’autoroute de l’information », expression qui fut un temps utilisée pour désigner l’Internet. Mais pour autant, tout ce qu’il véhicule n’est pas sans intérêt. Les efforts de Meta en la matière sont à surveiller de près, en partie pour s’assurer que ce que l’entreprise met au point respecte bien les principes éthiques qu’elle se plaît à mettre en avant.

Car qui dit immersion dit vulnérabilité. Les cas de harcèlement liés aux réseaux sociaux (de Twitter à TikTok en passant par Snapchat) sont légion et les outils en place pour lutter contre sont peu efficaces. Les abus sont aussi courant sur Roblox, Rec Room et Fortnite. Il serait regrettable que la prochaine évolution de ces plateformes empire les choses au lieu de les arranger. Et aujourd’hui, la seule entreprise qui réfléchit sérieusement à ces questions… est Meta.

Source : L’usineDigitale

2022-04-18T10:36:06+02:0026 février 2022|Catégories : Digital, eCommerce, ETI, GE, IA, Metaverse, PME, TPE|Mots-clés : , , , |0 commentaire

Comment vendre à la génération Z ?

Les Digital natives, génération née à partir de 1996, représenteraient en France un marché de quelque 60 milliards d’euros. Exigeants et engagés, ils sont équipés à 98% de smartphones. Tour d’horizon des bonnes pratiques pour séduire ces nouveaux consommateurs.

A peine a-t-on commencé à cerner les Y qu’il faut déjà se pencher sur les Z… Certes les moins de 25 ans ont un pouvoir d’achat moins important que leurs aînés mais ils représenteraient pour les marques une manne de 3.000 milliards d’euros dans le monde, dont 60 milliards en France, selon une étude d’OC & C Strategy Consultants publiée en 2019. Comprendre la GenZ… La tâche n’est pas si simple. Car, malgré des similitudes, les Digital natives ne partagent pas les mêmes valeurs et pratiques que la génération précédente, les Millenials .

1. Convaincre en huit secondes

Ultraconnectés et zappeurs invétérés, les Z n’auraient que 8 secondes d’intérêt pour un contenu, selon une étude publiée en 2020 par Vivendi Brand Marketing. Soit quatre secondes de moins que les Y. Une marque dispose donc de ce minuscule créneau pour faire passer son message ! Un Z possèdant en moyenne 4,4 comptes, selon OC & C Strategy Consultants, il faut, en toute logique, être présent sur les leurs réseaux sociaux favoris : Snapchat , Instagram , Tiktok ou encore Yubo, outsider tricolore en pleine croissance . Et, bien sur, utiliser sur les formats courts, comme les stories ou les clips vidéos, pour tenir les 8 secondes.

2. Etre relayé par des influenceurs

Plus encore que les aînés, les Digital natives se méfient de la parole institutionnelle. D’après eMarketer, 52 % d’entre eux accordent plus de confiance aux influenceurs du monde entier qu’aux célébrités et aux sportifs. Placer son produit dans le post dans d’un de leurs pairs aux dizaines de milliers de followers est la meilleure manière de convaincre cette cible !

3. Porter haut et fort des valeurs

Tous les Z ne sont pas des Greta Thunberg mais cette génération est indéniablement plus activiste que la précédente. Respect de la diversité, des genres, de l’environnement, les entreprises doivent adopter des comportements éthiques. Et le faire savoir. Gucci n’a pas manqué d’envoyer un signal fort aux Z avec la création d’un poste de « direction monde de la diversité, de l’équité et de l’inclusivité ».

4. Etre sincère

D’après Vivendi Brand Marketing, les Digital natives sont une tribu « sans filtre » qui parle des « vrais problèmes de la vraie vie », contrairement à celle des Y, génération selfie par excellence. Consommateurs avertis, ils consultent trois sources avant un achat et se montrent plus économes que leurs aînés. Simuler la rareté d’un produit pour augmenter la désidérabilité peut provoquer un sérieux retour de bâton. Idem pour les prix. A coup de vidéos sur youTube, les Z se font un plaisir de tirer à boulets rouges sur les marques qui pratiquent des tarifs exorbitants.

5. Offrir du sur-mesure

Les Z adorent suivre les modes… tout en affichant leur singularité. Ils raffolent des collections capsules et des produits personnalisables ou sur-mesure.

6. Etre multicanal

Pour la Gen Z, le shopping en ligne et le retail ne sont pas antinomiques. D’après une étude du chatbot conversationnel Jam et de l’agence de marketing digital Intuiti, les magasins restent ainsi le lieu de prédilection de 47 % d’entre eux pour le shopping plaisir et le repérage. Ensuite, les transactions se font très majoritairement en ligne. Les Z ne boudent pas les sites des marques mais ils achètent prioritairement sur les plateformes multimarques. Amazon étant la marketplace préférée des jeunes hommes et Asos , celle des jeunes femmes.

7. Engranger les bons avis de consommateurs

L’étude de Jam et Intuiti souligne également l’importance des commentaires des internautes : 68 % des Z consultent souvent ou toujours les avis en ligne avant d’acheter un produit. Inciter les consommateurs à évaluer leurs expérience est donc clé. Et ne surtout pas laisser passer un commentaire négatif sans y répondre…

Source : Business.lesechos

Définition : SEM = SEO + SEA + SMO

Kesako SEO, SEA, SMO, SEM ? Vous devez voir passer ces différents sigles régulièrement sur internet aujourd’hui. Si vous êtes néophyte, leurs sens vous sont probablement inconnus. Si vous êtes un habitué du web, vous en savez certainement un peu plus, mais il subsiste peut-être encore quelques hésitations. Il faut dire que beaucoup de personnes les mélangent toujours et diffusent des informations pas toujours très justes. Nous sommes aujourd’hui ici pour mettre un terme à cela et comprendre une bonne fois pour toutes les relations qu’entretiennent ces différents termes.

