TPE, PME, les 5 stratégies à adopter durant les vacances

Prendre du recul, repenser sa stratégie, réactiver son réseau : les entrepreneurs ont tout à gagner durant l’été !

Faire le point sur les tops et les flops

C’est le moment de lever la tête du guidon pour faire le point sur la « saison » écoulée. Relation clients, lancement de produit, management … dans chaque domaine clé, faîtes la liste de vos succès et échecs. Capitalisez sur vos réussites. Elles sont peut-être transférables à d’autres domaines. Quant à vos déceptions, analysez en les raisons et décider des changements à apporter pour faire mieux. Peut-être que vos difficultés viennent aussi du fait que vous avez dévié du projet initial. « L’une des questions à se poser c’est : mon projet est-il toujours celui que j’ai envie de faire ? Est-ce toujours celui qui est à la base de la création de l’entreprise ? », indique Thierry Géant, directeur général et associé de Visconti Coaching (coach de dirigeants).

Réfléchir à la stratégie moyen-long terme

Après avoir regardé dans le rétroviseur, projetez-vous vers l’avenir. C’est le moment de plancher sur de nouvelles solutions à partir de toutes les idées récoltées tout au long de l’année. Surtout, il sera intéressant d’imaginer votre activité dans cinq ans et plus. Réfléchir à la stratégie à moyen-long terme n’est pas réservé qu’aux grands groupes. Cela permet de donner un cap et du sens à l’activité. Important pour motiver et fidéliser les meilleurs collaborateurs. On peut commencer par réaliser un diagnostic de la situation de l’entreprise. La méthode classique, connue sous le nom de matrice SWOT ? Listez les opportunités-menaces et forces-faiblesses. Il s’agira ensuite de déterminer les grandes options possibles. Par exemple, la focalisation sur une niche de marché. Selon Thierry Géant (Visconti Coaching), « cette réflexion n’est pas seulement l’affaire du dirigeant. Elle doit être partagée avec les proches collaborateurs. Les bonnes idées viennent de partout ». Son cabinet a conçu un modèle d’atelier de réflexion, baptisé Gandalf, dont le but et de projeter toute l’équipe de direction 10 années en avant.

Se mettre au vert entre associés

Pour mener cette réflexion stratégique, on peut organiser un atelier ou un mini séminaire à l’extérieur de l’entreprise. C’est ce que fait chaque année le cabinet d’expertise comptable Exco Loire SFC à Saint Etienne (40 salariés). « Ce sont deux journées complètes début juillet où les quatre associés se mettent au vert pour réfléchir à l’avenir de l’entreprise sans être dérangés », explique sa codirigeante Brigitte Dubois. Projets de développement, plan de recrutement, repositionnement sur les points de difficultés … , vous n’êtes plus dans l’action mais dans la réflexion. « L’un des thèmes débattus cet été sera les profils de collaborateurs que nous allons recruter dans les prochaines années pour faire face aux évolutions du métier », poursuit Brigitte Dubois.

Réactiver son réseau

Quand les agendas des uns et des autres s’allègent, c’est le moment de proposer à d’anciens clients, à des partenaires potentiels ou à des prospects de vous rencontrer. Normalement, ils seront davantage disponibles et plus décontractés que le reste de l’année. Pour éviter le risque d’isolement, on peut aussi mettre en place dans son agenda des mois à venir des rendez-vous dédiés au « networking ». Faîtes comme Thierry Géant qui a profité de l’été dernier pour s’inscrire à un programme de conférences sur l’innovation étalé sur plusieurs mois. « L’objectif n’est pas de réseauter pour réseauter. Mais de vous nourrir de nouvelles expériences, s’ouvrir à des sujets utiles au business et confronter ses idées, sa vision du management, avec des dirigeants d’horizons différents », résume Thierry Géant.

Expérimenter de nouvelles pistes

Quand l’activité ralentit, on peut se risquer à tester de nouvelles méthodes de travail ou une organisation différente. Le dirigeant peut par exemple expérimenter le télétravail pour des tâches administratives qu’il peut réaliser chez lui. C’est aussi le temps des remises en question. Prenez-vous toujours autant de plaisir à votre travail ? Pourquoi alors ne pas décider de commencer à vous détacher de l’opérationnel pour vous consacrer davantage à la stratégie et au développement ?

Source : Les échos

2018-06-21T10:14:45+02:0021 juin 2018|Catégories : Conseil, PME, TPE|Mots-clés : , , |0 commentaire

Loi Pacte : ce qui change concrètement pour les PME

Après plusieurs mois de retard, le projet de loi Pacte (pour Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) a été officiellement présenté le 18 juin par le ministre de l’Economie Bruno Le Maire. Principalement destiné aux PME, il supprime ou simplifie de nombreuses contraintes, notamment administratives.

