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Le manager d’aujourd’hui n’est plus celui qui sait tout

Les changements économiques et technologiques bouleversent aussi la fonction de manager. Résultat des courses, N+1 et N-1 ne sont pas toujours sur la même longueur d’ondes. Qu’attend-on vraiment du manager d’aujourd’hui ?

Avec la révolution numérique, le rôle des managers a beaucoup évolué ces dernières années. Tel est le constat du cabinet de recrutement Hays dans une étude parue le 26 avril qui se penche sur le rôle du manager au sein de l’entreprise. 1.400 candidats (dont 64% de managers) ont été interrogés sur les missions et compétences clés des managers d’aujourd’hui.

Plus de 9 salariés sur 10 estiment que la fonction de manager ne ressemble plus à ce qu’elle était par le passé. Et plus de la moitié des répondants estiment même qu’elle serait devenue plus difficile ! “C’est un peu simpliste comme vision, tranche Etienne Cadre, DRH chez

Amaris, un cabinet de conseil en technologie et management. Aujourd’hui, les enjeux sont plus complexes, mais ce n’est pas plus dur qu’autrefois”. Une chose est sûre, “les méthodes de management traditionnelles ne fonctionnent plus, ajoute Alain Roumilhac, président de Manpower Groupe France, une entreprise spécialisée dans le recrutement. Les attentes sont différentes”.

Leaders charismatiques VS experts

Alors, qu’attend-on du chef de file aujourd’hui ? “Le manager est un coach qui motive ses équipes pour atteindre des résultats”, répondent à l’unanimité les personnes interrogées dans l’étude. En clair, c’est celui qui fait travailler ses équipes : “il oriente les forces humaines vers une finalité commune”, précise-t-on chez Hays.

Ensuite, quand on rentre dans le détail de leur rôle, les managers, se définissent plutôt comme des experts dans leur domaine quand les N-1, eux, les voient davantage comme des leaders charismatiques. Un discours qui résonne avec celui d’Etienne Cadre : “le manager d’aujourd’hui n’est plus celui qui sait tout”.

Fini le management hiérarchique

Quand on les interroge sur les missions du manager, N+1 et N-1 répondent d’abord celle de “fédérer une équipe et la motiver”. Par contre, les managers évoquent ensuite en second ”le contrôle de l’activité et le suivi des équipes”, quand les collaborateurs attendent d’eux qu’ils “pilotent la stratégie de l’entreprise” avec une vraie vision.

Un décalage qui montre l’aspiration à plus de sens au travail chez les salariés. “Fini le management hiérarchique, place au management de l’expérience”, ajoute-t-on chez Amaris. En fait, le manager est attendu sur sa capacité à faire grandir ses équipes. “Un manager ne gère plus les gens avec des objectifs, mais il doit tirer le meilleur de ses équipes en les impliquant dans les projets”. Cela passe donc par plus de feedbacks, plus d’écoute et de bienveillance… Toute une série de soft skills qui sont attendues chez le manager d’aujourd’hui.

Source : Lesechos.fr

2018-05-22T07:28:34+02:0015 mai 2018|Catégories : ETI, GE, Management, PME, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

L’entreprise de demain sera plus humaine

Pour la nouvelle génération des cadres dirigeants, les enjeux de la transformation des entreprises sont bien plus larges que ceux de la seule digitalisation des activités. Leurs priorités sont axées sur la valorisation du capital humain.

« Que veut changer la nouvelle génération de cadres dirigeants dans l’entreprise ? » Réponse dans le premier baromètre de la transformation du cabinet de chasse de tête Boyden*. Son objectif ? Analyser les attentes des cadres dirigeants, comprendre comment ils se projettent en tant que futurs chefs d’entreprise et confronter ainsi le point de vue des dirigeants actuels avec ceux de demain.