Qu’est-ce que le SEO ?

Le SEO (pour Search Engine Optimization – Optimization pour les Moteurs de Recherche) n’est rien d’autre que le référencement sur internet dit « naturel ». C’est à dire toutes les techniques qui visent à améliorer le positionnement d’un site internet dans un moteur de recherche tel que Google par exemple. Le SEO porte son action sur trois piliers : la technique, le contenu et la popularité. Il est nécessaire d’agir sur ces 3 piliers afin d’améliorer la visibilité d’un site sur internet. La technique concerne tout ce qui est en rapport avec les performances d’un site (serveur, technologies utilisées, langages de programmation utilisés, etc). Le contenu concerne lui le cœur du site : ses textes, ses images et ses vidéos.

C’est la matière du site et ce qui est directement proposé aux internautes. Un bon contenu est exhaustif, unique et original. Enfin la popularité concerne les mentions que font des sites tiers vers un autre site internet. Pour illustrer, un bon contenu sera probablement repris sur d’autres sites internet et partagé. Cela est un indicateur fort de popularité et donc de qualité pour un moteur de recherche. Un site obtenant beaucoup de liens entrants pertinents sera perçu comme un site de qualité.

Qu’est-ce que le SEA ?

Le SEA (pour Search Engine Advertising – Publicité sur les Moteurs de Recherche) définit ce que l’on appelle couramment le référencement « payant ». Il concerne en réalité la publicité diffusée sur un moteur de recherche. Google en est le meilleur exemple avec sa célèbre régie publicitaire Google Ads. Vous remarquerez en effet que pour certaines requêtes, des résultats dit sponsorisés (« annonces ») apparaissent sur le moteur de recherche. Ce sont des emplacements publicitaires achetés. Dans le cas de Google Ads, on achète par exemple aux enchères des mots clés. Si notre enchère est suffisamment haute, notre annonce apparaîtra lorsqu’un internaute recherchera spécifiquement les mots clés en question.

Qu’est-ce que le SMO ?

Le SMO (pour Social Media Optimization – Optimisation des Médias Sociaux) comprend toutes les activités visant à développer la visibilité d’une entreprise au travers des médias sociaux. Le poids de ces derniers n’est pas toujours évident à appréhender lorsque l’on se concentre sur les moteurs de recherche. En effet, si Youtube et Google+ (les deux bébés de Google) ont un poids certain, celui d’autres médias sociaux tels que Facebook, Twitter, LinkedIn, Viadeo et Dailymotion est plus relatif. Youtube et Google+ sont aujourd’hui indispensables dans une stratégie de « search ». Il est en effet fréquent de voir remonter des vidéos Youtube dans les résultats de recherche (et les vidéos Youtube remontent bien plus majoritairement que les vidéos Dailymotion ou Vimeo par exemple) et il ne faut pas oublier que Youtube est lui même le deuxième moteur de recherche au monde en terme de volume de recherches. Il en va de même pour Google+ qui, en plus de personnaliser les SERPs en fonction du profil utilisateur connecté, offre de nombreuses options liées à la visibilité sur les pages de résultats : Rich Snippet entreprise, vignette d’Authorship, fiche Google+ Local, etc.

Le poids des autres médias sociaux est plus relatif (toujours dans l’optique de la stratégie de search que nous traitons dans cet article). Les profils remontent bien de temps à autre, mais c’est essentiellement par leur pouvoir de communication, de viralité, de fédération et de fidélisation qu’ils se distinguent très largement.

Qu’est-ce que le SEM au final ?

Le SEM (pour Search Engine Marketing – Marketing sur les Moteurs de Recherche) est un terme global prenant en compte toutes les techniques visant à améliorer la visibilité d’une entité (site, entreprise, personne..) sur les moteurs de recherche. Par conséquent, le SEM est un regroupement de techniques marketing et non une technique marketing en soi.

Si vous observez les 3 premiers points de cet article, vous remarquerez une complémentarité évidente entre les 3 techniques (SEO, SEA et SMO). Ainsi, toutes les techniques que nous avons observés précédemment composent tout simplement ce que l’on appel le SEM.

Traditionnellement, et comme le titre de cet article le précise d’entrée de jeu, on résume cet écosystème marketing par une courte formule : SEO + SEA + SMO = SEM.

Source : seo.fr

2021-10-10T11:31:30+02:0010 octobre 2021|Catégories : Digital, ETI, GE, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , , , , |0 commentaire

Le SEA, du court terme mieux ciblé

On les oppose souvent, mais associer référencement naturel (SEO) et référencement payant (SEA) est pourtant une stratégie efficace pour toutes les entreprises souhaitant augmenter leur visibilité sur les moteurs de recherche.

Pour être performant, tout site web, qu’il soit e-commerce ou non, doit être visible sur les moteurs de recherche, Google en tête. Autrement dit “référencé”. Pour ce faire, il existe deux méthodes, à la fois opposées et complémentaires : le référencement payant, aussi appelé SEA, et le référencement naturel ou SEO.

Qu’est-ce c’est ? Comment ça marche ? Quel est l’intérêt d’associer ces deux stratégies ? Forte de ses 13 ans d’expérience auprès de PME et de grands groupes en France et à l’international, l’agence de référencement ORIXA MEDIA nous explique tout.

Le SEO, de la qualité sur le long terme

Le SEO, pour Search Engine Optimization, ou référencement naturel, consiste à améliorer le classement d’un site web dans les résultats naturels – comprendre sans publicité – des moteurs de recherche, ou SERP pour Search Engine Results Page.

C’est indispensable, car les trois premiers résultats de recherche organique sur Google récoltent en moyenne à eux seuls 75 % des clics effectués par les internautes.