Des seuils moins nombreux

C’est l’une des mesures qui satisfait le plus le patronat : la suppression du seuil de 20 salariés et la conservation de trois seuils seulement, à 11, 50 et 250 salariés. « C’est la mesure qui me marque le plus parce que les seuils sont une source de stress pour les entrepreneurs. Au niveau psychologique, c’est pour moi la mesure la plus intéressante », assure Vital Saint-Marc, associé au sein du réseau d’audit et d’expertise-comptable RSM. De surcroît, les obligations liées à ces seuils ne seront désormais effectives uniquement lorsque le seuil sera franchi pendant cinq années consécutives. « Cela laisse du temps pour se développer, se préparer, et surtout cela va permettre d’éviter l’effet boomerang lié à une conjoncture qui se retourne », se réjouit Gérard d’Espalungue, qui dirige Allo Standard (15 salariés) à Nantes. Enfin, le mode de calcul des effectifs prévu par le Code de la sécurité sociale sera généralisé.

Le forfait social sur l’intéressement supprimé

Voici une mesure bâtie pour favoriser les salariés et annoncée dès le mois d’avril par Emmanuel Macron : le forfait social sur l’intéressement, qui peut peser jusqu’à 20 % des sommes distribuées par les entreprises aux salariés, sera supprimé dans les PME au 1er janvier 2019. L’objectif pour le gouvernement est de développer l’épargne salariale en incitant à la mise en place d’accords d’intéressement. Le forfait social sur la participation et l’abondement employeur sera également abandonné pour les entreprises de moins de 50 salariés.

Des guichets à l’export régionaux mis en place

Annoncé il y a plusieurs mois, un guichet unique de l’export sera créé dans chaque région et une plateforme numérique de solutions d’accompagnement sera mise en place pour mieux préparer les PME à l’international. D’autres mesures vont suivre : un renforcement du dispositif « assurance–prospection » par une avance de trésorerie et la création d’un « pass export » (partenariat négocié entre l’État et l’exportateur). Le dispositif du guichet unique régional est officiellement testé depuis le 18 juin en Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Des entrepreneurs en difficulté mieux soutenus

Le projet de loi prévoit la suppression de l’indicateur dirigeant de la Banque de France, diffusé aux établissements de crédit, en cas d’une « faillite en chaîne » (liquidation d’une filiale puis de la maison mère), la simplification de la liquidation judiciaire (obligatoire qu’à partir 5 salariés et 750 000 euros de chiffre d’affaires), et l’amélioration de la procédure de rétablissement professionnel : le seuil d’actif pourrait être rehaussé pour les entreprises sans salariés et une limite de passif ajoutée.

Une certification des comptes moins contraignante

Malgré la fronde grandissante des commissaires aux comptes ces dernières semaines, le gouvernement a bel et bien inscrit dans le projet de loi Pacte que le « seuil de certification légale des comptes (serait) réhaussé au niveau européen ». Ce seuil d’audit des comptes devrait donc passer à 8 millions d’euros (contre 2 millions aujourd’hui).

La transmission d’entreprise facilitée

Le gouvernement veut simplifier le Pacte Dutreil, ce régime de faveur permettant une exonération partielle de l’assiette des droits d’enregistrement lors d’une transmission à titre gratuit (donation ou décès) de titres sociaux, en assouplissant les conditions d’engagement et les obligations déclaratives pour en bénéficier. De plus, les contraintes du crédit d’impôt rachat des entreprises par les salariés seront assouplies et le dispositif de crédit-vendeur sera encouragé grâce à un étalement des prélèvements sur les plus-values pour les petites entreprises.

La création d’entreprise dématérialisée

En remplacement des sept réseaux de centres de formalités des entreprises, le gouvernement va mettre en place une plateforme en ligne unique pour la création d’entreprise. Les différents registres des entreprises (registres des métiers et du commerce et des sociétés) seront rapprochés pour éviter les doublons et les coûts inutiles.

Source : Le journal des entreprises

2018-06-21T09:53:57+02:0021 juin 2018|Catégories : Lois, PME|Mots-clés : , , |0 commentaire

Le management en retard sur la technologie?

Alors que les collaborateurs voient la technologie comme source d’amélioration de leur productivité, ils jugent les pratiques managériales en vigueur dans leur entreprise comme archaïques, selon les résultats de la dernière étude de Gallup.


A l’ère du tout digital et de la montée de l’intelligence artificielle, le management semble plus que jamais à la traîne… Gallup, cabinet de conseil spécialisé dans l’analyse de données sur le management, la performance des organisations et la gestion des ressources humaines révèle dans son premier rapport européen « The Real Future of Work »* un certain écart entre les progrès technologiques et l’archaïsme des techniques de management au sein des entreprises françaises.

Alors que 2/3 des employés français voient la technologie comme une source d’amélioration de leur productivité, moins d’un employé français sur 4 pense qu’il est encadré d’une manière à le motiver note l’étude. Autres chiffres inquiétants: seulement 17 % des employés français affirment se sentir inclus dans la stratégie globale de l’entreprise et comprendre en quoi leurs tâches quotidiennes contribuent aux objectifs globaux de leur entreprise.

« La question du bouleversement du monde du travail à la suite du progrès technologique est largement débattue aujourd’hui. Nos données montrent cependant qu’il ne faut pas perdre de vue à quel point le facteur humain reste la fondation essentielle à toute transformation technologique. Sans le maintien d’un niveau de motivation sain dans l’entreprise, sans un encadrement efficace et constructif des équipes, les promesses de productivité accrue qui accompagnent le progrès ne peuvent pas être honorées », explique Laragh Marchand, Consultante & Partenaire au sein de Gallup.