La transformation des entreprises va bien au-delà de la digitalisation

Pour les cadres « nouvelle génération », en termes de transformation dans l’entreprise, la digitalisation et la transformation numérique (23% des souhaits de transformation) est incontournable. Elle apparaît néanmoins pour beaucoup comme une mutation essentiellement technique. Le problème est qu’elle ne satisfait pas assez la dimension humaine de leurs attentes. Les cadres souhaiteraient en effet que leur entreprise se penche davantage sur les modes de rémunération des salariés (37 %), l’évolution des styles de management (33 %), la formation, le développement des compétences (33 %), le dialogue, le développement du collaboratif, la responsabilisation (31 %), et sur le rythme des validations et décisions (31 %). Des sujets qu’ils estiment sous-traités par leur entreprise. Si selon eux, celle-ci envisage principalement sa mutation sous le seul aspect de la digitalisation des activités (47 %), ils estiment cette dernière déjà acquise. « La révolution numérique et digitale en cours dans les entreprises ne saurait, pour ces cadres, résumer à elle seule la transformation. Au contraire, ils mettent au coeur de leurs attentes une évolution des modes de rémunération, des styles de management et une plus grande importance accordée au développement des compétences », confirme Anita Pouplard, associée chez Boyden.

RSE, féminisation et diversité, des priorités déjà acquises

Même chose pour les questions de diversité, de féminisation et de jeunesse que les cadres placent en bas de l’échelle de leurs priorités. « Ce ne sont plus des points de crispation sur lesquels ils misent pour l’avenir puisqu’ils estiment que les entreprises travaillent déjà dessus depuis de nombreuses années », assure Caroline Golenko, associée chez Boyden. De fait, « ces valeurs déjà largement intégrées sont jugées moins prioritaires que la responsabilité (45 %), la performance (40 %), le respect (39 %) et l’innovation (35 %) », signale Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. Lorsque ces cadres se projettent en tant que chefs d’entreprise, les ressources humaines et la valorisation du capital humain restent au centre de leurs priorités.

La prise de risque dans l’ADN du chef d’entreprise

Fort de ces résultats, le cabinet de chasse de tête a dressé le portrait-robot du futur chef d’entreprise. Il cumule un triptyque de qualités et compétences : « vision, communication et agilité, pour mettre en mouvement son équipe, donner du sens au travail et bouger plus vite et différemment », détaille Caroline Golenko. Futur « ambassadeur d’un projet commun », il est à la fois capable d’anticiper et de faire face à de nouveaux challenges, de s’entourer de personnes expertes, de déléguer et responsabiliser, libérer les énergies, prendre des décisions rapides et manager avec empathie. Autre compétence clé, la prise de risque et la capacité à pivoter, qui doivent être dans l’ADN du dirigeant : « Ils doivent s’arroger le droit à l’erreur, tant pour eux-mêmes que pour leurs collaborateurs, même si cela ne fait pas partie de la culture française » précise l’experte. L’associée souligne enfin l’obligation qu’il a d’incarner les valeurs et la culture de l’entreprise de façon alignée : « On ne supporte plus les incohérences aujourd’hui, on a besoin d’alignement et de transparence. »

*Sondage Ifop pour Boyden réalisé auprès de 801 cadres de 35 à 45 ans en mars 2018

Source : Netpme.fr

2018-05-02T13:38:04+02:002 mai 2018|Catégories : Digital, ETI, GE, Management, PME, TPE|Mots-clés : , |0 commentaire

Libérer le management pour stimuler la créativité et la performance

En moins de cinq ans, force est de constater que les techniques traditionnelles de management ont particulièrement évolué pour intégrer de nouveaux codes.

Ainsi, sous l’impulsion d’entrepreneurs et d’entreprises visionnaires, de nouveaux concepts plus agiles ont vu le jour notamment dans les startups et les entreprises évoluant dans le monde du digital. Présentés au début comme de simples gadgets marketing et un effet de mode, ces nouveaux concepts de management ont su faire leurs preuves et sont désormais plébiscités par l’ensemble des acteurs du marché, surtout par les collaborateurs qui recherchent des structures leur permettant de vivre une expérience professionnelle unique. 

Favoriser l’agilité et limiter les freins à la productivité

Un premier point à prendre en considération tient à la recherche de développement du potentiel des collaborateurs. Dans ce contexte, l’une des pistes possibles est notamment de les responsabiliser et de leur permettre d’exprimer leurs talents en toute fluidité en limitant notamment les strates de management traditionnellement déployées dans les entreprises. Le plus important pour que cela fonctionne est la confiance en l’autre. 

L’idée est de s’orienter vers un management « plat » ou le plus plat possible. Le manager est alors plus facilement accessible et se met « au service » des collaborateurs pour leur permettre de mener à bien leur mission. Bien entendu, il serait illusoire de bannir toute organisation intégrant une dimension de management, mais plutôt de créer un cadre plus agile favorisant la prise d’initiative et la créativité. Un management agile revêt une approche matricielle : par des experts métiers, des responsables de mission et enfin un manager sur l’aspect RH. L’ensemble des collaborateurs a ainsi capacité à ponctuellement manager un projet ou un collègue. Les retours d’expérience sont de fait plus objectifs et acceptés.