Le référencement naturel passe par plusieurs étapes, à commencer par établir un état des lieux de la situation pour déterminer la meilleure stratégie à mettre en place. Il y a trois axes à prendre en compte : l’optimisation technique (architecture, vitesse de chargement et navigabilité, notamment), la stratégie de contenu (via la création de contenu et l’utilisation de mots-clés) et le “netlinking”, qui consiste à travailler la présence de liens entrants vers le site web depuis des sources de qualité.

Si cela exige du temps et de l’expertise, le SEO est une stratégie de contenus et d’expérience utilisateur très efficace et rentable pour s’assurer de la visibilité sur le long terme.

Le SEA, du court terme mieux ciblé

A l’inverse, le SEA, pour Search Engine Advertising, ou référencement payant, est une stratégie à court terme qui permet de gagner en visibilité rapidement. Il s’agit de louer des espaces publicitaires par l’intermédiaire des régies des moteurs de recherche (Google Ads, Bing Ads…) sur les pages de résultats, en payant pour être référencé dans les premières positions sur une recherche donnée.

En plus de résultats très rapides, le SEA permet de mieux cibler le public désiré. En revanche, cela reste du temporaire : dès que la publicité est retirée, la visibilité se perd.

Deux stratégies opposées mais complémentaires

Alors que faut-il choisir ? SEO ou SEA ? Le mieux reste de combiner les deux. En effet, en optimisant le contenu du site web et son ergonomie avec la stratégie SEO on augmente le Quality Score des campagnes dans Google Ads et on obtient donc une meilleure visibilité.

L’AB testing des campagnes SEA permet par ailleurs d’identifier les sujets qui génèrent le plus de conversions et ainsi d’identifier les mots-clés les plus pertinents et performants afin d’alimenter la stratégie SEO.

Les deux stratégies combinées entraînent également une multiplication des positionnements de la campagne et diminue la couverture des concurrents sur les moteurs de recherche.

Autant de synergies qui permettent d’obtenir des résultats à court et long termes, en profitant des avantages des deux stratégies et en neutralisant les inconvénients, avec pour objectif final d’augmenter le trafic organique et de réduire les dépenses publicitaires.

Source : LePoint

2021-10-10T11:17:44+02:0010 octobre 2021|Catégories : Digital, ETI, GE, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , , , |0 commentaire

10 tendances e-commerce en 2022 à surveiller

Vous souhaitez créer et améliorer votre site e-commerce ? Souhaitez-vous connaître les tendances clés en e-commerce en 2022 ? Voici les 10 tendances à surveiller de près…

1. LES ACHETEURS PONCTUELS, LE NOUVEAU DÉFI DES E-COMMERÇANTS

L’impact de la pandémie sur les consommateurs démontre un virage massif vers le e-commerce. Bien qu’il s’agisse d’une bonne nouvelle pour les marques, elles doivent être attentives aux nouveaux défis qui se présentent à elles.

L’un d’eux est le fléau des acheteurs ponctuels. Il s’agit de clients que les marques ont réussi à attirer une fois, mais qu’elles n’ont pas pu retenir ou attirer pour d’autres achats. Il est donc devenu impératif pour les entreprises et les marques en ligne d’être plus féroces et plus stratégiques pour attirer et fidéliser ce type de consommateur.

2. LA VENTE EN LIGNE DEVIENDRA PLUS IMPORTANTE

Le e-commerce est l’activité en ligne la plus populaire en ce moment et qui connaît une croissance exponentielle. Cette popularité découle de la facilité et du confort offerts par les achats en ligne, incitant de plus en plus de personnes à réduire leurs visites en magasin et à acheter sur place.

Les sites Web d’aujourd’hui sont plus conviviaux, offrant aux clients une meilleure expérience d’achat en ligne. Les processus impliqués dans les achats en ligne se sont également améliorés, permettant aux prospects et clients de trouver et de choisir facilement les articles qu’ils souhaitent et de payer en utilisant une variété d’options de paiement sécurisé.

De plus, en raison de la pandémie, de plus en plus de consommateurs préfèrent acheter des articles en ligne.

3. L’EMBALLAGE PERSONNALISÉ

Avouons-le, en tant que consommateurs, nous assimilons l’emballage à la marque elle-même. Plus l’emballage est joli, plus nous avons de chances de faire un achat. C’est également un fait que la plupart des consommateurs sont plus enthousiasmés par les produits présentés dans un emballage unique. Il est donc évident pour les e-commerçants de personnaliser l’emballage de leurs produits.

Pour ceux d’entre vous qui envisagent de personnaliser l’emballage de votre produit, vous pouvez mettre en évidence la durabilité, l’esthétique de l’emballage et même indiquer à vos clients que votre emballage est respectueux de l’environnement.

4. LA MONTÉE DU SHOPPING MOBILE

L’augmentation des achats sur mobile est une autre tendance notable du e-commerce. Les ventes du commerce mobile devraient augmenter de 15% d’ici la fin de 2021. De plus, les ventes mobiles représenteront 73% de toutes les ventes de e-commerce.

Rien qu’en regardant ces statistiques, il est facile de voir à quel point les achats mobiles seront importants pour les entreprises de e-commerce dans les années à venir.

5. LA PERSONNALISATION MULTICANAL

La personnalisation de l’interaction client fait désormais partie intégrante de la vente. Cependant, il existe de nombreuses façons de tirer parti de la personnalisation. Imaginez intégrer ce concept à la vente multicanale.

Nous savons que la vente multicanale crée une variété d’opportunités pour établir des liens avec les clients. Mais si vous pouviez l’améliorer en proposant des interactions personnalisées ? Les résultats ne peuvent être qu’une fidélisation accrue de la clientèle et, par conséquent, une fidélisation des clients.

6. LE TRAITEMENT DES PAIEMENTS EN LIGNE

Qu’on le veuille ou non, le traitement des paiements fait partie du parcours de chaque client et joue un rôle essentiel dans le processus de conversion. En effet, les clients peuvent décider d’annuler un achat à la dernière minute.