Quels rôles pour manager ?

Interrogés sur la manière dont leur supérieur analyse leur performance, les employés français se distinguent par rapport aux trois autres nations puisqu’ils sont 66 % à affirmer que leur manager passe plus de temps à analyser leurs défauts ou faiblesses qu’à développer leurs atouts (contre 35 % en Allemagne, 53 % en Espagne & 47 % au Royaume-Uni).

Sur la question de la fréquence des retours ou du feedback reçu, la France est proche de l’Allemagne et du Royaume-Uni avec 24% des employés déclarant recevoir un retour de leur supérieur une fois par an ou moins.

« Plus que la fréquence des retours et des interactions avec leur supérieur, c’est la qualité de ces interactions qui est cruciale. » conclut Laragh Marchand. « La France maintient son attachement culturel à une méthode de management assez rigide, focalisée sur la critique. Or ce que notre recherche met en lumière c’est le rôle essentiel de la motivation des employés au sein des entreprises – condition sine qua non pour négocier le virage technologique. »

*Etude basée sur des entretiens téléphoniques conduits auprès d’un échantillon représentatif de 1000 employés (France, Allemagne, Royaume-Unis, Espagne). Février-mars 2018.

Source : Actionco.fr

2018-06-13T15:38:28+02:0013 juin 2018|Catégories : Digital, ETI, GE, Management, PME, TPE|Mots-clés : , , |0 commentaire

Quels intérêts du marketing papier à l’ère du numérique ?

Embarqué dans l’aventure numérique, notre mode de vie actuel connaît un bouleversement certain. En termes de marketing, le digital offre des possibilités immenses et encore inimaginables il y a peu. Mais le marketing papier est-il poussé vers la sortie pour autant ?

Les avantages du marketing papier

Le marketing direct, dont l’outil principal est le mailing, c’est-à-dire le courrier papier adressé, possède un certain nombre d’avantages indéniables. Tout d’abord, le papier offre un contact physique avec le client, qui perçoit l’offre commerciale avec ses sens, vue, toucher, et même odorat. Trivial, sans doute, mais très important. Une étude de Seprem Etudes et Conseil pour le Syndicat de la presse sociale indique d’ailleurs que le papier est largement préféré à l’écran en ce qui concerne lecture approfondie et conservation de l’information.
De plus, submergé d’e-mails, le prospect client a aujourd’hui une meilleure perception du courrier papier, qui d’une certaine manière met en valeur le destinataire. Le papier crée également un lien plus fort entre lui et la marque.
Le marketing papier utilise donc un support physique non éphémère, qui prolonge l’existence de la communication, et qui autorise en outre une convergence avec le web, en proposant par exemple un coupon à utiliser en ligne ou un QR code pour pousser l’utilisateur vers internet. Même Amazon, géant du e-commerce en ligne, se met à diffuser des catalogues dans les boîtes à lettres, c’est dire.

Les avantages du marketing digital

Notre monde est désormais hyper connecté, ultra rapide, et nous sommes environnés de réseaux sociaux numériques. L’information en ligne est instantanée et le marketing digital a les moyens de toucher aisément un nombre phénoménal de prospects, une cible très large ou au contraire extrêmement précise. Les données numériques permettent de récolter un maximum d’informations et de mesurer à peu près tout. Ce suivi des performances est une bénédiction pour affiner les campagnes et relancer les clients. L’interactivité offerte permet aussi de diffuser les informations sur plusieurs niveaux et de capter aisément l’attention des visiteurs. L’étude citée précédemment révèle que l’écran est nettement préféré au papier en ce qui concerne le partage de l’information avec son entourage ou pour trouver rapidement une réponse à une question précise.

L’union fait la force

Aucun nouveau média n’a jusqu’à présent enterré un média précédent, et le digital n’enterrera pas le papier. Au contraire, après la déferlante numérique, il semble bien qu’un mariage entre les deux formes de marketing soit aujourd’hui mis en œuvre. Une double utilisation offre une synergie puissante pour toucher le maximum de prospects et clients, qui ont tous des goûts et des habitudes différentes. C’est bien connu, un client multicanal a définitivement plus de valeur.

Source : Siecledigital.fr

2018-06-11T11:30:18+02:0011 juin 2018|Catégories : Communication, Digital, ETI, GE, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , , |0 commentaire

La PME du futur sera phygitale ou ne sera pas

Explosion du e-commerce, croissance du drive, consommateurs hyper-connectés et sur-informés : les PME doivent opérer leur mue digitale si elles veulent survivre. Récolte et exploitation des données clients, formation des salariés et même « coach digital » : de nombreuses solutions innovantes s’offrent à elles.

Le « phygital » est-il le nouvel eldorado des PME ? Contraction de « physique » et de « digital », le phygital donne accès aux fonctionnalités du e-commerce, tout en assurant aux consommateurs le confort de l’accueil en boutique. L’objectif, pour les activités « brick and mortar », c’est-à-dire ayant pignon sur rue, est de tirer leur épingle du jeu face aux pure players comme Amazon, sans perdre leurs atouts. Car « la majorité du chiffre d’affaires des marques se fait toujours dans les réseaux physiques », rappelle Thomas Le Guyader, président d’Evoke, un éditeur de solutions « web-to-store ».