Positionner la bienveillance comme un point-clé de sa gouvernance

Donner de l’autonomie aux collaborateurs doit aussi s’accompagner de profondes mutations au niveau des réflexes de management traditionnels. En ce sens, il est important de donner un droit à l’erreur et de ne pas punir une initiative ou un échec. Il faut mettre en place la culture qui consiste à ne jamais « perdre », mais à apprendre de ses erreurs. En effet, en adoptant une approche bienveillante, le collaborateur pourra alors être plus créatif, agile et ne craindra pas systématiquement de prendre des initiatives. Là encore, une juste mesure est nécessaire. Une démarche intéressante consiste par exemple pour un collaborateur à proposer son projet à la direction qui, si elle le valide, devra accepter que ce dernier puisse ne pas être viable ou mené à son terme. 

Faire monter en compétences et déléguer

Enfin, il est important que les entrepreneurs et créateurs d’entreprises apprennent à déléguer et à confier les reines opérationnelles pour prendre de la hauteur et se concentrer sur la vision, le lobbying, etc. Ce faisant, l’entreprise peut relever les nombreux challenges du quotidien. L’évolution des modèles de management est donc une nécessité pour les entreprises désireuses de recruter des profils à valeur ajoutée. Chacun peut ainsi participer activement au développement et à la réussite de l’entreprise.

Source : Lesechos.fr

2018-04-24T13:54:16+02:0024 avril 2018|Catégories : ETI, GE, Management, PME, TPE|Mots-clés : , , , , |0 commentaire

Le CRM, facteur de proximité entre manager et commerciaux

Les manager ont un nouveau rôle à jouer pour soutenir leur force commerciale. En véritables coach, ils ne sont plus seulement dans une posture de « qui fait quoi » mais doivent être source de motivation et de soutien pour leurs équipes.

Face à l’arrivée de nouvelles technologies, la force commerciale se réinvente et adopte une nouvelle manière de travailler. Les managers, eux aussi, doivent s’adapter à ces changements et modifier leurs habitudes de pilotage et de management de leurs équipes.

Un manager mieux organisé est plus disponible

Le temps est le nerf de la guerre, que ce soit pour les commerciaux ou pour les managers. Pour gérer au mieux leurs équipes, ces derniers en ont pourtant bien besoin. Pour les aider, des outils simples sont aujourd’hui à leur disposition. Le CRM, mais aussi les plateformes collaboratives permettent aux managers et commerciaux de réaliser des webconférences en ligne, de partager des documents, etc. Depuis quelques années, les objets connectés ont également fait leur apparition.

Certaines tâches quotidiennes sont désormais automatisées et les équipes managériales gagnent un temps considérable. Un manager mieux organisé est un manager plus disponible pour son équipe. Son rôle d’écoute et de conseils prend alors tout son sens et chaque personne sera poussée à donner son maximum.

Une meilleure transformation des opportunités avec le CRM mobile

Les nouvelles applications de CRM sont essentielles pour les deux parties : managers et commerciaux. Grâce à eux, le responsable d’équipe peut analyser le pipe et dispose d’un accès aux projets déclarés par la force commerciale. Il a ainsi une visibilité en temps réel sur les dossiers conséquents, sur lesquels son équipe travaille en mode projet.

Il peut suivre l’avancement des projets, notamment par les rapports de visite qui sont remontés dans l’ERP. Il réalise ainsi un pilotage fin qui permet d’agir rapidement et de proposer les actions adéquates. Le manager peut jouer son rôle de coach, de conseil et de support de son équipe.

Les commerciaux sont autonomes dans la gestion de leurs projets. Le CRM mobile lui permet de garder un lien fort avec le siège. Il permet de monter des plans d’action et de déploiement à distance. C’est un véritable atout ; particulièrement lorsque la force de vente est éparpillée sur un large périmètre : territoire national ou plusieurs régions à la fois. Ainsi, tout en restant proche de ses équipe, le responsable suit l’avancement des projets.

L’intelligence artificielle au service de la prise de décision

Pour aider les commerciaux à répondre aux prospects et/ou clients, il existe des outils d’intelligence artificielle qui déterminent une préformatation de réponses mail par analyse sémantique. Dans la relation client, cela permet de dégager du temps pour d’autres tâches. Ces solutions essentiellement destinées aux managers commerciaux s’interfacent avec le reste des outils pour échanger les données clés nécessaires à la prise de décision.