En termes simples, un accord n’est pas un accord jusqu’à ce que la cloche de votre caisse enregistreuse sonne. Donc, peu importe si vous avez convaincu un prospect de faire cet achat, cette conversion potentielle peut toujours être supprimée si un client estime que votre processus de paiement ne lui convient pas.

L’abandon de panier d’achats est bien réel, l’une des principales raisons étant un processus de paiement complexe.

Si vous souhaitez que votre boutique en ligne devienne plus compétitive, vous devez mettre en place un processus de paiement simple qui implique des options de paiement faciles.

7. LE VOICE SHOPPING

Le nombre d’acheteurs vocaux devrait augmenter de 55 % d’ici 2022. La croissance des achats vocaux découle du lancement par Amazon de son haut-parleur intelligent Echo. Maintenant, dissociez les achats en visitant des sites Web, les achats vocaux peuvent être un peu délicats pour certains. Aucun visuel n’est impliqué dans ce canal, les clients décrivant uniquement par leur voix le produit qu’ils souhaitent acheter.

Les produits populaires achetés via ce processus d’achat comprennent les articles ménagers, les produits alimentaires et les appareils électroniques à faible coût. Les e-commerçants sont donc encouragés à prendre en compte cette tendance et à chercher à offrir aux clients le confort dont ils ont besoin lors de leurs achats vocaux.

8. LE CONSUMÉRISME VERT

Les marques devraient surfer sur la vague du consumérisme vert, de nombreux consommateurs admettant être influencés par des préoccupations environnementales lorsqu’ils décident d’un achat.

L’accent renouvelé sur la durabilité environnementale est un signe clair que les e-commerçants doivent intensifier leurs efforts en observant des pratiques respectueuses de l’environnement. Les entreprises peuvent le faire en veillant à ce qu’un environnement de vente en ligne plus écologique soit établi en s’approvisionnant en produits uniquement auprès d’organisations de commerce équitable.

9. LES RÉSEAUX SOCIAUX ET LES ACHATS EN LIGNE

Les réseaux sociaux ne sont plus ce qu’ils étaient. Ce n’est plus un canal par lequel les gens se connectent entre eux. Ils ont évolué en tant qu’outil marketing, permettant aux marques d’élargir leurs publics cibles. Des plateformes comme Instagram et Facebook ont ​​été équipées de « boutons d’achat » qui permettent aux détaillants de vendre leurs produits.

Les magasins en ligne ont également établi des liens avec les réseaux sociaux, permettant aux clients d’y effectuer des achats. La plupart de ces plateformes se sont concentrées sur la restauration des acheteurs en ligne.

10. L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

De plus en plus de marques se tournent vers l’intelligence artificielle (IA) pour améliorer leurs flux de travail et leurs processus. Et les entreprises de e-commerce ne font pas exception.

La force motrice de cette augmentation est la volonté des détaillants d’offrir une expérience client personnalisée. À ce jour, les principales applications d’intelligence artificielle incluent le service client, les ventes et le marketing. Les avantages de l’intelligence artificielle sur le processus de vente sont en effet très prometteurs.

Source : Red Website Design

2021-10-03T10:51:08+02:003 octobre 2021|Catégories : Digital, eCommerce, PME, TPE|Mots-clés : , , , |1 Commentaire

Ces PME qui boostent leur chiffre d’affaires grâce au digital

Le tissu économique européen et français bouge. Les petites entreprises qui avaient peu de projets liés au digital ont désormais l’intention de développer de nouvelles solutions numériques et d’investir dans le travail à distance.

208 milliards de dollars. C’est la prédiction faite par l’étude Cisco en juin 2020 quant à l’augmentation attendue du PIB français grâce à la transformation numérique d’ici 2024. Ceci confirme que les petites structures qui résistaient jusque-là ont finalement décidé qu’elles n’avaient plus d’autre choix que d’aller résolument de l’avant. L’étude mondiale Twilio estime d’ailleurs que la crise sanitaire a fait accélérer de 6,7 années l’univers de la communication digitale et de l’expérience client des entreprises françaises. La preuve avec ces trois fleurons français en pleine croissance grâce à un virage numérique stratégique.

Gants Rostaing : pleins feux sur l’innovation

On ne parle pas ici de gants de couture, mais de gants professionnels et techniques. Excusez du peu, mais l’histoire a en réalité commencé dans une tannerie fondée en une année révolutionnaire, 1789. Jardinage, bricolage, travaux publics, sécurité sont les mamelles de cette entreprise, qui a su mieux que résister face à la multiplication de la concurrence. La raison principale en est la stratégie d’innovation constante qui a été menée depuis des années. Elle a ainsi investi le domaine de la sécurité avec des produits destinés aux policiers et aux pompiers et reçu de nombreuses récompenses pour la technicité de ses produits. Ces prix ont mis en lumière cette société française, installée dans l’Ain et au Maroc. Une division, aujourd’hui totalement indépendante de la société française, a également été créée au Vietnam il y a plusieurs dizaines d’années.

Après 1789, 2021. Nouvelle année révolutionnaire pour Rostaing, celle du numérique. Les ventes sont devenues omnicanales, les produits s’achètent en magasin, en ligne sur son site ou sur des sites de e-commerce. Et cela va prendre une nouvelle tournure grâce à l’achat d’un progiciel dédié qui va largement faciliter cette nouvelle politique. Un demi-million d’euros sera consacré aux nouveaux outils numériques ainsi qu’à la formation indispensable du personnel de l’entreprise. Stéphane Rostaing, le dirigeant 6ème génération n’a pas eu froid aux yeux pour ce virage qui va l’emmener jusqu’à fin 2022. Il faut dire que l’entreprise coche toutes les cases de la croissance, et son PDG est de type hyperactif. Dans le cadre de son mandat de président départemental du Medef, il a également insisté sur le rôle essentiel joué par l’innovation et la communication quelle que soit la taille de l’entreprise.