« Les commerçants doivent travailler avec les outils d’aujourd’hui pour parler la même langue que leurs clients »

Les consommateurs, surtout les plus jeunes, mélangent déjà naturellement physique et digital ; les entreprises doivent faire de même, en fusionnant les expériences numériques et physiques afin que leurs clients passent de l’une à l’autre avec fluidité. En témoigne le succès du « showrooming », cette pratique qui consiste à se rendre en magasin pour évaluer un produit, puis à rentrer chez soi l’acheter en ligne – souvent à moindre prix. Près de sept Français sur dix pratiquaient déjà le showrooming en 2014, et plus de huit sur dix se disaient prêts à quitter le point de vente s’ils trouvaient un prix inférieur en pianotant sur leur smartphone.

Est-ce à dire que les magasins et entreprises en « dur » sont de l’histoire ancienne ? Non et, heureusement, les consommateurs l’ont bien compris. Les magasins restent un lieu de décision d’achat prioritaire. Mais « ils devront être bien plus que de simples lieux de vente : des lieux »d’expérience client », surtout pour les Millennials », selon l’étude de l’Observatoire Cetelem 2018.

Mais pour les PME, difficile de s’y retrouver parmi la multitude d’innovations digitales permettant d’améliorer cette expérience client. Bornes connectées, tablettes tactiles, mobiles, mais aussi cabines d’essayage virtuelles, livraison, geofencing… : « pour ne pas être en décalage, les commerçants doivent travailler avec les outils d’aujourd’hui pour parler la même langue que leurs clients ; apprendre à aprivoiser le web-to-store, le web-in-store et enrichir leurs offres et leurs services avec le digital. Il n’y a pas de meilleur moyen aujourd’hui pour faire revenir ses clients et en attirer de nouveaux », estime Catherine Barba, auteur du livre Le magasin n’est pas mort !

De l’importance de se faire accompagner

Afin d’aider les PME à enclencher leur transformation digitale, le ministère de l’Economie a publié, en février 2018, une liste de conseils pour mettre toutes les chances de leur côté. « Conseil n°1 : considérez la data comme la matière première de la transition numérique, (qui) nécessite un changement d’état d’esprit. Vous devez considérer la data comme la nouvelle richesse à exploiter, c’est le pétrole du XXIe siècle ». Et pour ce faire, les PME doivent mettre le client au centre de leur dispositif, « car c’est le client qui génère la data ».

« Le client a aujourd’hui les moyens de s’exprimer sur Internet, sur les réseaux sociaux, les plateformes etc., et donc il devient l’acteur de l’expérience client et l’acteur de l’innovation », poursuivent les experts de Bercy. Et de conseiller aux PME de s’équiper pour recueillir et exploiter les données, de former leurs salariés au numérique et, surtout, de ne pas hésiter à se faire accompagner pour réussir leur transition digitale, que ce soit au travers du programme gouvernemental « Transition numérique » ou via les formations dispensées par des acteurs privés ou institutionnels.

Pour bénéficier d’un accompagnement sur-mesure, les PME désireuses d’entamer leur mue numérique peuvent également faire appel à des sociétés spécialisées, à l’instar de SoLocal. Le groupe dirigé par Eric Boustouller décline un éventail de solutions innovantes « full web & apps », c’est-à-dire destinées à tous les terminaux : PC, mobiles, tablettes, etc. Une façon pour chaque PME, quel que soit son secteur d’activité, d’aborder sereinement et de façon complète cette transition en bénéficiant d’un véritable « coaching digital ».

Pour relever ce défi, SoLocal a décidé de s’entourer du moteur de recherche Google, avec lequel elle vient de renouveler son partenariat pour deux ans. Une confiance que SoLocal doit, selon Eric Boustouller, à sa « capacité industrielle à produire, au meilleur prix et avec une très forte valeur ajoutée, des publicités et services numériques pour [ses]clients avec des offres packagées, personnalisées et à engagement de résultats ». Pour relever ce défi, les deux groupes ont décidé de mettre les bouchées doubles en multipliant par deux les moyens qu’ils consacrent aux TPE/PME françaises. Il y a urgence : selon la dernière mise à jour de l’indice Desi, la France ne figure qu’en 16e position des pays européens les plus digitalisés, loin derrière les pays nordiques. Les PME sont particulièrement à la traine.

Source : Planete Business

2018-06-11T09:54:43+02:0011 juin 2018|Catégories : Digital, PME|Mots-clés : , |0 commentaire

Quels avantages à investir dans les PME non cotées ?

La valorisation des entreprises non cotées croît plus vite que celle des grands groupes. Le private equity offre donc des perspectives de rendement plus intéressantes.

L’investissement non coté (ou «private equity» en anglais) est une classe d’actifs qui désigne le financement direct du capital d’une entreprise à l’actionnariat privé. Cette prise de participation contribue au développement et à la croissance de l’entreprise en améliorant son potentiel de création de valeur.

Une étude du cabinet EY démontre la surperformance du non coté sur l’investissement boursier. Ainsi, le private equity affiche une performance nette de 8,7 % contre 3 % pour le CAC 40 sur une longue période, allant de 2007 à fin 2016.