Source : Actionco.fr

2018-04-16T13:00:10+02:0016 avril 2018|Catégories : Commercial, ETI, Management, PME, TPE|Mots-clés : , , , , |0 commentaire

Formation : ce que les entreprises vont payer

Le projet de loi présenté ce vendredi par Muriel Pénicaud supprime la plupart des exonérations de taxe d’apprentissage.

La version définitive du projet de loi sur la formation à laquelle « Les Echos » ont eu accès confirme que le gouvernement se donne la possibilité de modifier par décret les règles de cumul emploi-chômage . Elle comble surtout le vide de l’article 17 attendu de tous puisqu’il porte sur la facture des entreprises. La réforme pose en effet le principe d’une seule contribution  coiffant les obligations au titre de la formation professionnelle et de la taxe d’apprentissage.

Dans leur accord, syndicats et patronat avaient maintenu le niveau de cotisation actuel en cumulé : 1,23 % de la masse salariale pour les entreprises de moins de 11 salariés, 1,68 % au-delà. Le tout ventilé, au prix de savants marchandages, entre la formation des PME, le compte personnel de formation (CPF), le conseil en évolution personnel, l’alternance ou les chômeurs.

Suppression d’exonérations

Au lieu de deux paliers, le projet de loi en prévoit trois (avec des exceptions maintenues pour le Bas et le Haut Rhin et la Moselle notamment) : 0,99 % jusqu’à 11 salariés, 1,48 % de 11 à 249, et 1,60 % au-delà de 250. Si les taux ont été revus à la baisse c’est parce que le gouvernement va supprimer certaines exonérations de taxe d’apprentissage (dont bénéficient les grosses associations rurales par exemple), à hauteur de 600 millions d’euros en année pleine selon les estimations. A noter que les entreprises de 11 employés ou plus payeront en plus une taxe de 0,08 % pour le financement des écoles (ce qu’on appelle le barème).

Période de transition

Sauf que pour en arriver à ce régime de croisière, le projet de loi a instauré une période de transition avec des taux différents pour chacun des trois paliers d’effectifs d’ici à 2023 entre, d’une part, les entreprises assujetties à la taxe d’apprentissage (qui vont voir leur niveau de cotisation baisser) et les autres qui, suppression des exonérations oblige, vont payer plus. Ce faisant, le niveau des prélèvements obligatoires ne bouge pas, explique-t-on de source proche du ministère du Travail.

L’autre grand changement porte sur le circuit que tout cet argent va emprunter. Aujourd’hui ce sont les Organismes paritaires collecteurs agréés (futurs Opérateurs de compétences) qui collectent et reversent. A compter de 2021, ce sont les Urssaf qui collecteront une fois que le gouvernement aura pris une ordonnance en ce sens.

Le fruit de la collecte ira ensuite à la future agence France compétences qui va servir de gare de triage. Elle gardera la partie dévolue au CEP, mais reventilera le reste entre la Caisse des dépôts pour le CPF, l’Etat pour la formation des chômeurs, et les Opérateurs de compétences pour les PME.

La part de la collecte prévue pour l’alternance suivra un circuit différent : l’essentiel ira directement aux Opérateurs de compétences, le solde, dit de péréquation, sera versé à France compétences. Reste à connaître la clef de ventilation vers tous ces dispositifs, mais sur ce point l’article 17 renvoie à un décret.

Source : Les échos

2018-04-12T18:38:42+02:0012 avril 2018|Catégories : ETI, Formation, GE, Lois, PME, Politique, TPE|Mots-clés : , , , , , |0 commentaire

Attirer les talents dans les PME

Les PME éprouvent des difficultés à s’entourer d’employés aux compétences recherchées. Pour y remédier, elles devront combler leur déficit d’image et changer de stratégie RH.

Nul ne peut nier l’importance des PME dans le tissu économique français : 140.000 sociétés emploient plus de 4 millions de personnes. En 2017, celles-ci ont surfé sur l’accélération de l’économie française, et continuent de se renforcer. Mais pour croître davantage et innover, ces entreprises doivent attirer de nouveaux talents.