Stores et Rideaux : l’ère digitale

Stores et Rideaux, entreprise d’Eure-et-Loir, spécialiste du secteur de la décoration maison a pendant des années assis son activité sur une cible professionnelle. Vers la fin des années 90, l’entreprise crée son site internet mais sans que cela ne devienne une voie stratégique. Stéphane Beretti devient propriétaire de l’entreprise en 2006. Ce professionnel des télécoms et de l’électronique qui a démarré chez Hatari ne connaît pas vraiment la fabrication des rideaux, mais dispose d’une solide expérience technologique. Cet atout va rapidement être mis à contribution, car la crise de 2008 vient frapper de plein fouet la PME qui voit sa pérennité engagée. Une réflexion est engagée et à partir de 2011, Stéphane Beretti décide de lancer la société sur une nouvelle cible, celle du grand public. Pour ce faire, une politique internet globale est mise en place, qui a demandé de grands efforts d’adaptation au personnel, déjà échaudé par les difficultés précédentes.

« L’humain avant tout », voici le mantra du dirigeant. Il a fallu passer d’une culture « de la peur » selon ses propres mots, en particulier la peur bien compréhensible de la perte de son emploi, à une culture de la volonté pour aller de l’avant. Pour y parvenir, l’adhésion de tous pour modifier certaines habitudes bien ancrées a été indispensable. En réalité, le site internet n’a pas servi qu’à mettre en avant des produits, il a aussi mis en valeur le travail et les salariés. « Nous sommes dans un pays qui est assez anxiogène, parfois sans raison, mais ici, ce changement a enlevé une inquiétude, ce côté a disparu et l’ambiance est bien meilleure ».

Les Français se sont mis à acheter bien plus que d’habitude pour améliorer leur intérieur, provoquant une belle augmentation du chiffre d’affaires de l’entreprise beauceronne. Une croissance de 18% pour Stores et Rideaux qui a conforté dans sa décision Stéphane Beretti, président du groupe propriétaire Sodiclair, de poursuivre ses choix. Cette progression reflète la croissance des ventes faites auprès des particuliers en France comme à l’étranger, grâce à des investissements annuels réguliers, de l’ordre d’un million d’euros, pour atteindre les 200 000 clients. Le marketing digital a porté ses fruits, et le reste a suivi : prise de commande, stocks, logistiques, fabrications, achats, toute la chaine est automatisée.

Cette année, la suite du programme est la poursuite de la digitalisation de la relation clientèle et l’achat de nouvelles machines. Une modernisation qui va aussi dans le sens de l’emploi avec la création de plus d’une trentaine de postes pour une fabrication made in France représentant 12 millions en 2020, et 22 prévus en 2025.

La Redoute : un beau cas d’école

Lorsque l’on évoque les politiques de digitalisation, difficile de passer à côté de la véritable aventure qu’a connu la Redoute, entreprise en grande difficulté qui a su non seulement s’en sortir par le haut, mais aussi rebondir sur son marché grâce à une politique très volontariste de modernisation. 88 millions de pertes, c’était l’horrible constat des dirigeants de l’entreprise en 2013, une entreprise paquebot qui fuyait de toute part en dépit d’une clientèle fidèle et nombreuse. Elle avait pris un coup de vieux, cette Redoute avec son énorme catalogue de 1000 pages distribué sur tout le territoire. Il y avait pourtant eu la création de l’une des premières boutiques internet en 1999, mais on ne change pas le cœur de métier, ni la culture d’une entreprise d’un coup de baguette magique. La spécialité de La Redoute tenait en trois lettres : VPC, vente par correspondance.

Face à la catastrophe imminente, l’entreprise va trouver son salut : elle est rachetée en 2014 par Nathalie Balla et Eric Courteille. Les nouveaux dirigeants prennent des décisions fortes qui vont produire leur effet en l’espace de quatre ans. Il va falloir modifier ce C, cette correspondance qui va prendre un autre aspect. Site internet, m-commerce, application personnalisable, marketplace revue et corrigée avec vendeurs partenaires, La Redoute entre dans un nouveau monde, sans pour autant abandonner le « dur ». Ainsi elle a tablé sur la création de boutiques sous les enseignes « La Redoute » et « AM.PM ». Cet effort n’a pas été le seul, le bouleversement a été total. L’offre est passée de deux collections annuelles à huit, avec un positionnement plus moderne.

Des chats en ligne sont créés, l’intelligence artificielle analyse les données clients, un nouvel entrepôt voit le jour, en bref, l’entreprise est définitivement passée dans le XXIe siècle. Résultats de ces efforts colossaux : 90% du chiffre d’affaires sont générés en ligne, notamment via les smartphones. Le catalogue n’a pas complètement disparu même s’il a perdu du poids. Plus encore que la technologie, ce sont les transformations en matière d’organisation, les nouvelles fonctions et les nouvelles compétences en matière digitale qui transforment en profondeur La Redoute. Un challenge dans une entreprise où de nombreux salariés sont aussi actionnaires.

Le 31 août 2017, le groupe Galeries Lafayette a racheté La Redoute, un nom redevenu attrayant économiquement. De quoi voir l’avenir sous des auspices plus sereins, même si le travail continue face aux mastodontes étrangers. Une réussite dont le groupe dans son ensemble peut s’enorgueillir.

Source : Entreprendre

2021-10-03T10:12:09+02:003 octobre 2021|Catégories : Commerce, Digital, PME|Mots-clés : , |0 commentaire

Comment réussir sa stratégie de marketing digital en 2021 sans risque de se tromper ?