Preuve supplémentaire de la surperformance du non coté : la valorisation des PME non cotées croît plus vite que celle des grands groupes. L’indice de référence français pour les PME affiche une progression de +123 % (soit un rendement annuel moyen de près de 11 %) contre +52 % pour le CAC 40 entre 2008 et 2016. Cette surperformance par rapport aux actions cotées se vérifie également au niveau européen, avec un rendement annuel moyen constaté sur une longue période (1994 – 2014) de l’ordre de 15 %.

Volatilité des marchés

L’une des raisons de cette surperformance est la décorrélation avec la volatilité inhérente aux marchés financiers. Si les entreprises cotées doivent en effet faire face à des chocs exogènes sans lien avec leurs fondamentaux de croissance et de valorisation, les PME non cotées vont, quant à elles, évoluer en fonction de leur activité, de la mise en oeuvre de leur plan stratégique sans les contraintes à court terme des investisseurs boursiers, et enfin, de la qualité et de la stabilité de leur équipe dirigeante.

Une autre raison réside dans le fait que la philosophie de ces PME est de mettre l’accent sur la protection de leur bilan et sur la génération de liquidités. Elles peuvent donc non seulement traverser plus sereinement des périodes troublées, mais également être plus réactives pour saisir de nouvelles opportunités stratégiques.

Financement de l’économie réelle

Financer l’économie réelle, c’est à la fois contribuer au développement du tissu économique local français et mieux comprendre comment son argent est utilisé. Au-delà des critères de rentabilité, vous financez des entreprises dont le secteur d’activité, la localisation ou les projets vous importent. Vous avez la possibilité de rencontrer l’équipe dirigeante, voire d’être acteur du développement de l’entreprise en prenant part aux assemblées générales.

Vous avez également un accès privilégié à l’information de la PME et notamment aux comptes de la société. Les données essentielles concernant la croissance et le développement de l’entreprise vous sont communiquées plus régulièrement que dans les grands groupes, où l’information consolidée prend souvent la forme d’un rapport annuel toujours riche en informations, mais parfois difficile à appréhender pour un investisseur privé.

Bénéficier d’avantages fiscaux

Souscrire directement au capital de PME non cotées permet aussi de bénéficier d’avantages fiscaux suivant plusieurs cas de figure (dispositif Madelin). En investissant dans des actions de PME non cotées, vous pouvez obtenir une réduction de 25 % de l’impôt sur le revenu (IR) avec un investissement limité à 50.000 euros ou 100.000 euros suivant votre état civil, et conditionné à la conservation des titres pendant une période de cinq ans minimum.

Vous pouvez également choisir de souscrire au capital des PME non cotées au sein de votre PEA ou de votre PEA-PME et ainsi bénéficier d’une exonération des plus-values réalisées sur votre investissement (sous réserve d’un engagement de conservation des titres pendant une période de cinq ans minimum).

Un investisseur qui choisit de diversifier ses placements en finançant les PME non cotées bénéficie donc de perspectives de rendement attractives tout en pouvant défiscaliser une partie de ses placements.

Source: Lesechos.fr

2018-06-09T20:02:57+02:009 juin 2018|Catégories : PME|Mots-clés : , |0 commentaire

Développer son entreprise avec l’Inbound Marketing

Aujourd’hui, les entreprises sont confrontées à de nombreux défis sur la façon de commercialiser leurs produits/services. Pour être véritablement efficace au niveau marketing, il faut arrêter de travailler avec une stratégie traditionnelle, mais adopter plutôt une approche digitale innovante, globale et intégrée. L’Inbound Marketing répond à ce besoin.

Qu’est-ce que l’Inbound Marketing?

L’Inbound Marketing est une stratégie marketing qui utilise une approche différente de celle du marketing traditionnel et qui consiste à aller chercher des clients de la manière suivante:

Créer un contenu de grande qualité sur vos différentes plateformes et les rendre visibles pour attirer naturellement des prospects et les convertir ensuite en clients potentiels sans avoir à les démarcher. En général, l’Inbound Marketing nécessite un investissement plus élevé et apporte des résultats plus lents durant les premiers mois. C’est un passage obligé pour construire une stratégie de marketing digitale réussie.

L’Inbound Marketing rassemble les différentes techniques qui consistent à attirer les clients, plutôt que d’aller les chercher.

Entreprises: Comment utiliser l’Inbound Marketing?

La stratégie de l’Inbound Marketing construit une certaine relation entre votre marque et vos prospects. Ces derniers doivent être attirés vers votre marque au bon moment. L’idée est de ne pas intervenir tant que le prospect n’est pas intéressé par le produit/service que vous lui proposez. Cette méthodologie repose sur quatre étapes:

1. Offrez du contenu véritablement intéressant : Le but de cette première étape est de générer du trafic qualifié sur votre site web pour obtenir des leads. Pour cela, vous devez attirer les consommateurs en leur proposant des contenus pertinents, informatifs et réguliers ainsi que des solutions claires aux problèmes qu’ils rencontrent. Montrez-leur que votre entreprise vit et fait bouger les choses dans son domaine d’activité.

2. Convertir vos visiteurs : Une fois que ces prospects arrivent sur votre site web, il est important qu’ils aient une bonne raison d’y rester et que vous ayez tous les éléments en place pour qu’ils deviennent prospects qualifiés en proposant des offres de contenus.