Une tâche bien difficile, tant ces acteurs mal connus restent peu attrayants pour les jeunes diplômés et les cadres confirmés. Selon une enquête récente de Bpifrance réalisée auprès de 2.000 dirigeants de PME et ETI, 6 PME sur 10 déclarent manquer de talents, à tout niveau de qualifications et de postes. 83 % déclarent avoir des difficultés de recrutement et 46 % des difficultés sérieuses. Pire, 87 % des entreprises familiales sont dans cette situation.

Séduire les Millenials

Faut-il s’en étonner ? Loin de faire rêver comme les start-up, synonymes de «cool» et de méthodes souples de travail, les PME continuent à véhiculer les poncifs : elles se résumeraient à des implantations géographiques peu enviables loin des grandes villes, des métiers peu attractifs et des offres peu avantageuses en termes de salaires, de sécurité de l’emploi ou d’avantages sociaux.

Leur déficit de prestige face aux jeunes pousses et aux grands groupes internationaux est certain, alors qu’elles restent largement inconnues des candidats à l’emploi. La situation est pourtant loin d’être inéluctable. Car les PME disposent de vrais atouts pour séduire et sont bien plus proches des aspirations des Millenials que leur image ne le laisse à penser.

Ce sont souvent des entreprises conviviales, à l’opposé des grandes sociétés déshumanisées et bureaucratiques aux lignes de reporting de plus en plus démultipliées ; petites entités, la proximité managériale confère une dimension plus humaine et plus flexible aux relations de travail, et l’équilibre vie professionnelle-vie privée y est plus facile à atteindre ; enfin, l’expression des talents individuels et l’accès aux responsabilités y sont souvent plus rapides.

Parvenir à se vendre

Reste à le faire savoir – une démarche étrangère à ces entreprises plus habituées à vendre leurs produits qu’elles-mêmes. Il est temps changer de paradigme ! Au niveau de leur marketing tout d’abord, car la marque employeur n’est pas l’apanage des grands groupes.

Ces sociétés doivent se faire connaître dans les salons de recrutement et via des partenariats avec les écoles, et développer leur présence numérique. Elles doivent façonner et faire rayonner leur culture d’entreprise. Alors que les « talents » sont chassés de toutes parts, changer le regard des jeunes diplômés sur les PME passe d’abord par une amélioration de leur image et leur prestige.

Diversifier les profils et former

Elles ont également l’ardente obligation de revoir leur stratégie RH, rarement structurée, et peu encline à la diversification des profils, notamment dans les entreprises familiales. Les managers ne doivent pas avoir peur de travailler avec des personnalités diverses !

Pour renforcer leur attractivité, développer la fidélisation est également indispensable. Cela passe par un alignement des intérêts entre salariés et managers, avec l’introduction de systèmes de primes, d’un actionnariat salarié, et accepter de nouvelles méthodes de travail plus souples, telles que le télétravail.

Enfin, la formation est la clé de voûte de la gestion des compétences et du développement des collaborateurs. Les PME, souvent spécialisées dans leur domaine d’activité, doivent pouvoir proposer de véritables parcours professionnels à travers notamment le développement de l’entreprise.

Faire appel à un intérimaire ?

Pourquoi pas introduire également de la flexibilité dans le recrutement ? Pour une petite structure, une embauche est toujours un défi, et ce, d’autant plus lorsque la tâche à accomplir est temporaire. Restructurer une chaîne de production, lancer une transformation digitale, organiser un développement international ou réussir une croissance externe sont autant de projets où l’entreprise peut avoir besoin d’un professionnel expérimenté dans un poste qui n’a pas nécessairement vocation à se pérenniser.

Le recours à un intérimaire est alors une solution. Car l’intérim n’est plus cantonné aux postes peu qualifiés : le management de transition, un concept apparu dans les années 2000, est une excellente solution qui reste trop largement méconnue. En ayant recours de façon temporaire à un professionnel externe volontairement surqualifié pour un poste clé de l’entreprise, la PME gagne un savoir-faire et une expertise sans égal, pour un coût non pérenne, tout en évitant de concurrencer le management en place. Avec, à la clé, un vrai bonus : le super senior peut insuffler un nouvel élan pour la société, synonyme de croissance… et une autre façon d’attirer les talents ! Et aujourd’hui, il faut sans doute beaucoup plus de talent pour faire passer une PME à une ETI que pour créer une start-up.

 

Source : Les échos.