Depuis près d’une décennie déjà, on assiste au développement exponentiel du commerce en ligne. Que l’on soit un géant du secteur ou un tout petit artisan, il est crucial de bien définir sa stratégie de marketing pour espérer s’imposer sur internet. Dans la suite, découvrez nos conseils pour y parvenir.

L’importance de savoir qui sont vos cibles

Si l’entreprise sait quelles sont ses cibles (ex. tous les hommes âgés de 35 à 40 ans), elle doit également savoir qui elles sont (ex. Marc, 43 ans, agent commercial, etc.). L’objectif ? Concevoir des messages percutants afin d’inciter le buyer personas (client idéal) à faire confiance à la marque, puis à acheter les produits et/ou les services proposés par cette dernière. En exploitant intelligemment les buyer personas, l’entreprise pourra rentabiliser son investissement grâce à une stratégie digitale efficace. De plus, elle pourra durablement augmenter leur chiffre d’affaires.

Faire de l’inbound marketing pour attirer des clients

À partir du moment où l’entreprise a clairement identifié le client parfait, elle peut désormais lui proposer du contenu sur mesure, adapté à ses préoccupations et qui répond naturellement à ses problématiques. C’est ce que l’on appelle de l’inbound marketing, une discipline du marketing, destiné à attirer le client plutôt que d’aller vers lui. Les articles de blog, les infographies ou encore les avis d’experts sont tant de formats à exploiter pour s’adresser à sa cible au bon moment et au bon endroit.

Mettre au point la bonne stratégie de référencement naturel (SEO)

En 2021, le SEO reste la clé pour rester visible sur les moteurs de recherche. Cela consiste à optimiser son site internet afin de répondre aux exigences de Bing, Yahoo, mais plus spécifiquement de Google. Ce dernier est utilisé par plus de 90 % des Français. Et lorsque l’on sait que 80 % des internautes effectuent une recherche sur Google avant de faire un achat, il convient de rester parfaitement visible sur ce dernier. Pour cela, il faut rédiger du contenu avec les bons mots-clés, mettre en ligne du contenu original et à forte valeur ajoutée, mais aussi travailler les aspects techniques de son site internet.

Miser sur l’incroyable puissance des réseaux sociaux

Les réseaux sociaux comptent des millions d’utilisateurs. À coup sûr, vos clients et prospects s’y trouvent. Alors, qu’est-ce que vous attendez pour aller les chercher ? Sur Twitter, Instagram ou encore Facebook, créez des contenus engageants et originaux, utilisez les bons hashtags et multipliez les partenariats avec d’autres marques ou des influenceurs afin de renforcer votre présence. Vous pouvez également sponsoriser vos publications afin d’augmenter votre portée. Le trafic généré sur les réseaux sociaux est la clé pour augmenter le nombre de prospects transformés en clients.

Le mail pour communiquer intelligemment avec ces cibles

Après avoir identifié vos cibles, vous pouvez désormais leur adresser des messages capables de susciter leur intérêt. Au lieu d’opter pour une campagne SMS, faites plutôt le choix de l’emailing. En plus d’être moins onéreuse, cette solution permet de mieux évaluer la portée de sa campagne grâce à de nombreux indicateurs de performance (KPI). Le taux d’ouverture, le taux de rebond, le taux de délivrance, etc., sont tant de KPI pour mesurer la portée de vos actions.

Source : Les connectés

2022-05-18T18:55:19+02:002 octobre 2021|Catégories : Digital, Marketing, PME|Mots-clés : , , , , , |0 commentaire

Comment faire du marketing responsable une source d’innovation ?

Peu impliquées jusqu’ici dans les démarches RSE d’entreprises, les équipes marketing l’intègrent de plus en plus dans leurs stratégies. Tant mieux, le marketing responsable étant source de démarcation et d’innovation. C’est le point de vue de Benoît Chatelier, fondateur d’Askeet.

Les appels d’offres comprennent de plus en plus souvent des demandes en matière de développement durable. Les services achats des entreprises y sont très attentifs. D’après le baromètre 2019 de l’observatoire de l’achat responsable, 9 entreprises sur 10 interrogées ont une politique d’achat responsable. Les labels RSE comme Global Compact ou Ecolabel sont dorénavant recherchés des acheteurs.

Promouvoir sa marque tout en restant fidèle à ses valeurs

Si la RSE est intégrée depuis une bonne dizaine d’années dans la politique des entreprises, les équipes marketing étaient jusqu’ici peu impliquées dans cette démarche. Aujourd’hui, le client, qu’il soit B to C ou B to B, est passé à une nouvelle phase. « L’utilité d’un produit n’est plus le seul critère d’achat. L’entreprise doit aussi nourrir et partager ses valeurs », explique Paul-Antoine Raulin, development representativ chez Epic France, fondation qui lutte contre les inégalités. La difficulté réside dans l’envie de promouvoir sa marque tout en restant fidèle à ses valeurs. Deux choix s’offrent alors : mettre son budget marketing dans une campagne de référencement payant et dépenser cet argent chez Google, ou trouver une solution plus en phase avec les valeurs éthiques défendues.

L’hyper concurrence a fait émerger un fort besoin de sens : fournisseurs, investisseurs, partenaires, consommateurs, salariés, tous le ressentent. Les marques doivent donc s’adapter en mettant en avant leur impact social. De plus en plus d’entreprises souhaitent mettre en place des solutions de dons pouvant être reversées intégralement à des associations : arrondi en caisse, don sur salaire, don sur transaction sont autant de preuves concrètes que le bien social et le partage sont ancrés dans le mode de fonctionnement de l’entreprise. Une tendance qui améliore la fidélisation des clients et l’engagement de la marque.

Des demandes de prestataires engagés dans des démarches RSE

En B to C, toutes les études montrent que le comportement des consommateurs a changé. Mais en B to B aussi les entreprises sont de plus en plus en demande de prestataires engagés dans des démarches RSE. Alors qu’en 2015, UPS peinait à convaincre ses clients de payer un prix plus élevé pour réduire l’empreinte carbone, en 2016, la demande explose. UPS propose alors de replanter des arbres pour compenser les émissions carbones. Le succès est immédiat.