3. Accompagnez vos prospects : Quand on dit d’un prospect qu’il est qualifié, on estime en fait qu’il est suffisamment mûr pour passer à l’achat. Cette étape consiste à engager et nourrir la relation pour accompagner le prospect dans son parcours d’achat et le convertir en client.

4. Fidéliser vos clients : Au lieu d’abandonner vos clients après la vente, l’Inbound Marketing poursuit la relation en proposant du contenu et des conseils pour aider vos clients à tirer le meilleur parti possible de votre solution. Les réseaux sociaux vous permettront de fidéliser vos clients existants et séduire vos prospects à l’aide d’ambassadeurs.

Toutes ces actions et étapes sont minutieuses. Elles nécessitent de la méthode et de la récurrence.

L’Inbound Marketing: plus qu’une approche marketing, un propulseur commercial!

L’Inbound Marketing est une vraie nécessité:

L’Inbound Marketing est une stratégie personnalisée qui répond directement aux questions de votre public cible. Contrairement aux campagnes marketing traditionnelles, l’Inbound Marketing vise d’abord à créer un lien avec vos clients potentiels avant de leur proposer vos produits ou services. Ils ont ainsi l’occasion de développer une relation avec votre marque et de la découvrir à leur propre rythme avant d’acheter.

L’Inbound Marketing a l’avantage de pousser la croissance de votre entreprise. En effet, il vous permet de diminuer la part de vos investissements en publicité classique pour injecter plus de moyens dans l’acquisition de clients plus rentables, écourter vos cycles de ventes, transformer votre site web en machine à prospecter, qualifier votre audience…

Déterminer ce qui convient le mieux à votre Business

L’Inbound Marketing est une stratégie efficace mais elle ne fait pas de miracles. Autrement dit, la réalisation d’une campagne d’Inbound Marketing réussie exige un investissement en temps et en ressources à la hauteur des résultats que vous voulez atteindre.

Source : Paperjam.lu

2018-06-07T11:10:18+02:007 juin 2018|Catégories : Digital, ETI, GE, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , |0 commentaire

Les Français n’apprécient pas le marketing personnalisé

Les Français n’apprécient pas le marketing personnalisé (à 74%) et 81% d’entre eux se déclarent préoccupés par la collecte et l’utilisation de leurs données par des sites de e-commerce. Les jeunes générations (18-24 ans) seraient toutefois plus ouvertes.

Etude Odoxa

C’est ce que montre un sondage réalisé par Odoxa pour le compte de l’agence Emakina et BFM. « Le marketing supposé créer de l’engagement est une machine à exaspérer » affirme Manuel Diaz, président d’Emakina. Il appelle à créer une relation de confiance plutôt que de collecter des données en croyant créer une relation personnalisée.

Les résultats du sondage sont édifiants et vont à contre courant des démarches mises en place par la plupart des entreprises. 64% des Français n’apprécient pas qu’on leur suggère des produits correspondants à leur profil et à leurs goûts. 65% des Français n’aiment pas recevoir de newsletters et promotions de produits par mail. Les publicités ou les promotions qui correspondent à leurs goûts sont rejetées par 72% des Français.

74% n’apprécient pas qu’on les suive en tant que clients pour une expérience continue entre magasins et digital, quant aux fenêtres « pop-up » elles suscitent l’agacement de 9 Français sur 10 ; les jeunes sont toutefois plus ouverts notamment lorsque les suggestions correspondent à leurs goûts.

Clivage générationnel 

Il y a ainsi un clivage générationnel. Plus on est jeune, plus le suivi en tant que client (39% chez les 18-24 ans contre 15% chez les 65 ans et plus), la publicité personnalisée (37% contre 19%) ou les mailings (41% contre 30%) sont appréciés. Les 18-24 ans approuvent même majoritairement les suggestions de produits personnalisées (53% contre 23%).

Les Français ont développé des parades anti-collecte de données. 81% des Français se déclarent préoccupés par la collecte et l’utilisation de leurs données par des sites de e-commerce. Un sur trois se dit même très préoccupé. Les plus âgés sont les plus négatifs : pour 89% d’entre eux, la collecte de leurs données est une préoccupation.

En conséquence, les consommateurs n’hésitent pas à renoncer à un service. Les trois quarts des Français ont déjà renoncé à un service ou à un contenu si on les oblige à fournir des informations personnelles. Et 6 Français sur 10 donnent de fausses informations aux sites de e-commerce. 78% des moins de 25 ans ont déjà utilisé une de ces parades. 67% des Français déclarent ne pas faire confiance aux marques pour appliquer le nouveau Règlement Général sur la Protection des Données entré en vigueur le 25 mai dernier.

Informations et adresse email fausses

43% des Français ont déjà donné des informations inexactes pour éviter qu’une marque utilise leurs données et 29% ont donné de fausses adresses emails. 38% des Français se sont créés une adresse email poubelle pour les publicités. 59% ont utilisé une de ces techniques pour tromper les sites de e-commerce.