2018-04-04T14:05:21+02:004 avril 2018|Catégories : ETI, GE, PME, Recrutement, TPE|Mots-clés : , , , |0 commentaire

Le mauvais management, pire ennemi de la productivité

Près d’un tiers des salariés européens (31%) font face à des difficultés pour être productifs au travail. En entreprise, le mauvais management et le poids des processus – ou « process » font des ravages.

Vous croulez sous les « process » ? Vous perdez des heures dans des réunions dans lesquelles il n’y a ni objectifs ni conclusions ? Ce sentiment est partagé par 31% des quelque 9908 salariés européens questionnés par le cabinet de ressources humaines ADP dans l’enquête intitulée « Workforce View in Europe 2018 ». Une étude qui révèle que le mauvais management est le pire ennemi de la productivité. Au quotidien, les mauvaises habitudes de gestion minent complètement le quotidien des salariés. Un cinquième des salariés français (22 %) estime ainsi être « parfois » productif tandis qu’un sur dix n’atteint que « rarement » ou « jamais » une productivité maximale. Au Royaume-Uni, 13% des travailleurs déclarent n’atteindre leur productivité maximale que « rarement » voire « jamais ». Un chiffre qui descend à 11% en Allemagne, et 6% en Pologne.

Quelles sont les pratiques managériales qui ternissent la productivité des salariés français ? En premier lieu, les sondés citent – dans 17% des cas – l’inefficacité des processus et les lourdeurs administratives. Le nombre trop élevé de réunions ou réunionnite – rappelons qu’un cadre passe en moyenne 24 jours par an en réunion – est à la deuxième place des pratiques les plus néfastes. Le manque de moyens humains est également cité, tout comme l’excès d’e-mails envoyés en interne. Enfin, c’est le manque de flexibilité au travail qui ferme ce classement des mauvaises pratiques !

Un spleen des managers qui coûte cher 

« Le mauvais management est une entrave majeure à la performance des salariés ainsi qu’à leur motivation et leur engagement, constate Carlos Fontelas de Carvalho, président d’ADP en France et en Suisse. Il est essentiel de former les managers au management : ce n’est pas inné ! »

Un manager sachant manager est en effet essentiel. Un manager aimant manager également. Une autre étude du Boston Consulting Group (BCG) dévoilait il y a quelques semaines que les managers intermédiaires – qui encadrent 50 à 80% des effectifs d’une entreprise – étaient atteint d’un spleen tenace. Trois managers intermédiaires sur quatre ont ainsi l’impression d’être de simples exécutants. Pourquoi ? Parce qu’ils se sentent « piégés » dans des organisations complexes, trop procédurières, et dans des réunions interminables, éloignées des « vraies » décisions. Tout y est !

Le coût de cette contre-productivité est énorme : elle ferait baisser la rentabilité des entreprises de 16 à 22%. Les problèmes de productivité sont les plus courants dans le secteur du tourisme, du transport, de la santé, des médias et du marketing, où plus d’un tiers (entre 37 et 39%) des salariés déclare n’être au mieux que « parfois » au maximum de leur productivité. Les salariés travaillant dans la santé (24%), le commerce, la restauration et les loisirs (25%) sont aussi confrontées à d’importantes barrières en termes d’efficacité, tandis que celles travaillant dans l’industrie (12%), et les arts et la culture sont les moins nombreux à trouver difficile d’être productifs (17%).

Source : Le Figaro

2018-05-09T07:07:10+02:004 avril 2018|Catégories : ETI, GE, Management, PME, TPE|Mots-clés : , , , , , , |0 commentaire

Croissance : les TPE et PME retrouvent des couleurs

L‘activité des TPE et PME tricolores repart à la hausse, une tendance qui devrait se poursuivre au premier semestre 2018.

Non seulement l’embellie se confirme du côté des TPE et PME, mais en plus elle s’accélère ! C’est ce que révèle le baromètre Image PME du Conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables présenté ce jeudi par son président Charles-René Tandé. Alors que l’Insee a révisé, au début du mois, à la hausse pour 2017 son estimation de la croissance française, portée à 2%, l’augmentation moyenne du chiffre d’affaires des TPE-PME est, pour la même année, supérieure à celle-ci.

Selon cette étude, réalisée sur un échantillon de 300.000 TPE et PME de l’Hexagone, cette hausse atteint 2,3%, en 2017, après +0,8% en 2015 et +1,1% en 2016. Quatre secteurs ont le vent en poupe, au premier rang desquels le transport et l’entreposage (+4,7%), suivi par l’information et la communication (+3,7%), les activités spécialisées scientifiques et techniques (+2,7%) et la construction (+2,5%). Les activités de services (services fournis par des organisations associatives, réparation de biens domestiques et autres services personnels) affichent toutefois une croissance en retrait (+0,9%).