Le marketing responsable valorise et pérennise les actions RSE

La RSE donne aux entreprises une opportunité d’innover et de se démarquer. Le marketing doit s’en emparer pour valoriser et pérenniser les actions menées dans le cadre d’une stratégie RSE. Et pourquoi s’en priver alors que de nombreuses études montrent que la réputation des entreprises en matière de RSE est un facteur de performance. Elle ouvre de nouvelles opportunités et donne une avance concurrentielle. L’exemple de Michelin est emblématique. La marque crée en 2001 le service Fleet solution. Elle ne vend plus ses pneus aux transporteurs routiers mais leur propose une offre de location de pneus dont le prix se calcule en fonction du nombre de kilomètres parcourus. Elle peut se prévaloir de proposer une offre respectueuse de l’environnement excellente pour son image de marque ! Mais surtout l’offre est très rentable puisqu’elle a généré 600 millions d’euros de nouveaux business. Un sacré coup d’avance qui en fait aujourd’hui le leader mondial du service d’optimisation des pneumatiques pour les professionnels.

Le marketing responsable : le vrai risque serait de ne pas le faire

Le marketing responsable est donc une véritable source de valeur pour une entreprise de BtoB: amélioration de l’image de marque et de la notoriété, meilleure maîtrise des risques grâce à une vision de long terme, réduction des coûts, différenciation stratégique, meilleure visibilité et opportunité de référencement auprès de nouveaux distributeurs. En réalité, le vrai risque serait de ne pas le faire !

Source : E-marketing.fr

2020-07-22T15:48:10+02:0022 juillet 2020|Catégories : Digital, ETI, GE, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , , , |0 commentaire

Marketing digital : Stratégies efficaces pour faire connaitre son entreprise

La visibilité sur Internet est un objectif que tout entrepreneur doit se fixer pour perdurer. En effet, lorsque vous êtes bien visibles sur Internet, vous aurez assez une bonne réputation. Cela contribue fortement à la bonne marche de vos activités. Retenez qu’aujourd’hui pratiquement tout se fait sur Internet et vous avez besoin d’un site web pour vous faire connaitre. Une fois que vous avez votre site web, vous devez adopter les stratégies suivantes pour mieux faire connaitre votre entreprise.

Créer son site web et bien le promouvoir

La réussite de toute entreprise est toujours tributaire de sa visibilité. Cela est aussi le cas sur Internet. Dans le cas d’espèce, vous devez vous afficher dans les premières pages des moteurs de recherches comme Google. Mais avant, il est essentiel de créer votre site web. Le site web est une vitrine où vous vous révélerez à vos clients tout en profitant des nombreux avantages qu’offre le marketing digital. Une fois que la création du site est faite, vous allez optimiser ce dernier. Vous devez alors faire en sorte que ledit site soit accessible depuis un appareil mobile. Outre cela, vous devez également vous assurer que votre site Internet est conforme aux exigences des moteurs de recherche. En outre, il est important d’optimiser le référencement naturel de votre site web. Il y va en effet de la visibilité de votre site sur Internet. En optimisant votre SEO, vous vous afficherez plus facilement en haut des pages des moteurs de recherches. Ainsi, vous atteindrez plus aisément votre cible sans quasiment rien dépenser. En outre, vous devez également faire du SEA pour vite atteindre l’objectif.

Le SEA, une stratégie efficace pour réussir au XXIe siècle

Le SEA (Search Engine Advertising ) est un référencement payant qui vous permettra d’avoir du trafic sur votre page web. Toutefois, sachez qu’il complète le SEO. En effet, l’achat des campagnes AdWords ne servirait à rien si votre contenu n’est pas pertinent ni de qualité. Néanmoins, retenez que le SEA vous permettra d’économiser plus de temps. Pour réussir votre SEA, vous devez obligatoirement définir les mots clés sur lesquels vous voulez vous positionner. En effet, c’est à base de ces mots clés que vous pouvez créer vos annonces publicitaires. Les biens et les services dont vous faites mention dans votre annonce publicitaire doivent aussi répondre aux attentes de ces mots clés. L’objectif ici est que ladite annonce publicitaire puisse se retrouver en bonne position dans les moteurs de recherches. Il faut noter qu’avec le référencement payant, votre site sera rapidement visible sur Internet. Aussi, vous aurez la possibilité de contrôler instantanément votre annonce en faisant les modifications nécessaires. Enfin, il vous permet d’amorcerer davantage votre SEO pour des résultats plus satisfaisants. Au nombre des stratégies SEA, il y a le netlinking, car il peut être payant. En outre, il y a le marketing programmatique.

Le marketing programmatique, une bonne manière de faire du SEA

Pour faire réellement connaitre votre entreprise, vous aurez à adopter un certain nombre de stratégies. Déjà, sachez que toutes les stratégies ne s’équivalent pas, mais vous trouverez toujours votre satisfaction. Le marketing programmatique est un ensemble d’action qui est réalisé automatiquement. Avec cette technique, dites-vous que c’est le consommateur que vous mettez au cœur de votre stratégie marketing. Il s’agit ici d’une efficace stratégie.

En effet, marketing programmatique vous donne la possibilité d’automatiser vos campagnes publicitaires tout en les rendant plus intelligentes. Aussi, la présente stratégie prend appui sur la scénarisation et l’automatisation pour vous satisfaire et satisfaire vos cibles. Cette stratégie est beaucoup plus axée sur les centres d’intérêt de la cible.

Cela dit, elle permet de cibler directement l’internaute en collectant et en analysant au préalable ses données comportementales. L’internaute sera alors constamment en face des publicités ciblées et aura à coup sûr, la réaction qu’il faut.