L’étude a été menée auprès d’un échantillon de 962 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Source : Larevuedudigital.com

2018-06-05T17:49:52+02:005 juin 2018|Catégories : Communication, Digital, ETI, GE, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , , , , |0 commentaire

Les techniques marketing à réinventer

Le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données), mis en place par l’Union Européenne le 25 mai 2018, va induire de nombreux changements au sein des entreprises. Ce règlement génère une révision du traitement des données personnelles des clients, des prospects et même des salariés. Zoom sur les changements induits.

Les entreprises ont pour contrainte de faire le nécessaire pour sécuriser les données personnelles. Comme tous les domaines, le marketing y est aussi contraint. Nombre de pratiques autrefois utilisées nécessitent d’être revues et réinventées pour répondre aux obligations de ce nouveau règlement européen, qui, s’il n’est pas appliqué, entraînera entre autres de lourdes sanctions financières.

Les techniques marketing à réinventer

En marketing, Internet, devenu un moyen essentiel pour convaincre les futurs clients, facilite notamment la prise de décision d’achat du consommateur. Les pratiques établies n’ont pas dans de nombreux cas prises en compte, il faut le reconnaître, le consentement de la part du client. Avec la réglementation RGPD, les décisions des consommateurs et des internautes devront être sollicitées et respectées sous peine de sanctions financières. La volonté du client à diffuser ses données prime désormais sur les pratiques marketing et commerciales.

A titre d’exemple, les entreprises ont profité de la simplicité d’Internet pour convertir aisément le prospect en consommateur en utilisant notamment l’opt-in, technique par laquelle un individu donne son consentement avant une possible prospection commerciale. Il s’applique généralement à l’aide d’un formulaire avant l’envoi de newsletter. Pour trouver la meilleure solution d’envoi de newsletter, vous pouvez vous référer à des sites spécialisés. L’opt-in demande habituellement un consentement clair et vérifié, mais il existe un opt-in passif qui contourne parfois la volonté de l’individu. Celui-ci ne donne pas de manière explicite son consentement, car il lui demande son consentement par l’intermédiaire de cases pré-cochées et en conséquence la réelle volonté de l’utilisateur est contournée. Le RGPD ne permet plus aux entreprises de proposer des formulaires pré-remplis. Le consentement de l’individu devra désormais être clair et volontaire.

Le marketing actuel se base essentiellement sur l’analyse du comportement des utilisateurs et le nouveau règlement européen devrait complexifier la stratégie des entreprises dans ce domaine. Il n’était pas obligatoire auparavant d’évoquer le profilage réalisé sur les visiteurs d’un site, d’une plateforme ou d’une application. Désormais, ils devront être informés en amont lors de chaque visite. Un éventuel suivi devra être signalé et approuvé par l’utilisateur. Cette nouvelle mesure va engendrer des difficultés d’analyse pour comprendre les souhaits des consommateurs, car ils auront la possibilité de refuser le profilage mis en place par les entreprises. Les professionnels du marketing devront alors revoir entièrement leur technique d’analyse. Les anciennes données stockées avant le 25 mai nécessitent donc une révision. Les utilisateurs dont les données sont détenues par les entreprises devront être consultés afin d’obtenir leur consentement pour toute démarche marketing. Le RGPD demande d’envisager de manière impérative de nouvelles pratiques concernant le consentement des utilisateurs. Les entreprises qui ne soumettraient pas pourraient se voir infliger une amende allant jusqu’à 20 millions d’euros ou 4% du chiffre d’affaires annuel.

Les bonnes pratiques à appliquer

Pour éviter les sanctions et respecter le RGPD, les pratiques marketing vont devoir subir un véritable lifting. La transparence devient le maître-mot entre les entreprises et le consommateur. Elles ont pour obligation de pouvoir démontrer le consentement des utilisateurs en cas de contrôle. Il s’agit souvent d’opter pour le double opt-in afin de s’assurer qu’il s’agit d’un choix réfléchi et donc proposer une double confirmation. Sous forme de case à cocher volontairement suivi d’un lien contenu dans un mail, le consentement de l’individu pourra donc être confirmé à deux reprises.

Une fois, celui-ci mis en place, il s’avère préférable de réécrire des textes clairs et concis à propos des données stockées et de l’utilisation de celles-ci. Les CGU (Conditions Générales d’Utilisation) devront désormais être courtes et compréhensibles par tous. Mise en avant, la transparence pourrait générer une certaine confiance auprès de vos visiteurs. Devenus conscients depuis quelques mois de l’importance de leurs données, ils vont privilégier les entreprises qui ont pour principe le respect de leurs données. Évoquer clairement le traitement des données personnelles de vos prospects et clients devient incontournable avec le RGPD. Il se peut que certaines personnes refusent l’idée d’être observées et profilées à des fins marketing, ce qui engendrera éventuellement une perte d’abonnés pour les newsletters, par exemple, mais dans le contexte actuel la transparence sera de toute évidence un argument qui valorise les entreprises et qui procure de la confiance chez les utilisateurs.