Signe de bon augure, l’investissement des TPE et PME est en progression (+1,9%), alors qu’elles avaient ralenti leurs efforts en 2015 (-0,9%) et en 2016 (-0,4%). La situation est cependant contrastée. Si les patrons de TPE et PME de la construction ont retrouvé la confiance et ont accru leurs investissements de plus de 10% par rapport à 2016, tout comme ceux des activités immobilières (+5,8%), et des transports et de l’entreposage (+5,6%), d’autres secteurs sont à la peine. Ont ainsi réduit leurs investissements les TPE-PME de l’hébergement restauration (-4%), des activités spécialisées, scientifiques et techniques (-1,2%), des autres activités de service (-2,3%), des activités financières et d’assurance (-1%) et du commerce (-0,5%).

Selon les premiers indicateurs, cette tendance devrait se poursuivre au premier semestre 2018.

Source : lefigaro.fr

2018-03-23T08:16:45+01:0021 mars 2018|Catégories : PME, TPE|Mots-clés : , , |0 commentaire

L’utilité de l’e-mailing pour sa stratégie marketing

Garder le contact avec ses clients est indispensable pour développer son activité. Le choix du canal est alors crucial, pour atteindre un maximum de personnes et susciter un retour favorable. En matière de campagne de communication, plusieurs options s’offrent à vous : SMS marketing, appels téléphoniques, réseaux sociaux, emailing, etc. Mais le choix n’est pas toujours évident lorsque le budget doit également entrer en ligne de compte. L’emailing est l’une des alternatives les plus sollicitées, du fait de son coût abordable et ses nombreuses fonctionnalités.

L’emailing, une solution pratique et performante

Pour pouvoir contacter un bon nombre de clients potentiels en même temps, opter pour un logiciel emailing comme Mailpro est la meilleure solution. Il vous facilite grandement la vie grâce à ses fonctionnalités performantes et sa praticité. Ce type d’outil convient aussi parfaitement aux PME.

Le choix d’un logiciel emailing est très difficile. Pour trouver celui qui correspond à vos besoins et vos objectifs, prenez en compte les éléments suivants :

  • Le rapport tarif-fonctionnalités : optez pour le logiciel qui vous propose le plus d’options pratiques, en fonction de votre budget.
  • La facilité de prise en main : le logiciel doit être facile à utiliser, au vu de l’usage régulier que vous comptez en faire.
  • La mise en page proposée : elle doit être adaptée à tout type de support de lecture (mobiles et PC).
  • Le service client : la plateforme vous proposant le logiciel doit vous garantir une assistance satisfaisante au cas où des problèmes surviennent lors de l’utilisation de l’outil.
  • La possibilité de se connecter à d’autres dispositifs : pour l’optimisation de votre newsletter, le logiciel d’emailing doit permettre la combinaison de votre compte avec d’autres systèmes (CMS, CRM et boutique e-commerce).

Pourquoi utiliser l’emailing ?

La diffusion de messages par mail permet un envoi rapide, bien ciblé et massif. Et comparés à d’autres outils de communication, les coûts sont plus abordables. En cause, les frais de réalisation sont réduits et il n’y a pas de frais d’envoi. Tout comme l’envoi, le retour est également rapide. En général, environ 80 % des retours clients se passent dans les 48 heures suivant la diffusion. Par ailleurs, sachez que les mails ne seront envoyés qu’à des personnes ayant donné leur accord au préalable. De cette façon, la cible est plus réceptive. Grâce aux statistiques, il est possible de mesurer immédiatement la performance de la campagne. D’ailleurs, l’emailing est la solution idéale pour créer des messages personnalisés en envoyant à chacun des clients un message nominatif à partir de sa localisation ou de son historique d’achat. Ainsi, vous pouvez obtenir une efficacité optimale.

Pour une campagne emailing réussie, déterminez votre objectif (prospection, fidélisation…), optez pour un titre court mais attractif, et surtout, misez sur un contenu synthétique, de format simple et bien adapté à la cible. Quant au moment de la diffusion, essayez de vous mettre à la place des destinataires afin de connaître le bon timing. Un envoi tôt le matin peut s’avérer efficace.