Les avantages notables du marketing programmatique

La stratégie du marketing programmatique est plus efficace en ce sens où elle vous permet de gagner du temps et d’avoir plus vite le résultat escompté. En employant ladite stratégie, vous avez de plus grandes chances de vendre vos biens et services, car vous êtes en face d’internautes plus réceptifs. Ladite stratégie vous fait également gagner du temps. Il faut noter que cette technique prend en compte les achats en temps réel de bannières publicitaires ou encore le Real Time Bidding (RTB). Toutefois, le programmatique va au-delà de ça puisqu’elle prend aussi en compte des modes d’achat à l’exemple des PMP (Private Market Places). Le programmatique permet alors de mettre en face du prospect, son besoin au meilleur moment. C’est ici, l’une des meilleures manières pour convertir un internaute en prospect. Avec le programmatique, vous ne dépendrez plus du temps long que peut prendre un chaînon humain avant qu’une vente n’aboutisse. Enfin, en définissant de manière précise votre cible, vous n’aurez plus à dépenser grand-chose avant de voir le prospect réagir à votre offre comme vous l’auriez souhaité. Cela dit, le programmatique vous aide aussi à réduire votre budget de communication.

Le display, un levier important du programmatique

Le display est un levier sur lequel s’appuie le programmatique pour qu’une entreprise se fasse bien connaitre. Le display prend en compte ici, tous les formats publicitaires graphiques comme les pop-up, les bannières publicitaires, etc. Dans le display marketing, vous pouvez investir en tant qu’entrepreneur dans une campagne de publicité afin de faire connaitre vos biens et services. Plusieurs techniques permettent de réussir sa campagne display programmatique. Le display programmatique permet de soumettre à l’audience la publicité dont elle a besoin au bon moment. La publicité display vous permet d’atteindre ainsi une bonne audience. Cela est une réalité, car le réseau Google Display permet à lui seul d’atteindre 90% du web mondial. Avec cette publicité, vous avez aussi un meilleur retour sur investissement grâce par exemple au processus d’achat automatisé. Pour réussir ici, vous devez construire une bannière pour chaque objectif que vous vous définirez. Il peut s’agir ici d’objectif de notoriété ou encore vous pouvez viser la génération de leads. Enfin, avant de vous lancer dans cette forme publicitaire, vous devez être conscient des visuels à utiliser. Aussi, vous devez garder à l’esprit ce que vous désirez promouvoir sans oublier le respect des dimensions des bannières publicitaires.

Réussir son référencement naturel, pour mieux se faire connaitre

Pour réussir votre SEO, vous êtes tenu de faire usage de mots clés stratégiques. Il s’agit ici des mots que votre cible emploie pour faire ses recherches sur Internet. Vous pouvez par exemple classer ces mots pertinents dans un classeur Excel. Dans ce classeur, vous prendrez une colonne pour les mots clés vitaux. Il s’agit là des mots clés qui vous permettront de mieux faire la description de votre activité. Ensuite, vous classerez les mots importants qui vous aideront à apporter la bonne information à votre cible. Enfin, vous allez utiliser des mots secondaires pour finir une demande. Ce faisant, lorsque l’internaute lance sa requête, vous avez plus de chance que votre page soit mise en avant par les moteurs de recherches. Ensuite, vous devez tenir compte du fait que ces mots clés sont fréquemment utilisés sur Internet avant de les employer. Cependant, n’utilisez pas des mots clés qui sont très concurrencés sur Internet.

S’assurer de la qualité de votre contenu

Vous devez aussi avoir un contenu pertinent et de qualité afin d’espérer occuper une bonne position dans les moteurs de recherche. Ici, vous êtes invité à utiliser vos mots clés dans les titres et même l’adresse URL de vos pages web. En outre, il ne faudrait pas bourrer votre contenu de mots clés, mais il faut les utiliser de façon stratégique. Aussi, ne faites pas du plagiat, car cela est beaucoup plus sanctionné sur la toile. Par ailleurs, vous devez obtenir des liens vers votre site Internet. Ainsi, vous gagnerez en réputation et les moteurs de recherches vous considéreront davantage. Dès lors, vous serez mieux référencés par ces derniers. Alors, mettez en jeu vos relations pour que plusieurs sites de qualités intègrent dans leurs contenus des liens vers votre site. La SEO est une technique moins onéreuse, mais demande que vous y mettiez réellement de l’énergie. En dehors du SEO et du SEA, vous avez également le SMO qui est aussi une stratégie efficace pour révéler votre entreprise sur Internet.

Le social média optimization, pour une visibilité certaine de votre entreprise

Le Social Media Optimization (SMO) est également une bonne stratégie pour faire connaitre convenablement votre entreprise. Vous ne pourrez pas réellement réussir votre marketing aujourd’hui sans profiter du potentiel qu’offrent les réseaux sociaux comme Facebook, Instagram, Twitter et autres. Il faut aussi noter que ce moyen de communiquer avec les internautes n’est pas onéreux comparativement à une campagne publicitaire. De plus, sur ces réseaux sociaux, vous avez de plus grandes chances d’avoir plusieurs prospects. En effet, sur ces réseaux, vos publications peuvent être aimées par ceux qui vous suivent ou même partagées. Il vous suffit de publier régulièrement des contenus pertinents et de qualité et la magie pourra s’opérer. En publiant fréquemment aussi, votre entreprise sera encore plus visible. Il est alors important de bien animer vos pages sur ces réseaux. Votre présence sur ces réseaux rassure également vos prospects, car ils vous sentiront plus proches d’eux. Vous paraîtrez alors plus crédible et votre site aura du trafic comme vous l’auriez souhaité.

Source : IndiceRH

2020-07-17T16:49:13+02:0017 juillet 2020|Catégories : Digital, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , , , , , |1 Commentaire
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