L’emailing une pratique à mettre à jour

Parmi toutes les pratiques marketing, l’emailing reste une de celles qui va nécessiter davantage de changements. Les e-mails automatisés et le profilage restent encore possibles, mais ils seront plus largement encadrés. Un travail approfondi de renseignements sur votre base de données s’avère nécessaire avant l’application du règlement. Il s’agit de réaliser un audit pour connaître si dans celle-ci, les utilisateurs ont fait part de leur consentement pour recevoir des e-mails. Si tel n’est pas le cas, vous aurez pour interdiction de les utiliser dans votre campagne. L’emailing, très utilisé par les marketeux, peut s’utiliser simplement à l’aide de logiciel emailing qui s’occupe de tout. MailPro, par exemple, est un logiciel qui accompagne les petites et moyennes entreprises dans la réalisation de leur emailing. Il permet de créer aisément des newsletters automatiques et des campagnes simplifiées. Bien que les entreprises nécessitent de revoir leur stratégie en fonction du RGPD, l’e-mail reste un moyen de communication incontournable. Les logiciels du type MailPro s’avèrent faciles d’utilisation pour les envois et la création newsletter, ce qui permet de fidéliser ou même parfois de convertir un prospect, tout en respectant les règles du RGPD.

Pour ceux dont le consentement a été approuvé, vous avez pour obligation de conserver ces informations dans une base de données en cas de litige car les utilisateurs devront avoir accès à toutes les informations concernant leurs données personnelles. Dans vos conditions, n’oubliez pas de préciser les personnes auxquelles il faut s’adresser en cas de problème, la manière dont seront conservées leurs données et la possibilité d’une utilisation par un pays non-membre de l’Union Européenne.

Source : Dynamique-mag.com

2018-06-05T17:31:12+02:005 juin 2018|Catégories : Commercial, Digital, ETI, GE, Lois, Marketing, PME, TPE|Mots-clés : , , , , , , |0 commentaire

Quel management à l’ère digitale?

A l’heure de la transformation numérique, les nouveaux modes de travail, cristallisent l’attention du top management. Pour autant, adopter une approche tech-centrée serait tomber dans un piège. Le point avec Gilles Ascione, Directeur de la practice Change Enablement chez Avanade.

A l’heure de la transformation numérique accélérée et de la mobilité pour tous, les nouveaux modes de travail, vecteurs de gains de productivité, cristallisent l’attention du top management. Pour autant, adopter une approche techno-centrée serait tomber dans un piège. Le vrai enjeu consiste à faire évoluer le management de l’entreprise pour ancrer les nouvelles fonctionnalités offertes par la technologie dans les méthodes de travail des équipes.

Ainsi, la transformation digitale de l’entreprise n’est pas une question technique. Son succès à long terme tiendra à la capacité de tous les métiers à travailler plus efficacement ensemble grâce aux nouveaux outils. La nouveauté réside dans les méthodes et pratiques du management à réinventer.

Plus coach que chef

Le rôle des managers est double : ils doivent changer eux-mêmes et accompagner leurs équipes dans le changement. Déjà aujourd’hui, les managers gèrent et à l’avenir vont devoir gérer des collaborateurs de plus en plus autonomes, qui échangent des informations en temps réel, progressent et acquièrent des compétences sans passer par le manager. Le travail à distance étant aussi en progression, les membres d’une équipe se trouvent parfois dans des pays différents et les managers doivent être à l’aise pour suivre leur activité via des outils digitaux, partager les documents sur Sharepoint, échanger via Skype ou le réseau social de l’entreprise, etc.

Quand les collaborateurs créent des groupes de travail dans des outils collaboratifs, tels que Teams ou Yammer, ils peuvent y inviter leur manager, mais ce n’est pas une obligation. Le rôle du manager est de savoir que ce groupe de travail existe. Son devoir est de s’interroger sur son rôle et ses responsabilités, sur l’usage de ces outils dans un but managérial, sur les marges de manoeuvre qu’il serait prêt à laisser à ses collaborateurs.

Ramener la technologie à l’humain

Le vrai challenge du changement des pratiques managériales consiste à être à l’aise avec les nouveaux modes de fonctionnement. Les managers de demain devront savoir lâcher prise et exercer leur soft power pour trouver d’autres façons de motiver et de récompenser. En même temps, ils devront être capables d’orienter, de déléguer au-delà de déléguer, de déléguer à travers un outil virtuel, agir plus en coach qu’en chef.

En effet, de nouvelles façons de travailler à distance, plus digitales, plus virtuelles poussent vers une prise de conscience de l’humain. Ce qui est demandé aux nouveaux managers digitaux relève probablement plus que jamais d’ordre relationnel : la capacité d’anticiper et d’initier le changement, de bâtir des réseaux et des partenariats, de fonctionner en équipe, la volonté de responsabiliser davantage ses collaborateurs et trouver d’autres façons de les motiver. Le digital pose aussi une question de confiance et de discernement : le manager devra savoir comment, jusqu’où et dans quelles conditions utiliser le virtuel et le collaboratif pour que cela soit gagnant pour l’entreprise et le collaborateur, par exemple, privilégier la rencontre pour les entretiens annuels.

La transformation digitale passera nécessairement par l’émergence d’une nouvelle famille de managers digitaux, qui, pour la réussir, devront démontrer leur leadership et commencer par devenir acteurs de leur propre transformation.

Source : Actionco.fr

2018-05-30T11:31:41+02:0030 mai 2018|Catégories : Digital, ETI, GE, Management, PME|Mots-clés : , , , , |0 commentaire
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