Source : Digilabs.fr

2018-03-20T11:18:24+01:0020 mars 2018|Catégories : Communication, Marketing, PME|Mots-clés : , , , |0 commentaire

Comment renforcer sa marque lorsqu’on est une PME ?

Le « branding », autrement dit la conception et le pilotage de la marque, a été pendant longtemps l’apanage des grandes entreprises. Mais aujourd’hui, les PME ont, elles aussi, besoin d’adopter une stratégie de marque, pour faire face à la concurrence.

La marque pourrait être définie comme l’interface entre une entreprise et un public. Elle comprend l’ensemble des outils par lesquels l’entreprise s’adresse à ses cibles et peut être reconnue et différenciée de ses concurrents : son nom, son logo, sa charte graphique et colorielle, mais aussi sa façon d’articuler un discours. Lorsqu’une grande entreprise décide de lancer une nouvelle marque, tous ces outils font l’objet d’une conception concertée avec des spécialistes, puis d’un test préalable auprès des différentes cibles. Mais lorsqu’on est une PME, il est également intéressant de soigner sa marque, avec des moyens adaptés et moins coûteux.

Dans les petites structures, les chefs d’entreprise s’interrogent souvent sur leur visibilité. Mais la visibilité dépend pour beaucoup de la capacité à exprimer l’identité de l’entreprise, ce qui fait sa spécificité. Est-ce que les dirigeants sont au clair sur l’ADN de leur marque ? Puis : est-ce que le positionnement de l’entreprise est lisible dans le site web, et dans les différents messages adressés aux clients ?

S’interroger sur sa marque permet de prendre du recul, à la fois sur l’identité et le projet de l’entreprise. Et sur la façon dont ces éléments sont perçus par les cibles. C’est une bonne porte d’entrée pour ré-évaluer les stratégies de développement et de communication.

Les étapes du processus

Mettre en oeuvre un protocole de marque constitue un moment fort pour une entreprise. Il implique en effet de s’interroger sur ce que les différents acteurs perçoivent et attendent de l’entreprise : la direction, les collaborateurs, mais aussi les clients, les prospects voire les sous-traitants. Dans les PME, le protocole de marque repose sur une logique de co-construction : le dirigeant ou la dirigeante, les collaborateurs, et les consultants. L’expérience prouve que cette implication globale est gage de pertinence.

Par ailleurs, cette démarche est une occasion de formation et de développement des compétences des collaborateurs : pour s’adapter au contexte d’une PME et limiter les coûts, les expertises sont menées avec les responsables, qui s’approprient ainsi des outils de diagnostic et d’étude marketing.

La première étape du processus est un échange avec les responsables, afin d’identifier les priorités et les objectifs de l’entreprise. Cette étape permet aussi de comprendre les pratiques ayant cours, et les envies de l’entreprise en termes de communication.

Ensuite, le protocole s’effectue généralement en trois phases. La première étape est d’effectuer un bilan de l’image actuelle, à partir d’une interrogation des clients et collaborateurs, et d’un diagnostic sémiologique des signes existants, pour comprendre ce qu’ils véhiculent. Ensuite intervient la phase créative : lors du workshop avec la direction et les collaborateurs, il s’agit de générer des idées, et de définir une stratégie. Cette étape est très cadrée, pour être sûr d’explorer un maximum d’idées et de choisir les meilleures. Elle aboutit à la conception d’une « plateforme de marque », qui pourra servir de cadrage stratégique lors de toutes les initiatives marketing de l’entreprise.

La dernière phase du travail est opérationnelle, avec un plan d’actions qui permet de décliner la plateforme de marque en opérations concrètes. Les différents outils de la marque sont travaillés, depuis l’identité visuelle et les outils de communication, jusqu’au design du lieu de vente, au merchandising, etc.

Cette étape ancre les actions dans le temps, et permet aussi de se projeter dans l’avenir de l’entreprise. En s’interrogeant sur les signes de la marque, on en vient naturellement à envisager son évolution. Le protocole de consolidation de la marque a fait émerger des idées, farfelues ou raisonnables, des pistes de réflexion logiques ou inattendues… La réflexion est engagée, et peut se poursuivre pour enrichir l’identité de l’entreprise.

Source : Chefdentreprise.com

2018-03-20T10:52:43+01:0019 mars 2018|Catégories : Marketing, PME|Mots-clés : , |0 commentaire
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